Conférence des grandes écoles
Forme juridique | Association loi 1901[1] |
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But |
Développer l'information interne, l'entraide et la solidarité entre ses membres. Promouvoir les écoles, tant sur le plan national, que sur le plan international. Faire évoluer les formations, développer la recherche. Effectuer les démarches d'intérêt commun auprès des pouvoirs publics. |
Zone d’influence | France, Canada |
Fondation | 1973 (JO du ) |
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Siège | 11, rue Carrier-Belleuse, 75015 Paris, France |
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Président | Anne-Lucie Wack |
Vice-présidents | Xavier Cornu et Hervé Biausser |
Membres | 216 grandes écoles dont 15 établissements étrangers, 17 entreprises, 46 organismes[1] |
Slogan | Excellence for a complex world[2] |
Site web | www.cge.asso.fr |
La Conférence des grandes écoles est une association française d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche créée en 1973 par douze écoles supérieures françaises (onze écoles d'ingénieurs et une école de commerce). Son rôle est de promouvoir le développement et le rayonnement de ses membres, en France et au delà, dans un objectif d'amélioration de la notoriété, en liaison avec les acteurs de l'économie et la société civile.
La CGE n’accrédite pas les écoles d’ingénieurs ou de commerce et n'est pas propriétaire de l'appellation « grande école ». Elle a déposé comme marques « Mastère spécialisé (MS) », « Mastère en sciences (MSc) » et « BADGE » (Bilan d'aptitude délivré par les grandes écoles) dont elle assure les accréditations au sein d'une commission spécifique composée de vingt-six personnalités bénévoles, directeurs d'écoles et experts des différents secteurs du monde économique[réf. nécessaire].
La Conférence des grandes écoles (CGE) a fusionné le avec le Comité national pour le développement des grandes écoles (CNGE)[1].
Elle est présidée depuis 2015 par Anne-Lucie Wack, directrice générale de Montpellier Sup Agro.
Missions
L'association accrédite les programmes de formation suivants[réf. nécessaire] :
- Les Mastères spécialisés (MS) sont des diplômes d'établissement accrédités par la CGE, ils ne peuvent être délivrés que par des établissements membres. Certains sont enregistrés en tant que niveau I au sein du RNCP ;
- Les Mastère en sciences (Msc) sont des diplômes d'établissement ;
- Les Bilans d'aptitude délivrés par les grandes écoles (BADGE) sont des diplômes d'établissement.
- Les Smart Certificates : lancé en juin 2015 par la CGE et CV Trust, les Smart Certificates sont des diplômes numériques sécurités qui sont conservés sur le compte personnel du diplômé. Il est protégé par un système de cryptage et a pour objectif de lutter contre la fraude aux diplômes.
Présidents
- 2009-2013 : Pierre Tapie, directeur général du groupe ESSEC
- 2013-2015 : Philippe Jamet, directeur-général de l'Institut Mines-Télécom
- Depuis 2015 : Anne-Lucie Wack, directrice générale de Montpellier Sup Agro
Membres
L'association compte actuellement[Quand ?] près de 300 membres dont :
- 222 membres « écoles » représentées par leur directeur
- dont 14 établissements étrangers
- 36 autres organismes [3]
- 16 entreprises
Ces établissements d'enseignement supérieur, publics ou privés, sont tous reconnus par l'État et délivrent un diplôme sanctionnant au moins 5 ans d'études après le baccalauréat.
Activité de lobbying auprès de l'Assemblée nationale
La Conférence des grandes écoles est inscrite comme représentant d'intérêts auprès de l'Assemblée nationale. Elle déclare à ce titre en 2015 un budget global de 2 250 000 Euros, mais n'indique pas les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement[4].
Notes et références
- « Présentation de la conférence des Grandes Écoles », sur conférence des Grandes Écoles
- [PDF] « Excellence for a complex world », une signature pour le monde de demain, Communiqué de Presse 14 février 2011, consulté sur site www.cge.asso.fr le 24 décembre 2011
- Liste des adhérents à la CGE
- « Tableau des représentants d'intérêts », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )