« Changement climatique » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
m corr sources disparues
+ Réchauffement futur et budget carbone
Ligne 72 : Ligne 72 :
* Le [[Destruction de la couche d'ozone|trou de la couche d'ozone]] pourrait également avoir un effet important, mais qui reste encore très méconnu. En effet, l'[[ozone stratosphérique]], en absorbant les rayons UV réchauffe la [[stratosphère]] ; l'absence d'ozone conduit donc à un refroidissement de la stratosphère qui provoquerait selon certaines analyses une augmentation de la hauteur de la [[tropopause]], et un décalage de toute la circulation atmosphérique (cellule de Hadley, circulation d'humidité, circulation d'énergie) vers les pôles<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Seok-Woo Son et al.|titre=Ozone hole and Southern Hemisphere climate change|périodique=Geophysical Research letter|jour=11|mois=aout|année=2009|lire en ligne=}}</ref>. L'effet de ce changement de circulation est également discuté, mais il semblerait<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Kevin Michael Grise|titre=Understanding the varied influence of the mid-latitude jet on clouds and cloud-radiative effects in observations and global climate models.|périodique=Journal of Climate Science|année=2016|lire en ligne=}}</ref>{{,}}<ref name=KateMarvel/> que le déplacement de la couverture nuageuse des ''storm tracks'' vers les pôles diminuerait l'albédo des latitudes moyennes et participerait donc au réchauffement climatique.
* Le [[Destruction de la couche d'ozone|trou de la couche d'ozone]] pourrait également avoir un effet important, mais qui reste encore très méconnu. En effet, l'[[ozone stratosphérique]], en absorbant les rayons UV réchauffe la [[stratosphère]] ; l'absence d'ozone conduit donc à un refroidissement de la stratosphère qui provoquerait selon certaines analyses une augmentation de la hauteur de la [[tropopause]], et un décalage de toute la circulation atmosphérique (cellule de Hadley, circulation d'humidité, circulation d'énergie) vers les pôles<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Seok-Woo Son et al.|titre=Ozone hole and Southern Hemisphere climate change|périodique=Geophysical Research letter|jour=11|mois=aout|année=2009|lire en ligne=}}</ref>. L'effet de ce changement de circulation est également discuté, mais il semblerait<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Kevin Michael Grise|titre=Understanding the varied influence of the mid-latitude jet on clouds and cloud-radiative effects in observations and global climate models.|périodique=Journal of Climate Science|année=2016|lire en ligne=}}</ref>{{,}}<ref name=KateMarvel/> que le déplacement de la couverture nuageuse des ''storm tracks'' vers les pôles diminuerait l'albédo des latitudes moyennes et participerait donc au réchauffement climatique.
* La mauvaise gestion des forêts peut avoir des conséquences sur la quantité de carbone puisées par celles-ci. Plusieurs études<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Ph. Ciais|titre=Europe-wide reduction in primary productivity caused by the heat and drought in 2003|périodique=nature|mois=septembre|année=2005|lire en ligne=}}</ref> montrent que l'efficacité du captage du carbone par les arbres dépend fortement de leur santé. Par exemple, certains facteurs (pollution atmosphérique, prolifération des parasites, vague de chaleur) peuvent affecter durablement la productivité primaire brute des arbres, c'est-à-dire la quantité de carbone captée. En [[Canicule européenne de 2003|2003]], en raison de la vague de chaleur et par conséquent de la pollution atmosphérique stagnante et de la prolifération des parasites des arbres, la productivité primaire brute a diminué de 8 % en France et de 15 % dans le nord de l'Italie. Ce déficit du puits de carbone aurait pu être réduit grâce à une meilleure gestion des forêts (mélange des essences d'arbre, espacement des arbres).
* La mauvaise gestion des forêts peut avoir des conséquences sur la quantité de carbone puisées par celles-ci. Plusieurs études<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Ph. Ciais|titre=Europe-wide reduction in primary productivity caused by the heat and drought in 2003|périodique=nature|mois=septembre|année=2005|lire en ligne=}}</ref> montrent que l'efficacité du captage du carbone par les arbres dépend fortement de leur santé. Par exemple, certains facteurs (pollution atmosphérique, prolifération des parasites, vague de chaleur) peuvent affecter durablement la productivité primaire brute des arbres, c'est-à-dire la quantité de carbone captée. En [[Canicule européenne de 2003|2003]], en raison de la vague de chaleur et par conséquent de la pollution atmosphérique stagnante et de la prolifération des parasites des arbres, la productivité primaire brute a diminué de 8 % en France et de 15 % dans le nord de l'Italie. Ce déficit du puits de carbone aurait pu être réduit grâce à une meilleure gestion des forêts (mélange des essences d'arbre, espacement des arbres).

== Réchauffement futur et budget carbone ==
{{Article détaillé|Budget carbone|Modèle climatique|Cycle du carbone}}
Le réchauffement futur dépend de la [[sensibilité climatique|force des réactions climatiques]] et des émissions de [[gaz à effet de serre]]<ref name="wolff et al">{{Article |langue=en |prénom1=Eric W. |nom1=Wolff |prénom2=John G. |nom2=Shepherd |prénom3=Emily |nom3=Shuckburgh |prénom4=Andrew J. |nom4=Watson |titre=Feedbacks on climate in the Earth system: introduction |périodique=Philosophical Transactions of the Royal Society A: Mathematical, Physical and Engineering Sciences |volume=373 |numéro=2054 |date=2015 |pmid=26438277 |pmcid=4608041 |doi=10.1098/rsta.2014.0428 |bibcode=2015RSPTA.37340428W |pages=20140428}}.</ref>. Les réactions climatiques sont souvent estimées à l'aide de divers [[Modèle climatique|modèles climatiques]], développés par de multiples institutions scientifiques<ref name="Q&A climat">{{Lien web |langue=en |prénom=Robert M. |nom=McSweeney |prénom2=Zeke |nom2=Hausfather |titre=Q&A: How do climate models work? |url=https://www.carbonbrief.org/qa-how-do-climate-models-work |site=Carbon Brief |date=15 January 2018 |consulté le=2 March 2019}}</ref>. Un modèle climatique est une représentation des processus physiques, chimiques et biologiques qui affectent le système climatique{{sfn|IPCC AR5 SYR Glossary 2014|p=120}}. Les modèles incluent les changements de l'orbite de la Terre, les changements historiques de l'activité du Soleil et les [[Hiver volcanique|forçages volcaniques]]<ref name="Q&A climat" />. Les modèles informatiques tentent de reproduire et de prévoir la circulation des océans, le cycle annuel des saisons et les flux de carbone entre la surface terrestre et l'atmosphère<ref name="Q&A climat" />. Les modèles prévoient des augmentations de température futures différentes pour des émissions données de gaz à effet de serre ; ils ne sont pas non plus tout à fait d'accord sur la force des différentes réactions de la sensibilité du climat et l'ampleur de l'{{lien|langue=en|Climate inertia|texte=inertie du système climatique}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Peter A. |nom1=Stott |prénom2=J. A. |nom2=Kettleborough |titre=Origins and estimates of uncertainty in predictions of twenty-first century temperature rise |périodique=Nature |volume=416 |numéro=6882 |date=2002 |issn=1476-4687 |pmid=11961551 |doi=10.1038/416723a |bibcode=2002Natur.416..723S |pages=723-726 |s2cid=4326593}}.</ref>.

Le réalisme physique des modèles est testé en examinant leur capacité à simuler les climats contemporains ou passés<ref>{{Chapitre |langue=en |prénom1=D. A. |nom1=Randall |prénom2=R. A. |nom2=Wood |prénom3=S. |nom3=Bony |prénom4=R. |nom4=Colman |titre chapitre=Chapter 8: Climate Models and their Evaluation |titre ouvrage=Climate Change 2007: The Physical Science Basis |année=2007 |pages totales=589-662 |lire en ligne=https://archive.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/wg1/ar4-wg1-chapter8.pdf |passage=FAQ 8.1. |prénom5=T. |nom5=Fichefet |prénom6=J. |nom6=Fyfe |prénom7=V. |nom7=Kattsov |prénom8=A. |nom8=Pitman |prénom9=J. |nom9=Shukla |prénom10=J. |nom10=Srinivasan |prénom11=R. J. |nom11=Stouffer |prénom12=A. |nom12=Sumi |prénom13=K. E. |nom13=Taylor}}.</ref>. Les modèles passés ont sous-estimé le taux de {{lien|langue=en|Arctic sea ice decline|texte=rétrécissement de l'Arctique}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=J. |nom1=Stroeve |prénom2=Marika M. |nom2=Holland |prénom3=Walt |nom3=Meier |prénom4=Ted |nom4=Scambos |titre=Arctic sea ice decline: Faster than forecast |périodique=Geophysical Research Letters |volume=34 |numéro=9 |année=2007 |doi=10.1029/2007GL029703 |bibcode=2007GeoRL..3409501S |pages=L09501 |nom5=Serreze |prénom5=Mark |display-authors=4}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Craig |nom=Welch |titre=Arctic permafrost is thawing fast. That affects us all. |url=https://www.nationalgeographic.com/environment/2019/08/arctic-permafrost-is-thawing-it-could-speed-up-climate-change-feature/ |site=National Geographic |date=13 August 2019 |consulté le=25 August 2019}}</ref> et le taux d'augmentation des précipitations<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Beate G. |nom1=Liepert |prénom2=Michael |nom2=Previdi |titre=Do Models and Observations Disagree on the Rainfall Response to Global Warming? |périodique=Journal of Climate |volume=22 |numéro=11 |année=2009 |doi=10.1175/2008JCLI2472.1 |bibcode=2009JCli...22.3156L |lire en ligne=https://zenodo.org/record/896855 |pages=3156-3166}}</ref>. L'[[élévation du niveau de la mer]] depuis 1990 a été sous-estimée dans les anciens modèles, mais les modèles plus récents concordent bien avec les observations<ref>{{Article |prénom1=Stefan |nom1=Rahmstorf |prénom2=Anny |nom2=Cazenave |prénom3=John A. |nom3=Church |prénom4=James E. |nom4=Hansen |titre=Recent Climate Observations Compared to Projections |périodique=Science |volume=316 |numéro=5825 |date=2007 |pmid=17272686 |doi=10.1126/science.1136843 |bibcode=2007Sci...316..709R |lire en ligne=http://www.pik-potsdam.de/~stefan/Publications/Nature/rahmstorf_etal_science_2007.pdf |pages=709 |nom5=Keeling |prénom5=Ralph F. |nom6=Parker |prénom6=David E. |nom7=Somerville |prénom7=Richard C. J.}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |prénom1=G. T. |nom1=Mitchum |prénom2=D. |nom2=Masters |prénom3=B. D. |nom3=Hamlington |prénom4=J. T. |nom4=Fasullo |titre=Climate-change–driven accelerated sea-level rise detected in the altimeter era |périodique=Proceedings of the National Academy of Sciences |volume=115 |numéro=9 |date=2018 |issn=0027-8424 |pmid=29440401 |pmcid=5834701 |doi=10.1073/pnas.1717312115 |bibcode=2018PNAS..115.2022N |pages=2022–2025 |nom5=Beckley |prénom5=B. D. |nom6=Nerem |prénom6=R. S.}}.</ref>. L'évaluation nationale du climat [[U.S. Global Change Research Program|publiée par les États-Unis]] en 2017 note que {{citation|les modèles climatiques peuvent encore sous-estimer ou manquer des processus de réaction pertinents}}{{sfn|USGCRP Chapter 15 2017}}.

Diverses [[scénario RCP|scénarios ''{{lang|en|Representative Concentration Pathway}}'']] (RCP) peuvent être utilisées comme entrée pour les modèles climatiques : {{citation|un scénario d'atténuation rigoureux (RCP 2.6), deux scénarios intermédiaires (RCP 4.5 et RCP 6.0) et un scénario avec des émissions [de gaz à effet de serre] très élevées (RCP 8.5)}}{{sfn|IPCC AR5 SYR Summary for Policymakers|2014|loc=Sec. 2.1}}. Les RCP ne prennent en compte que les concentrations de gaz à effet de serre et n'incluent donc pas la réponse du cycle du carbone. Les projections des modèles climatiques résumées dans le cinquième rapport d'évaluation du GIEC indiquent qu'au cours du {{s-|21}}, la température à la surface du globe devrait encore augmenter de {{unité|0,3|à=1,7|°C}} dans un scénario modéré, ou de {{unité|2,6|à=4,8|°C}} dans un scénario extrême, en fonction des futures émissions de gaz à effet de serre et de la réaction climatique{{sfn|IPCC AR5 WG1 Technical Summary 2013|p=57}}.

Un {{Lien|langue=en|Integrated assessment modelling|texte=sous-ensemble de modèles climatiques}} ajoute des facteurs sociétaux à un modèle climatique physique simple. Ces modèles simulent la façon dont la population, la [[croissance économique]] et la consommation d'énergie affectent le climat physique et interagissent avec lui. Grâce à ces informations, ces modèles peuvent produire des scénarios sur la façon dont les émissions de gaz à effet de serre peuvent varier à l'avenir. Ces résultats sont ensuite utilisés comme données d'entrée pour les modèles climatiques physiques afin de générer des projections de changement climatique<ref name="Q&A climat" />. Dans certains scénarios, les émissions continuent d'augmenter au cours du siècle, tandis que dans d'autres, elles diminuent<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Keywan |nom1=Riahi |prénom2=Detlef P. |nom2=van Vuuren |prénom3=Elmar |nom3=Kriegler |prénom4=Jae |nom4=Edmonds |titre=The Shared Socioeconomic Pathways and their energy, land use, and greenhouse gas emissions implications: An overview |périodique=Global Environmental Change |volume=42 |date=2017 |issn=0959-3780 |doi=10.1016/j.gloenvcha.2016.05.009 |pages=153-168 |nom5=O’Neill |prénom5=Brian C. |nom6=Fujimori |prénom6=Shinichiro |nom7=Bauer |prénom7=Nico |nom8=Calvin |prénom8=Katherine |nom9=Dellink |prénom9=Rob}}.</ref>{{,}}<ref name="carbon brief 19 april">{{Lien web |langue=en |prénom=Zeke |nom=Hausfather |titre=Explainer: How 'Shared Socioeconomic Pathways' explore future climate change |url=https://www.carbonbrief.org/explainer-how-shared-socioeconomic-pathways-explore-future-climate-change |site=Carbon Brief |date=19 April 2018 |consulté le=20 July 2019}}.</ref>. Les ressources en combustibles fossiles sont trop abondantes pour que l'on puisse compter sur une pénurie pour limiter les émissions de carbone au {{s-|21}}<ref>{{Chapitre |langue=en |prénom1=G. |nom1=Blanco |prénom2=R. |nom2=Gerlagh |prénom3=S. |nom3=Suh |prénom4=J. |nom4=Barrett |titre chapitre=Chapter 5: Drivers, Trends and Mitigation |titre ouvrage=Climate Change 2014: Mitigation of Climate Change |année=2014 |pages totales=351-411 |lire en ligne=https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/02/ipcc_wg3_ar5_full.pdf |prénom5=H. C. |nom5=de Coninck |prénom6=C. F. |nom6=Diaz Morejon |prénom7=R. |nom7=Mathur |prénom8=N. |nom8=Nakicenovic |prénom9=A. |nom9=Ofosu Ahenkora |prénom10=J. |nom10=Pan |prénom11=H. |nom11=Pathak |prénom12=J. |nom12=Rice |prénom13=R. |nom13=Richels |prénom14=S. J. |nom14=Smith |prénom15=D. I. |nom15=Stern |prénom16=F. L. |nom16=Toth |prénom17=P. |nom17=Zhou}}</ref>. Les scénarios d'émissions peuvent être combinés avec la modélisation du cycle du carbone pour prédire comment les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre pourraient évoluer à l'avenir<ref>{{Article |langue=en |prénom1=H. Damon |nom1=Matthews |prénom2=Nathan P. |nom2=Gillett |prénom3=Peter A. |nom3=Stott |prénom4=Kirsten |nom4=Zickfeld |titre=The proportionality of global warming to cumulative carbon emissions |périodique=Nature |volume=459 |numéro=7248 |date=2009 |issn=1476-4687 |pmid=19516338 |doi=10.1038/nature08047 |bibcode=2009Natur.459..829M |pages=829-832 |s2cid=4423773}}.</ref>. Selon ces modèles combinés, d'ici 2100, la concentration atmosphérique de {{CO2}} pourrait être de 380 comme de {{unité|1400|ppm}}, selon le scénario socio-économique et le scénario d'atténuation<ref name="carbon brief 19 april" />{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Malte |nom1=Meinshausen |titre=Achieving the Paris Climate Agreement Goals |passage=459-469 |éditeur=Springer International Publishing |date=2019 |isbn=978-3-030-05843-2 |doi=10.1007/978-3-030-05843-2_12 |titre chapitre=Implications of the Developed Scenarios for Climate Change}}.</ref>.

Le budget restant pour les émissions de carbone est déterminé par la modélisation du cycle du carbone et de la sensibilité du climat face aux gaz à effet de serre<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Joeri |nom1=Rogelj |prénom2=Piers M. |nom2=Forster |prénom3=Elmar |nom3=Kriegler |prénom4=Christopher J. |nom4=Smith |titre=Estimating and tracking the remaining carbon budget for stringent climate targets |périodique=Nature |volume=571 |numéro=7765 |date=2019 |issn=1476-4687 |pmid=31316194 |doi=10.1038/s41586-019-1368-z |bibcode=2019Natur.571..335R |lire en ligne=https://www.nature.com/articles/s41586-019-1368-z |pages=335-342 |nom5=Séférian |prénom5=Roland}}.</ref>. Selon le GIEC, le réchauffement de la planète peut être maintenu en dessous de {{unité|1,5|°C}} si les émissions après 2018 ne dépassent pas {{unité|420|ou=570|gigatonnes}} de {{CO2}}, dépendant de la définition exacte de la température mondiale. Cette quantité correspond à {{unité|10|à=13|ans}} d'émissions actuelles. De grandes incertitudes pèsent sur le budget carbone ; par exemple, il pourrait être inférieur de {{unité|100|gigatonnes}} de {{CO2}} en raison de la libération de [[méthane]] par le [[pergélisol]] et les zones humides{{sfn|IPCC SR15 Summary for Policymakers 2018|p=12}}.


== Projections ==
== Projections ==
Ligne 450 : Ligne 462 :
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=GIEC |titre=Climate Change 2013: The Physical Science Basis |lieu=[[Cambridge]] et [[New York]] |éditeur=Cambridge University Press |collection=Contribution of Working Group I to the [[Cinquième rapport d'évaluation du GIEC|Fifth Assessment Report]] of the Intergovernmental Panel on Climate Change |année=2013 |isbn=978-1-107-05799-9 <!-- ISBN in printed source is incorrect. --> |lire en ligne=http://www.climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_ALL_FINAL.pdf <!-- Same file, new url per IPCC. --> |id=IPCC AR5 WG1 2013}} :
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=GIEC |titre=Climate Change 2013: The Physical Science Basis |lieu=[[Cambridge]] et [[New York]] |éditeur=Cambridge University Press |collection=Contribution of Working Group I to the [[Cinquième rapport d'évaluation du GIEC|Fifth Assessment Report]] of the Intergovernmental Panel on Climate Change |année=2013 |isbn=978-1-107-05799-9 <!-- ISBN in printed source is incorrect. --> |lire en ligne=http://www.climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_ALL_FINAL.pdf <!-- Same file, new url per IPCC. --> |id=IPCC AR5 WG1 2013}} :
** {{Chapitre |langue=en |auteur1=GIEC |titre chapitre=Summary for Policymakers |titre ouvrage=Climate Change 2013: The Physical Science Basis |année=2013 |lire en ligne=https://ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg1/WG1AR5_SPM_FINAL.pdf |id=IPCC AR5 WG1 Summary for Policymakers 2013 |plume=oui}}
** {{Chapitre |langue=en |auteur1=GIEC |titre chapitre=Summary for Policymakers |titre ouvrage=Climate Change 2013: The Physical Science Basis |année=2013 |lire en ligne=https://ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg1/WG1AR5_SPM_FINAL.pdf |id=IPCC AR5 WG1 Summary for Policymakers 2013 |plume=oui}}
**{{Chapitre |langue=en |prénom1=T. F. |nom1=Stocker |prénom2=D. |nom2=Qin |prénom3=G.-K. |nom3=Plattner |prénom4=L. V. |nom4=Alexander |titre chapitre=Technical Summary |titre ouvrage=Climate Change 2013: The Physical Science Basis |année=2013 |lire en ligne=https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/02/WG1AR5_TS_FINAL.pdf |passage=33-115 |id=IPCC AR5 WG1 Technical Summary 2013 |plume=oui |prénom5=S. K. |nom5=Allen |prénom6=N. L. |nom6=Bindoff |prénom7=F.-M. |nom7=Bréon |prénom8=J. A. |nom8=Church |prénom9=U. |nom9=Cubasch |prénom10=S. |nom10=Emori |prénom11=P. |nom11=Forster |prénom12=P. |nom12=Friedlingstein |prénom13=N. |nom13=Gillett |prénom14=J. M. |nom14=Gregory |prénom15=D. L. |nom15=Hartmann |prénom16=E. |nom16=Jansen |prénom17=B. |nom17=Kirtman |prénom18=R. |nom18=Knutti |prénom19=K. |nom19=Krishna Kumar |prénom20=P. |nom20=Lemke |prénom21=J. |nom21=Marotzke |prénom22=V. |nom22=Masson-Delmotte |prénom23=G. A. |nom23=Meehl |prénom24=I. I. |nom24=Mokhov |prénom25=S. |nom25=Piao |prénom26=V. |nom26=Ramaswamy |prénom27=D. |nom27=Randall |prénom28=M. |nom28=Rhein |prénom29=M. |nom29=Rojas |prénom30=C. |nom30=Sabine |prénom31=D. |nom31=Shindell |prénom32=L. D. |nom32=Talley |prénom33=D. G. |nom33=Vaughan |prénom34=S.-P. |nom34=Xie}}
**{{Chapitre |langue=en |prénom1=M. |nom1=Collins |prénom2=R. |nom2=Knutti |prénom3=J. M. |nom3=Arblaster |prénom4=J.-L. |nom4=Dufresne |titre chapitre=Chapter 12: Long-term Climate Change: Projections, Commitments and Irreversibility |titre ouvrage=Climate Change 2013: The Physical Science Basis |année=2013 |pages totales=1029-1136 |lire en ligne=https://archive.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg1/WG1AR5_Chapter12_FINAL.pdf |id=IPCC AR5 WG1 Ch12 2013 |plume=oui |prénom5=T. |nom5=Fichefet |prénom6=P. |nom6=Friedlingstein |prénom7=X. |nom7=Gao |prénom8=W. J. |nom8=Gutowski |prénom9=T. |nom9=Johns |prénom10=G. |nom10=Krinner |prénom11=M. |nom11=Shongwe |prénom12=C. |nom12=Tebaldi |prénom13=A. J. |nom13=Weaver |prénom14=M. |nom14=Wehner}}
**{{Chapitre |langue=en |prénom1=M. |nom1=Collins |prénom2=R. |nom2=Knutti |prénom3=J. M. |nom3=Arblaster |prénom4=J.-L. |nom4=Dufresne |titre chapitre=Chapter 12: Long-term Climate Change: Projections, Commitments and Irreversibility |titre ouvrage=Climate Change 2013: The Physical Science Basis |année=2013 |pages totales=1029-1136 |lire en ligne=https://archive.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/wg1/WG1AR5_Chapter12_FINAL.pdf |id=IPCC AR5 WG1 Ch12 2013 |plume=oui |prénom5=T. |nom5=Fichefet |prénom6=P. |nom6=Friedlingstein |prénom7=X. |nom7=Gao |prénom8=W. J. |nom8=Gutowski |prénom9=T. |nom9=Johns |prénom10=G. |nom10=Krinner |prénom11=M. |nom11=Shongwe |prénom12=C. |nom12=Tebaldi |prénom13=A. J. |nom13=Weaver |prénom14=M. |nom14=Wehner}}


* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=GIEC AR5 SYR |titre=Climate Change 2014: Synthesis Report |lieu=Genève |éditeur=GIEC |collection=Contribution of Working Groups I, II and III to the [[Cinquième rapport d'évaluation du GIEC|Fifth Assessment Report]] of the Intergovernmental Panel on Climate Change |année=2014 |lire en ligne=https://www.ipcc.ch/report/ar5/syr/}} :
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=GIEC AR5 SYR |titre=Climate Change 2014: Synthesis Report |lieu=Genève |éditeur=GIEC |collection=Contribution of Working Groups I, II and III to the [[Cinquième rapport d'évaluation du GIEC|Fifth Assessment Report]] of the Intergovernmental Panel on Climate Change |année=2014 |lire en ligne=https://www.ipcc.ch/report/ar5/syr/}} :
** {{Chapitre |langue=en |auteur1=GIEC |titre chapitre=Summary for Policymakers |titre ouvrage=Climate Change 2014: Synthesis Report |année=2014 |lire en ligne=https://archive.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/syr/AR5_SYR_FINAL_SPM.pdf |id=IPCC AR5 SYR Summary for Policymakers 2014 |plume=oui}}
** {{Chapitre |langue=en |auteur1=GIEC |titre chapitre=Summary for Policymakers |titre ouvrage=Climate Change 2014: Synthesis Report |année=2014 |lire en ligne=https://archive.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/syr/AR5_SYR_FINAL_SPM.pdf |id=IPCC AR5 SYR Summary for Policymakers 2014 |plume=oui}}
**{{Chapitre |langue=en |auteur1=GIEC |titre chapitre=Annex II: Glossary |titre ouvrage=Climate Change 2014: Synthesis Report |année=2014 |lire en ligne=https://archive.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar5/syr/AR5_SYR_FINAL_Annexes.pdf |id=IPCC AR5 SYR Glossary 2014 |plume=oui}}


* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=GIEC |titre=Climate Change 2014: Impacts, Adaptation, and Vulnerability. Part A: Global and Sectoral Aspects |éditeur=Cambridge University Press |collection=Contribution of Working Group II to the [[Cinquième rapport d'évaluation du GIEC|Fifth Assessment Report]] of the Intergovernmental Panel on Climate Change |année=2014 |isbn=978-1-107-05807-1}} :
* {{Ouvrage |langue=en |auteur1=GIEC |titre=Climate Change 2014: Impacts, Adaptation, and Vulnerability. Part A: Global and Sectoral Aspects |éditeur=Cambridge University Press |collection=Contribution of Working Group II to the [[Cinquième rapport d'évaluation du GIEC|Fifth Assessment Report]] of the Intergovernmental Panel on Climate Change |année=2014 |isbn=978-1-107-05807-1}} :
Ligne 481 : Ligne 495 :
* {{Article |langue=en |prénom1=John |nom1=Cook |prénom2=Naomi |nom2=Oreskes |prénom3=Peter T. |nom3=Doran |prénom4=William R. L. |nom4=Anderegg |titre=Consensus on consensus: a synthesis of consensus estimates on human-caused global warming |périodique=Environmental Research Letters |volume=11 |numéro=4 |date=2016 |doi=10.1088/1748-9326/11/4/048002 |bibcode=2016ERL....11d8002C |pages=048002 |plume=oui |nom5=Verheggen |prénom5=Bart}}
* {{Article |langue=en |prénom1=John |nom1=Cook |prénom2=Naomi |nom2=Oreskes |prénom3=Peter T. |nom3=Doran |prénom4=William R. L. |nom4=Anderegg |titre=Consensus on consensus: a synthesis of consensus estimates on human-caused global warming |périodique=Environmental Research Letters |volume=11 |numéro=4 |date=2016 |doi=10.1088/1748-9326/11/4/048002 |bibcode=2016ERL....11d8002C |pages=048002 |plume=oui |nom5=Verheggen |prénom5=Bart}}
* {{Article |langue=en |prénom1=A. |nom1=Haines |prénom2=K. |nom2=Ebi |titre=The Imperative for Climate Action to Protect Health |périodique=New England Journal of Medicine |volume=380 |numéro=3 |année=2019 |pmid=30650330 |doi=10.1056/NEJMra1807873 |lire en ligne=https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMra1807873?url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori:rid:crossref.org&rfr_dat=cr_pub%3dpubmed |pages=263-273 |plume=oui |s2cid=58662802}}
* {{Article |langue=en |prénom1=A. |nom1=Haines |prénom2=K. |nom2=Ebi |titre=The Imperative for Climate Action to Protect Health |périodique=New England Journal of Medicine |volume=380 |numéro=3 |année=2019 |pmid=30650330 |doi=10.1056/NEJMra1807873 |lire en ligne=https://www.nejm.org/doi/10.1056/NEJMra1807873?url_ver=Z39.88-2003&rfr_id=ori:rid:crossref.org&rfr_dat=cr_pub%3dpubmed |pages=263-273 |plume=oui |s2cid=58662802}}
* {{Chapitre |langue=en |prénom1=R. E. |nom1=Kopp |prénom2=K. |nom2=Hayhoe |prénom3=D. R. |nom3=Easterling |prénom4=T. |nom4=Hall |titre chapitre=Chapter 15: Potential Surprises: Compound Extremes and Tipping Elements |titre ouvrage=Climate Science Special Report: Fourth National Climate Assessment, Volume I |année=2017 |lire en ligne=https://science2017.globalchange.gov/chapter/15/ |id=USGCRP Chapter 15 2017 |nom5=Horton |prénom5=R. |prénom6=K. E. |nom6=Kunkel |prénom7=A. N. |nom7=LeGrande |plume=oui}}
* {{Article |langue=en |prénom1=Tom |nom1=Matthews |titre=Humid heat and climate change |périodique=Progress in Physical Geography: Earth and Environment |volume=42 |numéro=3 |année=2018 |doi=10.1177/0309133318776490 |lire en ligne=https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0309133318776490 |pages=391-405 |plume=oui}}
* {{Article |langue=en |prénom1=Tom |nom1=Matthews |titre=Humid heat and climate change |périodique=Progress in Physical Geography: Earth and Environment |volume=42 |numéro=3 |année=2018 |doi=10.1177/0309133318776490 |lire en ligne=https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0309133318776490 |pages=391-405 |plume=oui}}
* {{Article |langue=en |prénom1=Nick |nom1=Watts |prénom2=Markus |nom2=Amann |prénom3=Nigel |nom3=Arnell |prénom4=Sonja |nom4=Ayeb-Karlsson |titre=The 2019 report of The Lancet Countdown on health and climate change: ensuring that the health of a child born today is not defined by a changing climate |périodique=The Lancet |volume=394 |numéro=10211 |date=2019 |issn=0140-6736 |pmid=31733928 |doi=10.1016/S0140-6736(19)32596-6 |lire en ligne=https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(19)32596-6/abstract |pages=1836-1878 |plume=oui |nom5=Belesova |prénom5=Kristine |nom6=Boykoff |prénom6=Maxwell |nom7=Byass |prénom7=Peter |nom8=Cai |prénom8=Wenjia |nom9=Campbell-Lendrum |prénom9=Diarmid |nom10=Capstick |prénom10=Stuart |nom11=Chambers |prénom11=Jonathan}}
* {{Article |langue=en |prénom1=Nick |nom1=Watts |prénom2=Markus |nom2=Amann |prénom3=Nigel |nom3=Arnell |prénom4=Sonja |nom4=Ayeb-Karlsson |titre=The 2019 report of The Lancet Countdown on health and climate change: ensuring that the health of a child born today is not defined by a changing climate |périodique=The Lancet |volume=394 |numéro=10211 |date=2019 |issn=0140-6736 |pmid=31733928 |doi=10.1016/S0140-6736(19)32596-6 |lire en ligne=https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(19)32596-6/abstract |pages=1836-1878 |plume=oui |nom5=Belesova |prénom5=Kristine |nom6=Boykoff |prénom6=Maxwell |nom7=Byass |prénom7=Peter |nom8=Cai |prénom8=Wenjia |nom9=Campbell-Lendrum |prénom9=Diarmid |nom10=Capstick |prénom10=Stuart |nom11=Chambers |prénom11=Jonathan}}

Version du 1 juin 2021 à 22:35

Le réchauffement climatique, ou réchauffement planétaire[N 1], est le phénomène actuellement observé d'augmentation des températures moyennes océaniques et atmosphériques, du fait d'émissions de gaz à effet de serre excessives. Ces émissions dépassent en effet la capacité d'absorption des océans et de la biosphère et augmentent l'effet de serre, lequel piège la chaleur à la surface terrestre.

En 1988, l'ONU forme le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pour synthétiser les études scientifiques sur le climat. Dans son quatrième rapport datant de 2007, auquel ont participé plus de 2 500 scientifiques de 130 pays, le GIEC affirme que le réchauffement climatique depuis 1950 est « très probablement » dû à l'augmentation des gaz à effet de serre d'origine anthropique (liés aux activités humaines). Les conclusions du GIEC ont été approuvées par plus de quarante sociétés scientifiques et académies des sciences, y compris l'ensemble des académies nationales des sciences des grands pays industrialisés. Le degré de certitude est passé à « extrêmement probable » dans le cinquième rapport de 2014.

Les dernières projections du GIEC sont que la température de surface du globe pourrait croître de 1,1 à 6,4 °C supplémentaires au cours du XXIe siècle. Les différences entre projections viennent des sensibilités différentes des modèles pour les concentrations de gaz à effet de serre et des différents scénarios d'émissions futures. La plupart des études ont choisi 2100 comme horizon, mais le réchauffement devrait se poursuivre au-delà car, même si toutes les émissions s'arrêtaient soudainement, les océans ayant déjà stocké beaucoup de chaleur, des puits de carbone sont à restaurer, et la durée de vie du dioxyde de carbone et des autres gaz à effet de serre dans l'atmosphère est longue.

Des incertitudes subsistent sur l'ampleur et la géographie du réchauffement futur, du fait de la précision des modèles, de l'imprévisibilité du volcanisme, mais aussi des comportements étatiques et individuels (présents et futurs) variables. Les enjeux socioéconomiques, politiques, sanitaires, environnementaux, voire géopolitiques ou moraux, étant majeurs, ils suscitent des débats nombreux, à l'échelle internationale, ainsi que des controverses. Néanmoins, depuis 2000, un consensus émerge sur le fait que les effets du réchauffement se font déjà sentir de manière significative, qu'ils devraient s'accroître à moyen et long terme et qu'ils seraient irréversibles sauf actions concertées, locales aussi bien que planétaires.

Températures moyennes de l'air en surface de 2011 à 2020 par rapport à une moyenne de référence de 1951 à 1980.
Température observée par la NASA par rapport à la moyenne de 1850-1900 comme référence préindustrielle. Le principal facteur d'augmentation des températures mondiales à l'ère industrielle est l'activité humaine, les forces naturelles ajoutant de la variabilité[2].
L'énergie circule entre l'espace, l'atmosphère et la surface de la Terre. Les niveaux actuels de gaz à effet de serre provoquent un déséquilibre radiatif d'environ 0,9 W/m2.[3].

Hausse de température observée

Graphe de la variation de température mondiale par rapport à l'ère pré-industriel. De manière générale, avant 1850 la tendance baisse puis à partir de 1850 elle augmente.
Reconstruction de la température de la surface du globe au cours des 2000 dernières années à l'aide de données indirectes provenant de cernes d'arbres, de coraux et de carottes de glace en bleu[4]. Les données d'observation directe sont en rouge[5].
Graphe de la variation de la température des océans et des terres entre 1880 et 2020. Les deux augmentent de manière similaire jusqu'en 1980, où les terres commencent à se réchauffer plus vite.
Les données de la NASA[5] montrent que les températures à la surface des terres ont augmenté plus rapidement que celles des océans.

De multiples ensembles de données instrumentales produites de manière indépendante montrent que le système climatique se réchauffe[N 2],[6], la décennie 2009-2018 étant plus chaude de 0,93 ± 0,07 °C que la référence préindustrielle (1850-1900)[7],[8]. Les températures de surface augmentent d'environ 0,2 °C par décennie[9], l'année 2020 atteignant une température de 1,2 °C au-dessus de l'ère préindustrielle[10]. Depuis 1950, le nombre de jours et de nuits froids a diminué, et le nombre de jours et de nuits chauds a augmenté[11].

Il y a eu peu de réchauffement net entre le 18e siècle et le milieu du 19e siècle. Les proxies climatiques (en), sources d'informations climatiques provenant d'archives naturelles telles que les arbres et les carottes de glace, montrent que des variations naturelles ont compensé les premiers effets de la révolution industrielle[12],[13]. Les enregistrements thermométriques ont commencé à fournir une couverture mondiale vers 1850[14]. Les schémas historiques de réchauffement et de refroidissement, tels que l'optimum climatique médiévale et le petit âge glaciaire, ne se sont pas produits au même moment dans différentes régions, mais les températures ont pu atteindre des niveaux aussi élevés que ceux de la fin du 20e siècle dans un ensemble limité de régions[15],[16]. Il y a eu des épisodes préhistoriques de réchauffement climatique, tels que le maximum thermique du passage Paléocène-Éocène[17]. Cependant, l'augmentation moderne observée de la température et des concentrations de CO2 a été si rapide que même les événements géophysiques abrupts qui ont eu lieu dans l'histoire de la Terre ne s'approchent pas des taux actuels[18].

Les preuves de réchauffement fournies par les mesures de la température de l'air sont renforcées par un large éventail d'autres observations[19] : l'augmentation de la fréquence et de l'intensité des fortes précipitations, la fonte de la neige et de la glace terrestre, et l'augmentation de l'humidité atmosphérique[20],[21]. La flore et la faune ont également un comportement compatible avec le réchauffement ; par exemple, les plantes fleurissent plus tôt au printemps[22]. Un autre indicateur clé est le refroidissement de la haute atmosphère, qui démontre que les gaz à effet de serre piègent la chaleur près de la surface de la Terre et l'empêchent de rayonner dans l'espace[23].

Si les lieux de réchauffement varient, les schémas sont indépendants de l'endroit où les gaz à effet de serre sont émis, car les gaz persistent suffisamment longtemps pour se diffuser sur la planète. Depuis la période préindustrielle, les températures terrestres moyennes mondiales ont augmenté presque deux fois plus vite que les températures de surface moyennes mondiales[24]. Cela s'explique par la plus grande capacité thermique des océans, et par le fait que les océans perdent davantage de chaleur par évaporation[25]. Plus de 90 % du surplus d'énergie du système climatique a été stockée dans l'océan au cours des 50 dernières années ; le reste réchauffe l'atmosphère, fait fondre la glace et réchauffe les continents[26],[27].

L'hémisphère nord et le pôle nord se sont réchauffés beaucoup plus rapidement que le pôle sud et l'hémisphère sud. L'hémisphère nord possède non seulement beaucoup plus de terres, mais aussi plus de couverture neigeuse saisonnière et de banquise, en raison de la manière dont les masses terrestres sont disposées autour de l'océan Arctique. Comme ces surfaces passent de la réflexion d'une grande quantité de lumière à l'obscurité après la fonte de la glace, elles commencent à absorber plus de chaleur[28]. Les dépôts localisés de carbone noir sur la neige et la glace contribuent également au réchauffement de l'Arctique[29]. Les températures de l'Arctique ont augmenté et devraient continuer à augmenter au cours du 21e siècle à un rythme plus de deux fois supérieur à celui du reste du monde (en)[30]. La fonte des glaciers et des couches de glace dans l'Arctique perturbe la circulation océanique, affaiblissant notamment le Gulf Stream, ce qui modifie davantage le climat[31].

Facteurs de l'augmentation récente de la température

Hypothèse d'un effet de serre additionnel

Variation des températures, activité solaire et concentration du CO2.

L’effet de serre est un phénomène naturel : une partie du rayonnement infrarouge émis par la Terre vers l’atmosphère terrestre reste piégée par les gaz dits « à effet de serre », augmentant ainsi la température de la basse atmosphère (troposphère). Ces gaz sont essentiellement de la vapeur d'eau (H2O) et du dioxyde de carbone (CO2). Environ un tiers des émissions de ce dernier résulte des activités humaines[32]. Sans cet effet, la température de surface de la Terre serait en moyenne inférieure de 33 °C c'est-à-dire −19 °C[N 3],[33],[34],[35].

L'augmentation observée des quantités de gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone, contribue à renforcer l'effet de serre. On estime que, depuis 1750, 2 000 gigatonnes de dioxyde de carbone ont été émises dans l'atmosphère du fait des activités humaines, et que sur ce total, 800 gigatonnes y sont restées accumulées[36]. Les concentrations actuelles de CO2 dans l'atmosphère surpassent de loin les taux des 650 000 dernières années. Elles sont passées de 278 parties par million (ppm) vers 1750[37] à 379 ppm en 2005. Le niveau de 400 ppm est dépassé ponctuellement et localement depuis 2013[38],[39]. Selon le bulletin de l’OMM, la moyenne annuelle a été de 397,7 ppm pour 2014[38] et de 405 ppm pour 2017[40]. Le record journalier atteint en 2019, 415 ppm, n'avait pas été atteint depuis trois millions d'années[39].

Les concentrations de méthane sont passées de 715 ppb (partie par milliard) en 1750 à 1 833 ppb en 2014, soit 254 % de son niveau à l'ère préindustrielle[41].

Par ailleurs, la vitesse de croissance du taux de CO2 dans l'atmosphère augmente également, passant de +1,5 ppm/an de 1970 à 2000, à +2,1 ppm/an entre 2000 et 2007[42]. Il a été prouvé par l’étude isotopique du carbone dans l’air que cette augmentation des quantités de gaz à effet de serre est due pour plus de la moitié à la combustion de matière carbonée fossile[43],[e 1], l'autre partie étant due essentiellement aux déboisements massifs[44].

Cause la plus probable

Le superordinateur Earth Simulator a contribué à étudier l'origine du réchauffement climatique.

Selon les conclusions du rapport de 2001 des scientifiques du GIEC, la cause la plus probable de ce réchauffement dans la seconde moitié du XXe siècle est le « forçage anthropique », c’est-à-dire l’augmentation dans l’atmosphère des gaz à effet de serre résultant de l’activité humaine[45].

Le degré de certitude a augmenté dans les rapports 2007 puis 2013 du GIEC, qui qualifient de « très probable », puis d’« extrêmement probable » le fait que le réchauffement climatique soit dû à l’activité humaine[c 1],[46].

Selon les prévisions actuelles, le réchauffement planétaire se poursuivra au cours du XXIe siècle mais son amplitude est débattue : selon les hypothèses retenues et les modèles employés, les prévisions à l'horizon 2100 vont de 1,5 à 7 °C (Climeri-France, 2019)[47].

Méthode scientifique : la modélisation

Comparaison des variations de température, observées et simulées, avec et sans facteurs anthropiques[48],[49] (par rapport à la moyenne de la période 1901-1950).
Évolution de la température moyenne terrestre modélisée en fonction des différents forçages radiatifs possibles au cours du XXe siècle, comparée aux évolutions de température observées.

Leurs conclusions sont tirées des résultats d’expériences avec des modèles numériques[50],[e 2]. Ce sont des programmes informatiques qui permettent d'estimer l’importance relative des divers facteurs naturels et humains au moyen de simulations menées sur des superordinateurs, pour identifier le ou les facteurs à l’origine de la brutale hausse de température.

Ces modèles tiennent compte de deux types de mécanismes[44] :

  • ceux qui sont suffisamment bien compris pour pouvoir être traduits en équation. Il s'agit essentiellement de la circulation de l'atmosphère, des phénomènes de forçage radiatif et de l'hydrodynamique de la circulation océanique. La précision des prévisions basées sur ces mécanismes est limitée par la limitation spatiale et temporelle due à la puissance des ordinateurs et à l'efficacité des algorithmes de calcul utilisés ;
  • ceux dont la modélisation est empirique. Tel est en particulier l'effet des nuages[51]. La taille des mailles des modèles actuels ne permet de traiter ceux-ci que sous un aspect statistique. Il en est de même pour l'albédo de la végétation, qui est déduite de mesures d'observation.
Résultats

Les simulations climatiques montrent que le réchauffement observé de 1910 à 1945 peut être majoritairement expliqué par les variations du rayonnement solaire (voir changement climatique)[réf. nécessaire][52]. En revanche, pour obtenir le réchauffement observé de 1976 à 2006 (voir graphique), on constate qu’il faut prendre en compte les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. Les modélisations effectuées depuis 2001 estiment que le forçage radiatif anthropique est dix fois supérieur au forçage radiatif dû à des variations de l’activité solaire, bien que le forçage dû aux aérosols soit négatif.

Le point essentiel est que le forçage radiatif net est positif[43]. En particulier, l’augmentation de la température moyenne mondiale depuis 2001 est en accord avec les prévisions faites par le GIEC depuis 1990 sur le réchauffement induit par les gaz à effets de serre. Enfin, un réchauffement uniquement dû à l’activité solaire n’expliquerait pas pourquoi la troposphère verrait sa température augmenter et pas celle de la stratosphère[43].

Autres causes mineures du réchauffement climatique

Un forçage radiatif positif est un renforcement de l’effet de serre et un réchauffement ; un forçage radiatif négatif entraîne un refroidissement (augmentation de l’albédo). Ceci correspond à des calculs tenant compte des concentrations dans l’atmosphère[a 1].

D'autres causes anthropogéniques ont été pointées par la communauté scientifique. Les effets de ces différents facteurs sont souvent moins bien connus comme en témoigne le graphique Composantes du forçage radiatif.

  • L'utilisation des terres a un effet sur l'albédo. Par exemple, les terres cultivées sont en général plus claires que les forêts[53] et donc réfléchissent plus la lumière.
  • Le trou de la couche d'ozone pourrait également avoir un effet important, mais qui reste encore très méconnu. En effet, l'ozone stratosphérique, en absorbant les rayons UV réchauffe la stratosphère ; l'absence d'ozone conduit donc à un refroidissement de la stratosphère qui provoquerait selon certaines analyses une augmentation de la hauteur de la tropopause, et un décalage de toute la circulation atmosphérique (cellule de Hadley, circulation d'humidité, circulation d'énergie) vers les pôles[54]. L'effet de ce changement de circulation est également discuté, mais il semblerait[55],[51] que le déplacement de la couverture nuageuse des storm tracks vers les pôles diminuerait l'albédo des latitudes moyennes et participerait donc au réchauffement climatique.
  • La mauvaise gestion des forêts peut avoir des conséquences sur la quantité de carbone puisées par celles-ci. Plusieurs études[56] montrent que l'efficacité du captage du carbone par les arbres dépend fortement de leur santé. Par exemple, certains facteurs (pollution atmosphérique, prolifération des parasites, vague de chaleur) peuvent affecter durablement la productivité primaire brute des arbres, c'est-à-dire la quantité de carbone captée. En 2003, en raison de la vague de chaleur et par conséquent de la pollution atmosphérique stagnante et de la prolifération des parasites des arbres, la productivité primaire brute a diminué de 8 % en France et de 15 % dans le nord de l'Italie. Ce déficit du puits de carbone aurait pu être réduit grâce à une meilleure gestion des forêts (mélange des essences d'arbre, espacement des arbres).

Réchauffement futur et budget carbone

Le réchauffement futur dépend de la force des réactions climatiques et des émissions de gaz à effet de serre[57]. Les réactions climatiques sont souvent estimées à l'aide de divers modèles climatiques, développés par de multiples institutions scientifiques[58]. Un modèle climatique est une représentation des processus physiques, chimiques et biologiques qui affectent le système climatique[59]. Les modèles incluent les changements de l'orbite de la Terre, les changements historiques de l'activité du Soleil et les forçages volcaniques[58]. Les modèles informatiques tentent de reproduire et de prévoir la circulation des océans, le cycle annuel des saisons et les flux de carbone entre la surface terrestre et l'atmosphère[58]. Les modèles prévoient des augmentations de température futures différentes pour des émissions données de gaz à effet de serre ; ils ne sont pas non plus tout à fait d'accord sur la force des différentes réactions de la sensibilité du climat et l'ampleur de l'inertie du système climatique (en)[60].

Le réalisme physique des modèles est testé en examinant leur capacité à simuler les climats contemporains ou passés[61]. Les modèles passés ont sous-estimé le taux de rétrécissement de l'Arctique (en)[62],[63] et le taux d'augmentation des précipitations[64]. L'élévation du niveau de la mer depuis 1990 a été sous-estimée dans les anciens modèles, mais les modèles plus récents concordent bien avec les observations[65],[66]. L'évaluation nationale du climat publiée par les États-Unis en 2017 note que « les modèles climatiques peuvent encore sous-estimer ou manquer des processus de réaction pertinents »[67].

Diverses scénarios Representative Concentration Pathway (RCP) peuvent être utilisées comme entrée pour les modèles climatiques : « un scénario d'atténuation rigoureux (RCP 2.6), deux scénarios intermédiaires (RCP 4.5 et RCP 6.0) et un scénario avec des émissions [de gaz à effet de serre] très élevées (RCP 8.5) »[68]. Les RCP ne prennent en compte que les concentrations de gaz à effet de serre et n'incluent donc pas la réponse du cycle du carbone. Les projections des modèles climatiques résumées dans le cinquième rapport d'évaluation du GIEC indiquent qu'au cours du 21e siècle, la température à la surface du globe devrait encore augmenter de 0,3 à 1,7 °C dans un scénario modéré, ou de 2,6 à 4,8 °C dans un scénario extrême, en fonction des futures émissions de gaz à effet de serre et de la réaction climatique[69].

Un sous-ensemble de modèles climatiques (en) ajoute des facteurs sociétaux à un modèle climatique physique simple. Ces modèles simulent la façon dont la population, la croissance économique et la consommation d'énergie affectent le climat physique et interagissent avec lui. Grâce à ces informations, ces modèles peuvent produire des scénarios sur la façon dont les émissions de gaz à effet de serre peuvent varier à l'avenir. Ces résultats sont ensuite utilisés comme données d'entrée pour les modèles climatiques physiques afin de générer des projections de changement climatique[58]. Dans certains scénarios, les émissions continuent d'augmenter au cours du siècle, tandis que dans d'autres, elles diminuent[70],[71]. Les ressources en combustibles fossiles sont trop abondantes pour que l'on puisse compter sur une pénurie pour limiter les émissions de carbone au 21e siècle[72]. Les scénarios d'émissions peuvent être combinés avec la modélisation du cycle du carbone pour prédire comment les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre pourraient évoluer à l'avenir[73]. Selon ces modèles combinés, d'ici 2100, la concentration atmosphérique de CO2 pourrait être de 380 comme de 1 400 ppm, selon le scénario socio-économique et le scénario d'atténuation[71],[74].

Le budget restant pour les émissions de carbone est déterminé par la modélisation du cycle du carbone et de la sensibilité du climat face aux gaz à effet de serre[75]. Selon le GIEC, le réchauffement de la planète peut être maintenu en dessous de 1,5 °C si les émissions après 2018 ne dépassent pas 420 ou 570 gigatonnes de CO2, dépendant de la définition exacte de la température mondiale. Cette quantité correspond à 10 à 13 ans d'émissions actuelles. De grandes incertitudes pèsent sur le budget carbone ; par exemple, il pourrait être inférieur de 100 gigatonnes de CO2 en raison de la libération de méthane par le pergélisol et les zones humides[76].

Projections

Dans le cinquième rapport du GIEC, une projection climatique est définie comme la réponse du climat à un scenario d’émission de concentration de gaz à effet de serre et d’aérosols[77]. Ces projections sont des simulations obtenues à partir de modèles numériques. Elles dépendent fortement du scenario d’émission de gaz et effet de serre, lui-même basé sur des hypothèses sur le développement socio-économique et technologique future. Ce scenario d’émission constitue la source la plus importante d’incertitude des projections de la température de surface atmosphérique globale à l’horizon 2100[a 2],[78],[79]. Ces projections sont réalisées dans le cadre du projet d'intercomparaison des modèles couplés par les groupes de recherches du monde entier. Le dernier exercice de ce projet (CMIP5) a associé près de 50 modèles climatiques[80].

Modèles climatiques

Les projections par les scientifiques de l’évolution future du climat sont rendues possibles grâce à l'utilisation de modèles mathématiques traités informatiquement sur des superordinateurs[81]. Ces modèles, dits de circulation générale, reposent sur les lois générales de la thermodynamique et simulent les déplacements et les températures des masses atmosphériques et océaniques. Les plus récents prennent aussi en considération d'autres phénomènes, comme le cycle du carbone.

Ces modèles sont considérés comme valides par la communauté scientifique lorsqu'ils sont capables de simuler des variations connues du climat, comme les variations saisonnières, le phénomène El Niño, ou l'oscillation nord-atlantique. Les modèles les plus récents simulent de façon satisfaisante les variations de température au cours du XXe siècle. En particulier, les simulations menées sur le climat du XXe siècle sans intégrer l'influence humaine ne rendent pas compte du réchauffement climatique, tandis que celles incluant cette influence sont en accord avec les observations[43].

Les modèles informatiques simulant le climat sont alors utilisés par les scientifiques pour établir des scénarios d'évolution future du climat, mais aussi pour cerner les causes du réchauffement climatique actuel, en comparant les changements climatiques observés avec les changements induits dans ces modèles par différentes causes, naturelles ou humaines.

Ces modèles sont l'objet d'incertitudes de nature mathématique, informatique, physique, etc. Les trois principales sources d'incertitude mentionnées par les climatologues sont :

  1. la modélisation des nuages[51] ;
  2. la simulation de phénomènes de petite échelle, comme les cellules orageuses, ou l'effet du relief sur la circulation atmosphérique ;
  3. la modélisation de l'interface entre les océans et l'atmosphère.

De façon plus générale, ces modèles sont limités d'une part par les capacités de calcul des ordinateurs actuels, et le savoir de leurs concepteurs d'autre part, la climatologie et les phénomènes à modéliser étant d’une grande complexité. L'importance des investissements budgétaires nécessaires sont aussi un aspect non négligeable de la recherche dans le domaine du réchauffement climatique. Malgré ces limitations, le GIEC considère les modèles climatiques comme des outils pertinents pour fournir des scénarios d'évolution utiles du climat.

Des projections sur le climat réalisées en 2019 par l’Institut Pierre-Simon Laplace et le Centre national de recherches météorologiques indiquent que les prévisions contemporaines seraient un peu trop optimistes par rapport à la réalité du réchauffement : selon ces projections, la planète pourrait se réchauffer jusqu’à 6 à 7 °C en 2100 dans le pire des scénarios, et dans le meilleur, si la planète parvient à la neutralité carbone en 2060, de 1,9 °C[82].

Poursuite du réchauffement climatique

Pour les climatologues regroupés au sein du GIEC, l'augmentation des températures devrait se poursuivre au cours du XXIe siècle, et l'ampleur la plus probable du réchauffement attendu est de 1,8 à 3,4 °C à la fin du XXIe siècle.

L'ampleur du réchauffement repose sur des simulations et comporte deux types d'incertitude :

  • des incertitudes liées à l'imprécision des modèles (voir plus haut) ;
  • des incertitudes sur le comportement de l'humanité au cours du XXIe siècle.

Afin de prendre en compte ce dernier paramètre dans les projections, les climatologues utilisent différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre (GES) et d'aérosols. Les scénarios utilisés dans les 3e et 4e rapports du GIEC sont détaillés dans le rapport Special Report on Emissions Scenarios (SRES)[83]. Ces scénarios ne prennent pas en compte l’éventualité d’une modification intentionnelle des émissions de GES à l’échelle mondiale. Les scénarios utilisés dans la cinquième phase du projet CMIP servant de base au 5e rapport du GIEC sont appelés scénarios RCP pour representative concentration pathway[84],[85]. Quatre scénarios ont été utilisés :

  • RCP 8.5 : scénario de forte émission. Ce scénario décrit l'évolution du climat en l'absence de stratégie efficace de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il est comparable à l'ancien scénario SRES A1F1.
  • RCP 6 : scénario d'émission intermédiaire. Dans ce scénario, le forçage radiatif se stabilise peu après 2100, ce qui correspond à une stratégie d'efficacité faible de réduction des émissions de GES. Il est comparable à l'ancien scénario SRES B2.
  • RCP4.5 : scénario d'émission intermédiaire. Comme le scénario RCP6, il correspond à une stratégie d'efficacité moyenne de réduction des émissions de GES. Il est comparable à l'ancien scénario SRES B1.
  • RCP2.6 : réduction des émissions de GES. Il correspond à une stratégie d'efficacité importante de réduction des émissions de GES. Il n'a pas son équivalent parmi les anciens scénarios SRES.

Les incertitudes liées au fonctionnement des modèles sont mesurées en comparant les résultats de plusieurs modèles pour un même scénario, et en comparant les effets de petites modifications des scénarios d’émission dans chaque modèle.

Les variations observées dans les simulations climatiques sont à l'origine d'un éparpillement des projections de l'ordre de 1,3 à 2,4 °C, pour un scénario (démographique, de croissance, de « mix énergétique mondial », etc.) donné. Le type de scénario envisagé a un effet de l’ordre de 2,6 °C sur le réchauffement climatique simulé par ces modèles et explique une bonne partie de la marge d’incertitude existant quant à l’ampleur du réchauffement à venir.

Les projections d'augmentation de température pour l'horizon 2100 données par le GIEC (SPM du rapport de 2007) s'échelonnent de 1,1 à 6,3 °C. Les experts du GIEC affinent leurs projections en donnant des valeurs considérées comme « les meilleures estimations », ce qui permet de réduire la fourchette de 1,8 à 4,0 °C. Et en éliminant le scénario A1F1, considéré comme irréaliste, l'augmentation de température serait comprise entre 1,8 et 3,4 °C.

Les quatre familles de scénario[86],[87],[88] du quatrième rapport et les prévisions des hausses de températures globales moyennes en 2100
Source : GIEC[89] Objectifs plus économiques Objectifs plus environnementaux
Globalisation
(Monde homogène)
A1
Croissance économique rapide
(groupes A1T/A1B/A1Fl)
1,46,4 °C
B1
Durabilité environnementale globale
1,12,9 °C
Régionalisation
(Monde hétérogène)
A2
Développement économique
avec une orientation régionale

2,05,4 °C
B2
Durabilité environnementale locale
1,43,8 °C

Les scientifiques du GIEC considèrent que ces scénarios sont les meilleures projections actuellement possibles, mais qu'ils sont toujours sujets à des réajustements ou à des remises en cause au fur et à mesure des avancées scientifiques. Ils considèrent qu'il est nécessaire d'obtenir des modèles plus réalistes et une meilleure compréhension des phénomènes climatiques, ainsi que des incertitudes associées.

Cependant, de nombreux climatologues pensent que les améliorations à court terme apportées aux modèles climatiques ne modifieront pas fondamentalement leurs résultats, à savoir que le réchauffement planétaire va continuer et que son ampleur sera plus ou moins importante en fonction de la quantité de gaz à effet de serre émis par les activités humaines au cours du XXIe siècle, et ce en raison de l'inertie des systèmes climatiques à l'échelle planétaire.

Certains articles scientifiques montraient que l'année 1998 a été la plus chaude de toute l'histoire de la météorologie[N 4], que le réchauffement s'accélère — 0,8 °C en un siècle, dont 0,6 °C sur les trente dernières années — mais aussi d'après l'analyse de sédiments marins, que la chaleur actuelle se situe dans le haut de l'échelle des températures depuis le début de l'holocène, c’est-à-dire depuis 12 000 ans[90]. En , une comparaison des données de températures moyennes de la planète, telles que mesurées par quatre équipes, désigne l'année 2010 comme la plus chaude, suivie de l'année 2005 ; le 3e rang est disputé entre 1998 et 2007 ; 2013 apparait au 4e rang pour une équipe, au 5e rang pour une autre[91].

Une étude publiée en dans Global Environmental Change[92] démontre que la plupart des prévisions du GIEC se sont avérées trop optimistes (à l'exception de celles concernant la hausse des températures) : ainsi, la hausse du niveau des océans sur la période 1993-2011 a été de 3,2 ± 0,5 mm/an, soit 60 % plus rapide que l'estimation du GIEC de 2 mm/an ; la fonte de la banquise arctique a été beaucoup plus rapide que les pires prévisions du GIEC ; la progression des émissions des pays émergents a été largement sous-estimée (3 à 4 % par an en Chine dans les hypothèses du GIEC, 10 à 11 % en réalité) si bien que les émissions mondiales de CO2 sont alignées sur le plus pessimiste des scénarios du GIEC ; l'amplification du réchauffement causée par la fonte du pergélisol n'a pas été prise en compte dans les modèles du GIEC, etc ; l'étude attribue ce syndrome ESLD (Erring on the Side of Least Drama - Pêcher par excès de dédramatisation) à une réaction excessive aux accusations d'alarmisme lancées par les climato-sceptiques, ainsi qu'à la culture de prudence scientifique[93].

L'étude du Global carbon project (en)[94], publiée le , avant le sommet de l'ONU sur le climat, annonce que les émissions de CO2 devraient atteindre 37 Gt (gigatonne = milliard de tonnes) en 2014 et 43,2 Gt en 2019 ; en 2013, elles avaient progressé de 2,3 % pour atteindre 36,1 Gt. En 2013, un Chinois émet désormais davantage qu'un Européen, avec 7,2 tonnes de CO2 par tête contre 6,8 tonnes par tête dans l'Union européenne, mais un Américain émet 16,4 tonnes de CO2 ; la progression de ces émissions est très rapide en Chine (+4,2 % en 2013) et en Inde (5,1 %) alors qu'en Europe elles reculent (-1,8 %). Le Global carbon project souligne que la trajectoire actuelle des émissions de gaz carbonique concorde avec le pire des scénarios évoqués par le GIEC, qui table sur une hausse de la température mondiale de 3,2 à 5,4 °C d'ici 2100[95].

Une étude parue le dans la revue Nature Climate Change évalue à 5 % la probabilité de limiter le réchauffement climatique à °C d’ici 2100, l’objectif fixé par l’accord de Paris sur le climat de 2015 ; les chances d’atteindre l’objectif de 1,5 °C, également contenu dans le texte de l'accord, ne sont que de 1 % ; leurs prévisions, qui intègrent des efforts pour limiter l’utilisation des énergies fossiles, estiment l’augmentation de la température d'ici 2100 entre 2 et 4,9 °C, avec une valeur médiane de 3,2 °C[96].

Les experts du programme des Nations Unies pour l'environnement avertissent les États en novembre 2019 qu'ils devraient multiplier leur niveau d'ambition collective par plus de cinq au cours de la décennie 2020-2030 pour attendre l'objectif de réduction des émissions de GES de l'accord de Paris[97].

Impact

Environnemental

Reconstitution historique du niveau de la mer et projections jusqu'en 2100 publiées en 2017 par l'U.S. Global Change Research Program[98].

Les effets environnementaux du changement climatique sont vastes et profonds, et touchent les océans, la glace et les conditions météorologiques. Les changements peuvent se produire progressivement ou rapidement. Les preuves de ces effets proviennent de l'étude du changement climatique dans le passé, de la modélisation et des observations modernes[99],[100]. Depuis les années 1950, des sécheresses et des canicules sont apparues simultanément avec une fréquence croissante[101],[102]. Les événements extrêmement humides ou secs au cours de la période de mousson ont augmenté en Inde et en Asie de l'Est. Les précipitations maximales et la vitesse du vent des ouragans et des typhons sont probablement en augmentation[103].

Le niveau mondial de la mer s'élève en raison de la fonte des glaciers, de la fonte des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique, et de l'expansion thermique. Entre 1993 et 2017, le niveau de la mer a augmenté au fil du temps, avec une moyenne de 3,1 ± 0,3 mm par an[104]. Au cours du 21e siècle, le GIEC prévoit que dans un scénario d'émissions très élevées, le niveau de la mer pourrait s'élever de 61 à 110 cm[105]. L'augmentation de la chaleur des océans fragilise et menace de libérer les glaciers de l'Antarctique, ce qui risque d'entraîner une fonte importante de la calotte glaciaire[106] et rend possible une élévation du niveau de la mer de 2 mètres d'ici 2100 en cas d'émissions élevées[107].

