Notre-Dame de Paris (film, 1956)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Notre-Dame de Paris

Réalisation Jean Delannoy
Scénario Jean Aurenche
Jacques Prévert
d'après le roman du même nom de Victor Hugo
Acteurs principaux
Sociétés de production Paris Film Productions
Panitalia
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Drame
Durée 115 minutes
Sortie 1956

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Notre-Dame de Paris est un film franco-italien de Jean Delannoy, sorti en 1956. C'est l’adaptation du roman Notre-Dame de Paris (1831) de Victor Hugo, faite par Jacques Prévert.

Sa distribution comprend notamment les acteurs Gina Lollobrigida, Anthony Quinn, Alain Cuny, Robert Hirsch et Jean Danet dans les rôles principaux.

Synopsis[modifier | modifier le code]

À Paris sous le règne de Louis XI, la belle bohémienne Esméralda qui danse sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, fait tourner la tête de tous les hommes : Claude Frollo, un archidiacre tourmenté ; Quasimodo, un être difforme et bossu que Frollo a fait sonneur de cloches de la cathédrale (ce qui l'a rendu sourd) ; Pierre Gringoire, un poète un peu naïf ; et enfin Phœbus, le beau capitaine des archers.

Après une courte relation avec ce dernier, Esmeralda est touchée par les sentiments délicats de Quasimodo, épris d'elle. Mais les tentatives désespérées du bossu pour la garder auprès de lui les perdront tous les deux. Claude Frollo sera victime de la fatalité qu'il a déclenchée.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Scénario[modifier | modifier le code]

Le roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo a été adapté par Jacques Prévert.

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage s'est déroulé du au [4].

Parmi les lieux reconstitués dans les studios de Boulogne figurent Notre-Dame de Paris et notamment son parvis, son intérieur, ses combles, toits et tours ; une taverne ; les ruelles environnant la place de Grève.

Les immenses décors médiévaux engloutissent plus de la moitié du budget. Mille figurants sont recrutés pour les scènes de foule. Il s'agit de la première version en couleurs et en CinemaScope du roman de Victor Hugo. Ainsi, le générique se déroule devant une des rosaces multicolores de la cathédrale et le décor évoque la polychromie originelle de la statuaire gothique, notamment sur les portails de la cathédrale. de véritables mendiants furent embauchés pour le tournage[réf. souhaitée].

Diffusion et censure[modifier | modifier le code]

Pour permettre la diffusion du film aux États-Unis, encore sous l'influence du code Hays, il n'était pas possible de désigner verbalement Frollo comme ecclésiastique. Mais Prévert se joue habilement de la censure en suggérant à maintes reprises, dans les dialogues, que Frollo est bien un homme d'Église (voir ci-dessous, dans la Bibliographie, l'article d'Arnaud Laster).

Contrairement aux films précédents de 1923 et 1939, le personnage de Frollo est bien un dévot sinistre prisonnier de son désir inassouvi, auteur de raisonnements pervers sur le péché, instrument et victime de la fatalité. Delannoy a bataillé ferme avec les producteurs pour que ce trait essentiel du roman soit respecté. Ainsi, il reprend au début du film l'épisode de l'Aναγκη (personnification grecque de la fatalité), inscription énigmatique tracée sur les murs de la cathédrale, qui avait ému Victor Hugo et déclenché son inspiration.

Distinction[modifier | modifier le code]

Bambi 1957 : prix de la meilleure actrice étrangère pour Gina Lollobrigida[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Dirigés par Jacques Cadet (selon le générique de fin du film).

Références[modifier | modifier le code]

  1. IMDb Soundtracks.
  2. CNC, distributeurs du film.
  3. « Danielle DUMONT », sur notreCinema.com (consulté le ).
  4. IMDb Filming & Production.
  5. IMDb Awards.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Arnaud Laster, « De quoi pourrait se composer une édition critique des textes de Jacques Prévert pour le film Notre-Dame de Paris ? », Les Cahiers de recherche en littérature québécoise de l'Université Laval, Nuit Blanche éditeur, Québec, 1992.
  • Arnaud Laster, « Notre-Dame de Paris : Prévert et Hugo, mêmes combats », Cinémaction no 98, 1er trimestre 2001.
  • Carole Aurouet, Le Cinéma dessiné de Jacques Prévert, Textuel, 2012.

Liens externes[modifier | modifier le code]