Karin Viard

Nom de naissance | Karin Michèle Viard |
---|---|
Naissance |
Rouen, Seine-Maritime, France |
Nationalité |
![]() |
Profession | actrice |
Films notables |
Tatie Danielle Delicatessen Les Randonneurs Haut les cœurs ! Embrassez qui vous voudrez Polisse La Famille Bélier Lolo |
Karin Viard, née le à Rouen, est une actrice française. Révélée dans les années 1990, Karin Viard s'est vite fait remarquer grâce à son allure naturelle et sa capacité à aborder des rôles et des univers très différents.
Après des débuts difficiles dans les années 1980, l'actrice connait une ascension rapide, passant de rôles secondaires remarqués comme dans Tatie Danielle et Delicatessen à des premiers rôles féminins dans des films comme La Nage indienne ou Les Randonneurs. Son rôle poignant dans Haut les cœurs ! assoit définitivement son talent et lui permet d'obtenir le César de la meilleure actrice et le Prix Lumières de la meilleure actrice en 2000.
Depuis, Karin Viard est devenue une des actrices françaises les plus populaires et les plus sollicitées. Sachant jouer dans de nombreux registres, elle est à l'affiche de films très divers au cours des années 2000 et 2010. Elle joue ainsi dans des drames comme Parlez-moi de vous, Polisse ou Ma part du gâteau, ou des comédies comme Rien à déclarer, Potiche ou Le code a changé. Par ailleurs, l'actrice s'illustre aussi bien dans des œuvres grand public (Embrassez qui vous voudrez, La Famille Bélier, Les Visiteurs : La Révolution) que dans un cinéma plus exigeant (Lulu femme nue, Les Invités de mon père, Les Derniers Jours du monde).
Sommaire
Biographie[modifier | modifier le code]
Enfance et adolescence[modifier | modifier le code]
Karin Viard est la fille d'un directeur de plate-forme pétrolière et elle passe ses premières années à Oran en Algérie où son père travaille. Elle a quatre ans quand ses parents divorcent. Elle est envoyée avec sa sœur Nadège à Sainte-Marguerite-sur-Duclair, près de Rouen, chez ses grands-parents maternels, tapissiers-décorateurs à la retraite. Ils élèvent les deux filles, mêmes si elles retrouvent leur mère pendant les vacances[1],[2].
Enfant, Karin Viard n'a pas d'admiration spéciale pour les actrices mais adore des acteurs comme l'Américain Spencer Tracy[3]. Elle est marquée par le rôle de Quasimodo tenu par Antony Quinn dans Notre Dame de Paris de Jean Delannoy [4]. Son rêve de devenir comédienne est alimenté par ses grands-parents qui l’emmènent voir des opérettes. Étant tapissiers, ils avaient d'ailleurs travaillé pour le Théâtre des Arts de Rouen[5]. À 14 ans, Karin Viard participe à l'atelier théâtre du Club Med où sa mère est employée[1]. Ensuite, elle décide de partir étudier la comédie à Paris à 17 ans, une fois son bac littéraire obtenu avec mention[5],[2] au lycée Jeanne d'Arc de Rouen. Pendant cette période, elle fait des petits boulots alimentaires, comme vendeuse aux Galeries Lafayette ou serveuse au Burger King[2].
Karin Viard a souvent abordé la période difficile qu'elle a connue à l'adolescence et lorsqu'elle était jeune adulte. Élevée par sa grand-mère, elle a grandi sans apprentissage de la féminité et de la séduction. Cela a beaucoup nui à sa confiance en elle et elle a connu la boulimie de 17 à 28 ans. Elle s'est affranchie de ses complexes après la naissance de ses deux filles[6].
Débuts[modifier | modifier le code]
À Paris, Karin Viard suit les cours de théâtre de Vera Gregh et de Blanche Salant, et commence sa carrière de comédienne dans des courts métrages et au théâtre avec des rôles comiques[5]. Elle peine cependant à trouver suffisamment de rôles pour gagner sa vie et doit effectuer à côté divers petits boulots pendant sept ans. Elle est ainsi tour à tour vendeuse, serveuse ou télémarketeuse pour un parti politique[1].