Le changement climatique a entraîné des décennies de rétrécissement et d'amincissement de la glace de mer arctique (en), ce qui la rend vulnérable aux anomalies atmosphériques[108]. Alors que les étés sans glace devraient être rares à un niveau de réchauffement de 1,5 °C, ils devraient se produire une fois tous les trois à dix ans à un niveau de réchauffement de 2,0 °C[109]. Les concentrations atmosphériques plus élevées de CO2 atmosphérique ont entraîné des changements dans la chimie des océans. Une augmentation du CO2 dissous entraîne l'acidification des océans[110]. En outre, les niveaux d'oxygène diminuent car l'oxygène est moins soluble dans l'eau plus chaude[111], les zones mortes s'étendant en raison de la prolifération d'algues stimulée par des températures et des niveaux de CO2 plus élevés, par la désoxygénation des océans et par l'eutrophisation[112],[113].

Plus le réchauffement de la planète est important, plus le risque de franchir des points de basculement augmente[N 5],[114]. L'effondrement des calottes glaciaires de l'Antarctique occidental et du Groenland en est un exemple. Une augmentation de la température de 1,5 à 2,0 °C pourrait entraîner la fonte des calottes glaciaires, bien que l'échelle de temps de la fonte soit incertaine et dépende du réchauffement futur[115],[116]. Certains changements à grande échelle pourraient se produire sur une courte période, comme l'arrêt de la circulation thermohaline[117], qui déclencherait des changements climatiques majeurs dans l'Atlantique Nord, en Europe et en Amérique du Nord[118].

Les effets à long terme du changement climatique comprennent la poursuite de la fonte des glaces, le réchauffement des océans, l'élévation du niveau de la mer et l'acidification des océans. À l'échelle des siècles ou des millénaires, l'ampleur du changement climatique sera principalement déterminée par les émissions anthropiques de CO2. Cela est dû à la longue durée de vie du CO2 dans l'atmosphère[119],[120]. L'absorption du CO2 par les océans est suffisamment lente pour que l'acidification des océans se poursuive pendant des centaines ou des milliers d'années[121]. On estime que ces émissions ont prolongé la période interglaciaire actuelle d'au moins 100 000 ans[122]. L'élévation du niveau de la mer se poursuivra pendant de nombreux siècles, avec une augmentation estimée à 2,3 mètres par degré Celsius après 2000 ans[123],[124].

Nature et faune

Le réchauffement récent a poussé de nombreuses espèces terrestres et d'eau douce vers les pôles et vers des altitudes plus élevées[125]. L'augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère et l'allongement de la période de végétation ont entraîné un verdissement de la planète, tandis que les vagues de chaleur et la sécheresse ont réduit la productivité des écosystèmes dans certaines régions. L'équilibre futur de ces effets opposés n'est pas clair[126]. Le réchauffement climatique a contribué à l'expansion des zones climatiques plus sèches, comme l'expansion des déserts dans les régions subtropicales[24],[127]. L'ampleur et la vitesse du réchauffement climatique rendent plus probables les changements abrupts dans les écosystèmes[128]. Globalement, on s'attend à ce que le changement climatique entraîne l'extinction de nombreuses espèces[129].

Les océans se sont réchauffés plus lentement que la terre, mais les plantes et les animaux de l'océan ont migré vers les pôles plus froids plus rapidement que les espèces terrestres[130],[131]. Tout comme sur la terre, les vagues de chaleur dans l'océan sont plus fréquentes en raison du changement climatique, avec des effets néfastes sur un large éventail d'organismes tels que les coraux, les Laminariales et les oiseaux de mer[132]. L'acidification des océans a un impact sur les organismes qui produisent des coquilles et des squelettes, tels que les moules et les balanes, ainsi que sur les récifs coralliens ; ces derniers ont connu un blanchiment important après des vagues de chaleur[133]. L'efflorescence d'algues nuisibles favorisée par le changement climatique et l'eutrophisation provoque l'anoxie, la perturbation des réseaux alimentaires et la mortalité massive à grande échelle de la vie marine[112]. Les écosystèmes côtiers subissent un stress particulier, près de la moitié des zones humides ayant disparu en raison du changement climatique et d'autres impacts humains[134].

Impacts du changement climatique sur l'environnement

Humains

Les effets du changement climatique sur l'homme, principalement dus au réchauffement et à la modification des précipitations, ont été détectés dans le monde entier. Les impacts régionaux du changement climatique sont désormais observables sur tous les continents et dans toutes les régions océaniques[140], les régions moins développées et de faible latitude étant les plus exposées[141]. La production continue de gaz à effet de serre entraînera un réchauffement supplémentaire et des modifications durables du système climatique, avec des impacts potentiellement « graves, généralisés et irréversibles » pour les populations et les écosystèmes[142]. Les risques liés au changement climatique sont inégalement répartis, mais sont généralement plus importants pour les personnes défavorisées des pays en développement et des pays développés[143].

Alimentation et santé

Les effets sur la santé comprennent à la fois les effets directs des conditions météorologiques extrêmes, qui entraînent des blessures et des pertes de vie[144], et les effets indirects, tels que la malnutrition provoquée par les mauvaises récoltes[145],[146],[147]. Diverses maladies infectieuses se transmettent plus facilement dans un climat plus chaud, comme la dengue, qui affecte le plus gravement les enfants, et le paludisme[148]. Les jeunes enfants sont les plus vulnérables aux pénuries alimentaires et, avec les personnes âgées, aux chaleurs extrêmes[149]. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé qu'entre 2030 et 2050, le changement climatique devrait provoquer environ 250 000 décès supplémentaires par an dus à l'exposition à la chaleur des personnes âgées, à l'augmentation des maladies diarrhéiques, du paludisme, de la dengue, des inondations côtières et de la dénutrition infantile[150]. Plus de 500 000 décès supplémentaires d'adultes sont prévus chaque année d'ici à 2050 en raison de la réduction de la disponibilité et de la qualité des aliments[151],[152]. D'autres risques sanitaires majeurs associés au changement climatique concernent la qualité de l'air et de l'eau[153],[154]. L'OMS a classé les impacts humains du changement climatique comme la plus grande menace pour la santé mondiale au 21e siècle[155].

Le changement climatique affecte la sécurité alimentaire et a entraîné une réduction des rendements moyens mondiaux de maïs, de blé et de soja entre 1981 et 2010[156]. Le réchauffement futur pourrait réduire davantage les rendements mondiaux des principales cultures[157],[158]. La production agricole sera probablement affectée négativement dans les pays à faible latitude, tandis que les effets aux latitudes nord peuvent être positifs ou négatifs[159]. Jusqu'à 183 millions de personnes supplémentaires dans le monde, en particulier les personnes à faible revenu, risquent de souffrir de la faim en raison de ces effets[160]. Les effets du réchauffement sur les océans se répercutent sur les stocks de poissons, avec un déclin mondial du potentiel maximal de capture. Seuls les stocks polaires présentent un potentiel accru[161]. Les régions qui dépendent de l'eau des glaciers, les régions déjà sèches et les petites îles courent un risque accru de stress hydrique en raison du changement climatique[162],[163].

Moyens de subsistance

Les dommages économiques dus au changement climatique ont été sous-estimés et pourraient être graves, la probabilité d'événements désastreux n'étant pas négligeable[164],[165]. Le changement climatique a probablement déjà accru les inégalités économiques mondiales et devrait continuer à le faire[166],[167],[168]. La plupart des impacts graves sont attendus en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est, où la pauvreté existante est déjà très forte[169]. La Banque mondiale estime que le changement climatique pourrait plonger plus de 120 millions de personnes dans la pauvreté d'ici 2030[170]. Il a été observé que les inégalités actuelles entre les hommes et les femmes, entre les riches et les pauvres et entre les différentes ethnies s'aggravaient en raison de la variabilité et du changement climatiques[169]. Une consultation d'experts a conclu que le rôle du changement climatique dans les conflits armés était faible par rapport à des facteurs tels que les inégalités socio-économiques et les ressources des États, mais que le réchauffement futur entraînera des risques accrus[171].

Les îles de faible altitude et les communautés côtières sont menacées par les dangers posés par l'élévation du niveau de la mer, tels que les inondations et les submersions permanentes[172]. Cela pourrait conduire à l'apatridie pour les populations des nations insulaires, telles que les Maldives et Tuvalu[173]. Dans certaines régions, l'élévation de la température et de l'humidité pourrait être trop importante pour que les humains puissent s'y adapter[174]. Dans le pire des cas, les modèles prévoient que près d'un tiers de l'humanité pourrait vivre dans des climats extrêmement chauds et inhabitables, semblables au climat actuel que l'on trouve principalement dans le Sahara[175]. Ces facteurs, auxquels s'ajoutent des conditions météorologiques extrêmes, peuvent entraîner des migrations environnementales, tant à l'intérieur des pays qu'entre eux[176]. On s'attend à ce que les déplacements de population augmentent en raison de la fréquence accrue des conditions météorologiques extrêmes, de l'élévation du niveau de la mer et des conflits découlant d'une concurrence accrue pour les ressources naturelles. Le changement climatique peut également accroître les vulnérabilités, conduisant à des populations piégées dans certaines régions qui ne sont pas en mesure de se déplacer en raison d'un manque de ressources[177],[178].

Impacts du changement climatique sur les personnes

Réponses face à la menace climatique

Centrale thermique et éoliennes à Peine, Basse-Saxe, Allemagne.

La réalité du risque et du phénomène fait maintenant presque consensus. L'auteur du rapport Stern, Nicholas Stern, en 2006, reconnaissait lui-même avoir sous-estimé l’ampleur du problème[184],[185] : « La croissance des émissions de CO2 est beaucoup plus forte que prévu, les capacités d’absorption de la Planète se réduisent et la vitesse des changements climatiques est plus rapide qu’envisagé. »

Face au problème, trois approches se complètent : lutte contre les émissions de gaz à effet de serre (mitigation), puits de carbone dont le développement massif pourrait donner lieu a une restauration du climat, et adaptation.

L'effort international a d'abord visé à réduire le CO2 (gaz à longue durée de vie), alors qu'une action urgente sur les polluants à courte durée (dont le méthane, l'ozone troposphérique et le carbone noir) pourrait mieux réduire le réchauffement de l'Arctique[186]. La réduction du CO2 est importante également, mais ses effets se feront sentir à plus long terme (après 2100).

L'Observatoire mondial de l'action climatique non-étatique publie un rapport annuel qui fait le point sur les actions par secteur et par territoires. L'édition 2018 se concentre sur « l'implication des acteurs de la finance (investissement, banque et assurance) »[187].

La prospective éclaire les gouvernements, entreprises et individus, qui, grâce à la connaissance des tendances générales, peuvent prendre des décisions politiques et stratégiques plus pertinentes pour limiter les impacts du changement climatique. Les rapports du GIEC sont la principale base d'information et de discussions, notamment dans le cadre du protocole de Kyoto et de ses suites (Bali, , etc.). L'augmentation prévue de 1,5 à 7 °C pour le siècle à venir pourrait être moindre si des mesures environnementales sévères étaient prises ou qu'un réel compétiteur aux énergies fossiles émergeait. En dépit des succès dans le secteur des énergies renouvelables, du nucléaire et surtout d'un changement de mode de vie et de consommation, la recherche n'a pas encore offert d'alternative à court terme aux carburants fossiles. Énergie éolienne, énergie hydroélectrique, énergie géothermique, énergie solaire, méthanisation, énergie hydrolienne, pile à combustible, énergie nucléaire, stockage géologique du dioxyde de carbone sont néanmoins en rapide développement. En outre, le gisement d'économies d'énergie — les négawatts — est encore considérable. Pour certains scientifiques, il n'est pas possible de répondre aux objectifs de réduction des émissions de CO2 sans développer l'énergie nucléaire[188],[189].

Le réchauffement climatique pourrait se traduire par une météo plus instable (vagues de chaleur ou de froid, inondations ou sécheresse, tempêtes et cyclones tropicaux)[190]. De plus, d'après le GIEC, la capacité à s'adapter naturellement de nombreux écosystèmes sera probablement dépassée, causant une extinction des espèces, par la combinaison[191] sans précédent de :

En raison de l'inertie thermique du système, et des rétroactions positives, même si l'on arrêtait d'émettre des gaz à effet de serre, les températures continueraient d'augmenter, et le niveau des océans de s'élever au cours des siècles prochains[192].

Protocole de Kyoto

La convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques est signée en 1992 lors du sommet de la Terre à Rio de Janeiro. Elle entre en vigueur le . Les signataires de cette convention se fixent comme objectif de stabiliser la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère à « un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du climat »[193]. Les pays développés ont comme objectif de ramener leurs émissions de gaz à effet de serre en 2010 au niveau de 1990[194], cet objectif n'étant pas légalement contraignant[195].

En 1997, les signataires de la convention cadre adoptent le protocole de Kyoto, dont la nouveauté consiste à établir des engagements de réduction contraignants pour les pays dits de l'annexe B (pays industrialisés et en transition) et à mettre en place des mécanismes dits « de flexibilité » (marché de permis, mise en œuvre conjointe et mécanisme de développement propre) pour remplir cet engagement[196]. Le protocole de Kyoto entre en vigueur le à la suite de sa ratification par la Russie[197].

En , le protocole de Kyoto est ratifié par 156 États[198]. Les États-Unis et l'Australie (voir ci-dessous) n'en sont pas signataires. Les États-Unis sont pourtant le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, pour 20 %[199]. Les pays de l'annexe B se sont engagés à réduire leurs émissions de six gaz à effet de serre (CO2, CH4, N2O, SF6, HFC, PFC) de 5,2 % en 2008-2012 par rapport au niveau de 1990.

En Australie, après la victoire des travaillistes aux élections législatives du , le nouveau premier ministre Kevin Rudd annonce avoir ratifié le protocole de Kyoto[200].

Union européenne

L'Union européenne a lancé en 2005 le système communautaire d'échange de quotas d'émission, 1er marché de « permis contraignant » au niveau mondial.

En , le Comité économique et social européen (CESE) active son Observatoire du développement durable (ODD)[201]. La Commission européenne publie le un « Livre vert » sur l'adaptation au changement climatique de l'Union européenne[202]. Il prône à la fois l'adaptation et l'atténuation, l'amélioration des connaissances (y compris sur les besoins et coûts d’adaptation (voir le 7e programme-cadre de recherche de l’UE, 2007-2013), l’élaboration de stratégies et d’échanges de bonnes pratiques entre pays, de nouveaux produits assurantiels (« dérivés climatiques », « obligations catastrophe », l’adaptation des marchés européens des assurances (voir directive « Solvabilité II ») et des fonds « catastrophes naturelles » ainsi que des politiques agriculture et pêche, avec le développement d’une solidarité interne à l’UE et avec les pays extérieurs touchés. Cinquante millions d'euros sont réservés par la Commission pour 2007-2010, pour favoriser le dialogue et l’aide à des mesures d’atténuation et d’adaptation ciblées, dans les pays pauvres.

L'UE disposait en 2006 de 66 % de la puissance mondiale installée en éolien terrestre et en mer, devant les États-Unis (16 %), l’Inde (8 %) et le Japon (2 %), et d'un tiers[203][réf. incomplète] du parc nucléaire mondial. Cela la rend moins dépendante des énergies fossiles que la Chine et les États-Unis. L'UE encourage aussi tous les acteurs à préparer leur adaptation au changement climatique[204].

La France a publié une « Stratégie nationale d’adaptation au changement climatique » en [N 6][réf. incomplète] et envisageait une gouvernance adaptée[205], notamment dans le cadre du Grenelle Environnement. En , la France a publié le premier « Plan national d’adaptation au changement climatique ». Il prévoit 80 actions débouchant sur 230 mesures concrètes dont le coût est estimé à 171 millions d'euros[206]. L'Institut national de la recherche agronomique a créé un métaprogramme d'adaptation au changement climatique de l'agriculture et de la forêt (ACCAF)[207].

La Directive sur le système européen d'échange de droits d'émission devait être modifiée en 2008, pour inclure notamment les émissions de l'aviation. Cela a été refusé par le Conseil mais devrait être tout de même inclus d'ici 2012[208].

En 2008, la proposition sur les limites d'émission des voitures (130 g de CO2 par km[209]) a été validée par le Parlement européen au second semestre 2008[210]. De nouvelles mesures doivent être prises afin de ramener ce taux d'émission à 120 g de CO2 par km[réf. nécessaire].

Régions et collectivités d'Europe et des États-Unis pourraient coopérer pour le climat. Ainsi Mercedes Bresso, présidente du Comité européen des régions, et Elisabeth B. Kautz, présidente de la Conférence des maires américains (organisation officielle des maires des quelque 1 200 villes de plus de 30 000 habitants que comptent les États-Unis, qui est une sorte d'équivalent de la Convention des maires européenne, laquelle rassemble en 2010 100 régions et 2 000 villes, dont 25 capitales), ont signé le un « Mémorandum d'entente et de coopération » pour lutter contre le changement climatique[211][réf. incomplète].

Engagements conjoints des États-Unis et de la Chine en 2014

Pour la première fois, les États-Unis et la Chine ont annoncé le , en marge du Forum Asie-Pacifique (APEC), s’être fixé des objectifs concernant leurs émissions de gaz à effet de serre. Dans la perspective de la réunion de Paris, qui devait permettre à la communauté internationale de trouver en 2015 un terrain d’entente afin de limiter le réchauffement climatique à une hausse de °C, Pékin s’est engagé à atteindre son pic d’émissions de gaz à effet de serre « autour de 2030 », ajoutant qu’elle « essaierait » d’y arriver plus tôt. C’est la première fois que la deuxième puissance économique mondiale, qui est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, se fixe un objectif relatif à son pic d’émissions. Les États-Unis s’engagent de leur côté à réduire de 26 à 28 % leurs émissions en 2025 par rapport au niveau de 2005. De fait, aucun accord mondial sur le climat ne pourra se faire sans ces deux pays, dont les émissions représentent 45 % du total planétaire[212].

Accord de Paris sur le climat en 2015

L'accord de Paris sur le climat, approuvé par l'ensemble des 195 délégations le et entré en vigueur le , est le premier accord mondial sur le climat. Il se veut empreint de pragmatisme à l'anglo-saxonne : c'est une déclaration d'intention, sans aucune mesure coercitive - ni amendes ni mesure de rétorsion (le protocole de Kyoto en prévoyait, mais sans succès[réf. nécessaire]). Pour être efficace, l’accord tente le pari de la transparence. Plus qu’un devoir, il établit une obligation à laquelle chaque pays aura à se plier en soumettant régulièrement ses objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre à des grilles de renseignements et d’analyses communément partagées et compréhensibles par tous[213]. L'accord prévoit de contenir d'ici à 2100 le réchauffement climatique « bien en dessous de °C par rapport aux niveaux préindustriels » et si possible de viser à « poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C »[214].

Accord mondial pour l'élimination des hydrofluorocarbures en 2016

L'accord mondial pour l'élimination des hydrofluorocarbures (HFC), signé à Kigali le par les 197 pays qui sont partie prenante au protocole de Montréal de 1987 sur la protection de la couche d'ozone, fixe un calendrier pour l'élimination progressive des utilisations de ce gaz dont le pouvoir réchauffant est 14 000 fois supérieur à celle du CO2, si bien que 9 à 19 % des émissions de GES (en équivalent CO2) pourraient lui être imputées d'ici à 2050. Leur élimination progressive permettrait d'éviter jusqu'à 0,1 °C de réchauffement des températures d'ici à cette date et 0,5 °C d'ici à 2100.

Cet accord est plus contraignant que l'accord de Paris sur le climat, puisqu'il prévoit des sanctions en cas de non-respect des engagements :

  • les pays développés doivent réduire leur consommation de 10 % d'ici à 2019 par rapport aux niveaux de 2011-2013, puis atteindre 85 % de baisse d'ici à 2036 ;
  • les pays en voie de développement, dont la Chine, premier producteur mondial de HFC, et les pays africains, entameront leur transition, un peu plus tard, en 2024 et réduiront leur consommation de 80 % d'ici à 2045 ;
  • un troisième groupe de pays comportant l'Inde, le Pakistan, l'Iran, l'Irak et les pays du Golfe commencera à s'exécuter en 2028 pour atteindre 85 % de baisse en 2047[215],[216].

Déclarations reconnaissant l'urgence climatique

En septembre 2019, répondant à la perception de plus en plus partagée dans le monde que l'humanité et les autres espèces sont crucialement confrontées à une grave crise climatique, neuf pays (dont le Royaume-Uni, la France et l'Argentine) ont fait une déclaration nationale sur l'urgence climatique[Laquelle ?][réf. nécessaire] (déclaration déjà faite dans 983 juridictions et administrations locales de 18 pays couvrant 212 millions de citoyens)[217],[218].

Juste avant l'ouverture, le 23 septembre, du sommet des Nations unies sur le climat (qui coïncide avec une semaine de grève mondiale organisée par des militants du climat), de grands organes de presse annoncent lancer l'initiative « Covering Climate Now » (« Couvrons le Climat maintenant »), avec comme slogan « Agissez maintenant et évitez une crise climatique ». Ils constatent que comme pour la biodiversité, les scientifiques n'arrivent pas à se faire entendre des décideurs et semblent condamnés à contempler l'effondrement des écosystèmes et le réchauffement du climat[219]. « L'histoire des politiciens et du changement climatique est en partie celle de décideurs qui repoussent des choix difficiles. Mais cela ne peut plus durer », commente la revue Nature, qui, avec d’autres publications scientifiques, a rejoint l’initiative « Covering Climate Now »[220]. Mi-septembre, plus de 250 grands médias mondiaux (audience combinée : plus d'un milliard de personnes) décident de collaborer, durant une semaine, pour attirer l’attention sur la nécessité d’une action urgente pour le climat[219].

