Avaleresses Ponchelet

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Avaleresses Ponchelet
Vue de la pâture en 2012 dans laquelle les deux avaleresses ont été creusées près de trois siècles plus tôt. Au premier plan, la borne Ponchelet no 2.
Vue de la pâture en 2012 dans laquelle les deux avaleresses ont été creusées près de trois siècles plus tôt. Au premier plan, la borne Ponchelet no 2.
Avaleresse Ponchelet n° 1
Coordonnées 50,41877, 3,559098[BRGM 1]
Début du fonçage 1716
Profondeur Non connue
Remblaiement ou serrement 1717
Avaleresse Ponchelet n° 2
Coordonnées 50,418222, 3,559113[BRGM 2]
Début du fonçage 1716
Profondeur Non connue
Remblaiement ou serrement 1717
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Commune Escautpont
Caractéristiques
Compagnie Société Desaubois
Ressources Houille

Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Avaleresses Ponchelet
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Avaleresses Ponchelet

Les avaleresses Ponchelet de la Société Desaubois sont un ancien charbonnage non exploité du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Escautpont. Les travaux commencent en 1716, la même année que les fosses Point du jour et du Moulin, et toutes trois sont abandonnées l'année suivante à cause des venues d'eau qui n'ont pas pu être épuisées. La société creuse la fosse Jeanne Colard en 1718, et celle-ci permettra de découvrir la houille le .

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France ne matérialise pas les têtes des puits Ponchelet nos 1 et 2, mais installe des bornes le long de la route qui accueille la ligne T2 du tramway de Valenciennes.

La fosse[modifier | modifier le code]

Jean-Jacques Desandrouin et Pierre Taffin commencent à rechercher de la houille en 1716[GB 1]. Ils fondent la Société Desaubois avec Pierre Desandrouin-Desnoëlles, qui a besoin de charbon pour faire fonctionner sa verrerie de Fresnes-sur-Escaut, Jacques Richard et Nicolas Desaubois, la société prenant le nom de ce dernier[GB 2].

Jacques Mathieu est l'ingénieur qui dirige les travaux des houillères que Jean-Jacques Desandrouin possède à Lodelinsart, près de Charleroi[GB 2]. Il part de cette commune le avec sa famille et vingt jeunes gens engagés pour un an par Jean-Jacques Desandrouin[GB 2].

Cette année 1716, trois fosses, comportant chacune deux puits, sont commencées : Point du jour, Le Moulin et Ponchelet[GB 3].

Fonçage[modifier | modifier le code]

Les deux avaleresses Ponchelet sont entreprises à Escautpont[1], à 1 300 mètres au sud-ouest des avaleresses Point du jour et à 675 mètres au sud des avaleresses du Moulin[note 1]. L'avaleresse Ponchelet no 2 st située à environ 75 mètres au sud de l'avaleresse Ponchelet no 1[note 1].

Les deux puits sont de section carrée de 2,50 mètres de côté[Y 1],[Y 2].

Abandon[modifier | modifier le code]

Les deux avaleresses sont abandonnées en 1717[A 1]. Les profondeurs des deux puits ne sont pas connues[Y 1],[Y 2].

Finalement, la société a abandonné les six puits qu'elle a entrepris dans le niveau des eaux à cause des sources qui les remplissent malgré les machines dont on se sert pour les épuiser[GB 3]. Elle entreprend dès 1718 la fosse Jeanne Colard, où la houille est découverte le [GB 4].

Reconversion[modifier | modifier le code]

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France ne matérialise pas les têtes des puits Ponchelet nos 1 et 2, mais installe des bornes permettant de situer leur emplacement, ces derniers étant situés trente mètres derrière leur borne respective[2],[3]. Un rayon de protection de trente mètres autour de chaque puits est appliqué[Y 1],[Y 2]. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[1].

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur les avaleresses Ponchelet.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes
  1. a et b Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Édouard Grar, Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791, t. II,
  1. Grar 1848, p. XII
  2. a b et c Grar 1848, p. 24
  3. a et b Grar 1848, p. 27
  4. Grar 1848, p. 28
Références aux dossiers concernant la renonciation aux concessions de la Compagnie des mines d'Anzin par Charbonnages de France
  1. a b et c Renonciation, Avaleresse Ponchelet no 1
  2. a b et c Renonciation, Avaleresse Ponchelet no 2

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Édouard Grar, Note sur la découverte de la houille dans l'arrondissement de Valenciennes, Valenciennes, Imprimerie de A. Prignet, , 14 p. (BNF 30534947, lire en ligne), p. 7Voir et modifier les données sur Wikidata
  • Édouard Grar, Histoire de la recherche, de la découverte et de l'exploitation de la houille dans le Hainaut français, dans la Flandre française et dans l'Artois, 1716-1791, t. II, Impr. de A. Prignet, Valenciennes, , 371 p. (lire en ligne), p. XII, 24, 27-28. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 12. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Charbonnages de France, Renonciation aux concessions de la Compagnie des mines d'Anzin. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article