Lagarde-Paréol

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Lagarde-Paréol
Lagarde-Paréol
Château Fonsalette,
un des plus prestigieux domaines
des Côtes du Rhône.
Blason de Lagarde-Paréol
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Arrondissement d'Avignon
Intercommunalité Communauté de communes Aygues Ouvèze en Provence
Maire
Mandat
Fabrice Leaune
2014-2020
Code postal 84290
Code commune 84061
Démographie
Gentilé Paréolais, Paréolaises
Population
municipale
312 hab. (2014)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 13′ 44″ nord, 4° 51′ 06″ est
Altitude 125 m
Min. 84 m
Max. 253 m
Superficie 9,29 km2
Élections
Départementales Canton de Bollène
Localisation
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Lagarde-Paréol

Lagarde-Paréol est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Situées à l'est du Massif d'Uchaux, en bordure de la vallée de l'Aigues, les terres de la commune sont une alternance de bois et de vignes. La viticulture joue d'ailleurs un rôle important dans l'économie locale.

Géographie

La commune de Lagarde-Paréol est une commune du nord Vaucluse.

Accès

La route départementale 65 traverse la commune et le bourg sur un axe nord-sud (petite déviation au nord vers Rochegude à l'ouest). La route départementale 168 en provenance de la commune voisine de Sainte-Cécile-les-Vignes la rejoint au nord du bourg.

L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7, à un peu moins d'une vingtaine de kilomètres à l'ouest.

Relief

Vue depuis le sommet du village

Le village est construit sur une petite montagne du Massif d'Uchaux.

Le point le plus bas, à 84 mètres d'altitude, se situe au sud-est de la commune. Le point le plus haut, à 253 mètres d'altitude, se situe à l'ouest du village, à proximité du sommet de la Roquette (281 mètres d'altitude, commune voisine de Uchaux).

Géologie

Le massif d'Uchaux constitue une unité anticlinale dissymétrique axée est-ouest, à cœur crétacé, avec deux synclinaux, l'un au sud et l'autre au nord. Les sols de la partie ouest de la commune, partie qui fait partie du bord est du massif, sont principalement composés de calcaires quartzeux, ainsi que des formations résiduelles ou faiblement remaniées, indifférenciées. Les sols de la partie est de la commune sont quant à eux composés d'alluvions ainsi que quelques sables et grès jaunes[1].

Fontaine publique

Sismicité

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[2].

Hydrographie

Plusieurs fontaines publique récupère les eaux de source du massif.

La commune est traversée sur un axe nord-sud, à l'est du village, par le Béal et la Ruade, deux ruisseaux affluents de l'Aygues.

Climat

Le climat de ce terroir est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps[3]. Sa spécificité est son climat méditerranéen qui constitue un atout exceptionnel :

  • Le mistral assainit le vignoble
  • La saisonnalité des pluies est très marquée
  • Les températures sont très chaudes pendant l'été.
Données météorologiques d'Orange de 1961 à 1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,3 2,6 4,4 7,2 10,8 14,4 17 16,3 13,8 9,7 4,9 1,9 8,7
Température moyenne (°C) 5,4 6,9 9,4 12,5 16,4 20,2 23,3 22,5 19,4 14,7 9,1 5,7 13,8
Température maximale moyenne (°C) 9,4 11,3 14,4 17,8 22,1 26,1 29,6 28,8 25 19,7 13,3 9,5 18,9
Ensoleillement (h) 132 137,1 192,5 230,4 264,6 298,9 345,3 310,7 237,6 187,1 135,2 123,8 2 595,3
Précipitations (mm) 44,4 57,5 61,1 58,9 72,4 43,6 27,8 56,3 67,6 97,4 57,7 48,9 693,4
Source : [4]
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,4
1,3
44,4
 
 
 
11,3
2,6
57,5
 
 
 
14,4
4,4
61,1
 
 
 
17,8
7,2
58,9
 
 
 
