Escautpont
Escautpont | |||||
L'Hôtel de Ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Valenciennes | ||||
Intercommunalité | CA de la Porte du Hainaut | ||||
Maire Mandat |
Raphaël Kruszynski 2024-2026 |
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Code postal | 59278 | ||||
Code commune | 59207 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Escautpontois, Escautpontoises | ||||
Population municipale |
4 152 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 718 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
333 383 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 25′ 30″ nord, 3° 33′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 17 m Max. 41 m |
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Superficie | 5,78 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Valenciennes (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Anzin | ||||
Législatives | 20e circonscription du Nord | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.escautpont.fr/ | ||||
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Escautpont (prononcer [ekopɔ̃], « Écaut pont ») est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Escautpont est un bourg périurbain et boisé du valenciennois, situé à proximité de la frontière belge et dans le parc naturel régional Scarpe-Escaut.
Il se trouve dans l'ancien bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Odomez, Bruay-sur-l'Escaut, Bruille-Saint-Amand, Fresnes-sur-Escaut, Onnaing et Raismes.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Escaut canalisée, la Vieil-Escaut, le canal de Saint Saulve, le Malanoye, la Maison Forestière d'Escautpont[1], le canal de décharge[2], le long héri[3] et un autre petit cours d'eau[4],[Carte 1].
L'Escaut est un fleuve européen de 355 km de long, qui traverse trois pays (France, Belgique et Pays-Bas), avant de se jeter en mer du Nord. La partie canalisée en France relie Cambrai à , après avoir traversé 34 communes[5].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[6].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 731 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 8 km à vol d'oiseau[9], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,1 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Escautpont est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française)[Note 1], une agglomération internationale regroupant 56 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[14],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (31,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,7 %), zones urbanisées (31,9 %), terres arables (11,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,3 %), prairies (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), mines, décharges et chantiers (3,8 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Concentré initialement autour du pont romain, le centre du village s'est d'abord déplacé plus au nord, au lieu-dit Le Pas de L'Ayau (passage de l'eau ou par delà l'eau) puis sur la rive gauche de l'Escaut au cours du XIXe siècle, époque où la commune connut un formidable essor industriel, grâce à l'implantation de verreries et de brasseries.
Hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]La commune comprend les hameaux de Le Trieu-Saint-Jean et Les Trieux-d'Escautpont.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 1 841, alors qu'il était de 1 757 en 2015 et de 1 646 en 2010[I 2].
Parmi ces logements, 92 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 7,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,8 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Escautpont en 2020 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,2 %) inférieure à celle du département (1,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 38,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (41,3 % en 2015), contre 54,5 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Escautpont[I 2] | Nord[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 92 | 90,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,2 | 1,7 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,8 | 7,7 | 8,2 |
Transports et déplacements
[modifier | modifier le code]Traversée de part en part par le CD 935A, Escautpont offre un accès privilégié vers l'autoroute A2 Paris-Bruxelles.
La commune est desservie par la ligne T2 du tramway de Valenciennes reliant Vieux-Condé à Famars en passant par Valenciennes.
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Pons Scaldis, Itinéraire d'Antonin.
- Pontes Scaldis, Table de Peutinger.
- Scalpunt, cartulaire de Vicogne 1154.
- Scaldi pons, cartulaire de Saint-Amand, 1175.
- Scaldobric en 1181.
- Scalpons, id. 921.
- Scaupons, pouillé de Cambrai XIVe siècle[18].
Escautpont tire son nom du seul pont qui passait au-dessus de l'Escaut sur la voie romaine reliant dans l'antiquité Bavay et Tournai.
Histoire
[modifier | modifier le code]Escautpont est une commune au passé riche, située entre l'Escaut et la Forêt domaniale.
Antiquité
[modifier | modifier le code]Escautpont est située sur la voie romaine allant de Bavay à Boulogne-sur-Mer. Le blason de Ponte Scaldis, premier nom de la commune, garde d'ailleurs la trace de ce pont à trois arches, sur lequel passait la fameuse chaussée Brunehaut, axe essentiel de l'ère romaine. Situé à équidistance de Bavay et Tournai (22 km), ce monument, d'une utilité stratégique importante, a été édifié sous le règne de l'empereur Claude ou celui de Néron, au début du premier siècle de notre ère.
