Institut d'études politiques de Lyon
Fondation | |
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Type | |
Régime linguistique | |
Président |
Gilles Le Chatelier |
Directeur |
Renaud Payre, à partir du 1er juillet 2016 |
Campus | |
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Localisation | |
Pays |
Étudiants |
1 800 (dont 250 internationaux chaque année) |
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Enseignants |
372 |
Enseignants-chercheurs |
77 |
Membre de | |
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Site web |
L'Institut d’études politiques de Lyon (IEP de Lyon), couramment appelé « Sciences Po Lyon », est un établissement public français d'enseignement supérieur dans le domaine des sciences sociales et politiques et des relations internationales, créé en 1948. Situé à Lyon, administrativement rattaché à l'université Lumière Lyon 2 et associé à l'université de Lyon, il est l'un des dix instituts d'études politiques de France.
Établissement d’enseignement supérieur recrutant ses élèves par concours et assurant des formations de haut niveau en vue de former les cadres de la Nation autant dans le secteur public que dans le secteur privé, Sciences Po Lyon est, selon la définition du ministère de l'Éducation nationale, une grande école ; à ce titre, il est membre de l'Alliance des grandes écoles Rhône-Alpes[1]. Il est le premier Institut d’Études Politiques à avoir rejoint la Conférence des grandes écoles[2],[3],[4],[5]. Il a été rejoint depuis par l'IEP de Lille en octobre 2015[5], et l'IEP de Paris en juin 2016[6].
L'IEP a développé d’étroites relations avec l’École normale supérieure de Lyon (ENS Lyon) avec qui il a constitué en 2013, en partenariat avec l'École centrale de Lyon, un Collège des Hautes Études – Lyon Science[s] (CHELS). Il est membre de la communauté Université de Lyon, qui a obtenu la labellisation Initiative d'excellence (IDEX)[7] en février 2017.
L'IEP a établi des partenariats avec plus de 150 universités à travers le monde, en Europe (collèges du Golden Triangle, ancient universities et universités du Russell Group au Royaume-Uni, universités du réseau de l'Initiative d'excellence allemande), en Australie (universités du Groupe des Huit), au Canada (les cinq premières universités au niveau national), aux États-Unis (universités appartenant à la New Ivy[8], à la Public Ivy ou à la Ivy League : Harvard , Columbia , Yale), mais aussi en Amérique latine et en Asie comme en Chine (universités appartenant à la Ligue C9), en Inde et au Japon (universités appartenant au Groupe des 7, 帝國大學, teikoku daigaku).
Sommaire
- 1 Histoire
- 2 Localisation et équipements
- 3 Effectifs
- 4 Admission
- 5 Classement et réputation
- 6 Évaluation par l'AERES (2010)
- 7 Évaluation par le HCERES (2015)
- 8 Cursus
- 8.1 Le premier cycle
- 8.2 Le deuxième cycle
- 8.3 Doubles diplômes
- 8.3.1 Collège des Hautes Études – Lyon Science[s]
- 8.3.2 avec l'EM Lyon Business School
- 8.3.3 avec l'ENS de Lyon
- 8.3.4 avec l'ENTPE et VetAgro Sup
- 8.3.5 avec l'IAE de Lyon
- 8.3.6 avec l'Institut d'urbanisme de Lyon
- 8.3.7 avec l'Université baptiste de Hong Kong
- 8.3.8 European Master of Public Administration Consortium
- 8.3.9 Sciences Po Europe / The European School of Public Affairs (ESoPA)
- 8.4 Accord avec l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- 8.5 Partenaires internationaux
- 9 Préparation aux concours de l’encadrement administratif
- 10 Formation continue
- 11 Recherche
- 12 Vie étudiante
- 13 Controverses
- 14 Anciens élèves - Sciences Po Lyon Alumni
- 14.1 Alumni notables
- 14.1.1 Grandes institutions publiques
- 14.1.2 Ministres
- 14.1.3 Autres personnalités politiques
- 14.1.4 Dirigeants d'entreprises
- 14.1.5 Diplomates
- 14.1.6 Hauts fonctionnaires
- 14.1.7 Militaires
- 14.1.8 Organisations internationales
- 14.1.9 Monde universitaire
- 14.1.10 Écrivains
- 14.1.11 Journalistes
- 14.1.12 Cinéma
- 14.1.13 Sportifs
- 14.1 Alumni notables
- 15 Corps professoral
- 16 Promotions
- 17 Notes et références
- 18 Annexes
Histoire[modifier | modifier le code]
L'établissement est créé par décret, le 4 mai 1948[9] sous le nom d’institut d'études politiques de l’université de Lyon. Il prend son nom actuel en application du décret du 18 janvier 1969[10]. L’institut a été établi sur le modèle de l’ancienne École libre des Sciences Politiques (ELSP), appelée communément École Libre des Sciences Po ou Sciences Po. Il en va de même des autres IEP à Aix-en-Provence, Bordeaux, Grenoble, Lille, Paris, Rennes, Saint-Germain-en-Laye, Strasbourg et Toulouse.
L’École libre des sciences politiques[modifier | modifier le code]

L’ELSP, institution privée, fut fondée en février 1872 à l’initiative d’un groupe d’universitaires et d’industriels comprenant Émile Boutmy, Hippolyte Taine, Ernest Renan, Albert Sorel, Paul Leroy-Beaulieu et René Stourm ; ceux-ci avaient été frappés par l’ignorance de l’opinion sur des questions politiques majeures dans un pays en plein désarroi intellectuel après sa défaite face à la Prusse et les évènements de la Commune de Paris[11],[12]. L’objectif de l'ELSP était le renouvellement de la formation des élites de la République, jusqu'à cette période, largement dominée par les facultés de droit[13]. Il s’agissait dès lors de proposer une formation résolument pluridisciplinaire donnée par des universitaires et des praticiens, qui soit axée sur l’économie politique, les statistiques, la géographie économique, les questions financières, l’histoire et l’étude des sociétés contemporaines. Dans ce curriculum, l’éducation physique est obligatoire[14].
De l’ELSP aux Instituts d’Études Politiques et à l’École Nationale d'Administration[modifier | modifier le code]
L’ELSP fut dissoute en 1945 à la suite des exigences du Parti communiste français, première force politique d’après-guerre, mais aussi d’autres personnalités politiques non-affiliées à ce parti, telles que Jean-Pierre Cot[15] et André Philip[16]. Considérée comme l’école de la bourgeoise parisienne, ayant un quasi-monopole de la haute fonction publique d’État[17],[18], elle fut tenue en partie responsable de la défaite militaire et morale de la France face à l’Allemagne nazie en 1940[19],[20],[21]. Analysant cette défaite, l'historien Marc Bloch écrivait dans son ouvrage L'Étrange Défaite[22]
« ...Mais le recrutement de base était presque exclusivement corporatif. Asile préféré des fils de notables, l’École libre des Sciences Politiques peuplait de ses élèves les ambassades, la Cour des Comptes, le Conseil d’État, l'Inspection des Finances... Le régime eut-il tort ou raison de respecter ces antiques corporations ? On peut en disserter à perte de vue. Les uns diront: stabilité, tradition d'honneurs. Les autres, vers lesquels j'avoue incliner, répliqueront: routine, bureaucratie, morgue collective. Une chose en tout cas est certaine: sur deux points, la faute fut lourde. »

L’école était enfin discréditée pour avoir formé des hauts fonctionnaires, dont la plupart avait soutenu et participé au régime de Vichy de juillet 1940 à août 1944[23],[24].
L'ordonnance 45-2283 du 9 octobre 1945 expose dès lors les motifs du législateur en vue d'une refonte du mode de recrutement de l'administration publique française et en constitue le texte fondateur:
« La refonte de la machine administrative française, qui s'imposait dès avant les événements de 1940, a tardé. Elle est devenue impérieuse... Une priorité absolue est due au problème général de la formation et du recrutement des fonctionnaires... Conseil d’État, personnel civil des administrations centrales, corps diplomatiques et préfectorales, corps d'inspection et de contrôle... D'autre part, la formation des jeunes gens qui se destinent à ces cadres est incomplète: l’école libre des sciences politiques est présentement seule à offrir un ensemble systématique de cours et de conférences préparant aux hautes fonctions publiques; elle n'est guère accessible qu'aux étudiants aisés résidant à Paris... L'ordonnance transforme complètement le mode de recrutement des catégories de fonctionnaires qu'elle concerne. Elle organise aussi leur formation, elle crée à cette fin des instituts universitaires d’études politiques situés à Paris et en province, une école nationale d'administration et un Centre de hautes études administratives. Les instituts ont pour mission de donner à des étudiants, qu'ils se destinent ou non à la fonction publique, une culture politique ou administrative générale. Ils le feront avec l'esprit d’indépendance et de désintéressement qui sont le propre de l’université. Pour assurer le caractère démocratique du recrutement, les étudiants inscrits à un institut, qui n'auraient pas les ressources suffisantes pour poursuivre leurs études, pourront obtenir de l’État les moyens nécessaires[25]. »
Cette ordonnance est explicite: elle met un terme au monopole de l'ELSP, fondation de droit privé, sur l’accès aux grands corps de l’État. Elle met sur un pied d’égalité les IEP de Paris et de région avec une même vocation quant à la préparation aux concours de la haute fonction publique. La formation telle que pratiquée par l'ELSP est prise pour exemple.

C'est à la suite de l’ordonnance suivante 45-2284 du 9 octobre 1945 que l’ELSP fut dissoute. Sur la base du projet de Michel Debré et d'Emmanuel Monick[26], une Fondation nationale des sciences politiques (FNSP)[27] est créée par la même ordonnance afin de superviser l'IEP de Paris et les IEP, dont celui de Lyon en 1948, qui furent établis à travers l’ensemble du territoire français (Strasbourg en 1946, Grenoble en 1948, Bordeaux en 1948, Toulouse en 1948, Aix en 1956, Rennes en 1991 et Lille en 1991). Dotée de la personnalité civile, la FNSP reçut en sus le patrimoine de l’ELSP, dont les bâtiments et la bibliothèque. Afin de démocratiser l’accès aux grands corps de l’État, l'École nationale d'administration est instituée. Le projet de Michel Debré et d'Emmanuel Monick n’était cependant pas totalement conforme avec le programme du Conseil national de la Résistance, qui avait pour dessein une nationalisation/sanction pure et simple de l’ELSP. Au lieu de cela et afin de préserver l'ELSP dont ils étaient issus[21], ils mirent en place une structure tripartite déséquilibrée, déjà critiquée en son temps par le Conseil d’État[28], avec une FNSP relevant du droit privé, les IEP et l’ENA relevant du droit public. L’IEP de Paris, par sa volonté d’être la seule héritière de l’ELSP, faisant fi du discrédit de celle-ci à la fin de la guerre, et afin de bénéficier des financements de la FNSP[29],[30], en contradiction avec l'esprit de l'ordonnance 45-2283, a par la suite tenté de fusionner avec la FNSP alors que cette dernière a la vocation nationale de favoriser à travers l’ensemble du territoire “le progrès et la diffusion des sciences politiques, économiques et sociales»[31],[32].