En 1989, Karin Viard obtient tout de même un rôle pour la télévision dans un épisode de la série Les Enquêtes du commissaire Maigret. Elle joue ensuite un personnage plus conséquent dans un épisode de la nouvelle série Maigret avec Bruno Cremer en 1992. En 1989 également, elle est remarquée par Étienne Chatiliez lors d'une audition pour Tatie Danielle. Il lui offre son premier rôle au cinéma[5].
Karin Viard enchaîne ensuite avec un autre second rôle dans un autre film à succès, Delicatessen de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro. Tatie Danielle et Delicatessen lui permettent de jouer le même type de femme pulpeuse et rigolote, mais l'actrice souhaite s'illustrer avec des personnages plus complexes. En 1993, son vœu est exaucé avec les premiers rôles de La Nage indienne de Xavier Durringer, et Emmène-moi, de Michel Spinosa. Le premier film lui vaut d'être nommée au César du meilleur espoir féminin en 1994. Ce sont ces deux œuvres qui lancent véritablement sa carrière d'actrice et lui assurent la tête d'affiche dans de nombreux autres films[3].
Consécration[modifier | modifier le code]
Au cours des années 1990, Karin Viard est sollicitée par de nombreux réalisateurs comme Nicole Garcia, Philippe Harel ou Catherine Corsini[1]. Elle obtient le premier rôle féminin de nombreux films au registre souvent léger : Adultère, mode d'emploi en 1995, Les Randonneurs en 1997 ou La Nouvelle Ève en 1999. Elle joue aussi dans plusieurs courts métrages ainsi que des films plus graves comme Les Victimes en 1995. Sa participation au premier film de Sólveig Anspach en 1999 affirme son statut de nouvelle égérie du cinéma d'auteur[7]. Haut les cœurs !, film difficile dans lequel elle incarne une femme atteinte d'un cancer, lui apporte définitivement la consécration et lui permet de remporter le César de la meilleure actrice en 2000[1].
L'actrice demeure très active dans les années 2000. En 2003, elle fait partie du jury du festival de Cannes et elle remporte le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc. Néanmoins, elle n'est pas jugée suffisamment « bankable » pour jouer dans Bon voyage de Jean-Paul Rappeneau et le rôle pour lequel elle était pressentie est offert à Isabelle Adjani[5].
Actrice populaire et exigeante[modifier | modifier le code]

En dehors de certains rôles complexes comme sa prestation dans Les Ambitieux en 2007, Karin Viard privilégie les films simples et populaires au cours des années 2000, comme Les Enfants en 2005. De son propre aveu, elle se trouve mauvaise et insignifiante dans des films peu intéressants qui ne lui plaisent pas[3]. Elle est particulièrement déçue par Les Randonneurs à Saint-Tropez. L'actrice décide alors de mieux choisir ses contrats[3].
En 2008, elle revient au théâtre qu'elle avait quitté depuis ses débuts et joue dans La Estupidez de Rafael Spregelburd[5]. Au cinéma, elle n'accepte de travailler qu'avec de bons réalisateurs, même si les rôles proposés sont secondaires. Elle joue ainsi dans Potiche de François Ozon, Polisse de Maïwenn ou encore Paris de Cédric Klapisch dans lequel elle campe une boulangère raciste, un rôle bref mais jubilatoire pour la comédienne[3]. Elle retrouve Klapisch pour Ma part du gâteau, film engagé dans lequel elle a le premier rôle. Elle précise apprécier ce genre de film militant tout en ayant aussi envie de participer à de gros succès populaires qui lui permettent financièrement de se diversifier vers des films plus confidentiels[3],[8].
Depuis Haut les cœurs !, Karin Viard a été nommée trois fois pour le César de la meilleure actrice : en 2005 pour Le Rôle de sa vie, en 2012 pour Polisse et en 2015 pour La Famille Bélier. Selon Le Figaro, elle est la quatrième actrice française la mieux payée en 2012[9]. Très présente dans le cinéma français, elle n'a néanmoins pas eu d'ambitions internationales car elle ne parle pas anglais et rares sont ses films à s'être exportés[10]. L'actrice aborde d'ailleurs le sujet de la langue anglaise et ses difficultés dans le film de Maïwenn Le Bal des actrices.