La naissance d'Escautpont remonte donc à l'époque romaine, puisque, rapidement, une bourgade s'est développée autour de l'ouvrage d'art dont les ruines ont été mises au jour par le chanoine Petit au XIXe siècle. C'est que les ponts étaient rares à cette époque. Tous les chemins des environs y aboutissaient. C'est aussi à cette époque que remonte la vocation agricole (le blason le rappelle également) d'Escautpont, décrit comme un relais de poste, soit une agglomération assez importante.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]La majeure partie des terres cultivées furent données à l'abbaye de Saint-Amand en 847 par Charles le Chauve. Elles font ensuite partie d'une seigneurie vassale du Comté de Hainaut avant d'être rachetées par l'Abbaye de Mortagne en 1265. C'est à cette époque que la paroisse d'Escautpont, jusque là indistincte de celle de Vicq s'en détache.
Temps modernes
[modifier | modifier le code]En 1655, sous le règne de Louis XIV, un pont est à nouveau jeté au-dessus de l'Escaut, pour faciliter l'évolution de l'armée de Turenne entre Condé et Le Quesnoy. Pour contrer l'invasion espagnole, puis autrichienne, Escautpont est plusieurs fois inondée.
En 1716 sont forés par Jean-Jacques Desandrouin et Pierre Taffin les avaleresses Ponchelet et du Moulin de la société Desaubois, des anciens charbonnages destinées notamment à alimenter la verrerie de Fresnes-sur-Escaut.Elles sont abandonnées sans avoir été exploitées l'année suivante à cause des venues d'eau qui n'ont pas pu être épuisées.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]La gare d'Escautpont-Mines sur la ligne de Somain à Péruwelz, un chemin de fer essentiellement minier exploité initialement par la Compagnie des mines d'Anzin puis, après sa nationalisation, par les Houillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais (HBNPC), est mise en service en 1874. Le service voyageur cesse en 1963.
Escautpont est desservi à partir de 1882 par la ligne de Valenciennes à Bonsecours et Hergnies de l'ancien tramway de Valenciennes[19],[20]. Le à 18h30 a lieu le déraillement à Escautpont d'un convoi du tramway, alors tracté par une locomotive à vapeur. Le train était plein de spectateurs ayant assisté aux courses de chevaux de l'hippodrome de Vicq. Cet accident est causé par la vitesse excessive donnée au convoi par le mécanicien pour gravir une côte, et à la défectuosité de la voie. La locomotive, après le déraillement, avait fait, hors des rails, un parcours de 5 à 6 mètres, avant de s'arrêter contre un arbre. La vapeur s'échappant de la locomotive et brûle les voyageurs qui occupaient le fourgon. Une vingtaine de personnes sont blessées, dont trois meurent à la suite de l'accident[21],[22]. La section défectueuse de la voie est ensuite remise en état et la taille des convois limitée à 3 voitures sur la ligne de Saint-Amand et de Condé[23]. La ligne, électrifiée entre 1921 et 1923, est supprimée en 1966 et remplacée par une ligne d'autobus[24].
-
Convoi spécial du tramway à Valenciennes.
-
Horaires du tramway en mai 1914.
Entre les deux guerres mondiales, est construit à l'est et à l'ouest de la commune des casemates destinées à être intégrées dans le dispositif défensif de la France contre une éventuelle invasion allemande, le secteur fortifié de l'Escaut, lui-même intégré à la ligne Maginot[25],[26].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve depuis 1824 dans l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Condé-sur-l'Escaut[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Anzin
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la vingt et unième circonscription du Nord
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Escautpont est membre depuis 2006 de la communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]Escautpont relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].