Marc Bloch avait déjà alerté dans L'Étrange Défaite des risques de mise en place d’une École d’administration en vue de briser le monopole des Sciences Po sur les grands corps de l’État. On ne brise pas un monopole en en créant un autre, analysait-il, qui soit de surcroît un peu plus cloisonné que le précédent. Il préconisait pour sa part la mise en place d'une préparation aux concours administratifs au sein des universités[33]. Son analyse semble toujours d’actualité à l’aune des critiques récurrentes à l'encontre du système des grandes écoles (notamment des « Parisiennes »), des accusations de "parisianisme" voire de "germanopratisme" à l'encontre de l'IEP de Paris[29],[34], et des rapports de plus en plus déséquilibrés au sein du couple franco-allemand.
Dates clés de l'histoire de Sciences Po Lyon[modifier | modifier le code]
- 1982 : introduction du concours d'entrée en 1re année.
- 1985 : mise en place du concours d’entrée directe en 2e année, 50 places sont proposées.
- 1999 : Sciences Po Lyon déménage de la rue Raulin et s'installe dans les locaux rénovés du centre Berthelot.
- 2004 : mise en place de la réforme Licence-Master-Doctorat. Le cursus s'effectue désormais en 5 ans et vaut grade de Master.
- 2004-2007 : l'Institut est associé à Sciences Po Aix et Sciences Po Grenoble pour organiser un concours d'entrée commun en 1re année.
- 2007 : le premier concours d’entrée en 4e année est organisé ; 40 places sont proposées. Sciences Po Lyon participe à la création du PRES Université de Lyon et devient membre associé.
- 2008 : les premiers concours communs d'entrée en 1re année et 2e sont mis en place avec les IEP d'Aix-en-Provence, Lille, Rennes, Strasbourg, Toulouse. Désormais, le nombre de places à l’IEP de Lyon est limité à 200 en 1re année.
- 2009 : à la suite de la réforme LMD, sortie de la première promotion ayant obtenu le diplôme de l'IEP en 5 ans.
- 2011 : participation au Campus Charles Mérieux dans le cadre du Plan Cité Campus.
- 2015 : admission à la Conférence des grandes écoles.
- 2017 : Sciences Po Lyon crée un second campus à Saint-Étienne, spécialisé sur la Russie et le monde slave. Les étudiants de ce campus pourront obtenir un double diplôme (licence d'économie-gestion) avec l'Université Jean Monnet[35].
- 2018 : suppression du concours commun d'entrée en 2e année au profit d'un concours commun d'entrée en 4e année[36]. Sciences Po Lyon crée un concours d’entrée en 2e année qui lui est propre, intitulé « sciences sociales »[37].
Statut et fonctionnement de Sciences Po Lyon[modifier | modifier le code]
Sciences Po Lyon est un établissement public à caractère administratif rattaché, mais autonome de l'université Lumière Lyon-2, membre du Groupe de Coimbra. Son statut est fixé par le décret du 18 décembre 1989[38].
L'établissement est géré depuis 1970–1971 par un conseil d'administration formé de représentants élus des étudiants, des enseignants et du personnel administratif et technique, ainsi que des personnalités extérieures à l'université parmi lesquelles le président de la FNSP et le représentant du directeur général de la Fonction publique. En 2008, Antoine Durrleman succède à Daniel Lebègue à la présidence du conseil d'administration[39]. Fin , Jean-Claude Casanova, Claude Journès, Laurent Douzou, Paul Bacot et Jean-Charles Kohlass (notamment) sont membres du conseil d'administration. Gilles Le Chatelier est aujourd'hui le président du conseil d'administration de Sciences Po Lyon.
Depuis sa création, dix directeurs se sont succédé à la tête de l'établissement :
- 1948–1955 : Robert Pelloux, juriste publiciste
- 1955–1956 : Hubert Richardot, historien du droit
- 1956–1960 : Jacques Cadart, juriste publiciste
- 1960–1981 : Marcel Pacaut, historien
- 1981–1995 : Georges Mutin, géographe
- 1995–1998 : Alain-Serge Mescheriakoff, juriste publiciste
- 1999–2004 : Daniel Dufourt, économiste
- 2004-2014 : Gilles Pollet, politologue
- 2014-2016 : Vincent Michelot, historien des États-Unis. Directeur adjoint : Renaud Payre, professeur de sciences politiques.
- 2016 : Gilles Pollet, administrateur provisoire
- Depuis le 1er juillet 2016 : Renaud Payre, politologue
Localisation et équipements[modifier | modifier le code]
Campus historique de Lyon[modifier | modifier le code]
L'IEP est hébergé depuis 1999 au centre Berthelot (baptisé ainsi en l'honneur du scientifique et ancien ministre Marcellin Berthelot) autrefois occupé par l'École du service de santé des armées de Lyon-Bron et ancien siège de la Gestapo de Lyon durant la Seconde Guerre mondiale, dans le 7e arrondissement, à dix minutes à pied de la gare de Perrache. Ce lieu abrite aussi le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation, l'ONG internationale Handicap International, l'Institut des sciences humaines (ISH) et l'Institut d'urbanisme de Lyon (IUL). Les locaux à Lyon comportent 9 500 m2 pour les bâtiments administratifs et pédagogiques, à la suite de la construction de l'amphithéâtre Leclair[40],[40], et 1 500 m2 pour les bâtiments de documentation et de services (comprenant les locaux d'associations étudiantes et la cafétéria). Des travaux de réhabilitation et d'extension sont prévus jusqu'en 2015 dans le cadre du Plan Campus Lyon Mérieux.
La bibliothèque de l'IEP s’étend sur près de 1 000 m2 et comprend plus de 80 000 documents. Les élèves de l'IEP bénéficient en outre de l’accès à la bibliothèque inter-universitaire de l'ENS et des universités Lyon-2 et Lyon-3 (la bibliothèque Diderot qui possède un fonds de plus de 1,2 million d'ouvrages et de documents)[41], à la bibliothèque Chevreul de l’université Lyon 2 (180 000 ouvrages)[42] ainsi qu'à la bibliothèque municipale de Lyon[43] (l'une des plus importantes d'Europe avec près de quatre millions de documents dont une partie est en cours de numérisation grâce à la société Google[44]).
Sur le site lyonnais, l'IEP dispose de 3 amphithéâtres :
- L'amphithéâtre Marcel Pacaut (1920-2002)[45], directeur de l'IEP durant 21 ans entre 1960 et 1981. Il est populairement connu sous l'appellation « Grand amphithéâtre » ;
- Le « Petit amphithéâtre » qui n'a pas été baptisé à ce jour ;
- L'amphithéâtre Jean-Marie Leclair (1697-1764), violoniste et compositeur lyonnais de la période baroque. Ainsi avait été nommée la salle d'armes de l'École du service de santé militaire de Lyon, présente dans les murs du Centre Berthelot entre 1888 et 1981.
- Une salle de travail Michel Seurat, en hommage à l'otage français tué par un groupe terroriste islamiste au Liban et ancien élève de l'IEP, se situe au rez-de-chaussée.
À noter que depuis le départ du service de santé des armées, la garde du drapeau situé au centre de la cour d'honneur du Centre Berthelot est assurée par la mairie du 7e arrondissement de Lyon. En revanche, il n'y a plus de cérémonie quotidienne de levée des couleurs.
Campus de Saint-Etienne (spécialisé sur le monde russe et ouvert à 50 étudiants)[modifier | modifier le code]
Sur le site de Saint-Étienne[46],[47], l'IEP dispose depuis la rentrée 2017 d'un amphithéâtre sis dans l'ancienne Maison de l'Université [48]. Le site stéphanois est ouvert à une cinquantaine d'étudiants qui souhaitent se spécialiser sur le monde russe avec la possibilité d'effectuer leur 3e année à l'Université d'État de Moscou ou l'Université d'État de Saint-Pétersbourg. Ils peuvent en outre préparer une licence en économie et en gestion grâce à un partenariat établi avec l'Institut d'administration des entreprises (IAE) de Saint-Etienne[49].
Effectifs[modifier | modifier le code]
Pour l'année universitaire 2012-2013, les effectifs sont de :
- 1 800 étudiants environ
- Près de 372 enseignants, dont :
- une soixantaine d'enseignants titulaires, dont 8 professeurs associés à temps partiel (PAST) et 5 attachés temporaires d'enseignement et de recherche (ATER) ;
- près de trois cents intervenants extérieurs.
- 52 personnels ingénieurs, administratifs, techniciens et ouvriers de service (IATOS), dont 19 sur emplois budgétaires.
Admission[modifier | modifier le code]
La sélection est introduite à la rentrée 1982, limitant à 200 le nombre de places en 1re année. Le concours d'entrée directe en 2e année, mis en place en 1985, offre quant à lui 50 places. Depuis 2007, un concours d'entrée en 4e année est organisé avec 40 places proposées.
De 2004 à 2007, l'Institut d'études politiques de Lyon s'est associé aux instituts d'Aix-en-Provence et de Grenoble pour organiser un concours d'entrée commun en première année, dont la sélectivité atteignait 8 % pour le seul IEP de Lyon (2 450 présents au concours 2007 pour 196 places offertes). Outre la note obtenue au baccalauréat, le candidat devait passer trois épreuves écrites : actualité, langue étrangère et histoire ainsi qu'une épreuve sur un ouvrage de 2004 à 2006.
À partir de 2008, les six instituts d'études politiques d'Aix-en-Provence, Lyon, Lille, Rennes, Strasbourg et Toulouse organisent un concours d'entrée commun d'accès en première année ouvert aux terminales et aux bacheliers de l'année précédente[50]. Outre la note du baccalauréat, le concours se compose de trois épreuves : une dissertation portant sur une question contemporaine, une épreuve d'histoire et une épreuve de langue vivante. En 2010, un nombre total de près de 1 000 places, réparties entre les six IEP, est proposé aux 10 000 candidats, soit un taux de sélection de 9,86 %[51]. À la rentrée 2013, les six IEP s'associent de nouveau pour un concours commun d'entrée en deuxième année.
En mai 2014, le concours commun d'entrée en première année des IEP de région, désormais rejoint par Sciences Po Saint-Germain-en-Laye avec l'appui du ministère français des Affaires étrangères, a été pour la première fois ouvert aux élèves des lycées français de l’Étranger. Quatre centres ont été délocalisés à Bangkok (Thaïlande), Bogota (Colombie), Casablanca (Maroc) et Shanghai (Chine)[52],[53].
Classement et réputation[modifier | modifier le code]
Il n'existe pas de classement officiel pour l'IEP de Lyon, tant au niveau national et international, en raison de sa taille et des disciplines enseignées (portant essentiellement sur les sciences humaines et juridiques). Contrairement aux idées reçues véhiculées notamment sur les réseaux sociaux, il n'existe pas non plus de classement officiel entre les IEP de France[54]. Cela résulte de l'esprit de l'ordonnance 45-2283 du 9 octobre 1945 qui met sur un même pied d’égalité les IEP de France en vue d'assurer, un principe d'égalité des chances entre les candidats de Paris et des candidats de "Province" pour l’accès aux postes de la haute fonction publique d’État. Le législateur est attaché au respect de ce principe et des parlementaires ont adressé à maintes reprises des questions au gouvernement en ce qui concerne la répartition des moyens entre les IEP et le besoin d'égalité territoriale et sociale parmi les élèves des IEP.