Vie personnelle et engagements[modifier | modifier le code]
Depuis 1992, Karin Viard vit avec Laurent Machuel[11], directeur de la photographie, cadreur et ingénieur du son. Ils ont deux filles : Marguerite (1998) et Simone (2000) et vivent dans le 20e arrondissement de Paris[9].
Remarquée dans plusieurs films engagés comme Ma part du gâteau et Les invités de mon père, elle se définit de gauche mais elle refuse d'étaler ses convictions politiques ou de prendre des engagements car elle a le sentiment de ne pas assez maîtriser le sujet pour le faire[3].
En 2018, à la suite de la démission de Nicolas Hulot, elle signe avec Juliette Binoche la tribune contre le réchauffement climatique intitulée « Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité », qui parait en une du journal Le Monde, avec pour titre L'appel de 200 personnalités pour sauver la planète[12].
Jeu d'actrice[modifier | modifier le code]

Karin Viard est une actrice connue pour sa spontanéité et son caractère gouailleur. Nicolas Duvauchelle, son partenaire dans Parlez-moi de vous, a dit qu'« on se sent tout de suite à l'aise avec elle. Elle ne minaude pas, elle est vraie, simple et très drôle. » Étienne Chatiliez, qui lui a offert son premier rôle au cinéma, déclare quant à lui : « il y a de la vie chez Karin ! C'est quelqu'un de sain, d'abordable, elle nous raconte un peu tous[5]. »
Karin Viard se distingue aussi par sa capacité à évoluer entre des films totalement différents et à pouvoir jouer une vaste panoplie de personnages sans montrer d'effort apparent. Elle excelle tout aussi bien avec les personnages drôles, décalés ou burlesques, que les personnages sombres ou antipathiques. L'actrice préfère en général les personnages complexes qui ont beaucoup de potentiel comique ou dramatique et peut travailler très longtemps pour préparer un rôle[3]. Sa métamorphose d'un film à l'autre est parfaitement visible dans La Nouvelle Ève et Haut les cœurs !, sortis la même année et qui ont marqué sa consécration. Dans le premier, elle incarne une femme burlesque, désinvolte et imprévisible, et dans le second, elle est enceinte, atteinte d'un cancer et le crâne rasé[10].
En raison de sa facilité à changer de registre, et pour son aptitude à se rendre immédiatement reconnaissable et accessible pour le spectateur, Karin Viard est parfois comparée à Meryl Streep. Comme l'actrice américaine, Viard partage aussi au spectateur et au réalisateur son goût et son plaisir du jeu[10]. En cela, Cédric Klapisch la rapproche aussi de Jeanne Moreau, Catherine Deneuve et Isabelle Huppert[5]. Le réalisateur, qui a tourné à trois reprises avec l'actrice, pense également « qu'elle fait partie de ces acteurs comme Fabrice Luchini qui sont à la fois intelligents et sensibles[5]. »
Récompenses et nominations[modifier | modifier le code]
Césars[modifier | modifier le code]
- César 1994 : Nomination au César du meilleur espoir féminin pour La Nage indienne
- César 1998 : Nomination au César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Les Randonneurs
- César 2000 : César de la meilleure actrice pour Haut les cœurs !
- César 2003 : César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Embrassez qui vous voudrez
- César 2005 : Nomination au César de la meilleure actrice pour Le Rôle de sa vie
- César 2009 : Nomination au César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Paris
- César 2011 : Nomination au César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Potiche
- César 2012 : Nomination au César de la meilleure actrice pour Polisse
- César 2015 : Nomination au César de la meilleure actrice pour La Famille Bélier
- César 2016 : Nomination au César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Vingt et une nuits avec Pattie
- César 2018 : Nomination au César de la meilleure actrice pour Jalouse
- César 2019 : Nomination au César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Les Chatouilles
Prix Lumières[modifier | modifier le code]
- 2000 : Prix Lumières de la meilleure actrice - Haut les cœurs !