22,1
10,8
72,4
 
 
 
26,1
14,4
43,6
 
 
 
29,6
17
27,8
 
 
 
28,8
16,3
56,3
 
 
 
25
13,8
67,6
 
 
 
19,7
9,7
97,4
 
 
 
13,3
4,9
57,7
 
 
 
9,5
1,9
48,9
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
Vaucluse Massif d'Uchaux moyenne nationale
Ensoleillement 2 595 h/an 2 800 h/an 1 973 h/an
Pluie 693 mm/an 700 mm/an (sur 80 jours) 770 mm/an
Neige 4 j/an 15j/an 14 j/an
Vent 110 j/an essentiellement du Mistral
Orage 23 j/an 22 j/an
Brouillard 31 j/an 40 j/an
Mois Jan Fev Mar Avr Mai Jui Jui Aou Sep Oct Nov Dec
Records de températures minimales °C (Année) -13,4 (1985) -14,5 (1956) -9,7 (2005) -2,9 (1970) 1,3 (1979) 5,7 (1984) 9,0 (1953) 8,3 (1974) 3,1 (1974) -1,1 (1973) -5,4 (1952) -14,4 (1962)
Records de températures maximales °C (Année) 20,3 (2002) 23,0 (1960) 27,2 (1990) 30,7 (2005) 34,5 (2001) 38,1 (2003) 40,7 (1983) 42,6 (2003) 35,1 (1966) 29,6 (1985) 24,6 (1970) 20,2 (1983)
Source: http://www.linternaute.com/ville/ville/climat/25721/orange.shtml

Histoire

Antiquité

Un oppidum romain somme le haut du village, les fouilles ont permis de mettre à jour sépultures et poteries. Aujourd'hui appelé Castellas, ce fut à l'origine un poste de garde surveillant les vallées du Lez et de l'Aygues[5].

Moyen Âge

Territoire des domaines du comte de Toulouse, il fut donné en fief, en 1237, à la maison des Baux. Il resta dans cette famille jusqu'en 1398[5].

Le prieuré bénédictin fondé en 960, et devenu église paroissiale, sous l'invocation de Saint-Marti, fut gravement endommagée lors des guerres de religion. Sa seule chapelle subsistante fut démolie peu avant 1789. L'actuelle église paroissiale Saint-Antoine fut édifiée au cours du XVIe siècle, puis remaniée au XVIIIe siècle[6].

À partir du , cette seigneurie eut pour Dame foncière la Révérende Chambre Apostolique d'Avignon, qui possédait un quart du fief, et des barons de Sérignan-du-Comtat, l'autre quart. La moitié restante était partagée en huit coseigneuries[7].

Période moderne

Le 12 août 1793 fut créé le département du Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Vignoble sur le terroir de Fonsalette

Période contemporaine

En 1937, une partie du vignoble de la commune obtient l’appellation côtes-du-rhône. Ce terroir est aujourd'hui classé en Massif-d'uchaux (AOC), appellation villages des côtes-du-rhône. En dépit de cette appellation, le château Fonsalette, appartenant à la même famille qui possède Château Rayas, à Châteauneuf-du-Pape, commercialise toujours ses vins en côtes-du-rhône. Ce vin prestigieux, est considéré à l'égal de son cousin châteaunevois[8].

Toponymie

Cité en 1137 « Guarda » et en 1281 « Castrum Garde Pareoli »[7], le nom de la commune dérive de pareriorum (parioù en provençal) qui a donné pariers en vieux français, puis pairs, terme désignant des seigneurs possédant un lieu en commun où le partage de l'autorité se faisait équitablement[5].

Mais le nom pourrait aussi venir du poste de garde (castellas) qui a donné Lagarde, ce poste était gardé par le dieux Eole, dieux du vent et en particulier du mistral qui a donné Paréol.

Héraldique

Blason de Lagarde-Paréol

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur à la clef d'or et à la clef d'argent passées en sautoir, au chef cousu de sable chargé d'une étoile de seize rais aussi d'argent.