Sur la question posée par la députée PS Émilienne Poumirol le 4 février 2014, puis celle de la sénatrice PRG Françoise Laborde le 20 février 2014 respectivement à l’Assemblée nationale puis au Sénat relatives à ce sujet, le gouvernement a répondu que:
« ... le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche a engagé en 2014 un processus de concertation et d'échanges avec l'ensemble des directeurs d'IEP, dans la perspective d'une transparence et d'une lisibilité sur l'allocation des moyens. Dans ce cadre, un dialogue constructif a été initié en ce début d'année entre le ministère et l'ensemble des IEP. Une des pistes envisagées est la mise en œuvre d'un modèle d'allocation des moyens entre IEP en région. Dans le cadre du dialogue qu'il s'applique à poursuivre avec la FNSP en 2014, le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche veillera particulièrement à la tenue d'un échange sur les ressources transférées par la FNSP aux IEP de région[55],[56]. »
S'agissant des IEP de région et de l'Hexaconcours, le concours commun des six IEP d'Aix, Lille, Lyon, Rennes, Strasbourg, Toulouse, une étude menée par des doctorants en sciences politiques en 2010, a démontré que Lyon avec Lille et Strasbourg recrutent dans le haut du classement des candidats[57],[58],[59],[59],[54].
En termes de préférences des candidats (qui sont influencées par la proximité géographique de leurs domiciles), Lyon était classé en 2016 premier devant Lille ; venaient ensuite Rennes, Strasbourg, Aix-en-Provence, Saint-Germain-en-Laye puis Toulouse[60],[61].
Il en résulte que pour le seul IEP de Lyon, 53,72 % des admis en 2012 étaient détenteurs d'un baccalauréat scientifique, littéraire ou économique avec mention Très Bien[62]. Un tel pourcentage est supérieur à celui de l'IEP Grenoble (32 %)[63],[64], IEP qui a gardé un concours spécifique, mais aussi à ceux de la plupart des grandes écoles (50 % pour l'EM Lyon; 23 % pour Rouen Business School)[65].
Le taux de sélection pour l'Hexaconcours (devenu Heptaconcours en 2014) est désormais inférieur à 10%[51] quand il atteignait 18,7 %, 16 %, 17 %, 19 %, 20 %[66],[67],[68],[69] pour l'IEP de Paris respectivement en 2010, 2012, 2013, 2014 et 2015 (en 2012, le taux de sélection pour la procédure internationale d’accès à l'IEP de Paris était de 31 %)[68]. Pour le seul IEP de Lyon, le taux de sélection était de 5 % pour les admis en deuxième année (853 candidats pour 42 places disponibles) pour l’année 2013-14[70],[71].
Confirmant les éléments suscités, l’IEP de Lyon a rejoint en avril 2015 laConférence des grandes écoles (CGE). L’admission à la CGE est en effet basée sur les critères d’admission suivants:
- La sélectivité à l’entrée ;
- Une politique de recherche affirmée ;
- La politique internationale et la qualité des échanges ;
- Le corps professoral, et plus particulièrement, le corps professoral permanent ;
- Le suivi professionnel initial des diplômés ;
- La politique de gouvernance[72].
L’admission à la CGE va permettre à terme à l’IEP de délivrer des diplômes MSc accrédités par la Conférence des grandes écoles[73].
Évaluation par l'AERES (2010)[modifier | modifier le code]
L'AERES, l’Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, dans son rapport d’évaluation de décembre 2010 sur l'IEP de Lyon[74], a donné un A+, sa note maximale, au centre de recherche sur l'Asie (IAO - l'Institut d'Asie orientale), en collaboration avec l'École normale supérieure de Lyon (ENS Lyon); et un A pour ses autres centres de recherche, notamment sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (GREMMO) ainsi qu'en science politique, la philosophie politique et l'histoire de la pensée politique et de la pensée économique (le Laboratoire Triangle). À titre de comparaison, l’École doctorale de l'IEP de Paris était classée A par l'AERES[75].
Dans ses conclusions pour l'IEP de Lyon, l'AERES a salué la « formation excellente » délivrée par l'établissement, ainsi que son ouverture à l'international, mais a déploré dans le même temps « l'éclatement des activités de recherche » ainsi que l'« insuffisance des relations avec le tissu régional, tant institutionnel que socio-économique ».
À la suite de ce rapport fin 2010, l'IEP a entrepris toute une série d'actions aux différents échelons locaux, nationaux et internationaux. L'association des anciens élèves s'est activée grâce aux réseaux sociaux tels que Facebook et LinkedIn. Au niveau local et afin de pouvoir revendiquer le label de "Grande école des sciences de la Cité de la métropole Lyon/Saint-Étienne", l'institut a démultiplié les partenariats avec les universités et écoles de l’agglomération lyonnaise et de Saint-Étienne (voir ci-après la section sur les doubles- diplômes) mais aussi avec des structures telles que l'ERAI (Entreprise Rhône Alpes International), bras institutionnel de la Région Rhône-Alpes pour son développement économique à l'international. Depuis la signature d'une convention signée en 2011, ERAI met à disposition de l'IEP ses vingt-cinq relais d'affaires repartis dans le monde et son réseau de 2 000 chefs d'entreprises contactés chaque année[76],[77].
Évaluation par le HCERES (2015)[modifier | modifier le code]
L’IEP a fait l’objet d’une deuxième évaluation en avril 2015 par le Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES). Le HCERES reconnaît les efforts entrepris par l'IEP depuis l'évaluation menée par l'AERES. Il confirme que l’IEP s’inscrit dans une tradition forte d’établissement marqué par l'excellence et la richesse de son offre de formation, une internationalisation reconnue et une véritable politique de démocratisation dans le recrutement (ce qui n’est pas vraiment le cas pour son homologue parisien[78]) et le suivi des étudiants.
Le HCERES souligne que l’IEP est bien inséré dans de solides réseaux de partenariats académiques. Il note que les partenariats noués avec les universités étrangères (et notamment anglo-saxonnes de haut niveau) ont permis de développer des échanges réguliers d’étudiants. 90 % des étudiants de l’IEP font ainsi une mobilité académique à l’étranger en 3e année, tandis que l’IEP accueille en retour près de 300 étudiants étrangers. L’IEP participant au Programme Fulbright, cela lui permet de faire venir des professeurs de très haut niveau, tel qu'Andrew C. Rudalevige [79], docteur de l'Université Harvard (Toppan Prize de la meilleure thèse en sciences politiques). L'IEP bénéfice notamment d’un programme d’échange d’enseignants avec l’Université Brown, avec un soutien financier pour deux ou trois mobilités par an.
Le HCERES note aussi le partenariat fructueux avec la Villa Gillet[80], institution culturelle reconnue sur Lyon tandis que celui avec les collectivités territoriales apporte désormais un soutien logistique appréciable.
Il conclut que l’IEP est un établissement très dynamique et en pleine mutation, marquée par une ouverture remarquable à l’international et la qualité des relations développées avec les partenaires internationaux. Il recommande cependant à l’IEP de continuer d’intensifier ses relations et sa communication avec les partenaires socio-économiques[81]. A cet effet, l'IEP a rendu obligatoire, depuis la rentrée 2017, une expérience professionnelle obligatoire en premier cycle d'environ 8 semaines. Il a aussi lancé sa "Public Factory" avec l'appui de la métropole de Lyon, plate-forme collaborative qui a pour objectif de répondre aux commandes qu'adressent des collectivités, des entreprises ou des associations aux étudiants de 4e année[82]. En 2021, cette plate-forme sera située dans un bâtiment dans le Parc Sergent Blandan de Lyon.
Cursus[modifier | modifier le code]
Depuis la rentrée 2004, le cursus s'effectue en cinq ans, et le diplôme de l'IEP est reconnu au grade de master. Les premiers diplômés en 5 ans sont sortis en 2009. Comme dans les autres instituts d'études politiques, l'enseignement est marqué par la pluridisciplinarité autour des quatre piliers que sont l'histoire, les sciences politiques (et sociales), l'économie et le droit.
Le premier cycle[modifier | modifier le code]
Le premier cycle dure trois ans, les deux premières années étant pluridisciplinaires. En deuxième année, les étudiants se pré-spécialisent en choisissant deux des trois cursus proposés: Affaires internationales, Affaires publiques et Communication. La troisième année se fait hors les murs, elle peut être divisée en deux semestres différents et peut consister en un stage ou un cursus universitaire à l'étranger. Près de 150 universités étrangères sont liées à l'IEP de Lyon par convention. En outre, les élèves doivent étudier au moins deux langues étrangères telles que l'anglais, l'allemand, l'espagnol, le chinois, le japonais, l'arabe, l'italien ou le russe. Leur formation en langues vivantes permet aux étudiants de partir au cours de leur scolarité en Afrique, en Amérique du Nord, en Amérique latine, en Asie, en Europe (programme Socrates), au Moyen-Orient ou en Océanie. Un stage court en fin de troisième année est proposé aux étudiants afin de les ouvrir au monde professionnel.
L'IEP propose aussi, en deux ans à partir de la première année, des diplômes d'établissement (DE) parallèles, concernant l'Europe (DEEE), les États-Unis (DELUSA), l'Afrique subsaharienne contemporaine (DEASC), l'Amérique latine et les Caraïbes (DEALC), le monde extrême-oriental contemporain (DEMEOC), le monde arabe contemporain (DEMAC) et la Russie Contemporaine (DERUSCO à partir de la rentrée 2017[83]). L'apprentissage du portugais, du chinois, du japonais ou de l'arabe fait partie de ces trois derniers cursus. En outre, l'IEP dispose d'un partenariat avec l’École nationale supérieure de Lyon pour l'apprentissage de langues rares (hébreu, persan, turc, russe).
Le deuxième cycle[modifier | modifier le code]
La quatrième année est déterminée par un choix entre neuf parcours différents[84] :
- Dans le secteur « Affaires internationales » :
- Firmes et mondialisation
- Relations internationales contemporaines
- Dans le secteur « Affaires publiques » :
- Affaires juridiques
- Action et gestion publique
- Analyses et pratiques comparées de la politique
- Emploi, organisation et ressources humaines
- Dans le secteur « Communication » :
- Journalisme
- Communication, culture et institutions
- Emploi, organisation et ressources humaines
En cinquième année, le programme de masters permet une spécialisation « professionnalisante » ou une orientation dans les métiers de la recherche :
- Dans les spécialités de recherche :
- Sociologie Politique
- Politiques publiques et gouvernements comparés
- Histoire de la pensée politique
- Asie orientale contemporaine
- Information et communication
- Dans les spécialités « professionnalisantes » :
- Stratégies des échanges culturels internationaux
- Évaluation des politiques publiques
- Affaires asiatiques
- Politiques urbaines : gouvernances, médiations et politiques de la ville
- Management du secteur public : collectivités et partenaires
- Administration des institutions de recherche et de diffusion des connaissances (en partenariat avec l'ENS de Lyon)
- Dans les spécialisations dites « internes au diplôme IEP » (c’est-à-dire sans double-diplomation) :
- La préparation aux concours de la fonction publique sous l'égide du CEPAG de l'IEP de Lyon (qui prépare aux concours de l'ENA, l'INET et l'EHESP (directeur d'hôpital).