- 2012 : Nomination au Prix Lumières de la meilleure actrice - Polisse
- 2015 : Prix Lumières de la meilleure actrice - La Famille Bélier & Lulu femme nue
- 2018 : Nomination au Prix Lumières de la meilleure actrice - Jalouse
Globes de cristal[modifier | modifier le code]
- 2012 : Meilleure actrice - Polisse
- 2018 : Meilleure actrice - Jalouse
- 2019 : Meilleure actrice - Les Chatouilles
Festival de Montréal[modifier | modifier le code]
- 2004 : Festival des films du monde de Montréal : Meilleure actrice - Le Rôle de sa vie
Festival de Sarlat[modifier | modifier le code]
- 2013 : Festival du film de Sarlat : Prix d'interprétation féminine - Lulu femme nue
Autres[modifier | modifier le code]
- 1999 : Grand prix Jeunes Talents, catégorie Films et Images, du Ministère de la Culture[7]
- 2009 : Chevalier de l'ordre national du Mérite[13]
Filmographie[modifier | modifier le code]
Longs-métrages[modifier | modifier le code]
Années 1990[modifier | modifier le code]
- 1990 : Tatie Danielle, d'Étienne Chatiliez : Agathe
- 1991 : Delicatessen, de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro : Mademoiselle Plusse
- 1992 : Max et Jérémie, de Claire Devers : la fille
- 1992 : Riens du tout, de Cédric Klapisch : Isabelle
- 1993 : Ce que femme veut..., de Gérard Jumel : Cécile
- 1993 : La Nage indienne, de Xavier Durringer : Clara
- 1994 : Emmène-moi, de Michel Spinosa : Sophie
- 1994 : La Séparation, de Christian Vincent : Claire
- 1994 : Le Fils préféré, de Nicole Garcia : Martine
- 1995 : La Haine, de Mathieu Kassovitz : Une fille à la galerie
- 1995 : Fast, de Dante Desarthe : la fille aux cheveux jaunes
- 1995 : Adultère (mode d'emploi), de Christine Pascal : Fabienne
- 1996 : Le Journal du séducteur, de Danièle Dubroux : Charlotte
- 1996 : Les Victimes, de Patrick Grandperret : Claire
- 1996 : Fourbi, d'Alain Tanner : Rosemonde
- 1997 : Les Randonneurs, de Philippe Harel : Coralie
- 1997 : Je ne vois pas ce qu'on me trouve, de Christian Vincent : Monica
- 1999 : La Nouvelle Ève, de Catherine Corsini : Camille
- 1999 : Mes amis, de Michel Hazanavicius : Lola
- 1999 : Les Enfants du siècle, de Diane Kurys : Marie Dorval
- 1999 : Haut les cœurs !, de Sólveig Anspach : Emma
Années 2000[modifier | modifier le code]
- 2000 : La Parenthèse enchantée, de Michel Spinosa :Eve
- 2001 : Un jeu d'enfants, de Laurent Tuel : Marianne
- 2001 : L'Emploi du temps, de Laurent Cantet : Muriel
- 2001 : Reines d'un jour, de Marion Vernoux : Hortense
- 2002 : Embrassez qui vous voudrez, de Michel Blanc : Véro
- 2003 : France Boutique, de Tonie Marshall : France Mestral
- 2004 : Le Rôle de sa vie, de François Favrat : Claire Rocher
- 2004 : Je suis un assassin, de Thomas Vincent: Suzy Castelano
- 2004 : L'Ex-femme de ma vie, de Josiane Balasko : Nina
- 2005 : Le Couperet, de Costa-Gavras : Marlène Davert
- 2005 : Les Enfants, de Christian Vincent : Jeanne
- 2005 : L'Enfer, de Danis Tanović : Céline
- 2007 : Les Ambitieux, de Catherine Corsini : Judith Zahn
- 2007 : La Tête de maman de Carine Tardieu : Juliette
- 2007 : La Face cachée de Bernard Campan : Isabelle
- 2007 : La Vérité ou presque de Sam Karmann : Anne
- 2008 : Paris de Cédric Klapisch : La boulangère
- 2008 : Les Randonneurs à Saint-Tropez de Philippe Harel : Coralie
- 2008 : Baby Blues de Diane Bertrand : Alex
- 2009 : Le Bal des actrices de Maïwenn : Elle-même
- 2009 : Le code a changé de Danièle Thompson : ML (Marie-Laurence)