En 2021, la commune comptait 4 152 habitants[Note 4], en évolution de −2,85 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population fit un bond de 700 habitants en 1841 à 2200 en 1901, mais ce n'est rien à côté de celui provoqué par "l'ère de la houille", dont le début remonte à 1715. Grâce à la construction massive de logements entreprise après 1918 par la compagnie des mines d'Anzin, le nombre d'habitants est passé à 4168 en 1931. Stabilisée jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la population augmenta encore nettement avec les nouvelles constructions des Houillères, dont celles du Trieu Saint-Jean. Cet essor explique qu'Escautpont a longtemps formé deux entités, le centre et les corons, auxquelles sont venus s'ajouter depuis de nouveaux quartiers et résidences, notamment pour une population immigrée qui dispose d'une mosquée.[réf. nécessaire]
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 989 hommes pour 2 184 femmes, soit un taux de 52,34 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Cultes
[modifier | modifier le code]Les fidèles catholiques fréquentent l'église Saint-Amand qui dépend de la paroisse Saint-Jacques-du-Val-d'Escaut de l'archidiocèse de Cambrai.
Les musulmans fréquentent la mosquée d'Escaupont.-->
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Patrick Leroy (1950 - ), homme politique du PCF, y est né.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | ||
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune d'Escautpont (59207) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, (consulté le ).
- « Escautpont » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Valenciennes (partie française) comprend une ville-centre et 55 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Escautpont » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2020 à Escautpont » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Escautpont - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Escautpont - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans le Nord » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Sandre, « la Maison Forestière d'Escautpont »
- Sandre, « le canal de décharge »
- Sandre, « le long héri »
- « Fiche communale d'Escautpont », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Sandre, « l'Escaut canalisée »
- « SAGE Escaut », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Escautpont et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Valenciennes (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- page 417 - Statistique archéologique du Département du Nord - 1867 - archive de Harvard College Library - numérisé par google Books
- A. Sampité, Les chemins de fer à faible trafic en France : lignes secondaires des grands réseaux, chemins de fer d'intérêt local et tramways à vapeur - établissement et exploitation, Baudry et cie, (réimpr. 2010 par BiblioLife), 467 p. (ISBN 978-1-145-90434-7), « Chemin de fer sur route : Tramways de Valenciennes », p. 353-357
- Claude Wagner, Les tramways de Valenciennes & les lignes rurales des C.E.N. au temps de la vapeur, Auray, LR Presse, , 144 p. (ISBN 978-2-37536-032-3, présentation en ligne)
- « Déraillement à Escautpont : pour le tramway, un premier accident mortel il y a cent vingt-sept ans (1/5) », La Voix du Nord édition de Valenciennes, (lire en ligne)
- « Faits divers, faits d'hier : l'horrible accident d'Escaupont (2 /5) », maville.com - Valenciennes et sa région, (lire en ligne)
- « Faits divers, faits d'hier : l'accident mortel du tram à Escautpont (5/5) », maville.com - Valenciennes et sa région, (lire en ligne)
- Gérard Urbin, Un siècle de transports publics dans le Valenciennois, Semurval, , 116 p. (ISBN 2-904513-00-0)
- « Casemate Trieux d'Escautpont Ouest », sur lignemaginot.com (consulté le ).
- « Casemate Trieux d'Escautpont Est », sur lignemaginot.com (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 278, lire en ligne.
- « Annuaire statistique département du nord année 1807 », p. 130-131..
- « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 3..
- Escautpont : Louis Delhaye, le parcours d'un maire, La Voix du Nord, article du 20 août 2014.
- « COLLET Louis : Né le 29 mars 1897 à Escautpont (Nord) ; maire socialiste d'Escautpont (Nord) de 1957 à 1971 », Le Maitron en ligne, 25/10/2008 mis à jour le 7/1/2018 (consulté le ).
- Un gymnase de la commune porte le nom de ce maire.
- « Escautpont : au terme de son unique mandat de maire, Francis Mariage connaît la chanson : Francis Mariage, qui n'est pas candidat au renouvellement de ce qui restera son seul mandat de maire, a donc présidé samedi sa dernière cérémonie des vœux. Une cérémonie brillamment orchestrée, que le premier magistrat a conclue en chantant. À Escautpont, un élu chantant en a, en effet, révélé un autre. », La Voix du Nord, (www.lavoixdunord.fr/archive/recup%3A%252Fregion%252Fescautpont-au-terme-de-son-unique-mandat-de-maire-ia27b36915n1842526, consulté le ) « C'était sa dernière cérémonie d'élu, et Francis Mariage l'introverti s'épancha un peu sur son parcours de quarante années « dans les affaires municipales » (vie sociale incluse). Et sur le rôle de maire qu'il lui fallut « apprendre », avec pour « guide », pour « coach », son prédécesseur Francis Berkmans, qui s'apprête de ce fait à reprendre du service ».