- Coopération et développement au Maghreb et au Moyen-Orient
- Gestion de projets, coopération et développement en Amérique latine
- Affaires européennes : entreprises et institutions
- Carrières publiques
- Ingénierie des partenariats publics privés
- Communication, culture et institutions
- Journalisme, médias et territoires
- Conduite de projets et développement durable des territoires (ouvert en septembre 2010)
Il est de même possible d'intégrer une autre spécialité de cinquième année dans un autre IEP tout en conservant son diplôme de l'IEP de Lyon ou bien de valider un double diplôme dans l'un des établissements partenaires (notamment à l'ENS et l'IAE de Lyon, dans un des IEP du concours commun (y compris avec l'IEP de Saint-Germain-en-Laye qui prévoit d'ailleurs un double-diplôme avec l'ESSEC[85]) ou à l’Université de Paris Dauphine (voir ci-après). Ces options, dites de mutualisation et/ou de double diplôme, augmentent ainsi les possibilités de spécialisation.
Doubles diplômes[modifier | modifier le code]
Collège des Hautes Études – Lyon Science[s][modifier | modifier le code]
Sciences Po Lyon avec l'École centrale de Lyon, l'École nationale vétérinaire de Lyon (VetAgro), l'École normale supérieure de Lyon, le Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon ont mis place en 2013 un Collège des Hautes Études – Lyon Science[s] afin de démultiplier les enseignements sur une base pluridisciplinaire. Cela doit permettre à terme la délivrance de doubles diplômes entre les établissements participants.
avec l'EM Lyon Business School[modifier | modifier le code]
Depuis 2011, un double diplôme avec l'EM Lyon Business School est ouvert à une dizaine d’étudiants qui ont rejoint Sciences Po Lyon au cours de la première ou de la deuxième année du cursus standard[86].
avec l'ENS de Lyon[modifier | modifier le code]
Sciences Po délivre avec l'ENS de Lyon le master spécialisé "ADMIRE" qui forme les futurs Administrateurs des Instituts de Recherche et de Diffusion des Connaissances"[87], le Master AlterEurope en collaboration avec l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne, qui forme des experts de l’Union européenne et des pays voisins, capables d’accompagner les prises de décision politiques et économiques dans les secteurs publics et privés[88] et le master Asie Orientale Contemporaine dont l'objectif est de former des experts sur l'Asie Contemporaine aussi bien dans le secteur des Affaires Étrangères que dans le secteur privé. Cette dernière formation peut être une excellente étape en vue de préparer le concours du Quai d'Orsay (cadre d'Orient), la maîtrise d'une langue asiatique (dont le Chinois et le Japonais) étant un pré-requis[89].
avec l'ENTPE et VetAgro Sup[modifier | modifier le code]
L'IEP collabore avec l'École nationale des travaux publics de l'État (ENTPE) et VetAgro Sup dans le cadre du double-diplôme et master de recherche intitulé "Politiques publiques et gouvernement comparé"[90]. Ce master est labellisé "Université de Lyon"[88].
avec l'IAE de Lyon[modifier | modifier le code]
En 2012, une convention entre l'IAE de Lyon et l'IEP a été signée, permettant aux étudiants des deux institutions d'avoir accès à des formations de l'un des deux établissements[91].
avec l'Institut d'urbanisme de Lyon[modifier | modifier le code]
En 2014, un diplôme a été ouvert avec l'IUL, avec là aussi un accueil réciproque d'étudiants. Les élèves l'IEP peuvent ainsi suivre un double cursus de niveau Master 1 "IEP / M1 IUL". Cette possibilité est offerte à huit élèves de l’IEP après examen de leurs résultats scolaires et de leur projet de formation[92]
avec l'Université baptiste de Hong Kong[modifier | modifier le code]
Sciences Po Lyon a signé, en juillet 2018, un partenariat avec la Hong Kong Baptist University (HKBU) en vue de la mise en place d'un double diplôme. Il est ouvert aux étudiants en 5e année [93].
European Master of Public Administration Consortium[modifier | modifier le code]
Sciences Po Lyon et l'IEP de Paris collaborent tous deux au consortium d’universités délivrant le master européen en administration publique / European Master of Public Administration (MPA). Les autres membres de ce consortium sont: German University of Administrative Sciences Speer, Université Bocconi, université catholique de Louvain, université Corvinus de Budapest, université de Limerick, université de Leyde, université Érasme de Rotterdam, université de Genève, université de Liverpool, université de technologie de Tallinn et University of Vaasa [94].
Ce consortium a été établi en 1990-91 en vue de développer un programme d’échange multilatéral pour des étudiants et des chercheurs en administration publique. À l'issue de leur scolarité, les étudiants de ce MPA reçoive un diplôme de leur université d'inscription ainsi qu'un certificat signé et validé conjointement par les universités partenaires.
Sciences Po Europe / The European School of Public Affairs (ESoPA)[modifier | modifier le code]
L'IEP de Lyon et les autres membres du concours commun (IEP d'Aix, Lille, Rennes, Strasbourg, Toulouse) ont formé une alliance le 28 juin 2013 sous le nom de Sciences Po Europe / The European School of Public Affairs (ESoPA)[95]. Son objectif est de renforcer la visibilité européenne et internationale de ces IEP ainsi que leurs sphères de collaboration[96],[97]. Les IEP du concours commun ont ensuite signé un accord de partenariat avec l’Université de Paris Dauphine en vue de doubles diplômes[98] désormais prisées par les entreprises françaises [99]. Ce rapprochement doit permettre d'élargir la palette des spécialités des étudiants sur des thématiques précises portant sur la gestion des entreprises, la finance internationale et l’économie telles que proposées par l'Université Paris Dauphine et de renforcer les partenariats entre les différents laboratoires de recherche. Il résulte aussi du besoin de constituer un réseau plus efficace en vue de la préparation au concours de l'ENA[100].
Accord avec l'École spéciale militaire de Saint-Cyr[modifier | modifier le code]
En vue entretenir le lien « Armée-Nation » de haut niveau, l’armée de Terre offre, aux étudiants et jeunes diplômés de niveau bac+4/5 de plusieurs grandes écoles dont Sciences Po Lyon, l’opportunité d’effectuer un stage de six mois en immersion complète au sein de l'école des officiers de l'armée de terre, l'ESM Saint-Cyr[101].
Partenaires internationaux[modifier | modifier le code]
Parmi les universités liées par convention directement avec Sciences Po Lyon [ou indirectement à travers son université de rattachement et désormais à travers la COMUE (communauté d'universités et établissements) de Lyon], on trouve :
En Afrique : Université de Pretoria et Université de Witwatersrand en Afrique du Sud ; École de gouvernance et d'économie de Rabat[102] au Maroc.
En Amérique latine : université de São Paulo au Brésil; université du Chili au Chili; université du Rosaire en Colombie; Institut technologique autonome de Mexico, Universidad Autónoma Metropolitana (Mexique) et Université ibéro-américaine au Mexique; Université catholique pontificale du Pérou.
En Amérique du Nord : Bowdoin College[103], université Brown[104], University of California (y compris University of California, Berkeley, University of California, Los Angeles, University of California, San Diego)[105], Georgetown University[106], université de Pennsylvanie (y compris Wharton School)[107], université d'Oregon, University of Virginia aux États-Unis;
École nationale d'administration publique, Université de la Colombie-Britannique, McGill University, Université de Montréal (y compris HEC Montréal), University of Ottawa[108], University of Toronto au Canada.
En Asie : Université baptiste de Hong Kong, université Fudan[109], Université de Nankin, université normale de la Chine de l'Est, université de Hong Kong, université des études internationales de Shanghai, université Jiao-tong de Shanghai[109] et the Zhejiang University of Media and Communications en Chine; université Hankuk des études étrangères en Corée du Sud; Mount Carmel College, Bangalore, Université Jawaharlal-Nehru de New-Dehli, université de Madras et Université de Mysore en Inde; Université Gadjah Mada en Indonésie; université Chūō, université du Tōhoku, université de Tokyo[109], et université Waseda[110] au Japon; Université nationale Chengchi et université nationale Sun Yat-sen (NSYSU) à Taïwan.
En Europe : université libre de Berlin, université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main, université de Constance, université de Leipzig, université de Mannheim, université de Münster en Allemagne;
université de Vienne en Autriche; université catholique de Louvain et Université libre de Bruxelles[111] en Belgique; Université d'Aarhus et université de Copenhague au Danemark; université de Barcelone, université complutense de Madrid, université de Salamanque, en Espagne; université nationale et capodistrienne d'Athènes en Grèce; Université Corvinus de Budapest en Hongrie; Université de Bologne, Université Bocconi[112], université de Florence, La Sapienza en Italie; Université du Luxembourg; université d'Oslo en Norvège; université d'Amsterdam aux Pays-Bas; Université jagellonne de Cracovie et Université de Varsovie en Pologne; université Charles de Prague en République tchèque; université d'État de Moscou et l'École des hautes études en sciences économiques[113] en Russie; université de Göteborg et Université de Stockholm en Suède; Université de Fribourg, Université de Genève, université de Zurich en Suisse ;
University of Aberdeen, University of Birmingham, University of Bristol, université d'Édimbourg, Université de Glasgow, King's College London[114], the Imperial College London, Université de Loughborough, the School of Oriental and African Studies (SOAS) of the University of London[115], University of Warwick au Royaume-Uni.
Au Moyen-Orient: Université Saint-Joseph de Beyrouth au Liban; Université de Téhéran en Iran ; IPEK University, Université d'Ankara, université de Galatasaray et Université de Marmara en Turquie.
En Océanie: University of Queensland, University of Melbourne, University of Sydney en Australie.
Préparation aux concours de l’encadrement administratif[modifier | modifier le code]
L’IEP concourt à la formation des cadres du service public de catégorie A des trois fonctions publiques d'État, Territoriale et Hospitalière, tant au travers de sa formation initiale que par ses préparations aux concours de l’encadrement administratif à travers son centre de préparation à l’administration générale (CPAG).
Grâce à cette préparation, les élèves du CPAG ont pu réussir, à titre d'exemple, les concours d'administrateur territorial, de commissaires aux armées, d'inspecteurs des finances publiques, les concours d'entrée à l'École nationale Supérieure de Sécurité Sociale, de l'École Nationale de la Magistrature, et de l'École Nationale d'Administration [116].
Formation continue[modifier | modifier le code]
Sciences Po Lyon a développé une offre de programmes de formation continue (de courte ou de longue durée) destinés aux professionnels des secteurs privé et public. Ces formations portent entre autres sur la communication, le journalisme, les affaires publiques, le droit public, le management des organisations et les ressources humaines[117]. L'IEP est agréé par le Ministère français de l’Intérieur pour la formation des élus. Afin de renforcer son offre dans le domaine touchant au fonctionnement du service public, l'IEP s'est associé en mai 2014 au Conservatoire national des arts et métiers Rhône-Alpes (CNAM)[118].
Recherche[modifier | modifier le code]
Sciences Po Lyon est l'établissement de tutelle de plusieurs unités mixtes de recherche:
Asie orientale[modifier | modifier le code]
L'Institut d’Asie orientale (IAO) est un centre de recherche interdisciplinaire qui réunit les enseignants-chercheurs et des chercheurs (de Sciences Po Lyon, du CNRS, de l'ENS-Lyon, de l'Université Lyon 2) travaillant principalement sur la Chine, le Japon, Taïwan, le Vietnam et les régions environnantes[119].