- 2009 : Les Derniers Jours du monde d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu : Chloé
Années 2010[modifier | modifier le code]
- 2010 : Les Invités de mon père de Anne Le Ny : Babette Paumelle
- 2010 : Potiche de François Ozon : Nadège
- 2011 : Rien à déclarer de Dany Boon : Irène Janus
- 2011 : Ma part du gâteau de Cédric Klapisch : France
- 2011 : Polisse de Maïwenn : Nadine
- 2011 : Le Skylab de Julie Delpy : Albertine adulte
- 2012 : Parlez-moi de vous de Pierre Pinaud : Mélina / Claire Martin
- 2013 : Lulu femme nue de Sólveig Anspach : Lulu
- 2013 : L'amour est un crime parfait d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu : Marianne
- 2014 : Week-ends d'Anne Villacèque : Christine
- 2014 : On a failli être amies d'Anne Le Ny : Marithé
- 2014 : La Famille Bélier d'Éric Lartigau : Gigi Bélier
- 2015 : Belles Familles de Jean-Paul Rappeneau : Florence
- 2015 : Vingt et une nuits avec Pattie d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu
- 2015 : Lolo de Julie Delpy : Ariane
- 2015 : Le Grand Partage d'Alexandra Leclère : Christine Dubreuil
- 2016 : Les Visiteurs : La Révolution de Jean-Marie Poiré : Adélaïde de Montmirail
- 2016 : Le Petit Locataire de Nadège Loiseau : Nicole
- 2017 : Jalouse de David Foenkinos, Stéphane Foenkinos : Nathalie Pecheux
- 2018 : Les Chatouilles d'Andréa Bescond et Éric Métayer : Mado
- 2018 : Bécassine ! de Bruno Podalydès : la Marquise de Grand-Air
- 2018 : Voyez comme on danse de Michel Blanc : Véro
- 2019 : Chanson douce de Lucie Borleteau
Box-office[modifier | modifier le code]
Films | Réalisateur | Années | France (entrées) | |
1 | Rien à déclarer | Dany Boon | 2011 | 8 150 825 |
2 | La Famille Bélier | Éric Lartigau | 2014 | 7 336 297 |
3 | Polisse | Maïwenn | 2011 | 2 413 914 |
4 | Potiche | François Ozon | 2010 | 2 318 221 |
5 | Tatie Danielle | Étienne Chatiliez | 1990 | 2 151 463 |
6 | Les Visiteurs : La Révolution | Jean-Marie Poiré | 2016 | 2 125 440 |
7 | La Haine | Mathieu Kassovitz | 1995 | 2 042 070 |
8 | Paris | Cédric Klapisch | 2008 | 1 723 642 |
9 | Le Code a changé | Danièle Thompson | 2009 | 1 626 878 |
10 | Embrassez qui vous voudrez | Michel Blanc | 2002 | 1 528 784 |
11 | Les Randonneurs | Philippe Harel | 1997 | 1 422 318 |
12 | Delicatessen | Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro | 1991 | 1 407 818 |
13 | Le Grand Partage | Alexandra Leclère | 2015 | 1 050 699 |
14 | Ma part du gâteau | Cédric Klapisch | 2011 | 1 025 838 |
Courts-métrages[modifier | modifier le code]
- 1986 : La Goula de Roger Guillot
- 1986 : L'Amour en marche de Bruno Chiche
- 1990 : La Mort d'une vache de Dante Desarthe
- 1991 : 25 décembre 58, 10h36 de Diane Bertrand
- 1993 : Zone bleue de Catherine Morlat
- 1993 : Elles étaient trois de Laurent Boulanger
- 1996 : Une visite de Philippe Harel
- 1997 : Rouen, cinq minutes d'arrêt de Ingrid Gogny
- 1997 : Où tu vas de Frédéric Gélard
- 2002 : Mes copines d'Anne Fassio
Télévision[modifier | modifier le code]
- 1989 : Les Enquêtes du commissaire Maigret, épisode : L'Auberge aux noyés de Jean-Paul Sassy
- 1990 : Charmante soirée, de Bernard Murat
- 1991 : Strangers dans la nuit, de Sylvain Madigan
- 1992 : Urgence d'aimer, de Philippe Le Guay
- 1992 : Maigret, épisode : Maigret et la maison du juge, de Bertrand Van Effenterre
- 1993 : Rhésus Roméo, de Philippe Le Guay
- 2012 : Yann Piat, chronique d'un assassinat d'Antoine de Caunes
Théâtre[modifier | modifier le code]