États-Unis

Deuxième pays pollueur derrière la Chine[221], les États-Unis, via l’administration de George W. Bush, refusent de présenter de nouveau en le traité[Lequel ?] pour ratification, considérant celui-ci comme un frein pour l’économie nationale et le fait que le combat contre le réchauffement climatique doit se faire non pas avec une simple réduction des gaz à effet de serre, mais par une meilleure gestion de leur émission. De grandes entreprises pétrolières comme Exxon semblent avoir influencé significativement cette non adhésion des États-Unis[222].

De nombreux États, telle la Californie, ont néanmoins pris des mesures fédérales de restriction sur les gaz à effet de serre[réf. nécessaire].

Stratégies de lutte contre le réchauffement climatique

Une note publiée en 2015 par la Banque mondiale synthétise les grandes lignes des choix stratégiques nécessaires, à partir des travaux du GIEC, en soulignant que pour atteindre l'objectif de limitation du réchauffement climatique au-dessous de °C, les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites à zéro avant 2100 ; tant que nous émettrons plus que nous capturerons ou compenserons par des puits de carbone tels que les forêts, la concentration de CO2 augmentera et la température s'élèvera. Les trajectoires techniquement réalisables pour atteindre la neutralité carbone reposent sur quatre piliers[223] :

  1. ramener l'intensité carbone de la production mondiale d'électricité à un niveau proche de zéro dès 2050, en particulier dans les pays à hauts revenus et dans les pays émergents, en remplaçant les énergies fossiles par les énergies renouvelables et le nucléaire ou en neutralisant leurs émissions par la capture et séquestration du CO2 (CCS) ; la biomasse couplée avec la CCS permettent même d'obtenir des émissions nettes négatives ; la séquestration massive du carbone est proposée par les promoteurs de la restauration climatique ;
  2. basculer des énergies fossiles vers l'électricité à bas carbone pour réduire massivement les émissions dans les secteurs à forte intensité énergétique : transports, bâtiments, industrie ; les véhicules électriques ou hybrides rechargeables, les pompes à chaleur, les fours et chaudières électriques ont une efficacité énergétique bien supérieure à celle de leurs homologues à énergies fossiles et sont un moyen efficace pour abaisser rapidement les émissions ;
  3. améliorer l'efficacité énergétique permet de réduire les émissions, faciliter le basculement vers l'électricité et réduire les coûts énergétiques, y compris dans l'agriculture (réduction des déchets par leur utilisation énergétique, utilisation du bois dans le bâtiment, etc.) et l'alimentation (basculement vers des produits à bas carbone, libération de terres) ;
  4. mieux gérer les sols : les secteurs agricole et forestier devraient atteindre la neutralité carbone dès 2030, en développant les puits de carbone par la reforestation et en évoluant vers des pratiques moins émissives.

Les auteurs mettent en garde contre les choix fondés seulement sur les coûts et sur les bénéfices à court terme, qui peuvent mener à des impasses coûteuses à long terme ; par exemple, l'expansion urbaine à faible densité non planifiée, la destruction de forêts ou le choix de remplacer le charbon par le gaz plutôt que par les énergies renouvelables.

Mesures individuelles de lutte contre le réchauffement climatique

En dehors de mesures collectives, des personnalités ont esquissé les gestes quotidiens à mettre en œuvre, dès aujourd'hui, pour limiter le réchauffement climatique comme Jean-Marc Jancovici[224] ou Al Gore[225].

Quelques mesures relèvent des économies d'énergie, en particulier des énergies fossiles (voir efficacité énergétique dans les transports) :

  • éviter de prendre l'avion[226]. Un kilomètre en avion long-courrier émet 60 g d'équivalent carbone par personne[227] ; un voyage intercontinental représente près des 500 kg d'équivalent carbone. A fortiori, pour les voyages court-courrier (100 g d'équivalent carbone par kilomètre et par personne), préférer le train ;
  • utiliser le moins possible les véhicules automobiles (préférer la bicyclette ou les transports en commun chaque fois que possible). Une voiture émet entre 100 et 250 g d'équivalent CO2 par km parcouru, soit entre 30 et 70 g d'équivalent carbone. 20 000 km/an représentent entre 600 et 1 400 kg d'équivalent carbone. Si une automobile est nécessaire, choisir le modèle le moins polluant et le plus efficace possible[228] ;
  • atteindre une isolation optimale des bâtiments, au mieux par le recours à l'architecture bioclimatique qui réduit au maximum les besoins de chauffage (15 kWh/m2/an, les anciennes maisons étant à 450 kWh/m2/an) et supprime le besoin de climatisation active, tout en améliorant le confort de vie.

Politiques de développement durable

La résolution du problème du réchauffement climatique implique de prendre en considération non seulement les paramètres qui interviennent directement dans le réchauffement, à savoir les émissions de gaz à effet de serre, mais également l'ensemble des informations environnementales, ainsi que des indicateurs sociaux et économiques, selon les principes élaborés au sommet de la Terre de Rio de Janeiro en , qui a identifié trois piliers dans le développement durable : environnement, social, et économique.

La réponse des États se fait donc aujourd'hui au travers de stratégies nationales de développement durable, celles des collectivités au travers d'agenda 21, et celles des entreprises au travers de la responsabilité sociétale des entreprises.

Le développement durable relève de programmes transversaux dans les organisations[229]. Chaque domaine est appelé à apporter une contribution à l'effort commun. L'informatique par exemple, loin d'être virtuelle ou immatérielle, apparaît comme un secteur émetteur de gaz à effet de serre[N 7]. Selon Jean-Marc Jancovici, la dématérialisation n'a pas apporté jusqu'à présent de solution au problème du réchauffement climatique, puisqu'on constate une corrélation entre les flux d'information et les flux physiques[230]. Il est donc nécessaire que le secteur de l'informatique se fixe des objectifs en matière de développement durable. C'est ce qui a été fait avec la création en 2007, par Google et le WWF de la Climate Savers Computing Initiative, initiative commune à plusieurs constructeurs informatiques pour réduire de moitié la consommation d'énergie des ordinateurs d'ici 2010.

Mouvements religieux

Prenant acte de ce que le réchauffement climatique fait l'objet d'un consensus scientifique, le pape François a publié en mai 2015, en vue de la Conférence de Paris sur le climat, l'encyclique Laudato si'. Considérant le climat comme un « bien commun », il affirme que « l'humanité est appelée à prendre conscience de la nécessité de réaliser des changements de style de vie, de production et de consommation, pour combattre ce réchauffement ou, tout au moins, les causes humaines qui le provoquent ou l’accentuent ». Il souligne que « le changement climatique est un problème global aux graves répercussions environnementales, sociales, économiques, distributives ainsi que politiques, et constitue l’un des principaux défis actuels pour l’humanité. Les pires conséquences retomberont probablement au cours des prochaines décennies sur les pays en développement ». Cela pose des problèmes de justice environnementale, du fait que « beaucoup de pauvres vivent dans des endroits particulièrement affectés par des phénomènes liés au réchauffement »[231]. Loin de se limiter au problème du réchauffement climatique, l'encyclique aborde les dimensions environnementales, sociales et économiques dans leur ensemble, considérant la « sauvegarde de la Création » comme une problématique planétaire.

Le , lors d'une conférence au monastère d’Utstein, en Norvège, le patriarche Bartholomée Ier de Constantinople a attiré l’attention sur les « racines éthiques et spirituelles des problèmes environnementaux qui demandent que nous trouvions des solutions non seulement grâce à la technique, mais encore à travers un changement de la part de l’être humain, parce qu’autrement nous affronterions uniquement les symptômes »[232].

Les chrétiens sont invités à prier pour la sauvegarde de la Création. C'est le cas pour les orthodoxes, à l'instigation du patriarche Dimitrios Ier de Constantinople depuis 1989, puis pour les catholiques, le pape François ayant institué une journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création en 2015, choisissant la date du déjà retenue par les orthodoxes. Les protestants se joignent également à ces initiatives, dans le cadre du « Temps de la Création », période allant du 1er septembre au 4 octobre[233].

Étant donné la dimension œcuménique et même inter-religieuse du problème, le Conseil œcuménique des Églises appelle les chrétiens et les fidèles d'autres religions à jeûner pour le climat le premier jour de chaque mois[234].

Consensus scientifique et société

Consensus scientifique

Études académiques sur le consensus scientifique sur le réchauffement climatique causé par l'homme : l'étude montre que le consensus se situe entre 91 et 97 %.
Les enquêtes sur l'opinion des scientifiques sur le changement climatique (en) parmi les experts du climat (2010-2015) reflètent que le niveau de consensus est en corrélation avec l'expertise en science du climat[235].

Il existe un très large consensus scientifique sur le fait que les températures à la surface du globe ont augmenté au cours des dernières décennies et que cette tendance est principalement causée par les émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine, 90 à 100 % (selon la question exacte, le moment et la méthode d'échantillonnage) des climatologues publiés étant d'accord[236],[237]. Le consensus est passé à 100 % parmi les chercheurs scientifiques sur le réchauffement climatique anthropique en 2019[238]. Aucun organisme scientifique national ou international n'est en désaccord avec ce point de vue[239],[240],[241]. Le consensus s'est également développé sur le fait qu'une certaine forme d'action devrait être prise pour protéger les gens contre les impacts du changement climatique, et les académies nationales des sciences ont appelé les dirigeants mondiaux à réduire les émissions mondiales[242].

La discussion scientifique a lieu dans des articles de journaux qui sont examinés par des pairs, que les scientifiques soumettent à une évaluation tous les deux ans dans les rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC)[243]. En 2013, le cinquième rapport d'évaluation du GIEC déclare : « il est extrêmement probable que l'influence humaine a été la cause dominante du réchauffement observé depuis le milieu du 20e siècle »[244]. Leur rapport de 2018 exprime le consensus scientifique comme suit : « l'influence humaine sur le climat est la cause dominante du réchauffement observé depuis le milieu du 20e siècle »[245]. Les scientifiques ont émis deux avertissements à l'humanité, en 2017 et 2019, exprimant leur inquiétude quant à la trajectoire actuelle d'un changement climatique potentiellement catastrophique, et aux souffrances humaines innombrables qui en découleraient[246],[247],[248].

Opinion publique

Pancarte en carton sur laquelle est écrite « Climat en danger, chefs d'état agissez ».
Une enfant tenant une pancarte lors de la marche pour le climat à Paris, le 8 septembre 2018.

Le changement climatique attire l'attention du public international dès la fin des années 1980[249]. En raison d'une couverture médiatique confuse au début des années 1990, la compréhension du réchauffement climatique a souvent été brouillée avec d'autres problèmes environnementaux comme la destruction de la couche d'ozone[250],[251]. Dans la culture populaire (en), le premier film à toucher un public de masse sur le sujet a été Le jour d'après en 2004, suivi quelques années plus tard par le documentaire d'Al Gore Une vérité qui dérange. Les livres, récits et films sur le changement climatique relèvent du genre de la climate fiction[249].

Des différences régionales significatives existent à la fois dans la préoccupation du public et dans sa compréhension du changement climatique. En 2015, une médiane de 54 % des personnes interrogées considéraient qu'il s'agissait d'un « problème très grave », mais les Américains et les Chinois (dont les économies sont responsables des plus grandes émissions annuelles de CO2) étaient parmi les moins préoccupés[252]. Une enquête de 2018 a révélé une préoccupation accrue à l'échelle mondiale sur la question par rapport à 2013 dans la plupart des pays. Les personnes plus instruites et, dans certains pays, les femmes et les jeunes seraient plus susceptibles à considérer le changement climatique comme une menace sérieuse[253].

Déni et désinformation

Courbe du changement moyen climatique entre 1850 et 2020. Entre 1950 et 1975 et au début des années 2000 la tendance générale baisse tandis que la tendance générale sur l'ensemble des données augmente.
Une approche trompeuse consiste à faire du Cherry picking de données sur de courtes périodes pour affirmer faussement que les températures moyennes mondiales n'augmentent pas. Les lignes de tendance bleues montrent les contre-tendances à court terme qui masquent les tendances au réchauffement à plus long terme (lignes de tendance rouges). Les points bleus indiquent ce que l'on appelle la pause du réchauffement climatique (en)[254].

Le débat public sur le changement climatique est fortement affecté par le déni du réchauffement climatique et la désinformation, qui ont pris naissance aux États-Unis et se sont depuis répandus dans d'autres pays, notamment au Canada et en Australie. Les acteurs à l'origine du déni du changement climatique forment une coalition bien financée et relativement coordonnée de sociétés de combustibles fossiles, de groupes industriels, de groupes de réflexion conservateurs et de scientifiques anticonformistes[255],[256]. Comme l'industrie du tabac avant eux (en), la principale stratégie de ces groupes a été de semer le doute sur les données et les résultats scientifiques[257],[256]. Beaucoup de ceux qui nient, rejettent ou ont des doutes injustifiés sur le consensus scientifique sur le changement climatique anthropique sont étiquetés comme « sceptiques du changement climatique » ou « climatosceptiques », ce qui, selon plusieurs scientifiques, est une erreur d'appellation[256].

Il existe différentes variantes du déni climatique : certains nient tout réchauffement, d'autres reconnaissent le réchauffement mais l'attribuent à des influences naturelles, et d'autres encore minimisent les impacts négatifs du changement climatique[256]. La fabrication de l'incertitude sur la science s'est ensuite transformée en une controverse fabriquée : créer la croyance qu'il existe une incertitude significative sur le changement climatique au sein de la communauté scientifique afin de retarder les changements de politique[258]. Les stratégies visant à promouvoir ces idées comprennent la critique des institutions scientifiques[259] et la remise en question des motivations des scientifiques individuels[256]. Une chambre d'écho de blogs et de médias négationnistes renforce encore l'incompréhension du changement climatique[260].

Protestations et litiges

Les protestations contre le changement climatique ont gagné en popularité dans les années 2010 sous la forme de manifestations publiques[261], de désinvestissement des énergies fossiles et de poursuites judiciaires[262]. Dans le cadre de la grève étudiante pour le climat, des jeunes du monde entier ont protesté en séchant les cours, inspirés par l'adolescente suédoise Greta Thunberg[263],[264]. Des actions de désobéissance civile de masse menées par des groupes comme Extinction Rebellion ont protesté en provoquant des perturbations[265]. Les litiges sont de plus en plus utilisés comme outil pour renforcer l'action climatique, avec de nombreuses poursuites visant les gouvernements pour exiger qu'ils prennent des mesures ambitieuses ou qu'ils appliquent les lois existantes concernant le changement climatique[266]. Les poursuites contre les entreprises de combustibles fossiles, de la part de militants, d'actionnaires et d'investisseurs, visent généralement à obtenir une compensation pour les pertes et les dommages causés par le réchauffement climatique[267].

Découverte

Schéma d'une installation de spectrophotomètre. Du gaz est injecté dans un tube qui se situe entre deux récipients avec de l'eau bouillante. D'un côté, un des récipients et le tube sont séparés par un écran de calibrage et un comparateur de température.
Le spectrophotomètre de John Tyndall (dessin de 1861) mesure la quantité de rayonnement infrarouge absorbée et émise par différents gaz remplissant son tube central.

Pour expliquer pourquoi la température de la Terre était plus élevée que prévu en ne considérant que le rayonnement solaire entrant, Joseph Fourier propose l'existence d'un effet de serre. L'énergie solaire atteint la surface car l'atmosphère est transparente au rayonnement solaire. La surface réchauffée émet un rayonnement infrarouge, mais l'atmosphère est relativement opaque aux infrarouges et ralentit l'émission d'énergie, ce qui réchauffe la planète[268]. Dès 1859[269], John Tyndall établit que l'azote et l'oxygène (99 % de l'air sec) sont transparents aux infrarouges, mais que la vapeur d'eau et les traces de certains gaz (notamment le méthane et le dioxyde de carbone) absorbent les infrarouges et, lorsqu'ils sont réchauffés, émettent un rayonnement infrarouge. La modification des concentrations de ces gaz pourrait avoir provoqué « toutes les mutations du climat que les recherches des géologues révèlent », y compris les périodes glaciaires[270],[271],[N 8].

Svante August Arrhenius remarque que la vapeur d'eau dans l'air varie continuellement, mais que le taux de dioxyde de carbone (CO2) est déterminé par des processus géologiques sur le long terme. À la fin d'une période glaciaire, le réchauffement dû à l'augmentation du CO2 augmenterait ainsi la quantité de vapeur d'eau, amplifiant son effet dans un processus rétroactif. En 1896, il publie le premier modèle climatique de ce type, montrant qu'une réduction de moitié du CO2 aurait pu provoquer la chute de température à l'origine de la période glaciaire. Arrhenius a calculé que l'augmentation de température attendue d'un doublement du CO2 d'environ 5 à 6 °C[273]. D'autres scientifiques sont initialement sceptiques et pensent que l'effet de serre était saturé et que l'ajout de CO2 ne ferait aucune différence. Ils pensent alors que le climat s'autorégulerait[274],[275]. À partir de 1938, Guy Stewart Callendar publie des preuves que le climat se réchauffe et que les niveaux de CO2 augmentent[276],[277], mais ses calculs rencontrent les mêmes objections[274],[275].

Dans les années 1950, Gilbert Plass crée un modèle informatique détaillé qui inclue différentes couches atmosphériques et le spectre infrarouge et constate que l'augmentation des niveaux de CO2 entraînerait un réchauffement. Au cours de la même décennie, Hans Suess trouve des preuves que les niveaux de CO2 a augmenté, Roger Revelle montre que les océans n'absorberaient pas cette augmentation et, ensemble, ils aident Charles David Keeling à établir un historique de l'augmentation continue, appelé la courbe de Keeling[274],[275]. Le public est dès lors alerté[278], et les dangers sont soulignés lors du témoignage de James Hansen au Congrès en 1988[279]. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat est créé en 1988 pour fournir des conseils officiels aux gouvernements du monde entier et donner une impulsion à la recherche interdisciplinaire[280].