Depuis 2009, l'IAO collabore au programme doctoral conjoint du Global Center of Excellence de l’université de Tohoku au Japon. L’IAO est ensuite impliqué dans la formation de doctorants des Écoles normales supérieures de Lyon, de l'École normale supérieure de Cachan, de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, et de l’université normale de la Chine de l'Est de Shanghai. Les membres de l’IAO sont aussi membres de jury de plusieurs comités de soutenance de thèses au sein de l’université Stanford et de l’université de Californie à Berkeley[120].
Méditerranée et Moyen-Orient[modifier | modifier le code]
Le Groupe de recherche et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (GREMMO). Situé au sein de la Maison de l'Orient et de la Méditerranée (MOM), le GREMMO est un laboratoire de recherche de Sciences Po Lyon, du CNRS et de l'université Lyon-2 dont les travaux portent sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord[121]. Il est dirigé par Fabrice Balanche, mondialement connu pour son expertise sur la Syrie[122].
Information et communication[modifier | modifier le code]
L'Équipe de recherche de Lyon en information et communication (ELICO)[123] rassemble des enseignants-chercheurs et des doctorants en Sciences de l’information et de la communication de Sciences Po Lyon, des universités Lyon-1, Lyon-2 et Lyon-3 ainsi que de l'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (ENSSIB).
Sciences de l'Homme[modifier | modifier le code]
L'IEP de Lyon est co-tutelle de l'Institut des Sciences de l'Homme, devenu Unité de Services et de Recherche en 2011, avec l'ENS de Lyon, les universités Jean Moulin et Lumière de Lyon et l'Université Jean-Monnet de Saint-Étienne[124]. Créé en 1987, l’Institut des Sciences de l’Homme (ISH) rassemble 23 laboratoires de recherche implantés à Lyon et Saint-Étienne. Il couvre une large palette d'expertise dans les domaines des sciences humaines et sociales, notamment en histoire, économie-gestion, sociologie, linguistique et sciences politiques.
Ses trois axes de recherche sont :
- Humanités numériques : interface entre les sciences humaines et sociales et les nouvelles technologies informatiques ;
- Genre : analyse de la construction historique, sociale et symbolique des rapports entre les sexes ;
- Travail, espaces et mondialisation : réflexion autour des migrations et des mobilités, des dynamiques des régimes et des échanges économiques.
Sciences politiques[modifier | modifier le code]
Le laboratoire Triangle est un laboratoire interdisciplinaire en science politique, histoire de la pensée politique et économique, qui regroupe des équipes de Sciences Po Lyon, du CNRS, de l'ENS de Lyon, de l'université Lyon 2, et de l'université Jean Monnet Saint-Étienne. Il est dirigé par Renaud Payre, professeur à l'IEP, et membre de l'Institut universitaire de France.
Il abrite la revue Mots[125], seule revue francophone sur les langages du politique.
Partenariat avec la Maison française d'Oxford[modifier | modifier le code]
Un accord signé en juillet 2018 entre l'IEP et la Maison française d'Oxford (MFO) permet aux étudiants de 5ème année (qui se destinent à la recherche) et les doctorants de science politique de bénéficier de courts séjours de recherche - 8 semaines - à la MFO et dans certains collèges de l'Université d'Oxford[126].
Vie étudiante[modifier | modifier le code]
Activités sportives[modifier | modifier le code]
Héritage de l'ELSP et d'une tradition humaniste ("Mens sana in corpore sano"), la pratique d'une activité sportive est obligatoire et fait l'objet d'une notation à l'IEP durant les deux premières années du cursus standard.
Associations[modifier | modifier le code]
La vie étudiante est animée grâce au Bureau des élèves (BDE), Bureau des Sports (BDS, anciennement Sciencesport jusqu'en septembre 2010), Bureau des médias (BDM) et une quarantaine d'associations comme Sciences Porateur (association d'éloquence),le GPRC (rugby), le Dragones FC (football), Melting Sciences Pot(es) (accueil des étudiants étrangers), L'Écornifleur (gazette officielle), Le Vent Se Lève - Sciences Po Lyon (organisation de conférences et débats), Déclics (photographie), la Fanfaraon (la fanfare de l'IEP), Comequi (promotion du commerce équitable), Sciences Po TV, Spôts (théâtre), Bobinophile (cinéma), Regards d’Ailleurs (analyse géopolitique), MUN Lyon (l'association Modèle des Nations Unies de Sciences Po Lyon), l'Assolidaire (association de solidarité) l'antenne jeunes d'Amnesty International, la JCS Sciences Po Lyon (Junior Conseil Stratégie), Critique de la raison européenne (CRE) et l'antenne de Terra Nova Étudiants (Terra Nova Sciences Po Lyon)[127].
La Commission de la Vie Associative (anciennement commission étudiante), qui réunit des représentants des associations, favorise les échanges d'expériences et l'élaboration de projets interassociatifs. Elle participe aussi au financement des actions organisées par les associations, répartissant une subvention annuelle du conseil d'administration.
Pour l'année 2016-2017, Sciences Po Lyon accueille la Fédération des Associations Sportives des Instituts d'Études Politiques de France, association chargée de l'organisation du critérium inter-IEP à Lyon en mars 2017, succédant ainsi à Sciences Po Toulouse.
Conférences[modifier | modifier le code]
Dans la lignée là aussi du curriculum pédagogique de l'ancienne ELSP où les cours étaient complétés par un cycle de conférences, l'IEP organise régulièrement des rencontres avec des activistes des droits de l'Homme, des journalistes, des militaires, des diplomates, des personnalités du monde politique, économique ou universitaire françaises ou étrangères, tels que Raymond Aubrac, François Bayrou, Nicolas Beau, Marie-Françoise Bechtel, Azouz Begag, Nora Berra, Christian Boiron (Directeur des Laboratoires Boiron), Rony Brauman, Jean-Marie Cavada, George C. Edwards III (professeur à Texas A&M University), Jean-Pierre Chevènement, Jacques Sapir, François Hollande, Bertrand Gallet, Bernard Guetta, Élisabeth Guigou, Gilles Kepel, Soumeylou Boubèye Maïga, Didier Migaud, Pierre Moscovici, Habib Ouane, Allan Rock, Charles Rivkin, Khadija Ryadi (Prix des droits de l'homme des Nations unies 2013), Raphael Sonenshein (analyste politique), Jean-Christophe Victor, Dominique Voynet, Thomas Wagner [représentant de la France à l'ONU (Genève)], Dominique Wolton. Un certain nombre de ces conférences ont notamment porté sur des questions d’actualités relatives à la situation politique et sécuritaire en Centrafrique, Mali, Tunisie et Syrie[128].
Vie politique[modifier | modifier le code]
Chaque année ont lieu des élections pour élire les représentants des étudiants au conseil d'administration. Elles fonctionnent selon un scrutin de liste réparti sur deux collèges, l'un pour les étudiants de première année et deuxième année et troisième année (qui élisent cinq représentants) et l'autre pour les étudiants de quatrième et cinquième année (qui en élisent quatre).
Controverses[modifier | modifier le code]
Le 2 mars 2012, l'IEP a été au centre d'une controverse en déclarant la fermeture administrative de l’établissement, pour cause de « risque avéré d’atteinte à l’ordre public », en raison de la programmation d'une conférence intitulée « Israël, un État d’apartheid ? ». Cela faisait suite après la censure d’un premier colloque sur le même sujet à l'université Paris-VIII, les 27 et 28 février 2012, et l’annulation d’une conférence à l’ENS toujours sur le même sujet en janvier 2011[129].
Anciens élèves - Sciences Po Lyon Alumni[modifier | modifier le code]
En 2018, il y a plus de 10.000 anciens élèves parmi lesquels on trouve des dirigeants politiques (dont plusieurs ministres), des dirigeants d'entreprises (y compris du classement Fortune Global 500 et du CAC 40) et d'organisations non-gouvernementales, de nombreux hauts fonctionnaires de l'administration française et des organisations internationales (Nations unies, Union européenne...), ambassadeurs, universitaires, députés, élus locaux, cadres de l’armée et du monde du renseignement, journalistes, intellectuels, artistes, etc.
Alumni notables[modifier | modifier le code]
Grandes institutions publiques[modifier | modifier le code]
- Laurent Bayle. Président de la Philharmonie de Paris. Directeur général de la Cité de la musique.
- Didier Le Bret. Coordonnateur du Conseil national du renseignement en 2016. Ancien directeur de la cellule de crise du Ministère des Affaires étrangères (France). Ancien ambassadeur de France en Haïti.
- Didier Migaud. Premier président de la Cour des comptes (France). Ancien député. Ancien président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale.
- Jacques Toubon. Actuel Défenseur des droits (depuis le 17 juillet 2014). Ancien garde des Sceaux, ministre de la Justice (1995-1997), ancien ministre de la Culture (1993-1995). Ancien président du conseil d'orientation de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration (2007-2014). Député européen (2004-2009). Ancien secrétaire général du Rassemblement pour la République (1984-1988). Ancien maire du 13e arrondissement de Paris (1983-2001).
Ministres[modifier | modifier le code]
- Gilbert Baumet. Ancien Ministre délégué au commerce et à l'artisanat (gouvernement Bérégovoy sous la présidence de François Mitterrand).Ancien sénateur. Député à l’Assemblée Nationale.
- Thierry Braillard. Ancien secrétaire d'État aux sports dans le gouvernement Valls. Avocat. Député. Vice-président national du Parti radical de gauche.
- Michel Mercier. Ancien garde des Sceaux, ministre de la Justice. Ancien ministre de l'Administration territoriale. Sénateur. Président du conseil général du Rhône. no 2 du Mouvement démocrate (France) ou MoDem.
- Jean-Jack Queyranne. Ancien président de la région Rhône-Alpes en France (2004-2015). Ancien ministre français des Relations avec le Parlement (2000-2002). Ancien secrétaire d'État à l'Outre-Mer (1997-2000). Ancien membre du bureau exécutif et du comité directeur du parti socialiste (1983-1994). Ancien maire de Bron (1989-1997).
Autres personnalités politiques[modifier | modifier le code]
- Alain Chrétien. Député. Maire de Vésoul.
- Jean-Patrick Courtois. Député. Maire de Mâcon. Vice-président du groupe UMP au Sénat.
- Mathieu Darnaud. Sénateur UMP de l’Ardèche. Secrétaire national de l'UMP aux jeunes et aux jeunes actifs.
- Bernard Deladrière. Diplomate français. Leader politique de Nouvelle-Calédonie.
- Jean-Claude Flory. Député UMP. Maire de Vals-les-Bains.
- Michel Havard. Député UMP. Chef de l'opposition politique à Lyon.
- Jean-Louis Gagnaire. Député PS.
- Jean-Marie Girier. Ancien chef de cabinet à la Métropole de Lyon, ancien directeur de campagne d'Emmanuel Macron, chef de cabinet du ministre de l'Intérieur.
- Bernadette Groison. Syndicaliste. Secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU), le plus important syndicat du secteur public en France.
- Régis Juanico. Député PS. Ancien président du Mouvement des jeunes socialistes de 1995 à 1998. Membre du bureau national du PS de 1995 à 1997 et depuis 2007.