- 1988 : Nina, c’est autre chose de Michel Vinaver, mise en scène Jean-Christian Grinevald
- 1989 : La Famille de Lodewijk de Boer, mise en scène Jean-Christian Grinevald
- 1992 : Inaccessibles Amours de Paul Emond, mise en scène Abbès Zahmani
- 1993 : Les Filles du néant ou le guignol de dieu, mise en scène Maurice Attias
- 1995 : Inaccessibles Amours de Paul Emond, mise en scène Abbès Zahmani
- 1996 : Inaccessibles Amours de Paul Emond, mise en scène Abbes Zahmani, Théâtre de Nice
- 2008 : La Estupidez (La Connerie) de Rafael Spregelburd, mise en scène Marcial Di Fonzo Bo et Élise Vigier, Théâtre national de Chaillot, Théâtre national de Bretagne, Théâtre des Célestins
- 2009 : La Estupidez (La Connerie) de Rafael Spregelburd, mise en scène Marcial Di Fonzo Bo et Élise Vigier, Théâtre national de Chaillot, Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées
- 2011 : L’Amour, la mort, les fringues de Nora et Delia Ephron, mise en scène Danièle Thompson, Théâtre Marigny
- 2012 : Lucide de Rafael Spregelburd, mise en scène Marcial Di Fonzo Bo, Théâtre Marigny
- 2016 - 2017 : Vera de Petr Zelenka, mise en scène Marcial Di Fonzo Bo et Élise Vigier, Comédie de Caen, en tournée et au théâtre de la Ville
- 2018 : Vera de Petr Zelenka, mise en scène Marcial Di Fonzo Bo et Élise Vigier, théâtre de Paris
Autres participations[modifier | modifier le code]
Doublage[modifier | modifier le code]
- Charlotte Coleman dans Quatre mariages et un enterrement (1994) : Scarlett
- Mary-Louise Parker dans Le Client (1994) : Dianne Sway
Livres audio[modifier | modifier le code]
- 2004 : Les Liaisons dangereuses, de Pierre Choderlos de Laclos, Gallimard.
- 2008 : Le Journal d'une femme de chambre d'Octave Mirbeau, éditions Frémeaux.
Discographie[modifier | modifier le code]
- 2007 : Participe au projet musical de Stéphane Pompougnac, Hôtel Costes. Apparition dans l'album Hôtel Costes, Vol. 10: Dix, piste 13 : Rouge Rouge Feat. Karin Viard - Et Toutes Ces Choses..., originellement réalisée en 2005.
- 2009 : I Can't Speak English, chanson écrite par Anaïs présente sur l'album Le bal des actrices.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Biographie de Karin Viard », Gala
- Nathalie Rouiller, « Hyperactrice » sur Libération, 23 novembre 2015
- Pierre Murat, « Karin Viard : “A 12 ans, je voulais être Spencer Tracy” », Télérama,
- Interview sur France inter dans Boomerang 07 /11 /207
- Nathalie Simon, « Parlez-moi de Karin Viard », Le Figaro,
- Catherine Schwaab, « Karin Viard : "J'ai perdu un temps fou à me détester" », Psychologies
- « Karin Viard, le naturel au galop », La Croix,
- Sarah Louaguef, « Karin Viard évoque le succès de "La famille Bélier" », Paris Match,
- Chloé Lacourt, « Karin Viard : “On prend peu de plaisir dans la vertu” », Madame Figaro,
- Mick LaSalle, The Beauty of the Real: What Hollywood Can Learn from Contemporary French Actresses, Stanford University Press, (ISBN 9780804782074), p. 113
- « Biographie de Laurent Machuel », Femme actuelle, 30 juin 2017 (lire en ligne, consulté le 09 février 2019)
- « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité : l’appel de 200 personnalités pour sauver la planète », Le Monde, (lire en ligne, consulté le 14 septembre 2018)
- Décret du 13 novembre 2009
- jpbox-office.com
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative au spectacle vivant : Théâtres parisiens associés
- (en) Karin Viard sur l’Internet Movie Database
- Karin Viard sur Allociné