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Notions générales

Événements liés au dérèglement climatique

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

En français

En anglais

Rapports du GIEC
  • (en) GIEC, Climate Change 2013: The Physical Science Basis, Cambridge et New York, Cambridge University Press, coll. « Contribution of Working Group I to the Fifth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change », (ISBN 978-1-107-05799-9, lire en ligne) :
    • (en) GIEC, « Summary for Policymakers », dans Climate Change 2013: The Physical Science Basis, (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • (en) T. F. Stocker, D. Qin, G.-K. Plattner, L. V. Alexander, S. K. Allen, N. L. Bindoff, F.-M. Bréon, J. A. Church, U. Cubasch, S. Emori, P. Forster, P. Friedlingstein, N. Gillett, J. M. Gregory, D. L. Hartmann, E. Jansen, B. Kirtman, R. Knutti, K. Krishna Kumar, P. Lemke, J. Marotzke, V. Masson-Delmotte, G. A. Meehl, I. I. Mokhov, S. Piao, V. Ramaswamy, D. Randall, M. Rhein, M. Rojas, C. Sabine, D. Shindell, L. D. Talley, D. G. Vaughan et S.-P. Xie, « Technical Summary », dans Climate Change 2013: The Physical Science Basis, (lire en ligne), p. 33-115. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • (en) M. Collins, R. Knutti, J. M. Arblaster, J.-L. Dufresne, T. Fichefet, P. Friedlingstein, X. Gao, W. J. Gutowski, T. Johns, G. Krinner, M. Shongwe, C. Tebaldi, A. J. Weaver et M. Wehner, « Chapter 12: Long-term Climate Change: Projections, Commitments and Irreversibility », dans Climate Change 2013: The Physical Science Basis, , 1029-1136 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) GIEC AR5 SYR, Climate Change 2014: Synthesis Report, Genève, GIEC, coll. « Contribution of Working Groups I, II and III to the Fifth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change », (lire en ligne) :
    • (en) GIEC, « Summary for Policymakers », dans Climate Change 2014: Synthesis Report, (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • (en) GIEC, « Annex II: Glossary », dans Climate Change 2014: Synthesis Report, (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) GIEC, Climate Change 2014: Impacts, Adaptation, and Vulnerability. Part A: Global and Sectoral Aspects, Cambridge University Press, coll. « Contribution of Working Group II to the Fifth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change », (ISBN 978-1-107-05807-1) :
    • (en) K. R. Smith, A. Woodward, D. Campbell-Lendrum, D. D. Chadee, Y. Honda, Q. Lui, J. M. Olwoch, B. Revich et R. Sauerborn, « Chapter 11: Human Health: Impacts, Adaptation, and Co-Benefits », dans Climate Change 2014: Impacts, Adaptation, and Vulnerability. Part A: Global and Sectoral Aspects, , 709-754 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • GIEC, Global Warming of 1.5°C. An IPCC Special Report on the impacts of global warming of 1.5°C above pre-industrial levels and related global greenhouse gas emission pathways, in the context of strengthening the global response to the threat of climate change, sustainable development, and efforts to eradicate poverty, Intergovernmental Panel on Climate Change, (lire en ligne) :
    • (en) GIEC, « Summary for Policymakers », dans Global Warming of 1.5°C, , 3-24 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • (en) M. R. Allen, O. P. Dube, W. Solecki, F. Aragón-Durand, W. Cramer, S. Humphreys, M. Kainuma, J. Kala, N. Mahowald, Y. Mulugetta, R. Perez, M. Wairiu et K. Zickfeld, « Chapter 1: Framing and Context », dans Global Warming of 1.5°C, , 49-91 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • (en) O. Hoegh-Guldberg, D. Jacob, M. Taylor, M. Bindi, S. Brown, I. Camilloni, A. Diedhiou, R. Djalante, K. L. Ebi, F. Engelbrecht, J. Guiot, Y. Hijioka, S. Mehrotra, A. Payne, S. I. Seneviratne, A. Thomas, R. Warren et G. Zhou, « Chapter 3: Impacts of 1.5ºC Global Warming on Natural and Human Systems », dans Global Warming of 1.5°C, Intergovernmental Panel on Climate Change, , 175-311 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) GIEC, IPCC Special Report on Climate Change, Desertification, Land Degradation, Sustainable Land Management, Food Security, and Greenhouse gas fluxes in Terrestrial Ecosystems, In press, (lire en ligne) :
    • (en) C. Mbow, C. Rosenzweig, L. G. Barioni, T. Benton, M. Herrero, M. V. Krishnapillai, E. Liwenga, P. Pradhan, M. G. Rivera-Ferre, T. Sapkota, F. N. Tubiello et Y. Xu, « Chapter 5: Food Security », dans IPCC Special Report on Climate Change, Desertification, Land Degradation, Sustainable Land Management, Food Security, and Greenhouse gas fluxes in Terrestrial Ecosystems, , 437-550 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) GIEC, IPCC Special Report on Climate Change, Desertification, Land Degradation, Sustainable Land Management, Food Security, and Greenhouse gas fluxes in Terrestrial Ecosystems, In press, (lire en ligne) :
    • (en) GIEC, « Summary for Policymakers », dans IPCC Special Report on Climate Change, Desertification, Land Degradation, Sustainable Land Management, Food Security, and Greenhouse gas fluxes in Terrestrial Ecosystems, , 3-34 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) GIEC, IPCC Special Report on the Ocean and Cryosphere in a Changing Climate, In press, (lire en ligne) :
    • (en) GIEC, « Summary for Policymakers », dans IPCC Special Report on the Ocean and Cryosphere in a Changing Climate, , 3-35 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • (en) G. Jia, E. Shevliakova, P. E. Artaxo, N. De Noblet-Ducoudré, R. Houghton, J. House, K. Kitajima, C. Lennard, A. Popp, A. Sirin, R. Sukumar et L. Verchot, « IPCC Special Report on the Ocean and Cryosphere in a Changing Climate », dans IPCC Special Report on the Ocean and Cryosphere in a Changing Climate, (lire en ligne), « Chapter 2: Land-Climate Interactions », p. 131-247. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • (en) M. Oppenheimer, B. Glavovic, J. Hinkel, R. van de Wal, A. K. Magnan, A. Abd-Elgawad, R. Cai, M. Cifuentes-Jara, R. M. Deconto, T. Ghosh, J. Hay, F. Isla, B. Marzeion, B. Meyssignac et Z. Sebesvari, « Chapter 4: Sea Level Rise and Implications for Low Lying Islands, Coasts and Communities », dans IPCC Special Report on the Ocean and Cryosphere in a Changing Climate, , 321-445 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
    • (en) N. L. Bindoff, W. W. L. Cheung, J. G. Kairo, J. Arístegui, V. A. Guinder, R. Hallberg, N. J. M. Hilmi, N. Jiao, Md S. Karim, L. Levin, S. O'Donoghue, S. R. Purca Cuicapusa, B. Rinkevich, T. Suga, A. Tagliabue et P. Williamson, « Chapter 5: Changing Ocean, Marine Ecosystems, and Dependent Communities », dans IPCC Special Report on the Ocean and Cryosphere in a Changing Climate, , 447-587 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
Autres sources évaluées par les pairs
  • (en) Karin Edvardsson Björnberg, Mikael Karlsson, Michael Gilek et Sven Ove Hansson, « Climate and environmental science denial: A review of the scientific literature published in 1990–2015 », Journal of Cleaner Production, vol. 167,‎ , p. 229–241 (ISSN 0959-6526, DOI 10.1016/j.jclepro.2017.08.066, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) John Cook, Naomi Oreskes, Peter T. Doran, William R. L. Anderegg et Bart Verheggen, « Consensus on consensus: a synthesis of consensus estimates on human-caused global warming », Environmental Research Letters, vol. 11, no 4,‎ , p. 048002 (DOI 10.1088/1748-9326/11/4/048002, Bibcode 2016ERL....11d8002C). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) A. Haines et K. Ebi, « The Imperative for Climate Action to Protect Health », New England Journal of Medicine, vol. 380, no 3,‎ , p. 263-273 (PMID 30650330, DOI 10.1056/NEJMra1807873, S2CID 58662802, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) R. E. Kopp, K. Hayhoe, D. R. Easterling, T. Hall, R. Horton, K. E. Kunkel et A. N. LeGrande, « Chapter 15: Potential Surprises: Compound Extremes and Tipping Elements », dans Climate Science Special Report: Fourth National Climate Assessment, Volume I, (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Tom Matthews, « Humid heat and climate change », Progress in Physical Geography: Earth and Environment, vol. 42, no 3,‎ , p. 391-405 (DOI 10.1177/0309133318776490, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Nick Watts, Markus Amann, Nigel Arnell, Sonja Ayeb-Karlsson, Kristine Belesova, Maxwell Boykoff, Peter Byass, Wenjia Cai, Diarmid Campbell-Lendrum, Stuart Capstick et Jonathan Chambers, « The 2019 report of The Lancet Countdown on health and climate change: ensuring that the health of a child born today is not defined by a changing climate », The Lancet, vol. 394, no 10211,‎ , p. 1836-1878 (ISSN 0140-6736, PMID 31733928, DOI 10.1016/S0140-6736(19)32596-6, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
Livres, rapports et documents juridiques
  • (en) David Archer et Raymond Pierrehumbert, The Warming Papers: The Scientific Foundation for the Climate Change Forecast, John Wiley & Sons, (ISBN 978-1-118-68733-8, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Riley E. Dunlap et Aaron M. McCright, The Oxford Handbook of Climate Change and Society, Oxford University Press, , 144-160 p. (ISBN 978-0199566600), « Chapter 10: Organized climate change denial ». Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
Sources non techniques
  • (en) Spencer Weart, « The Public and Climate Change: The Summer of 1988 », dans The Discovery of Global Warming, American Institute of Physics, (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes

Institutions ou organisations internationales

Institutions ou organisations françaises

Groupes et associations

Glossaire des acronymes anglophones de ce domaine

Notes et références

Notes

  1. Parfois dénommé « réchauffement global »[1], par faux sens sur le faux-ami anglais global dans la locution global warming.
  2. L’U.S. Global Change Research Program, l'Académie nationale des sciences et le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) ont tous conclu indépendamment que le réchauffement du système climatique au cours des dernières décennies est « sans équivoque ». Cette conclusion n'est pas tirée d'une seule source de données, mais repose sur de multiples sources de preuves, notamment trois ensembles de données sur les températures mondiales montrant des tendances au réchauffement presque identiques, ainsi que de nombreux autres indicateurs indépendants du réchauffement climatique (par exemple, l'élévation du niveau de la mer ou la diminution de la glace de mer arctique).
  3. La température moyenne terrestre est de 14 °C.
  4. 1998 Année la plus chaude pour Met Office et 2005 pour le GISSTEMP.
  5. Les points de basculement représentent des seuils au-delà desquels certains impacts ne peuvent plus être évités même si les températures sont réduites
  6. Stratégie publiée par l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique.
  7. Voir l'article informatique verte.
  8. En 1856, Eunice Newton Foote fait des expériences en utilisant des cylindres de verre remplis de différents gaz chauffés par la lumière du soleil, mais son appareil ne pouvait pas distinguer l'effet de serre infrarouge. Elle a constaté que l'air humide se réchauffait plus que l'air sec et que le CO2 se réchauffait le plus. Elle en a donc conclu que des niveaux plus élevés de ce gaz dans le passé auraient fait augmenter les températures[272].

Références

  1. « Les causes du changement climatique », sur mtaterre.fr, Ademe (consulté le ).
  2. (en) T. Knutson, J. P. Kossin, C. Mears, J. Perlwitz et M. F. Wehner, « Chapter 3: Detection and Attribution of Climate Change », dans Climate Science Special Report: Fourth National Climate Assessment, Volume I, (lire en ligne)
  3. (en) Kevin E. Trenberth et John T. Fasullo, « Insights into Earth's Energy Imbalance from Multiple Sources », Journal of Climate, vol. 29, no 20,‎ , p. 7495-7505 (DOI 10.1175/JCLI-D-16-0339.1, Bibcode 2016JCli...29.7495T)
  4. Neukom et al. 2019.
  5. a et b (en) « Global Annual Mean Surface Air Temperature Change », NASA (consulté le )
  6. (en) « Myths vs. Facts: Denial of Petitions for Reconsideration of the Endangerment and Cause or Contribute Findings for Greenhouse Gases under Section 202(a) of the Clean Air Act », U.S. Environmental Protection Agency, (consulté le )
  7. IPCC SR15 Summary for Policymakers 2018, p. 4.
  8. (en) Organisation météorologique mondiale, WMO Statement on the State of the Global Climate in 2018, Genève, coll. « WMO-No. 1233 », (ISBN 978-92-63-11233-0, lire en ligne)
  9. IPCC SR15 Ch1 2018, p. 81.
  10. (en) « The State of the Global Climate 2020 », sur World Meteorological Organization, (consulté le )
  11. IPCC AR5 WG1 Ch2 2013, p. 162.
  12. IPCC SR15 Ch1 2018, p. 57.
  13. Hawkins et al. 2017, p. 1844.
  14. IPCC AR5 WG1 Summary for Policymakers 2013, p. 4-5.
  15. IPCC AR5 WG1 Ch5 2013, p. 386.
  16. Neukom et al. 2019.
  17. IPCC AR5 WG1 Ch5 2013.
  18. IPCC SR15 Ch1 2018, p. 54.
  19. Kennedy et al. 2010, p. S26.
  20. Kennedy et al. 2010, p. S26, S59-S60.
  21. (en) D. J. Wuebbles, D. R. Easterling, K. Hayhoe, T. Knutson, R. E. Kopp, J. P. Kossin, K. E. Kunkel, LeGran-de, A. N., C. Mears, W. V. Sweet, P. C. Taylor, R. S. Vose et M. F. Wehne, « Chapter 1: Our Globally Changing Climate », dans Climate Science Special Report: Fourth National Climate Assessment, Volume I, (lire en ligne)
  22. IPCC AR4 WG2 Ch1 2007, Sec. 1.3.5.1, p. 99.
  23. « Global Warming », Jet Propulsion Laboratory (consulté le ) : « Satellite measurements show warming in the troposphere but cooling in the stratosphere. This vertical pattern is consistent with global warming due to increasing greenhouse gases but inconsistent with warming from natural causes. »
  24. a et b IPCC SRCCL Summary for Policymakers 2019, p. 7.
  25. (en) Rowan T. Sutton, Buwen Dong et Jonathan M. Gregory, « Land/sea warming ratio in response to climate change: IPCC AR4 model results and comparison with observations », Geophysical Research Letters, vol. 34, no 2,‎ , p. L02701 (DOI 10.1029/2006GL028164, Bibcode 2007GeoRL..3402701S).
  26. « Climate Change: Ocean Heat Content » [archive du ], NOAA, (consulté le )
  27. (en) M. Rhein, S. R. Rintoul, S. Aoki, E. Campos, D. Chambers, R. A. Feely, S. Gulev, G. C. Johnson, S. A. Josey, A. Kostianoy, C. Mauritzen, D. Roemmich, L. D. Talley et F. Wang, « Chapter 3: Observations: Ocean », dans Climate Change 2013: The Physical Science Basis, , 255–315 p.
  28. (en) National Oceanic and Atmospheric Administration, « Polar Opposites: the Arctic and Antarctic », (consulté le ).
  29. (en) Environmental Protection Agency, « Methane and Black Carbon Impacts on the Arctic: Communicating the Science », (consulté le ).
  30. IPCC AR5 WG1 Ch12 2013, p. 1062.
  31. (en) Michael Carlowicz, « Watery heatwave cooks the Gulf of Maine », NASA's Earth Observatory,
  32. (en) GIEC, Quatrième rapport d'évaluation du GIEC, Synthesis Report, Summary for Policymakers, , PDF (lire en ligne), p. 5.
  33. (en) Karl TR, Trenberth KE, « Modern Global Climate Change », Science, vol. 302, no 5651,‎ , p. 1719–23 (PMID 14657489, DOI 10.1126/science.1090228, lire en ligne).
  34. (en) Le Treut H, Somerville R, Cubasch U, Ding Y, Mauritzen C, Mokssit A, Peterson T and Prather M, « Historical Overview of Climate Change Science In: Climate Change 2007: The Physical Science Basis. Contribution of Working Group I to the Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change (Solomon S, Qin D, Manning M, Chen Z, Marquis M, Averyt KB, Tignor M and Miller HL, editors) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Cambridge University Press, (consulté le ).
  35. (en) « NASA Science Mission Directorate article on the water cycle »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur nasascience.nasa.gov, NASA (consulté le ).
  36. J.-M. Guehl, J.-F. Soussana, « L’adaptation au changement climatique », Pour la Science, no 436, , p. 17.
  37. Alexandre-Reza Kokabi, « Le niveau de CO2 dans l’atmosphère n’a jamais été aussi élevé depuis trois millions d’années », Reporterre, 23 novembre 2018 : « À titre de comparaison, à l’époque préindustrielle, la teneur moyenne en dioxyde de carbone de l’atmosphère terrestre était d’environ 278 ppm. »
  38. a et b Stéphane Fouks, « 2015, année de tous les records climatiques », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  39. a et b Nathalie Mayer, « Le taux de CO2 dans l’atmosphère atteint un record jamais vu depuis 3 millions d’années ! », Futura, 14 mai 2019 : « L'observatoire de Mauna Loa, à Hawaï (États-Unis), a une fois de plus enregistré une concentration record de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère de la Terre : 415,26 parties par million (ppm). »
  40. Pierre le Hir, « Climat : 2017, année de tous les records », sur Le Monde, (consulté le )
  41. « Réchauffement climatique : nouveaux records des gaz à effet de serre en 2014 », Le Parisien.fr,‎ (lire en ligne)
  42. « http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1970 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  43. a b c et d W. Collins, R. Colman, J. Haywood, M. Manning et Ph. Mote, « Réchauffement climatique, le temps des certitudes », Pour la Science, no 360,‎ , p. 68-75 (lire en ligne, consulté le ).
  44. a et b Rapport de l'Académie des Sciences, le changement climatique, [PDF].
  45. (en) Working Group I, TAR Climate Change 2001: The Scientific Basis, GIEC, , 893 p. (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 731.

    « Most of the discussion in this section has been concerned with evidence relating to a human effect on late 20th century climate. The observed global mean surface temperature record shows two main periods of warming. Some studies detect a solar influence on surface temperature over the first five decades of the century, with perhaps a small additional warming due to increases in greenhouse gases. One study suggests that the early warming could be due to a combination of anthropogenic effects and a highly unusual internal variation. Thus the early century warming could be due to some combination of natural internal variability, changes in solar irradiance and some anthropogenic influence. The additional warming in the second half-century is most likely to be due to a substantial warming due to increases in greenhouse gases, partially offset by cooling due to aerosols, and perhaps by cooling due to natural factors towards the end of the period. »