- Gérard Lindeperg. Écrivain politique. Ancien numéro 2 du Parti socialiste. Membre fondateur de la Fondation Jean-Jaurès.
- Anne-Catherine Loisier. Maire UDI de Saulieu. Sénatrice de la Côte-d'Or.
- Jean-Loup Metton. Député. Vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine.
- Jacques Myard. Conseiller des affaires étrangères. Député. Maire de la ville de Maisons-Laffitte.
- Franck Pupunat. Cofondateur du Mouvement Utopia.
- Hervé Reynaud. Maire de Saint-Chamond. Président de l’Établissement public foncier de l’Ouest Rhône-Alpes.
Dirigeants d'entreprises[modifier | modifier le code]
- Daniel Lebègue. Administrateur indépendant d'Alcatel-Lucent, du Crédit agricole, de Technip et de la Scor. Président de Transparency International France. Président de l'Institut du développement durable et des relations internationales. Coprésident d’Eurofi. Président d’Epargne sans frontières. Président de l'ORSE, l'Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises. Ancien président de l'Institut français des administrateurs et de Sciences Po Lyon. Ancien directeur du Trésor (1984-1987). Ancien vice-président et conseiller du président de la Banque nationale de Paris (1996-1997). Ancien directeur général de la BNP Paribas et de la Caisse des dépôts et consignations (1997-2002).
Diplomates[modifier | modifier le code]
- Sophie Aubert. Ambassadeur au Bangladesh[130].
- Elisabeth Beton-Delègue. Ambassadeur en Haïti. Ancien ambassadeur au Chili et Mexique. Ancienne Directrice des Amériques et des Caraïbes au Ministère des Affaires étrangères (France)[131].
- Alcide Djédjé (en). Ancien ministre des Affaires étrangères de Côte d'Ivoire et ancien ambassadeur auprès des Nations unies à New York.
- Patricia Pena. Directrice générale au développement économique. Affaires mondiales Canada [132].
- Serge Tomasi. Ambassadeur à Rome auprès de la FAO. Ancien directeur adjoint à l'OCDE pour la coopération au développement (2012-2014)[133].
Hauts fonctionnaires[modifier | modifier le code]
- Christian Galliard de Lavernée (en). Préfet du Pays de la Loire
Militaires[modifier | modifier le code]
- Pierre-Joseph Givre. Colonel de l'armée de terre. Premier adjoint du Gouverneur militaire de Paris[134].
Organisations internationales[modifier | modifier le code]
- Franck Bousquet. Directeur des programmes régionaux, des partenariats et des solutions intégrées à la Banque Mondiale[135].
- Catherine Ray. Porte-Parole principale de la Haute représentante et Vice-Présidente de l'Union européenne, Federica Mogherini[136].
Monde universitaire[modifier | modifier le code]
- Bruno Benoit. Professeur d'histoire contemporaine à l'IEP de Lyon.
- Bernard Deloche. Philosophe et muséologue.
- Thierry Kirat. Directeur de recherche au C.N.R.S. à l'Université Paris Dauphine.
- Pierre-Henri Tavoillot. Professeur de philosophie à l’université de Paris Sorbonne.
- Michel Seurat. Sociologue. Enlevé en 1985 par le Jihad islamique libanais et qui serait mort durant sa captivité.
Écrivains[modifier | modifier le code]
- Édouard Brasey. Romancier, essayiste, scénariste et conteur français.
- Claude Mollard. Écrivain. Photographe. Fondateur du Centre national de la photographie. Ancien secrétaire général du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou. Conseiller-maître à la Cour des comptes.
- François Montmaneix. Poète. Ancien Directeur de l'Auditorium Maurice-Ravel de Lyon. Fondateur du Prix Roger-Kowalski, Grand Prix de Poésie de la Ville de Lyon. Président de l'Académie Mallarmé.
Journalistes[modifier | modifier le code]
- Thomas Baumgartner. Producteur et réalisateur de l’émission L'Atelier du son sur France Culture.
- Valérie Béranger. Journaliste politique et présentatrice de télévision sur BFM TV.
- Liseron Boudoul. Grand reporteur à TF1[137].
- Sonia Chironi. Journaliste politique et présentatrice de télévision sur I TELE.
- Eric Decouty. Journaliste politique. Ancien rédacteur en chef adjoint de Le Parisien. Chef du service politique et directeur-adjoint de Libération.
- Cécile Delarue. Journaliste et présentatrice de télévision sur BFM TV et 13e rue.
- Fabrice Drouelle. Président de la Maison des Journalistes et animateur radio à France Inter.
- Patrick Fiole. Journaliste. Ancien rédacteur en chef de Le Nouvel Observateur.
- Marjorie Paillon. Journaliste politique et présentatrice de télévision L'envers de l'éco sur Yahoo! et Tech24 sur France 24.
- Alice Rougerie. Journaliste et présentatrice de télévision sur I TELE.
- Vincent Roux (journaliste). Ancien rédacteur en chef à RFI. Présentateur sur France 24.
- Magali Serre. Réalisatrice et journaliste française indépendante. Auteure de plusieurs documentaires d'enquêtes diffusés en France et en Europe.
Cinéma[modifier | modifier le code]
- Joséphine Japy. Actrice (France Gall dans Cloclo, premier rôle dans Respire de Mélanie Laurent). Révélation féminine au César du cinéma 2012.
- Jacques Maillot (réalisateur). Scénariste et réalisateur de cinéma. Réalisateur du film Les Liens du sang; scénariste de son remake par Guillaume Canet, Blood Ties.
Sportifs[modifier | modifier le code]
- Julien Desprès. Rameur. Médaille de bronze durant les Jeux olympiques de Pékin 2008. Médaille d'or lors des Championnats du Monde 2010.
À noter que l'on trouve désormais parmi les anciens élèves de l'IEP, de nombreux diplômés de la Wharton School (université de Pennsylvanie) qui ont étudié à l'IEP dans le cadre du programme Huntsman[138]
Laurent Bayle, Président de la Philharmonie de Paris, Directeur général de la Cité de la musique
Thierry Braillard, ministre
Édouard Brasey, écrivain
Alain Chrétien, député UMP
Mathieu Darnaud, sénateur Les Républicains, secrétaire national de Les Républicains aux jeunes et aux jeunes actifs
Bernadette Groison, Secrétaire générale de la Fédération syndicale unitaire
Joséphine Japy, actrice
Didier Le Bret, ambassadeur, ancien coordinateur du Conseil National du Renseignement
Daniel Lebègue, ancien directeur du Trésor, ancien directeur général de la BNP Paribas et de la Caisse des dépôts et consignations
Michel Mercier, ancien Garde des Sceaux
Didier Migaud, actuel premier président de la Cour des comptes
Jean-Jack Queyranne, ancien ministre, président du conseil régional de Rhône-Alpes
Vincent Roux (journaliste), présentateur sur France 24
Jacques Toubon, ancien Garde des Sceaux, actuel Défenseur des droits.

Corps professoral[modifier | modifier le code]
Promotions[modifier | modifier le code]
En 2013, le Bureau des élèves fut à l'initiative de la mise en place d'un nom de promotion. Ce projet concernait en premier lieu les élèves de première année. Deux noms furent proposés par l'association et l'administration à savoir celui d'Antoine de Saint-Exupéry et celui de Lucie Aubrac. Le 6 mars 2013, un vote fut organisé : les étudiants de première année choisirent Lucie Aubrac à plus de 65 % des voix, instituant la tradition du nom de promotion de l'IEP de Lyon.
En 2014, après la célébration du centenaire de sa naissance, Albert Camus fut choisi par la promotion 2013-2018.
- 2012-2017 : Promotion Lucie Aubrac
- 2013-2018 : Promotion Albert Camus
- 2014-2019 : Promotion Charlie
- 2015-2020 : Promotion Antoine de Saint-Exupéry
- 2016-2021 : Promotion Paul Bocuse
Notes et références[modifier | modifier le code]
- http://www.agera.asso.fr/
- http://acteursdeleconomie.latribune.fr/en-bref/2015-04-23/sciences-po-lyon-integre-la-conference-des-grandes-ecoles.html
- http://www.cge.asso.fr/nos-membres/ecoles/226-sciences-po-lyon
- La Conférence des grandes écoles, association loi 1901 n'est cependant pas, contrairement aux idées reçues, propriétaire de l'appellation « grande école »
- http://www.lavoixletudiant.com/actus/64660/sciences-po-lille-rejoint-la-cge/
- http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/sciences-po-rejoint-la-conference-des-grandes-ecoles-21049/
- http://acteursdeleconomie.latribune.fr/en-bref/2017-02-24/l-universite-de-lyon-obtient-l-idex.html
- http://www.newsweek.com/americas-25-new-elite-ivies-108771
- Décret no 48–779 du 4 mai 1948 portant création de l'Institut d'études politiques de l'université de Lyon, publié au Journal officiel de la République française du 5 mai 1948
- Décret no 69-56 du 18 janvier 1969 relatif aux instituts d'études politiques d'Aix, de Bordeaux, de Grenoble, de Lyon, de Strasbourg et de Toulouse (abrogé), publié au JO le 19 janvier 1969
- Émile Boutmy dira après les évènements de la Commune de Paris : « Nous avions été frappés de l'ignorance avec laquelle l'opinion s'était prononcée sur de si grandes aventures. Nous nous sommes demandé s'il n’était pas possible de faire mieux comprendre à la génération qui grandit la complexité et la difficulté des questions politiques »
- En référence au modèle humboldien, il ajoutera « C'est l’université de Berlin qui a triomphé à Sadowa » in http://cippa.paris-sorbonne.fr/?p=64
- http://www.sciencespo.fr/stories/#!/fr/frise/4/le-directorat-d-emile-boutmy/
- http://basepub.dauphine.fr/bitstream/handle/123456789/8888/D%20une%20ecole%20des%20sciences%20politiques.PDF?sequence=1
- L'ENA, miroir de l'État : de 1945 à nos jours (Questions au XXe siècle) ; Séries : Questions au XXe siècle. Mass Market Paperback: 238 pages; Publisher: Éditions Complexe (1995); (ISBN 978-2870275634)
- J.P. Cot et André Philip étaient tous deux membres du Comité parlementaire sur la réforme de l’État in http://www.sciencespo.fr/stories/#!/fr/frise/33/de-l-ecole-libre-a-sciences-po/
- Accusée de parisianisme, l'ELSP avait déjà fait l'objet d'un projet de nationalisation par le Front populaire in http://www.sciencespo.fr/stories/#!/fr/frise/30/le-front-populaire-et-la-nationalisation/
- P. Nord, “Reform, Conservation and Adaptation: Sciences Po, from the Popular Front to the Liberation”, in S. Hazareesingh (dir.), The Jacobin Legacy in Modern France. Essays in Honour of Vincent Wright, Oxford University Press, Oxford, 2002
- P. Rain, J. Chapsal, L’École libre des sciences politiques. Suivi de l’École et la guerre : la transformation de son statut, Paris, Fondation nationale des sciences politiques, 1963
- http://www.sciencespo.fr/stories/#!/fr/frise/31/l-elsp-vichy-et-l-occupation/
- http://www.sciencespo.fr/stories/#!/fr/frise/33/de-l-ecole-libre-a-sciences-po/
- L’Étrange Défaite [Poche] Stanley Hoffmann (préface), Marc Bloch (auteur) Poche : 326 pages, éditeur : Gallimard (1er janvier 1990), collection : Folio histoire (ISBN 2070325695) (ISBN 978-2070325696)
- Le 20 février 1945, les députés communistes exigent une «école des sciences politiques qui soit nationale et démocratique par son organisation, son recrutement et son enseignement» et réclament la nationalisation-sanction de l’ELSP, «foyer de la collaboration » coupable de « trahison et de collaboration avec l’ennemi» et «école d’une caste» liée aux «trusts», obstacle à la démocratisation de l’État" in http://www.sciencespo.fr/stories/#!/fr/frise/33/de-l-ecole-libre-a-sciences-po/
- « Plus complexe est le rapport à Vichy où se pressent des amis de longue date, mobilisés dans les années 1930 pour contrer la tentative de nationalisation du Front populaire. Parmi eux, Philippe Pétain, membre actif du conseil d’administration de l’École depuis 1934 et titulaire d’un cours sur la Défense nationale en 1938. Le conseil d’administration et le corps des professeurs de l’École sont peuplés de maréchalistes. L’École offrira sa tribune aux thuriféraires du régime, tels Jean Bichelonne et Jean Borotra. Côté étudiants, la « corpo » est active dans l’organisation du Service civique rural », Mary Scot in http://www.sciencespo.fr/stories/#!/fr/frise/31/l-elsp-vichy-et-l-occupation/
- http://www.ena.fr/index.php?/fr/content/download/323/2194/file/o1945.pdf
- Jacquier-Bruère (pseudonyme de Michel Debré), Emmanuel Monick, Refaire la France : l'effort d'une génération, Paris, 1945
- M. Jeanneney, « La création de la Fondation nationale des sciences politiques », Commentaire, no 80, 1997
- http://blog.mondediplo.net/2012-10-25-L-Ecole-libre-des-sciences-politiques
- https://www.lemonde.fr/idees/article/2012/10/19/une-science-politique-sans-parisianisme_1778194_3232.html
- http://blog.mondediplo.net/2012-11-26-Sciences-Po-ou-l-avant-garde-neoliberale
- « Il est créé, sous le nom de Fondation nationale des sciences politiques, un établissement doté de la personnalité civile, dont l’objet est de favoriser le progrès et la diffusion en France, dans l’empire et à l’étranger, des sciences politiques, économiques et sociales » Art. 1 de l'ordonnance 45-2284 in http://histoire-cnrs.revues.org/680
- http://www.sciencespo.fr/stories/#!/fr/frise/58/les-iep-de-province/
- « Une démocratie tombe en faiblesse, pour le plus grand mal des intérêts communs, si ses hauts fonctionnaires, formés à la mépriser et, par nécessité de fortune, issus des classes mêmes dont elle a prétendu abolir l’empire, ne la servent qu’à contrecœur ». Marc Bloch. Op. Cit.