- « Escautpont : Francis Berkmans disponible pour redevenir maire : C'était un scénario improbable : celui d'une transmission provisoire. Voici Francis Berkmans candidat à la succession de Francis Mariage, ce fidèle premier adjoint à qui il avait laissé les clés de la mairie il y a six ans, avec l'assentiment massif des Escautpontois, après vingt-trois années de mayorat. L'ex-maire était cependant resté alors en responsabilité, avec une vice-présidence de la Porte du Hainaut. Mais quelques mois plus tard, il perdait son épouse… », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- V. T., « Démission surprise du maire Francis Berkmans : Lundi soir, certains habitants d'Escautpont ont reçu un courrier de leur maire annonçant sa démission. Francis Berkmans restera néanmoins conseiller municipal. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Une réunion de l'équipe municipale est prévue en fin de semaine, pour évoquer la succession de celui qui fut maire pendant vingt-six ans (avec une interruption, de 2008 à 2014, lorsque Francis Mariage a pris le relais) ».
- Vincent Tripiana, « Francis Berkmans: « Il est temps de laisser la place » : Il voulait d'abord informer ses concitoyens, avant de parler à la presse. Francis Berkmans, accompagné de sa première adjointe Joëlle Legrand, explique sa démission et évoque l'avenir. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Christophe Ansart, élu sur la liste Berkmans, a annoncé lundi 11 septembre qu'il présentait une liste aux municipales. Un événement vécu comme une trahison pour F. Berkmans et J. Legrand. ».
- Diane Lenglet, « Joëlle Legrand-Delaye a été élue maire, ce vendredi soir: « une grande responsabilité » : Ce vendredi soir, la liste d'opposition, qui n'a remporté que six sièges sur vingt-sept lors des dernières élections partielles, n'a pu qu'assister à la victoire de l'équipe sortante. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Pour rappel, le 8 octobre, la liste « Continuons ensemble », menée par Joëlle Legrand et soutenue par le maire honoraire Francis Berkmans avait recueilli 55,81 % des suffrages exprimés, contre 44,19 % pour la liste « S'unir pour réussir » de Christophe Ansart ».
- « Joëlle Legrand a fait toute sa carrière professionnelle à la mairie. D'une famille de sept enfants avec une mère aimante et un père mineur « exigeant », elle a grandi avec un précepte en tête : « Tu regardes vers le haut mais tu n'oublies jamais d'où tu viens ». En 1973, elle est embauchée à la mairie. Elle a 21 ans. De concours en formations, elle devient chef de service ».
- « À Escautpont, Joëlle Legrand rend son fauteuil de maire, une élection vendredi pour élire son successeur : Maire depuis 2017 à Escautpont, Joëlle Legrand a fait savoir via les réseaux sociaux qu'elle démissionnait. Elle dit vouloir continuer à siéger au conseil municipal et au conseil communautaire. Le conseil va se réunir ce vendredi à 18 h 30, salle Jean-Ferrat, pour élire Raphaël Kruszynski comme successeur », La Voix du Nord, (lire en ligne , consulté le ).
- Réélue pour le mandat 2020-2026 : « Escautpont: Joëlle Legrand réélue maire : Le conseil municipal d'Escautpont s'est réuni mardi soir, à la salle Jean-Ferrat, pour l'élection du maire et des adjoints. Joëlle Legrand est réélue », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Raphaël Kruszynski, élu nouveau maire d'Escautpont pour « gagner la confiance » : Démissionnaire, Joëlle Legrand a été remplacée par son premier adjoint, lors d'un conseil municipal dédié à l'élection de Raphaël Kruszynski. « On m'a fait trop de mal », a expliqué l'ancienne maire. Son successeur doit rétablir la sérénité », La Voix du Nord, (lire en ligne , consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Escautpont (59207) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
- « Escautpont, Le blason de la ville », sur escautpont59278.free.fr (consulté le ).