  46. (en) « The IPCC 4th Assessment Report is coming out A picture of climate change the current state of understanding » [PDF], GIEC (IPCC en anglais), (consulté le ).
  47. « Les deux modèles de climat français s'accordent pour simuler un réchauffement prononcé », sur CNRS, (consulté le ).
  48. (en) GIEC, « Understanding and Attributing Climate Change », dans Climate Change 2007: The Physical Science Basis. Contribution of Working Group I to the Fourth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change, Cambridge University Press, , 663-745 p. (lire en ligne [PDF]), p. 684 (Figure 9.5).
  49. GIEC, « Changements climatiques 2013 Les éléments scientifiques »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], p. 60, Figure RT.9.
  50. Voir Évolution temporelle du dioxyde de carbone par le Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement.
  51. a b et c Kate Marvel, « Les nuages, amplificateurs du réchauffement », Pour la science, no 484,‎ , p. 50-56.
  52. (en) Peter A. Stott, S. F. B. Tett, G. S. Jones et M. R. Allen, « External Control of 20th Century Temperature by Natural and Anthropogenic Forcings », Science, vol. 290, no 5499,‎ , p. 2133–2137 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 11118145, DOI 10.1126/science.290.5499.2133, lire en ligne, consulté le )
  53. (en) « summary for policy makers ; Contribution of Working Group I to the Fifth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change », IPCC,‎
  54. (en) Seok-Woo Son et al., « Ozone hole and Southern Hemisphere climate change », Geophysical Research letter,‎
  55. (en) Kevin Michael Grise, « Understanding the varied influence of the mid-latitude jet on clouds and cloud-radiative effects in observations and global climate models. », Journal of Climate Science,‎
  56. (en) Ph. Ciais, « Europe-wide reduction in primary productivity caused by the heat and drought in 2003 », nature,‎
  57. (en) Eric W. Wolff, John G. Shepherd, Emily Shuckburgh et Andrew J. Watson, « Feedbacks on climate in the Earth system: introduction », Philosophical Transactions of the Royal Society A: Mathematical, Physical and Engineering Sciences, vol. 373, no 2054,‎ , p. 20140428 (PMID 26438277, PMCID 4608041, DOI 10.1098/rsta.2014.0428, Bibcode 2015RSPTA.37340428W).
  58. a b c et d (en) Robert M. McSweeney et Zeke Hausfather, « Q&A: How do climate models work? », sur Carbon Brief, (consulté le )
  59. IPCC AR5 SYR Glossary 2014, p. 120.
  60. (en) Peter A. Stott et J. A. Kettleborough, « Origins and estimates of uncertainty in predictions of twenty-first century temperature rise », Nature, vol. 416, no 6882,‎ , p. 723-726 (ISSN 1476-4687, PMID 11961551, DOI 10.1038/416723a, Bibcode 2002Natur.416..723S, S2CID 4326593).
  61. (en) D. A. Randall, R. A. Wood, S. Bony, R. Colman, T. Fichefet, J. Fyfe, V. Kattsov, A. Pitman, J. Shukla, J. Srinivasan, R. J. Stouffer, A. Sumi et K. E. Taylor, « Chapter 8: Climate Models and their Evaluation », dans Climate Change 2007: The Physical Science Basis, , 589-662 p. (lire en ligne), FAQ 8.1..
  62. (en) J. Stroeve, Marika M. Holland, Walt Meier, Ted Scambos et Mark Serreze, « Arctic sea ice decline: Faster than forecast », Geophysical Research Letters, vol. 34, no 9,‎ , p. L09501 (DOI 10.1029/2007GL029703, Bibcode 2007GeoRL..3409501S).
  63. (en) Craig Welch, « Arctic permafrost is thawing fast. That affects us all. », sur National Geographic, (consulté le )
  64. (en) Beate G. Liepert et Michael Previdi, « Do Models and Observations Disagree on the Rainfall Response to Global Warming? », Journal of Climate, vol. 22, no 11,‎ , p. 3156-3166 (DOI 10.1175/2008JCLI2472.1, Bibcode 2009JCli...22.3156L, lire en ligne)
  65. Stefan Rahmstorf, Anny Cazenave, John A. Church, James E. Hansen, Ralph F. Keeling, David E. Parker et Richard C. J. Somerville, « Recent Climate Observations Compared to Projections », Science, vol. 316, no 5825,‎ , p. 709 (PMID 17272686, DOI 10.1126/science.1136843, Bibcode 2007Sci...316..709R, lire en ligne).
  66. (en) G. T. Mitchum, D. Masters, B. D. Hamlington, J. T. Fasullo, B. D. Beckley et R. S. Nerem, « Climate-change–driven accelerated sea-level rise detected in the altimeter era », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 115, no 9,‎ , p. 2022–2025 (ISSN 0027-8424, PMID 29440401, PMCID 5834701, DOI 10.1073/pnas.1717312115, Bibcode 2018PNAS..115.2022N).
  67. USGCRP Chapter 15 2017.
  68. IPCC AR5 SYR Summary for Policymakers 2014, Sec. 2.1.
  69. IPCC AR5 WG1 Technical Summary 2013, p. 57.
  70. (en) Keywan Riahi, Detlef P. van Vuuren, Elmar Kriegler, Jae Edmonds, Brian C. O’Neill, Shinichiro Fujimori, Nico Bauer, Katherine Calvin et Rob Dellink, « The Shared Socioeconomic Pathways and their energy, land use, and greenhouse gas emissions implications: An overview », Global Environmental Change, vol. 42,‎ , p. 153-168 (ISSN 0959-3780, DOI 10.1016/j.gloenvcha.2016.05.009).
  71. a et b (en) Zeke Hausfather, « Explainer: How 'Shared Socioeconomic Pathways' explore future climate change », sur Carbon Brief, (consulté le ).
  72. (en) G. Blanco, R. Gerlagh, S. Suh, J. Barrett, H. C. de Coninck, C. F. Diaz Morejon, R. Mathur, N. Nakicenovic, A. Ofosu Ahenkora, J. Pan, H. Pathak, J. Rice, R. Richels, S. J. Smith, D. I. Stern, F. L. Toth et P. Zhou, « Chapter 5: Drivers, Trends and Mitigation », dans Climate Change 2014: Mitigation of Climate Change, , 351-411 p. (lire en ligne)
  73. (en) H. Damon Matthews, Nathan P. Gillett, Peter A. Stott et Kirsten Zickfeld, « The proportionality of global warming to cumulative carbon emissions », Nature, vol. 459, no 7248,‎ , p. 829-832 (ISSN 1476-4687, PMID 19516338, DOI 10.1038/nature08047, Bibcode 2009Natur.459..829M, S2CID 4423773).
  74. (en) Malte Meinshausen, Achieving the Paris Climate Agreement Goals, Springer International Publishing, (ISBN 978-3-030-05843-2, DOI 10.1007/978-3-030-05843-2_12), « Implications of the Developed Scenarios for Climate Change », p. 459-469.
  75. (en) Joeri Rogelj, Piers M. Forster, Elmar Kriegler, Christopher J. Smith et Roland Séférian, « Estimating and tracking the remaining carbon budget for stringent climate targets », Nature, vol. 571, no 7765,‎ , p. 335-342 (ISSN 1476-4687, PMID 31316194, DOI 10.1038/s41586-019-1368-z, Bibcode 2019Natur.571..335R, lire en ligne).
  76. IPCC SR15 Summary for Policymakers 2018, p. 12.
  77. (en) Climate Change 2014 : Synthesis Report (lire en ligne), « Annex II: Glossary », p117-130
  78. {Annexe B - Glossaire du Troisième Rapport d'Évaluation du GIEC, GIEC [PDF].
  79. Ed Hawkins et Rowan Sutton, « The Potential to Narrow Uncertainty in Regional Climate Predictions », Bulletin of the American Meteorological Society, vol. 90, no 8,‎ , p. 1095–1107 (ISSN 0003-0007, DOI 10.1175/2009BAMS2607.1, lire en ligne, consulté le )
  80. Karl E. Taylor, Ronald J. Stouffer et Gerald A. Meehl, « An Overview of CMIP5 and the Experiment Design », Bulletin of the American Meteorological Society, vol. 93,‎ , p. 485–498 (ISSN 0003-0007, DOI 10.1175/BAMS-D-11-00094.1, lire en ligne, consulté le )
  81. « La modélisation numérique du climat : un outil en pleine évolution »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  82. Aline Robert, « Des chercheurs français prévoient un réchauffement climatique plus accentué », sur euractiv.com, (consulté le )
  83. (en) Nebojsa Nakicenovic, et al., « Special report on Emission Scenarios », Programme des Nations unies pour l'environnement (consulté le ).
  84. (en) Bjørnæs, C., A guide to Representative Concentration Pathways., CICERO. Center for International Climate and Environmental Research., (lire en ligne)
  85. (en) Detlef P. van Vuuren, Jae Edmonds, Mikiko Kainuma et Keywan Riahi, « The representative concentration pathways: an overview », Climatic Change, vol. 109, nos 1-2,‎ , p. 5 (ISSN 0165-0009 et 1573-1480, DOI 10.1007/s10584-011-0148-z, lire en ligne, consulté le )
  86. « Foire aux questions », Projet canadien de répercussions climatiques (consulté le ).
  87. (en) Nebojsa Nakicenovic, et al., « IPCC Special Report on Emissions Scenarios, Chapter 4: An Overview of Scenarios / 4.2. SRES Scenario Taxonomy / Table 4- 2: Overview of SRES scenario quantifications. », Programme des Nations unies pour l'environnement (consulté le ).
  88. (en) Nebojsa Nakicenovic, et al., « Figure 2.11: Schematic illustration of SRES scenarios (IPCC) », Programme des Nations unies pour l'environnement (consulté le ).
  89. (en) « assessment report 4, working group 1, du GIEC »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  90. « Le climatologue James E. Hansen prédit un sombre avenir à la Terre », Le Monde du .
  91. Le réchauffement climatique stoppé depuis 1998 ?, site Sciences.blogs.Libération, .
  92. (en)Climate change prediction: Erring on the side of least drama?, Global Environmental Change (Elsevier), vol.23 (fév.2013), Brysse et al.
  93. (en)Climate Scientists Erring on the Side of Least Drama, sur le site Skeptical Science -Getting skeptical about global warming skepticism.
  94. (en)Global Carbon Budget - Media Summary Highlights (compact), Global carbon project, .
  95. Émissions de CO2 en 2014: vers un record à 37 milliards de tonnes, La Tribune, .
  96. Seulement 5 % de chances de limiter le réchauffement climatique à °C, Le Monde, 1er août 2017.
  97. Climat : l'ONU exhorte les Etats à quintupler leurs ambitions, Les Échos, 26 novembre 2019.
  98. (en) NOAA, « January 2017 analysis from NOAA: Global and Regional Sea Level Rise Scenarios for the United States » (consulté le ).
  99. (en) James Hansen, Makiko Sato, Paul Hearty, Reto Ruedy, Maxwell Kelley, Valerie Masson-Delmotte, Gary Russell, George Tselioudis, Junji Cao, Eric Rignot et Isabella Velicogna, « Ice melt, sea level rise and superstorms: evidence from paleoclimate data, climate modeling, and modern observations that 2 °C global warming could be dangerous », Atmospheric Chemistry and Physics, vol. 16, no 6,‎ , p. 3761–3812 (ISSN 1680-7316, DOI 10.5194/acp-16-3761-2016, Bibcode 2016ACP....16.3761H, arXiv 1602.01393, lire en ligne).
  100. (en) Scott L. Wing, « Studying the Climate of the Past Is Essential for Preparing for Today's Rapidly Changing Climate », sur Smithsonian, (consulté le ).
  101. (en) Stephanie Paige Ogburn, « Indian Monsoons Are Becoming More Extreme », Scientific American,‎ (lire en ligne).
  102. (en) Claire Burke et Peter Stott, « Impact of Anthropogenic Climate Change on the East Asian Summer Monsoon », Journal of Climate, vol. 30, no 14,‎ , p. 5205-5220 (ISSN 0894-8755, DOI 10.1175/JCLI-D-16-0892.1, Bibcode 2017JCli...30.5205B, arXiv 1704.00563).
  103. (en) J. P. Kossin, T. Hall, T. Knutson, K. E. Kunkel, R. J. Trapp, D. E. Waliser et M. F. Wehner, « Chapter 9: Extreme Storms », dans Climate Science Special Report: Fourth National Climate Assessment, Volume I, (lire en ligne).
  104. (en) WCRP Global Sea Level Budget Group, « Global sea-level budget 1993–present », Earth System Science Data, vol. 10, no 3,‎ , p. 1551–1590 (ISSN 1866-3508, DOI 10.5194/essd-10-1551-2018, Bibcode 2018ESSD...10.1551W).
  105. IPCC SROCC Ch4 2019, p. 324.
  106. (en) Robert M. DeConto et David Pollard, « Contribution of Antarctica to past and future sea-level rise », Nature, vol. 531, no 7596,‎ , p. 591-597 (ISSN 1476-4687, PMID 27029274, DOI 10.1038/nature17145, Bibcode 2016Natur.531..591D).
  107. (en) Jonathan L. Bamber, Michael Oppenheimer, Robert E. Kopp, Willy P. Aspinall et Roger M. Cooke, « Ice sheet contributions to future sea-level rise from structured expert judgment », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 116, no 23,‎ , p. 11195-11200 (ISSN 0027-8424, PMID 31110015, PMCID 6561295, DOI 10.1073/pnas.1817205116, Bibcode 2019PNAS..11611195B).
  108. (en) Jinlun Zhang, Ron Lindsay, Mike Steele et Axel Schweiger, « What drove the dramatic arctic sea ice retreat during summer 2007? », Geophysical Research Letters, vol. 35,‎ , p. 1–5 (DOI 10.1029/2008gl034005, Bibcode 2008GeoRL..3511505Z).
  109. IPCC SROCC Summary for Policymakers 2019, p. 18.
  110. (en) Scott C. Doney, Victoria J. Fabry, Richard A. Feely et Joan A. Kleypas, « Ocean Acidification: The Other CO2 Problem », Annual Review of Marine Science, vol. 1, no 1,‎ , p. 169-192 (PMID 21141034, DOI 10.1146/annurev.marine.010908.163834, Bibcode 2009ARMS....1..169D).
  111. (en) Curtis Deutsch, Holger Brix, Taka Ito, Hartmut Frenzel et LuAnne Thompson, « Climate-Forced Variability of Ocean Hypoxia », Science, vol. 333, no 6040,‎ , p. 336-339 (PMID 21659566, DOI 10.1126/science.1202422, Bibcode 2011Sci...333..336D, lire en ligne).
  112. a et b IPCC SROCC Ch5 2019, p. 510.
  113. (en) « Climate Change and Harmful Algal Blooms », EPA (consulté le ).
  114. IPCC SR15 Ch3 2018, p. 283.
  115. (en) « Tipping points in Antarctic and Greenland ice sheets », sur NESSC, (consulté le )
  116. IPCC SR15 Summary for Policymakers 2018, p. 7.
  117. (en) P. U. Clark, A. J. Weaver, E. Brook, E. R. Cook, T. L. Delworth et K. Steffen, Abrupt Climate Change. A Report by the U.S. Climate Change Science Program and the Subcommittee on Global Change Research, Reston, VA, U.S. Geological Survey, (lire en ligne), « Executive Summary ».
  118. (en) Wei Liu, Shang-Ping Xie, Zhengyu Liu et Jiang Zhu, « Overlooked possibility of a collapsed Atlantic Meridional Overturning Circulation in warming climate », Science Advances, vol. 3,‎ , e1601666 (PMID 28070560, PMCID 5217057, DOI 10.1126/sciadv.1601666, Bibcode 2017SciA....3E1666L).
  119. (en) National Research Council, Climate Stabilization Targets: Emissions, Concentrations, and Impacts over Decades to Millennia, Washington, National Academies Press, (ISBN 978-0-309-15176-4, DOI 10.17226/12877, lire en ligne).
  120. IPCC AR5 WG1 Ch12 2013, FAQ 12.3, p. 88-89.
  121. IPCC AR5 WG1 Ch12 2013, p. 1112.
  122. (en) Michel Crucifix, « Earth's narrow escape from a big freeze », Nature, vol. 529, no 7585,‎ , p. 162-163 (ISSN 1476-4687, PMID 26762453, DOI 10.1038/529162a)
  123. (en) Joel B. Smith, Stephen H. Schneider, Michael Oppenheimer, Gary W. Yohe, William Hare, Michael D. Mastrandrea, Anand Patwardhan, Ian Burton, Jan Corfee-Morlot, Chris H. D. Magadza, Hans-Martin Füssel, A. Barrie Pittock, Atiq Rahman, Avelino Suarez et Jean-Pascal van Ypersele, « Assessing dangerous climate change through an update of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) 'reasons for concern' », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 106, no 11,‎ , p. 4133-4137 (PMID 19251662, PMCID 2648893, DOI 10.1073/pnas.0812355106, Bibcode 2009PNAS..106.4133S).
  124. (en) Anders Levermann, Peter U. Clark, Ben Marzeion, Glenn A. Milne, David Pollard, Valentina Radic et Alexander Robinson, « The multimillennial sea-level commitment of global warming », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 110, no 34,‎ , p. 13745-13750 (ISSN 0027-8424, PMID 23858443, PMCID 3752235, DOI 10.1073/pnas.1219414110, Bibcode 2013PNAS..11013745L).
  125. IPCC SR15 Ch3 2018, p. 218.
  126. IPCC SRCCL Ch2 2019, p. 133.
  127. (en) Ning Zeng et Jinho Yoon, « Expansion of the world's deserts due to vegetation-albedo feedback under global warming », Geophysical Research Letters, vol. 36, no 17,‎ , p. L17401 (ISSN 1944-8007, DOI 10.1029/2009GL039699, Bibcode 2009GeoRL..3617401Z).
  128. (en) Monica G. Turner, W. John Calder, Graeme S. Cumming, Terry P. Hughes, Anke Jentsch, Shannon L. LaDeau, Timothy M. Lenton, Bryan N. Shuman, Merritt R. Turetsky, Zak Ratajczak et John W. Williams, « Climate change, ecosystems and abrupt change: science priorities », Philosophical Transactions of the Royal Society B, vol. 375, no 1794,‎ (PMID 31983326, PMCID 7017767, DOI 10.1098/rstb.2019.0105)
  129. (en) Mark C. Urban, « Accelerating extinction risk from climate change », Science, vol. 348, no 6234,‎ , p. 571–573 (ISSN 0036-8075, PMID 25931559, DOI 10.1126/science.aaa4984, Bibcode 2015Sci...348..571U, lire en ligne).
  130. (en) Elvira S. Poloczanska, Christopher J. Brown, William J. Sydeman, Wolfgang Kiessling et David Schoeman, « Global imprint of climate change on marine life », Nature Climate Change, vol. 3, no 10,‎ , p. 919–925 (ISSN 1758-6798, DOI 10.1038/nclimate1958, Bibcode 2013NatCC...3..919P, lire en ligne).
  131. (en) Jonathan Lenoir, Romain Bertrand, Lise Comte, Luana Bourgeaud, Tarek Hattab, Jérôme Murienne et Gaël Grenouillet, « Species better track climate warming in the oceans than on land », Nature Ecology & Evolution, vol. 4, no 8,‎ , p. 1044–1059 (ISSN 2397-334X, PMID 32451428, DOI 10.1038/s41559-020-1198-2, S2CID 218879068, lire en ligne).
  132. (en) Dan A. Smale, Thomas Wernberg, Eric C. J. Oliver, Mads Thomsen et Ben P. Harvey, « Marine heatwaves threaten global biodiversity and the provision of ecosystem services », Nature Climate Change, vol. 9, no 4,‎ , p. 306–312 (ISSN 1758-6798, DOI 10.1038/s41558-019-0412-1, Bibcode 2019NatCC...9..306S, S2CID 91471054, lire en ligne).
  133. IPCC SROCC Summary for Policymakers 2019, p. 13.
  134. IPCC SROCC Ch5 2019, p. 451.
  135. (en) « Coral Reef Risk Outlook », National Oceanic and Atmospheric Administration (consulté le ).
  136. (en) Daisy Dunne, Josh Gabbatiss et Robert Mcsweeny, « Media reaction: Australia's bushfires and climate change », sur Carbon Brief, (consulté le ).
  137. (en) Merritt R. Turetsky, Benjamin W. Abbott, Miriam C. Jones, Katey Walter Anthony, Charles Koven, Peter Kuhry, David M. Lawrence, Carolyn Gibson et A. Britta K. Sannel, « Permafrost collapse is accelerating carbon release », Nature, vol. 569, no 7754,‎ , p. 32–34 (PMID 31040419, DOI 10.1038/d41586-019-01313-4, Bibcode 2019Natur.569...32T).
  138. (en) J. N. Larsen, O. A. Anisimov, A. Constable, A. B. Hollowed, N. Maynard, P. Prestrud, T. D. Prowse et J. M. R. Stone, « Chapter 28: Polar Regions », dans Climate Change 2014: Impacts, Adaptation, and Vulnerability. Part B: Regional Aspects, , 1596 p. (lire en ligne).
  139. (en) « What a changing climate means for Rocky Mountain National Park », National Park Service (consulté le ).
  140. (en) W. Cramer, G. W. Yohe, M. Auffhammer, C. Huggel, U. Molau, M. A. F. da Silva Dias, A. Solow, D. A. Stone et L. Tibig, « Chapter 18: Detection and Attribution of Observed Impacts », dans Climate Change 2014: Impacts, Adaptation, and Vulnerability. Part A: Global and Sectoral Aspects., , 983, 1008 (lire en ligne).
  141. (en) M. Oppenheimer, M. Campos, R. Warren, J. Birkmann, G. Luber, B. O'Neill et K. Takahashi, « Chapter 19: Emergent Risks and Key Vulnerabilities », dans Climate Change 2014: Impacts, Adaptation, and Vulnerability. Part A: Global and Sectoral Aspects, , 1077 p. (lire en ligne).
  142. IPCC AR5 SYR Summary for Policymakers 2014, SPM 2, p. 8.
  143. IPCC AR5 SYR Summary for Policymakers 2014, SPM 2.3, p. 13.
  144. IPCC AR5 WG2 Ch11 2014, p. 720-723.
  145. (en) Anthony Costello, Mustafa Abbas, Adriana Allen, Sarah Ball, Sarah Bell, Richard Bellamy, Sharon Friel, Nora Groce, Anne Johnson, Maria Kett, Maria Lee, Caren Levy, Mark Maslin, David McCoy, Bill McGuire, Hugh Montgomery, David Napier, Christina Pagel, Jinesh Patel, Jose Antonio Puppim de Oliveira, Nanneke Redclift, Hannah Rees, Daniel Rogger, Joanne Scott, Judith Stephenson, John Twigg, Jonathan Wolff et Craig Patterson, « Managing the health effects of climate change », The Lancet, vol. 373, no 9676,‎ , p. 1693–1733 (PMID 19447250, DOI 10.1016/S0140-6736(09)60935-1, lire en ligne [archive du ]).
  146. (en) Nick Watts, W Neil Adger, Paolo Agnolucci, Jason Blackstock, Peter Byass, Wenjia Cai, Sarah Chaytor, Tim Colbourn, Mat Collins, Adam Cooper, Peter M Cox, Joanna Depledge, Paul Drummond, Paul Ekins, Victor Galaz, Delia Grace, Hilary Graham, Michael Grubb, Andy Haines, Ian Hamilton, Alasdair Hunter, Xujia Jiang, Moxuan Li, Ilan Kelman, Lu Liang, Melissa Lott, Robert Lowe, Yong Luo, Georgina Mace, Mark Maslin, Maria Nilsson, Tadj Oreszczyn, Steve Pye, Tara Quinn, My Svensdotter, Sergey Venevsky, Koko Warner, Bing Xu, Jun Yang, Yongyuan Yin, Chaoqing Yu, Qiang Zhang, Peng Gong, Hugh Montgomery et Anthony Costello, « Health and climate change: policy responses to protect public health », The Lancet, vol. 386, no 10006,‎ , p. 1861–1914 (PMID 26111439, DOI 10.1016/S0140-6736(15)60854-6, lire en ligne [archive du ]).
  147. IPCC AR5 WG2 Ch11 2014, p. 713.
  148. Watts et al. 2019, p. 1836, 1848.
  149. Watts et al. 2019, p. 1841, 1847.
  150. (en) Organisation mondiale de la santé, Quantitative risk assessment of the effects of climate change on selected causes of death, 2030s and 2050s, Genève, (ISBN 978-92-4-150769-1, lire en ligne).
  151. (en) M. Springmann, D. Mason-D’Croz, S. Robinson, T. Garnett, H. Godfray, D. Gollin, M. Rayner, P. Ballon et P. Scarborough., « Global and regional health effects of future food production under climate change: a modelling study », Lancet, vol. 387, no 10031,‎ , p. 1937–1946 (PMID 26947322, DOI 10.1016/S0140-6736(15)01156-3, lire en ligne).
  152. Haines et Ebi 2019.
  153. Haines et Ebi 2019, Figure 3.
  154. GIEC AR5 SYR 2014, SPM 2.3, p. 15.
  155. « WHO calls for urgent action to protect health from climate change – Sign the call », sur World Health Organization, (consulté le ).
  156. IPCC SRCCL Ch5 2019, p. 451.
  157. (en) C. Zhao, B. Liu, S. Piao, X. Wang, D. Lobell, Y. Huang, M. Huang et Y. Yao, « Temperature increase reduces global yields of major crops in four independent estimates », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 114, no 35,‎ , p. 9326–9331 (PMID 28811375, PMCID 5584412, DOI 10.1073/pnas.1701762114).
  158. IPCC SRCCL Ch5 2019, p. 439.
  159. (en) J. R. Porter, L. Xie, A. J. Challinor, K. Cochrane, S. M. Howden, M. M. Iqbal, D. B. Lobell et M. I. Travasso, « Chapter 7: Food Security and Food Production Systems », dans Climate Change 2014: Impacts, Adaptation, and Vulnerability. Part A: Global and Sectoral Aspects, , 488 p. (lire en ligne).
  160. IPCC SRCCL Ch5 2019, p. 462.
  161. IPCC SROCC Ch5 2019, p. 503.
  162. (en) S. Holding, D. M. Allen, S. Foster, A. Hsieh, J. Larocque, S. Klassen et C. Van Pelt, « Groundwater vulnerability on small islands », Nature Climate Change, vol. 6, no 12,‎ , p. 1100-1103 (ISSN 1758-6798, DOI 10.1038/nclimate3128, Bibcode 2016NatCC...6.1100H).
  163. (en) B. E. Jiménez Cisneros, T. Oki, N. W. Arnell, G. Benito, J. G. Cogley, P. Döll, T. Jiang et S. S. Mwakalila, « Chapter 3: Freshwater Resources », dans Climate Change 2014: Impacts, Adaptation, and Vulnerability. Part A: Global and Sectoral Aspects, , 229-269 p. (lire en ligne), p. 232-233.
  164. (en) Ruth DeFries, Ottmar Edenhofer, Alex Halliday et Geoffrey Heal, « The missing economic risks in assessments of climate change impacts », Grantham Research Institute on Climate Change and the Environment, London School of Economics and Political Science,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  165. (en) Signe Krogstrup et William Oman, Macroeconomic and Financial Policies for Climate Change Mitigation: A Review of the Literature, coll. « IMF working papers », (ISBN 978-1-5135-1195-5, ISSN 1018-5941, DOI 10.5089/9781513511955.001, S2CID 203245445, lire en ligne), p. 10.
  166. (en) Noah S. Diffenbaugh et Marshall Burke, « Global warming has increased global economic inequality », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 116, no 20,‎ , p. 9808-9813 (ISSN 0027-8424, PMID 31010922, PMCID 6525504, DOI 10.1073/pnas.1816020116).
  167. (en) Dana Nuccitelli, « Climate change could impact the poor much more than previously thought », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  168. (en) Marshall Burke, W. Matthew Davis et Noah S Diffenbaugh, « Large potential reduction in economic damages under UN mitigation targets », Nature, vol. 557, no 7706,‎ , p. 549-553 (ISSN 1476-4687, PMID 29795251, DOI 10.1038/s41586-018-0071-9, Bibcode 2018Natur.557..549B).
  169. a et b (en) L. Olsson, M. Opondo, P. Tschakert, A. Agrawal, S. H. Eriksen, S. Ma, L. N. Perch et S. A. Zakieldeen, « Chapter 13: Livelihoods and Poverty », dans Climate Change 2014: Impacts, Adaptation, and Vulnerability. Part A: Global and Sectoral Aspects, , 796-797 p. (lire en ligne).
  170. (en) Stephane Hallegatte, Mook Bangalore, Laura Bonzanigo, Marianne Fay, Tamaro Kane, Ulf Narloch, Julie Rozenberg, David Treguer et Adrien Vogt-Schilb, Shock Waves : Managing the Impacts of Climate Change on Poverty. Climate Change and Development, Washington, D.C., World Bank, (ISBN 978-1-4648-0674-2, DOI 10.1596/978-1-4648-0673-5, hdl 10986/22787, lire en ligne), p. 12.
  171. (en) Katharine J. Mach, Caroline M. Kraan, W. Neil Adger, Halvard Buhaug, Marshall Burke, James D. Fearon, Christopher B. Field, Cullen S. Hendrix, Jean-Francois Maystadt, John O’Loughlin et Philip Roessler, « Climate as a risk factor for armed conflict », Nature, vol. 571, no 7764,‎ , p. 193–197 (ISSN 1476-4687, PMID 31189956, DOI 10.1038/s41586-019-1300-6, Bibcode 2019Natur.571..193M, S2CID 186207310, lire en ligne).
  172. IPCC SROCC Ch4 2019, p. 328.
  173. (en) Susin Park, « Climate Change and the Risk of Statelessness: The Situation of Low-lying Island States », Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, (consulté le ).
  174. Matthews 2018, p. 399.
  175. (en) S. Balsari, C. Dresser et J. Leaning, « Climate Change, Migration, and Civil Strife. », Curr Environ Health Rep, vol. 7, no 4,‎ , p. 404-414 (PMID 33048318, PMCID 7550406, DOI 10.1007/s40572-020-00291-4, lire en ligne).
  176. (en) Cristina Cattaneo, Michel Beine, Christiane J. Fröhlich, Dominic Kniveton, Inmaculada Martinez-Zarzoso, Marina Mastrorillo, Katrin Millock, Etienne Piguet et Benjamin Schraven, « Human Migration in the Era of Climate Change », Review of Environmental Economics and Policy, vol. 13, no 2,‎ , p. 189–206 (ISSN 1750-6816, DOI 10.1093/reep/rez008, lire en ligne).
  177. (en) Alex Flavell, « IOM outlook on migration, environment and climate change », Organisation internationale pour les migrations, Genève,‎ (ISBN 978-92-9068-703-0, OCLC 913058074, lire en ligne).
  178. (en) David J. Kaczan et Jennifer Orgill-Meyer, « The impact of climate change on migration: a synthesis of recent empirical insights », Climatic Change, vol. 158, no 3,‎ , p. 281-300 (DOI 10.1007/s10584-019-02560-0, Bibcode 2020ClCh..158..281K, lire en ligne, consulté le ).
  179. (en) Olivia Serdeczny, Sophie Adams, Florent Baarsch, Dim Coumou, Alexander Robinson, William Hare, Michiel Schaeffer, Mahé Perrette et Julia Reinhardt, « Climate change impacts in Sub-Saharan Africa: from physical changes to their social repercussions », Regional Environmental Change, vol. 17, no 6,‎ , p. 1585–1600 (ISSN 1436-378X, DOI 10.1007/s10113-015-0910-2, S2CID 3900505, lire en ligne).
  180. IPCC SRCCL Ch5 2019, p. 439, 464.
  181. (en) National Oceanic and Atmospheric Administration, « What is nuisance flooding? » (consulté le ).
  182. (en) Russell Kabir, Hafiz T. A. Khan, Emma Ball et Khan Caldwell, « Climate Change Impact: The Experience of the Coastal Areas of Bangladesh Affected by Cyclones Sidr and Aila », Journal of Environmental and Public Health, vol. 2016,‎ , p. 9654753 (PMID 27867400, PMCID 5102735, DOI 10.1155/2016/9654753).
  183. (en) Ed Hawkins, Pablo Ortega, Emma Suckling, Andrew Schurer, Gabi Hegerl, Phil Jones, Manoj Joshi, Timothy J. Osborn, Valérie Masson-Delmotte, Juliette Mignot, Peter Thorne et Geert Jan van Oldenborgh, « Estimating Changes in Global Temperature since the Preindustrial Period », Bulletin of the American Meteorological Society, vol. 98, no 9,‎ , p. 1841-1856 (ISSN 0003-0007, DOI 10.1175/bams-d-16-0007.1, Bibcode 2017BAMS...98.1841H).
  184. (en) Sir Stern Nicolas, Review on the economics of climate change, Gouvernement britannique, (lire en ligne).
  185. (en) Reuters, « Climate Expert Stern Says Underestimated Problem »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Planetark.com, (consulté le ).
  186. (en) Atelier international de travail sur les polluants à courte durée de vie et le climat de l'Arctique, Oslo, Institut norvégien de recherche sur l'air (NILU), 5-7 novembre 2007 (lire en ligne).
    Il est conclu que réduire les polluants à courte durée de vie (méthane en particulier) serait quasi immédiatement efficace sur la fonte de l'arctique.
  187. Observatoire Mondial de l’action climatique non-étatique, Rapport annuel 2018, Climate Chance.
    Rapport reposant sur près de 1 000 documents et rapports mondiaux de think tanks, ONGs et OIG, de bases de données, de littérature scientifique et de presse spécialisée.
  188. (en) Ken Caldeira (Department of Global Ecology, Carnegie Institution), Kerry Emanuel (Massachusetts Institute of Technology), James Hansen (Columbia University Earth Institute), Tom Wigley (University of East Anglia et National Center for Atmospheric Research),To Those Influencing Environmental Policy But Opposed to Nuclear Power.
  189. Sans nucléaire on fait comment ?, Manicore.
  190. GIEC, « Synthesis Report »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  191. « Assessment Report (4e rapport) » [PDF], GIEC groupe II, , p. 37.
  192. « Arrêter les émissions de gaz à effet de serre ne suffira pas à stopper le changement climatique », Reporterre, .
  193. Texte de la Convention, UNFCC.
  194. Article 4.2 (b) : Article 4 de la Convention, UNFCC.
  195. Les parties s'engagent seulement à prendre les mesures nécessaires pour les atteindre (Article 4.2 (a), ces engagements devant être révisés par la 1re conférence des parties (Article 4.2 (d)).
  196. Le Protocole de Kyoto, UNFCC (consulté le ).
  197. État de la ratification, UNFCC (consulté le ).
  198. (en)Kyoto Protocol, Status of ratification, UNFCC [PDF].
  199. « Les émissions de CO2 ont encore augmenté de 3 % en 2007 », Greenunivers (consulté le ).
  200. L'Australie ratifie le protocole de Kyoto, Les Échos.
  201. Développement durable: le CESE répond au mandat donné par le Conseil européen par la création d'un Observatoire, Commission européenne.
  202. « Livre vert de la commission « Adaptation au changement climatique en Europe : les possibilités d’action de l’Union européenne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur Ministère de l'écologie (consulté le ) (EC(2007) 849).
  203. Source : AIEA.
  204. Le Changement climatique - S'adapter pour survivre, Commission européenne, 22 février 2008.
  205. « Les enjeux du changement climatique. Quelle gouvernance pour le climat ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) .
  206. http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/changement-climatique-plan-national-adaptation.html.
  207. [1].
  208. Emissions aériennes: la commission de l'environnement adopte une ligne dure, europa.eu, (consulté le ).
  209. Limites d'émissions de CO2 des voitures neuves, Europa.eu, .
  210. Proposition de réglement du parlement européen et du conseil, ec.europa.eu.
  211. Conférence des maires américains, usmayors.org.
  212. Climat : Washington et Pékin envoient un signal de bonne volonté, Les Échos, .
  213. « L’accord fait le pari de la confiance et de la transparence », Les Échos, .
  214. Accord de Paris [PDF], Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, article 2, p. 24/40 (consulté le 2 novembre 2016).
  215. Climat : accord historique sur la fin des gaz HFC pour faire baisser l’effet de serre, Les Échos, .
  216. Climat : accord historique pour éliminer les gaz HFC, 14 000 fois plus puissant que le CO2, Le Monde, .
  217. (en) Cecelia Smith-Schoenwalder, « What's behind the climate emergency declarations », U.S. News & World Report.
  218. (en) Aidt Mik, Climate emergency declarations in 987 jurisdictions and local governments cover 212 million citizens, Climate Emergency Declaration, 4 septembre 2019.
  219. a et b (en) « Has Climate News Coverage Finally Turned a Corner? », sur DeSmog (consulté le ).
  220. (en) « Act now and avert a climate crisis », Nature, vol. 573,‎ , p. 309–309 (DOI 10.1038/d41586-019-02734-x, lire en ligne, consulté le )
  221. « Les émissions de CO2 ont encore augmenté de 3 % en 2007 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  222. Charles-Elie Guzman, « Exxon accusé de crime contre la barrière de corail », sur up-magazine.info, .
  223. (en)Decarbonizing Development: Planning Ahead for a Future with Zero Emissions, Banque mondiale, 2015.
  224. À quoi ressemblerait un monde « énergétiquement vertueux » ?
  225. Une vérité qui dérange, film documentaire tiré de conférences d'Al Gore (site).
  226. L’Allemagne, les vacances et le CO2, Cécile Calla, Le Monde du , citant Manfred Stock.
  227. Faut-il souhaiter la croissance du trafic aérien ?
  228. « Car Labelling Ademe : Comparateur des véhicules neufs (énergie, CO2, polluants ...) », sur ADEME (consulté le )
  229. Emmanuelle Raynaud, Florence Depoers, Caroline Gauthier, Jean-Pascal Gond, Grégory Schneider-Maunoury, Le développement durable au cœur de l'entreprise : pour une approche transversale du développement durable.
  230. La croissance économique « fait-elle de l'effet de serre » ? paragraphe Que peut-on espérer de la « dématérialisation de l'économie » ?
  231. Encyclique Laudato si' sur la sauvegarde de la maison commune.
  232. Laudato si', no 9.
  233. Un temps pour la Création 2016.
  234. Conseil œcuménique des Églises, Jeûne pour le climat.
  235. John Cook, Naomi Oreskes, Peter T. Doran, William R. L. Anderegg et Bart Verheggen, « Consensus on consensus: a synthesis of consensus estimates on human-caused global warming », Environmental Research Letters, vol. 11, no 4,‎ , p. 048002 (DOI 10.1088/1748-9326/11/4/048002, Bibcode 2016ERL....11d8002C).
  236. Cook et al. 2016.
  237. (en) « Scientific Consensus: Earth's Climate is Warming », NASA, .
  238. (en) James Powell, « Scientists Reach 100% Consensus on Anthropogenic Global Warming », Bulletin of Science, Technology & Society, vol. 37, no 4,‎ , p. 183-184 (DOI 10.1177/0270467619886266, lire en ligne, consulté le ).
  239. (en) NRC, « Understanding and Responding to Climate Change », Board on Atmospheric Sciences and Climate, US National Academy of Sciences, (consulté le ).
  240. (en) Naomi Oreskes, Climate Change: What It Means for Us, Our Children, and Our Grandchildren, The MIT Press, (ISBN 978-0-262-54193-0), « The scientific consensus on climate change: How do we know we're not wrong? ».
  241. (en) Peter Gleick, « Statements on Climate Change from Major Scientific Academies, Societies, and Associations (January 2017 update) », ScienceBlogs,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  242. (en) Academia Brasileira de Ciéncias (Brésil), Royal Society of Canada, Chinese Academy of Sciences, Académie des Sciences (France), Deutsche Akademie der Naturforscher Leopoldina (Allemagne), Indian National Science Academy, Accademia Nazionale dei Lincei (Italie), Science Council of Japan, Academia Mexicana de Ciencias, Russian Academy of Sciences, Academy of Science of South Africa, Royal Society (Royaume-Uni) et National Academy of Sciences (États-Unis), « G8+5 Academies' joint statement: Climate change and the transformation of energy technologies for a low carbon future », The National Academies of Sciences, Engineering, and Medicine, (consulté le ).
  243. (en) Royal Society, Economic Affairs – Written Evidence, UK Parliament, coll. « The Economics of Climate Change, the Second Report of the 2005–2006 session, produced by the UK Parliament House of Lords Economics Affairs Select Committee », (lire en ligne).
  244. IPCC AR5 WG1 Summary for Policymakers 2013, D.3, p. 17.
  245. IPCC SR15 Ch1 2018, p. 53.
  246. (en) William J. Ripple, Christopher Wolf, Thomas M. Newsome, Mauro Galetti, Mohammed Alamgir, Eileen Crist, Mahmoud I. Mahmoud et William F. Laurance, « World Scientists' Warning to Humanity: A Second Notice », BioScience, vol. 67, no 12,‎ , p. 1026-1028 (DOI 10.1093/biosci/bix125)
  247. (en) William J. Ripple, Christopher Wolf, Thomas M. Newsome, Phoebe Barnard et William R. Moomaw, « World Scientists' Warning of a Climate Emergency », BioScience,‎ (DOI 10.1093/biosci/biz088)
  248. * (en) Charles Fletcher, Climate change : what the science tells us, Hoboken, NJ, John Wiley & Sons, Inc, (ISBN 978-1-118-79306-0, OCLC 1048028378), p. 9
  249. a et b (en) Spencer Weart, « The Public and Climate Change (cont. – since 1980) », dans The Discovery of Global warming, American Institute of Physics, (lire en ligne).
  250. (en) Peter Newell, Climate for Change: Non-State Actors and the Global Politics of the Greenhouse, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-521-02123-4, lire en ligne), p. 80.
  251. (en) Sara Peach, « Yale Researcher Anthony Leiserowitz on Studying, Communicating with American Public », Yale Climate Connections, (consulté le ).
  252. (en) Pew Research Center, « Global Concern about Climate Change, Broad Support for Limiting Emissions », sur Pew Research Center, .
  253. (en-US) Moira Fagan et Christine Huang, « A look at how people around the world view climate change », sur Pew Research Center, (consulté le )
  254. (en) Dawn Stover, « The global warming 'hiatus' », Bulletin of the Atomic Scientists,‎ (lire en ligne)
  255. Dunlap et McCright 2011, p. 144, 155.
  256. a b c d et e Björnberg et al. 2017.
  257. (en) Naomi Oreskes et Erik Conway, Merchants of Doubt: How a Handful of Scientists Obscured the Truth on Issues from Tobacco Smoke to Global Warming, first, (ISBN 978-1-59691-610-4)
  258. (en) Riley E. Dunlap et Aaron M. McCright, Climate Change and Society: Sociological Perspectives, Oxford University Press, , 300-332 p. (ISBN 978-0199356119), « Chapter 10: Challenging Climate Change: The Denial Countermovement ».
  259. Dunlap et McCright 2011, p. 146.
  260. (en) Jeffrey A. Harvey, Daphne Van den Berg, Jacintha Ellers, Remko Kampen, Thomas W. Crowther, Peter Roessingh, Bart Verheggen, Rascha J. M. Nuijten, Eric Post, Stephan Lewandowsky et Ian Stirling, « Internet Blogs, Polar Bears, and Climate-Change Denial by Proxy », BioScience, vol. 68, no 4,‎ , p. 281–287 (ISSN 0006-3568, PMID 29662248, PMCID 5894087, DOI 10.1093/biosci/bix133)
  261. (en) Nicholas Fandos, « Climate March Draws Thousands of Protesters Alarmed by Trump's Environmental Agenda », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  262. (en) Neil Gunningham, « Mobilising civil society: can the climate movement achieve transformational social change? », Interface: A Journal for and About Social Movements, vol. 10,‎ (lire en ligne, consulté le )
  263. (en) Damian Carrington, « School climate strikes: 1.4 million people took part, say campaigners », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  264. (en) Shelley Boulianne, Mireille Lalancette et David Ilkiw, « "School Strike 4 Climate": Social Media and the International Youth Protest on Climate Change », Media and Communication, vol. 8, no 2,‎ , p. 208-218 (ISSN 2183-2439, DOI 10.17645/mac.v8i2.2768, lire en ligne)
  265. (en) Irene Banos Ruiz, « Climate Action: Can We Change the Climate From the Grassroots Up? », Deutsche Welle, Ecowatch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  266. (en) Kate Connolly, « 'Historic' German ruling says climate goals not tough enough », sur The Guardian, (consulté le )
  267. (en) Joana Setzer et Rebecca Byrnes, Global trends in climate change litigation: 2019 snapshot, London, the Grantham Research Institute on Climate Change and the Environment and the Centre for Climate Change Economics and Policy, (lire en ligne)
  268. Archer et Pierrehumbert 2013, p. 10-14.
  269. (en) John Tyndall, « On the Absorption and Radiation of Heat by Gases and Vapours, and on the Physical Connection of Radiation, Absorption, and Conduction », Philosophical Magazine, vol. 22,‎ , p. 169-194, 273-285 (lire en ligne).
  270. Archer et Pierrehumbert 2013, p. 39-42.
  271. Fleming 2008, Tyndall.
  272. (en) Amara Huddleston, « Happy 200th birthday to Eunice Foote, hidden climate science pioneer », sur NOAA Climate.gov, (consulté le ).
  273. (en) Andrei G. Lapenis, « Arrhenius and the Intergovernmental Panel on Climate Change », Eos, vol. 79, no 23,‎ , p. 271 (DOI 10.1029/98EO00206, Bibcode 1998EOSTr..79..271L).
  274. a b et c (en) Spencer Weart, « The Carbon Dioxide Greenhouse Effect », dans The Discovery of Global Warming, American Institute of Physics, (lire en ligne).
  275. a b et c Fleming 2008, : Arrhenius.
  276. (en) G. S. Callendar, « The artificial production of carbon dioxide and its influence on temperature », Quarterly Journal of the Royal Meteorological Society, vol. 64, no 275,‎ , p. 223-240 (DOI 10.1002/qj.49706427503, Bibcode 1938QJRMS..64..223C).
  277. (en) James Rodger Fleming, The Callendar Effect: the life and work of Guy Stewart Callendar (1898–1964), Boston, American Meteorological Society, (ISBN 978-1-878220-76-9).
  278. (en) Spencer Weart, « The Public and Climate Change: Suspicions of a Human-Caused Greenhouse (1956–1969) », dans The Discovery of Global Warming, American Institute of Physics, (lire en ligne)
  279. Weart : « The Public and Climate Change: The Summer of 1988 ».
  280. (en) Spencer Weart, « Rise of interdisciplinary research on climate », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 110,‎ , p. 3657-3664 (PMID 22778431, PMCID 3586608, DOI 10.1073/pnas.1107482109).
  1. p. 17.
  2. p. 95.
  1. p. 49 : « L’essentiel de l’élévation de la température moyenne du globe observée depuis le milieu du XXe siècle est très probablement attribuable à la hausse des concentrations de GES anthropiques. »
    Le rapport précédent employait encore le mot « probablement ». Le même texte, p. 37, précise les termes utilisés pour indiquer le degré de certitude estimé, selon les experts, d’une donnée ou d’un résultat : « pratiquement certain (probabilité supérieure à 99 %) ; extrêmement probable (probabilité supérieure à 95 %) ; très probable (probabilité supérieure à 90 %) ; probable (probabilité supérieure à 66 %) ; plus probable qu’improbable (probabilité supérieure à 50 %) ; à peu près aussi probable qu’improbable (probabilité de 33 à 66 %) ; improbable (probabilité inférieure à 33 %) ; très improbable (probabilité inférieure à 10 %) ; extrêmement improbable (probabilité inférieure à 5 %) ; exceptionnellement improbable (probabilité inférieure à 1 %). » Ainsi, l’évaluation de la part des activités humaines dans le changement climatique a augmenté entre 2001 et 2007, puisque dans le rapport de 2001, ce rôle n’était qualifié que de « probable » (likely). Voir le troisième rapport d'évaluation du GIEC.
  • Rapport rédigé par le groupe de travail no 1 du GIEC, publié en 2007 (4e rapport) (les n° de page sont ceux du format pdf)
  1. Chapitre 2, lire en ligne), p. 139 :