- http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20121124trib000733046/la-crise-a-sciencespo-un-debat-utile-.html
- Camille Stromboni, « Sciences Po Lyon crée un second campus, à Saint-Etienne », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 16 août 2017)
- Adrien de Tricornot, « Les Sciences Po de province vont mettre fin à leur concours d’entrée en deuxième année », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 16 août 2017)
- « Sciences Po Lyon ouvre un nouveau concours d'entrée en 2e année », sur lefigaro.fr,
- Décret n°89-901 du 18 décembre 1989 relatif aux instituts d'études politiques sur http://www.legifrance.gouv.fr et Décret n°89-902 du 18 décembre 1989 relatif aux instituts d'études politiques dotés d'un statut d'établissement public administratif rattachés à une université sur http://www.legifrance.gouv.fr
- (fr) « Antoine Durrleman, président du conseil d’administration de l’IEP de Lyon », sur L'ORS,
- http://www.ac-lyon.fr/?module=news&action=ViewDetail&newsParam[cmpref]=538457&lang=fr
- http://www.bibliotheque-diderot.fr/
- http://www.univ-lyon2.fr/bibliotheques/les-bibliotheques/www-bibliotheque-universitaire-chevreul-395799.kjsp?RH=WWW90
- http://bm-lyon.fr/
- http://numelyo.bm-lyon.fr/
- « Sciences Po Lyon souffle ses 60 bougies », sur www.mlyon.fr (consulté le 9 octobre 2015)
- http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/sciences-po-lyon-se-developpe-a-saint-etienne.html
- http://www.zoomdici.fr/actualite/Faire-Science-Po-a-Saint-Etienne-c-est-possible-id128066.html
- https://www.lemonde.fr/campus/article/2016/11/09/sciences-po-lyon-cree-un-second-campus-a-saint-etienne_5027902_4401467.html
- https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/sciences-po-lyon-inaugure-campus-delocalise-saint-etienne-1378301.html
- « http://www.sciencespo-toulouse.fr/IMG/pdf/communique_6_IEP_officiel-2.pdf »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- http://iep.univ-lyon2.fr/images/upload/portfolio_img/sta_concourscommun10_3.pdf
- http://www.aefe.fr/rechercher-une-ressource-documentaire/convention-de-partenariat-entre-les-sept-iep-du-concours
- http://www.noodls.com/viewNoodl/21782353/ministry-of-foreign-affairs-of-the-french-republic/signature-par-laurent-fabius-d8217une-convention-de-parte
- Challenges no 370 - 19 décembre 2013
- http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-48722QE.htm
- http://www.senat.fr/questions/base/2014/qSEQ140210567.html
- « Concours commun dans six Instituts d’études politiques | Polit’bistro : des politiques, du café », Politbistro.hypotheses.org, (consulté le 10 septembre 2013)
- http://www.boivigny.com/IEP-premier-bilan-de-l-Hexaconcours_a554.html
- http://ecoles-de-commerce.challenges.fr/iep/lyon-044.html
- http://ambition-reussite.fr/prepa-sciencespo/2016/07/iep-preferes-eleves-concours-commun/
- https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/institut-etudes-politiques-sciences-po-lyon-souffle-ses-70-bougies-1552154.html
- http://www.letudiant.fr/actualite/sciences-po-les-iep-de-region-au-banc-d-essai/le-banc-d-essai-des-iep-de-province-iep-lyon.html
- http://www.letudiant.fr/actualite/sciences-po-les-iep-de-region-au-banc-d-essai/le-banc-d-essai-des-iep-de-province-iep-bordeaux.html
- http://www.letudiant.fr/actualite/sciences-po-les-iep-de-region-au-banc-d-essai/le-banc-d-essai-des-iep-de-province-iep-grenoble.html
- « À HEC, les mentions très bien représentent 72 % d’une promotion, alors qu’ils ne correspondent que 50 % des affectés à l’EM Lyon et 23 % à Rouen Business School. À l’opposé, ces étudiants comptent pour moins de 1 % des admis dans les ESC de La Rochelle et d’Amiens » in http://www.letudiant.fr/etudes/ecole-de-commerce/grandes-ecoles-de-commerce-peu-de-brassage-a-lentree-et-a-la-sortie-15843/ecoles-de-commerce-ou-vont-les-bacheliers-mention-tres-bien-12697.html
- « 10 000 candidats inscrits au concours commun d’entrée en 1e année à Sciences Po », Capcampus.com (consulté le 10 septembre 2013)
- "Au total, 6 489 candidats venant de 1 417 lycées français ont tenté le nouveau concours. À l'arrivée, ils ont été 920 admis, originaires de 503 lycées – contre 460 lycées en 2012" in https://www.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2013/11/14/sciences-po-le-nouveau-concours-a-accru-la-diversite-des-etudiants_3513859_1473692.html?xtmc=sciences_po&xtcr=4
- http://www.letudiant.fr/examen/sciences-po-les-concours-2012-des-iep-en-direct/sciences-po-paris-les-chiffres-du-concours-2012.html
- https://www.lemonde.fr/campus/article/2015/12/07/sciences-po-est-il-au-niveau_4825892_4401467.html
- « Sciences po Paris : le profil des admis 2010 en première année », Letudiant.fr, (consulté le 10 septembre 2013)
- « Les épreuves des concours des IEP », Ambition-reussite.fr (consulté le 10 septembre 2013)
- http://www.cge.asso.fr/qui-sommes-nous/procedures-d-admission
- http://www.cge.asso.fr/nos-labels/msc
- http://www.aeres-evaluation.fr/content/download/15235/251045/file/AERES-S1-IEP%20Lyon.pdf
- http://www.aeres-evaluation.fr/Etablissements/INSTITUT-D-ETUDES-POLITIQUES-DE-PARIS
- http://www.erai.org/front/index.php?mduuseid=NTk%3D&dsgtypid=71&page=post&pstid=MjY%3D
- http://www.digischool.fr/etablissement/erai-science-po-lyon-convention-partenariat-5319.php
- https://www.lemonde.fr/education/article/2011/09/06/dix-ans-apres-democratisation-en-demi-teinte-pour-sciences-po-paris_1568358_1473685.html
- http://www.bowdoin.edu/faculty/a/arudalev/pdf/rudalevige-cv-may-2014.pdf
- http://www.villagillet.net/portail/mode-demploi/details/article/lalternative-est-elle-possible-en-democratie/
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- http://www.sciencespo-saintgermainenlaye.fr/formation/masters-2/
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- http://www.universite-lyon.fr/licence-master/masters-labellises-universite-de-lyon-128607.kjsp?RH=PFR-Off&RF=newmp
- https://www.sciencespo-lyon.fr/formations/offre-masters/masters-internes/asie-orientale-contemporaine
- http://candidats.entpe.fr/formation_sur_mesure/des_opportunites_de_double_diplome
- http://iae.univ-lyon3.fr/programmes/signature-of-a-partnership-between-iae-lyon-and-sciences-po-lyon-616298.kjsp
- http://www.iul-urbanisme.fr/les-admissions/admissions-en-m1-urbanisme-amenagement/
- https://acteursdeleconomie.latribune.fr/debats/grands-entretiens/2018-10-03/renaud-payre-sciences-po-lyon-est-a-un-moment-charniere-de-son-histoire-792390.html
- http://www.empa-network.info/web/images/stories/empa-network-folder.pdf « Copie archivée » (version du 5 mars 2014 sur l'Internet Archive)
- http://esopa.eu/
- http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20130703.AFP8403/six-iep-de-province-creent-une-association.html
- http://www.actualite24h.com/actualites/enseignement-sciences-politiques-le-reseau-des-iep-constitue-en-association
- http://www.aux-concours.com/sciences-po-europe-et-paris-dauphine.html
- http://business.lesechos.fr/directions-ressources-humaines/management/0202517312126-double-diplome-developpe-par-les-ecoles-plebiscite-par-les-entreprises-4482.php
- http://www.inforadio.fr/fr/communique/creation-de-sciences-po-europe-european-school-of-public-affairs/1235
- « Site officiel du recrutement de l'Armée de Terre - Partenariat Grandes Ecoles (PGE) - Actualités », sur www.recrutement.terre.defense.gouv.fr (consulté le 20 juin 2015)
- http://www.egerabat.com/sites/all/themes/Ege/images/_fiche_3_partenaires.pdf
- https://www.bowdoin.edu/ocs/pdf/Sciences%20Po%20Flyer.pdf
- Université Brown, « Brown in France: Lyon | Office of International Programs », Brown.edu (consulté le 10 septembre 2013)
- « Program Guide: University of Lyon: », Eap.ucop.edu, (consulté le 10 septembre 2013)
- « Programs> Brochure> Division of Overseas Studies », Overseasstudies.georgetown.edu (consulté le 10 septembre 2013)
- « The Huntsman Program in International Studies and Business », Huntsman.upenn.edu (consulté le 10 septembre 2013)
- http://www.international.uottawa.ca/docs/France-IEPdeLyon-Bilingual.Intl.Student.Guide_001.pdf
- http://www.universite-lyon.fr/doctorat/programme-de-soutien-a-la-mobilite-doctorale-2014-215320.kjsp
- http://www.cie-waseda.jp/programlist/overview.php?id=13b137
- http://dev.ulb.ac.be/sciencespo/dossiers.../erasmus--acte-candidature.doc
- http://www.empa-network.info/the-widening-of-the-empa-network.html
- https://www.sciencespo-lyon.fr/actualite/internationales/relations-sciences-po-lyon-russie-prennent-ampleur
- « King's College London - Sciences Po - Lyon », Kcl.ac.uk, (consulté le 10 septembre 2013)
- « Exchange programmes : SOCRATES / ERASMUS at SOAS, University of London », Soas.ac.uk (consulté le 10 septembre 2013)
- https://www.sciencespo-lyon.fr/formations/preparation-aux-concours-administratifs-cpag/cpag-en-chiffres
