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Charles Pomaret

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Charles Pomaret
Illustration.
Charles Pomaret en 1938.
Fonctions
Ministre de l'Intérieur
(Vichy)

(10 jours)
Président Albert Lebrun
Gouvernement Pétain
Prédécesseur Georges Mandel
Successeur Adrien Marquet
Ministre du Travail et de la Santé publique [N 1]

(15 jours)
Président Albert Lebrun
Gouvernement Pétain
Prédécesseur André Février
Successeur René Belin (secrétaire d'État)

(1 an, 9 mois et 24 jours)
Président Albert Lebrun
Gouvernement Daladier III
Daladier IV
Daladier V
Reynaud
Prédécesseur Paul Ramadier
Successeur André Février
Député français

(13 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 29 avril 1928
Réélection 8 mai 1932
3 mai 1936
Circonscription Lozère
Législature XIVe, XVe et XVIe (Troisième République)
Groupe politique PRSSF (1928-1931)
RS (1931-1935)
RSI (1935-1936)
GDRI (1936-1940)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Circonscription supprimée
Conseiller général du Gard

(2 ans)
Circonscription Canton de Saint-Germain-de-Calberte
Prédécesseur Aimé Larguier
Maire de Pont-de-Montvert

(11 ans)
Biographie
Nom de naissance Charles Victorin Henri Pomaret
Date de naissance
Lieu de naissance Montpellier (France)
Date de décès (à 87 ans)
Lieu de décès Saint-Paul-de-Vence (France)
Nationalité Français
Parti politique USR (1935-1940)
Diplômé de Université de Grenoble
Profession Avocat
Journaliste
Historien
Résidence Lozère

Signature de Charles Pomaret
Ministres français de l'Intérieur
Ministres français du Travail

Charles Pomaret, né à Montpellier le et mort à Saint-Paul-de-Vence le [1], est un avocat, journaliste, historien et homme d'État français de la Troisième République.

Jeunesse et études

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Charles Victorin Henri Pomaret[2] effectue ses études à Marseille. Il étudie d'abord à l'annexe Saint-Charles du lycée Thiers, qui faisait office de collège, puis entre au lycée Thiers en classe de seconde[3]. Le baccalauréat en poche, il étudie à la faculté de droit et des lettres de Grenoble[3].

ll interrompt ses études pour s'engager en 1915. Il est récompensé pour sa conduite au front par la croix de guerre 1914-1918 avec deux citations, et le ruban d'officier de la Polonia Restituta.

La paix revenue, il reprend ses études, et devient le plus jeune licencié ès-lettres de France. Il passe le concours du Conseil d'État et en devient le plus jeune auditeur, en même tant que major de sa promotion. Il obtient un doctorat en droit en 1922, à l'université de Grenoble, dont la thèse s'appelle : « La Politique française des combustibles liquides : pétrole, charbon liquide, alcool, le carburant national »[4].

Parcours politique

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Républicain-socialiste (centre-gauche), il est élu député de la Lozère en 1928[3], et devient sous-secrétaire d'État à l'Enseignement technique entre 1931 et 1932. En 1938, et jusqu'à 1940, il est ministre du Travail. Il cumule de cette fonction avec celle de ministre de l'Intérieur en 1940, devenant le dernier ministre du Travail et ministre de l'Intérieur de la Troisième République. Il était très partisan de l'armistice. Ce fut lui qui, comme ministre de l'Intérieur du Maréchal Pétain, autorisa le départ du paquebot Massilia, lequel emporta à son bord de nombreux parlementaires en Afrique du Nord. Puis, le , il prend le portefeuille du Travail en remplacement d'André Février nommé ministre des Transmissions. Il quitte ses fonctions le [5] quand Pétain a mis fin, deux jours auparavant, à la IIIe République.

En marge de sa carrière politique et d'avocat, Charles Pomaret est journaliste de 1925 à 1938, en tant que rédacteur en chef de la Renaissance politique, collaborateur du Capital, de l'Ère nouvelle, et du Quotidien. Également écrivain politique et économique, on lui doit L'Armée à la conquête de l'Europe (1931) et La Politique française des combustibles liquides (1933).

Il est à maintes reprises arbitre ou président de tribunal arbitral en France et en Suisse et auprès de la Cour d'arbitrage de la chambre de commerce internationale. Spécialiste du droit administratif français, il exerce comme jurisconsulte tout en assurant la présidence du centre associé de Nice du Conservatoire national des arts et métiers.

Charles Pomaret meurt à Saint-Paul-de-Vence le .

Vie privée

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Charles Pomaret se marie le à Paris avec Marie-Paule Fontenelle, la veuve d'Henry Lapauze, le conservateur du musée des Beaux-arts de la Ville de Paris.

Le couple collectionne des œuvres d'art, dont l'ensemble fut dispersé à Paris à l'hôtel Drouot le . Le musée d'Orsay conserve un Pêcheur à la coquille peint vers 1860 par Jean-Baptiste Carpeaux provenant de leur collection[6]. Charles Despiau a sculpté le buste de son épouse en 1932[7].

Ils divorcent le et Marie-Paule Fontenelle meurt trois mois plus tard le à Neuilly-sur-Seine.

Notes et références

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  1. Ministre du Travail jusqu'au .

Références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « POMARET Charles Victorin Henri », sur MatchId (consulté le )
  3. a b et c « Charles Pomaret - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  4. Charles Pomaret, Université de Grenoble. Faculté de droit. La Politique française des combustibles liquides: pétrole, charbon liquide, alcool, le carburant national. Thèse pour le doctorat ... par Charles Pomaret, Éditions de la Vie universitaire, (lire en ligne)
  5. « Charles Pomaret (1897-1984) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  6. « Pêcheur à la coquille », sur musee-orsay.fr.
  7. « Mme Charles Pomaret », plâtre, Paris, musée national d'Art moderne, notice sur centrepompidou.fr.

Liens externes

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