    « Thus, as shown in Prentice et al. (2001), when CO2 from fossil fuel combustion enters the atmosphere, the 13C/12C isotopic ratio in atmospheric CO2 decreases at a predictable rate consistent with emissions of CO2 from fossil origin. Note that changes in the 13C/12C ratio of atmospheric CO2 are also caused by other sources and sinks, but the changing isotopic signal due to CO2 from fossil fuel combustion can be resolved from the other components (Francey et al., 1995). These changes can easily be measured using modern isotope ratio mass spectrometry, which has the capability of measuring 13C/12C in atmospheric CO2 to better than 1 part in 105 (Ferretti et al., 2000). Data presented in Figure 2.3 for the 13C/12C ratio of atmospheric CO2 at Mauna Loa show a decreasing ratio, consistent with trends in both fossil fuel CO2 emissions and atmospheric CO2 mixing ratios (Andres et al.,2000; Keeling et al., 2005). »

  2. Chapitre 7, lire en ligne), Frequently Asked Question 7.1, p. 512 Are the Increases in Atmospheric Carbon Dioxide and Other Greenhouse Gases During the Industrial Era Caused by Human Activities? Yes, the increases in atmospheric carbon dioxide (CO2) and other greenhouse gases during the industrial era are caused by human activities.
  • « Climat, comment éviter la surchauffe ? » (dossier), Pour la Science,‎