- http://www.sciencespo-lyon.fr/formations/formation-continue/formations-courtes
- http://www.sciencespo-lyon.fr/sites/default/files/actualite/documents/2014/cp3_partenariat_sciences_po_lyon-cnam.pdf
- http://iao.ish-lyon.cnrs.fr/
- http://www.univ-lyon2.fr/recherche/laboratoires/institut-d-asie-orientale-iao--241141.kjsp
- http://www.gremmo.mom.fr/
- https://mom.academia.edu/FabriceBalanche
- http://elico.univ-lyon1.fr/
- https://www.ish-lyon.cnrs.fr
- http://mots.revues.org/
- https://sciencespo-lyon.fr/actualite/internationales/signature-partenariat-maison-francaise-oxford
- https://www.sciencespo-lyon.fr/vie-etudiante/vie-associative
- http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Politique/Elections/Presidentielle/Bayrou-fait-le-plein-a-l-IEP
- http://www.rue89lyon.fr/2012/03/20/peut-on-encore-critiquer-israel-en-milieu-universitaire-francais/
- http://www.ambafrance-bd.org/Biography-of-HE-Mrs-Sophie-AUBERT
- http://www.ambafrance-ht.org/Elisabeth-Beton-Delegue-ambassadrice
- http://cirdi.ca/fr/a-propos/gouvernance-et-direction/patricia-pena/
- http://www.ifad.org/events/ifi_trends/bios/tomasi.htm
- http://www.adgency-experts.com/nos-experts/pierre-joseph-givre
- http://www.worldbank.org/en/about/people/franck-bousquet
- http://www.eeas.europa.eu/press-media/spokespersons-service/index_en.htm
- http://www.sciencespo-lyon.fr/actualite/diplomees-sciences-po-lyon-elles-ont-reussi
- diplômés de la Wharton School
Annexes[modifier | modifier le code]
Pour aller plus loin[modifier | modifier le code]
- Raymond Boudon (auteur), L'Inégalité des chances, éditeur : Fayard/Pluriel (1er août 2011), collection : Pluriel (ISBN 2818502128 et 978-2818502129)
- Pierre Bourdieu (auteur), La Noblesse d’État : grandes écoles et esprit de corps, éditeur : Les Éditions de Minuit (1er mars 1989), collection : Le sens commun (ISBN 2707312789 et 978-2707312785)
- Pierre Bourdieu (auteur) La Distinction : critique sociale du jugement, éditeur : Les Éditions de Minuit (1er août 1979), collection : Le sens commun (ISBN 2707302759 et 978-2707302755)
- Pierre Bourdieu (auteur), Jean-Claude Passeron (auteur), La Reproduction, éditeur : Éditions de Minuit (1er mars 1970), collection : Le sens commun (ISBN 2707302260 et 978-2707302267)
- Pierre Bourdieu (auteur), Jean-Claude Passeron (auteur) Les Héritiers : les étudiants et la culture, éditeur : Les Éditions de Minuit (1er octobre 1964), collection : Le sens commun (ISBN 2707300810 et 978-2707300812)
- Michel Crozier (auteur), Bruno Tilliette (auteur), La Crise de l'intelligence, éditeur : Seuil (2 mars 1998), collection : Points Essais (ISBN 2020329069 et 978-2020329064)
- Alain Garrigou, Les Élites contre la République. Sciences Po et l'ÉNA, La Découverte, Paris, 2001
- Marie-Estelle Leroty, L'Enseignement de l'histoire à l'École libre des sciences politiques et à l'Institut d'études politiques de l'Université de Paris de 1943 à 1968, mémoire de diplôme d'études approfondies dirigé par Jean-François Sirinelli, IEP Paris, 2000
- (en) Philip Nord, « Reform, Conservation and Adaptation: Sciences-Po from the Popular Front to the Liberation », dans Sudhir Hazareesingh (direction), The Jacobin Legacy in Modern France. Essays in Honour of Vincent Wright, Oxford University Press, Oxford, 2002 (ISBN 978-0-19-925646-4) [présentation en ligne], p. 115-146
- Pierre Rain, L'École libre des sciences politiques, suivi de L'École et la guerre : la transformation de son statut, par Jacques Chapsal, Fondation nationale des sciences politiques, Paris, 1963
- Olivier Saby (auteur), Promotion Ubu Roi, éditeur : Flammarion (21 septembre 2012), collection : Document, (ISBN 2081284715 et 978-2081284715)
- Marie Scot, L'Influence intellectuelle et idéologique américaine sur la formation des élites en France. Le cas de l'IEP-FNSP (1945–1960), mémoire de maîtrise dirigé par Jacques Portes, université de Saint-Denis, 2001
- « Sciences-Po : Sur la formation des élites en France », Le Débat, no 64, avril 1991
- Ezra N Suleiman (auteur), Les Élites en France : Grands corps et grandes écoles, éditeur : Seuil (1er février 1979), collection : Sociologie (ISBN 2020051028 et 978-2020051026)
- Ezra N Suleiman (auteur), Henri Mendras (auteur), Le Recrutement des élites en Europe, éditeur : La Découverte (12 décembre 1997), collection : Recherches (ISBN 2707124559 et 978-2707124555)
Textes de droit relatifs aux IEP et à la FNSP[modifier | modifier le code]
- Ordonnance no 45–2283 du 9 octobre 1945 relative à la formation, au recrutement et au statut de certaines catégories de fonctionnaires et instituant une direction de la fonction publique et un conseil permanent de l'administration civile, publiée au JO du 10 octobre 1945
- Ordonnance no 45–2284 du 9 octobre 1945 portant création d'une Fondation nationale des sciences politiques (abrogée par l'Ordonnance no 2000-549 du 15 juin 2000 relative à la partie Législative du code de l'éducation, publiée au JO du 22 juin 2000, page 9348 : article 7, 43°)
- Arrêté du 7 mars 1946 relatif à la nomination des professeurs des Instituts d'études politiques, publié au JO du 15 mai 1946, p. 4172
- Décret no 46–492 du 22 mars 1946 relatif à l'administration et au fonctionnement de la Fondation nationale des sciences politiques, publié au JO du 23 mars 1946, p. 2390–2391
- Décret no 48–779 du 4 mai 1948 portant création de l'Institut d'études politiques de l'université de Lyon, publié au JO du 05 mai 1948, p. 4362–4363
- Loi no 68–978 du 12 novembre 1968 d'orientation de l'enseignement supérieur (abrogée)
- Décret no 68–931 du 25 octobre 1968 relatif aux conditions d'accès direct en deuxième année dans les Instituts d'études politiques, publié au JO du 27 octobre 1968, p. 10105
- Décret no 69-55 du 18 janvier 1969 relatif à l'Institut d'études politiques de Paris (abrogé par le décret no 85–497)
- Décret no 69-56 du 18 janvier 1969 relatif aux instituts d'études politiques d'Aix, de Bordeaux, de Grenoble, de Lyon, de Strasbourg et de Toulouse (abrogé par le décret no 89-901)
- Décret no 72–1266 du 28 décembre 1972 portant approbation des dispositions statutaires de la Fondation nationale des sciences politiques, publié au JO du 6 janvier 1973, p. 313–314
- Décret no 75-188 du 21 mars 1975 relatif à la section disciplinaire de l'Institut d'études politiques de Paris, publié au JO du 25 mars 1975, p. 3222–3223
- Décret no 81-175 du 11 février 1981 portant approbation de la convention passée entre l'État et la Fondation nationale des sciences politiques et relative à l'observatoire français des conjonctures économiques, publié au JO du 25 février 1981, p. 640–641
- Loi no 84–52 du 26 janvier 1984 sur l'enseignement supérieur : article 37
- Décret en Conseil d'État no 85-497 du 10 mai 1985 relatif à l'institut d'études politiques de Paris, publié au JO du 11 mai 1985, p. 5339-5340
- Arrêté du 14 novembre 1985 portant approbation des statuts de l'Institut d'études politiques de Paris, publié au JO du 22 novembre 1985, p. 13535
- Décret no 89-901 du 18 décembre 1989 relatif aux instituts d'études politiques, publié au JO du 19 décembre 1989, p. 15740–15741
- Décret no 89-902 du 18 décembre 1989 relatif aux instituts d'études politiques dotés d'un statut d'établissement public administratif rattachés à une université, publié au JO du 19 décembre 1989, p. 15741–15743
- Décret no 96-414 du 15 mai 1996 modifiant le décret no 72-1266 du 28 décembre 1972 portant approbation des dispositions statutaires de la Fondation nationale des sciences politiques, publié au JO du 18 mai 1996, p. 7478–7479
- Loi no 98–546 du 2 juillet 1998 portant dispositions d'ordre économique et financier, publiée au JO du 3 juillet 1998, p. 10140 : article 74
- Décret no 99–238 du 26 mars 1999 modifiant le décret no 72–1266 du 28 décembre 1972 portant approbation des dispositions statutaires de la Fondation nationale des sciences politiques, publié au JO no 74 du 28 mars 1999, p. 4630
- Loi no 2001–624 du 17 juillet 2001 portant diverses dispositions d'ordre social, éducatif et culturel, publiée au JO du 18 juillet 2001, p. 11501 : article 14
- Code de l'éducation : Article L. 621-2 (Loi no 2005–380 du 23 avril 2005, publiée au JO du 24 avril 2005 : art. 43), article L. 621-3 (Loi no 2001-624 du 17 juillet 2001, publiée au JO du 18 juillet 2001 : art. 14 ; Loi no 2005-380 du 23 avril 2005, publiée au JO du 24 avril 2005 : art. 43), article L. 758-1, article L. 758-2
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des promotions de Sciences Po Lyon
- Institut d'études politiques
- Système éducatif français - Études supérieures en France
- Alliance des grandes écoles Rhône-Alpes
- Conférence des grandes écoles
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la recherche : Global Research Identifier Database
- Site officiel