Politique et administration

La mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 2014 Fabrice Leaune    
Les données manquantes sont à compléter.

Fiscalité

L'imposition des ménages et des entreprises à Lagarde-Paréol en 2009[9]
Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 9,51 % 0,00 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 17,95 % 0,00 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 59,70 % 0,00 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 21,88 %* 0,00 % 21,51 % 3,84 %

La Part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[10]).

Intercommunalité

Urbanisme

L'habitat est peu diffus.

Jumelages

La commune ne semble pas être une commune jumelée.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 312 habitants, en augmentation de 6,12 % par rapport à 2009 (Vaucluse : 2,58 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
211185219239222213221241265
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
280283278234227233223192165
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
160164151151126124116115105
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2014
116130135255279297274304312
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

L'économie de la commune s'articule principalement autour de deux pôles, la vigne et le tourisme.

Vignoble et oliveraie, sur la commune de Lagerde, séparés par un chemin pédestre

Tourisme

Tourisme viticole (plusieurs caves de dégustation) et tourisme de randonnées (plusieurs circuits pédestres et vélo à proximité), le village est traversé par le GR4 . On trouve sur la commune plusieurs gîtes et chambres d'hôtes qui permettent l'accueil des touristes[15].

Agriculture

Le vignoble produit de vins classés en Côtes-du-rhône et Massif-d'uchaux. L’appellation côtes-du-rhône fut acquise dès 1937, puis, en 1983, les vins purent postuler à l'appellation côtes-du-rhône villages. Ce fut enfin le , que le Massif d’Uchaux accéda au classement en côtes-du-rhône villages avec nom géographique. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label Vin de pays de la Principauté d'Orange.

Équipements ou Services

La commune propose les services d'une bibliothèque municipale[16].

Enseignement

La commune possède une école primaire publique[16]. Par la suite, les élèves vont au collège Victor Schoelcher à Sainte-Cécile-les-Vignes [17].

Sports

Le Centre Socio Culturel propose des cours de yoga et de danse de salon, un club de tennis de table. On trouve aussi sur la commune un club de randonnées[18].

Santé

Les services médicaux et paramédicaux les plus proches se trouvent sur la commune de Sérignan.

Vie locale

Cultes

L'église et le calvaire

Catholique : Église paroissiale Saint-Antoine[16], située au sommet de la colline sur laquelle est construite le village.

Environnement

Entre autres, la communauté de communes a des missions de gestion de l'assainissement collectif, la collecte et le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés, la lutte contre les nuisances sonores, le contrôle de la qualité de l'air et la protection et la mise en valeur de l'environnement.

La déchèterie intercommunale est située entre Suze-la-Rousse et Bouchet[16].

Lieux et monuments

  • Église et calvaire au sommet du village.
  • Le château de Fontsalette au nord du village.
  • Le château Saint-Pierre à l'est du village.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. [PDF] Ministère de l'Industrie et de l'aménagement du territoire - étude préliminaire d'un gisement de sable dans le massif d'Uchaux (Vaucluse).
  2. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  3. La climatologie du Vaucluse
  4. Relevés météorologiques d'Orange, (Vaucluse), de 1961 à 1990
  5. a b et c Robert Bailly, op. cit., p. 225.
  6. Robert Bailly, op. cit., p. 226.
  7. a et b Jules Courtet, op. cit., p. 176.
  8. Château Fonsalette
  9. « Impots locaux à Lagarde-Paréol », taxes.com
  10. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  11. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  12. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  15. tourisme sur le site de la commune.
  16. a b c et d Vie locale sur le site de la commune
  17. Éducation en Vaucluse
  18. animations sur le site de la commune

Bibliographie

  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, (ISBN 2903044279)
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Christian Lacour, Nîmes (réed.), 1997, (ISBN 284406051X)

Pour approfondir

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Articles connexes

Liens externes