Cabrières-d'Avignon
Cabrières-d'Avignon | |||||
Enclos en pierre sèche sommé de lauzes à pointe retournée. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Vaucluse | ||||
Arrondissement | Apt | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse | ||||
Maire Mandat |
Delphine CRESP 2020-2026 |
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Code postal | 84220 | ||||
Code commune | 84025 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cabriérois, Cabriéroises | ||||
Population municipale |
1 795 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 122 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 53′ 34″ nord, 5° 09′ 00″ est | ||||
Altitude | 190 m Min. 105 m Max. 626 m |
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Superficie | 14,68 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Avignon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Cheval-Blanc | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Cabrières-d'Avignon est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village est situé sur les Monts de Vaucluse, placé sur un flanc de montagne en pente douce et face à la montagne du Luberon. Il s'est développé une activité commerciale dans son lieu-dit Coustellet, en bordure de commune et conjointement avec Robion et Maubec. La commune participe à la communauté de communes Luberon Monts de Vaucluse
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Accès et transports
[modifier | modifier le code]L'accès se fait depuis Coustellet par la route départementale 110, en venant d'Avignon par la RN 100 puis la route départementale 147, de Lagnes par la route départementale 100 et de Gordes par la route départementale 2 puis la route départementale 110.
Les sentiers de grande randonnée no 6 (GR6) et no 97 (GR97) passent sur la commune.
La gare SNCF la plus proche est à Cavaillon, la gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV. La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon sud ou Cavaillon.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le ruisseau le Valla de la Merderie passe sur la commune.
La Sénancole passe à l'extrémité sud-est de la commune.
Relief
[modifier | modifier le code]La partie sud de la commune, composée principalement de terres agricoles, se situe sur les hauteurs de la plaine du Calavon (ou vallée nord-Luberon).
La partie au nord du village, composée principalement de bois et garrigue, est située sur les monts de Vaucluse. Le point le plus haut est situé sur la pointe à l'extrémité nord de la commune.
Sismicité
[modifier | modifier le code]Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 691 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 696,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,2 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 0,6 | 3,4 | 6,4 | 10,2 | 13,6 | 15,7 | 15,4 | 12,1 | 9,2 | 4,5 | 1,4 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 5,6 | 6,3 | 9,8 | 12,8 | 16,9 | 20,8 | 23,2 | 22,9 | 18,7 | 14,8 | 9,5 | 6,2 | 14 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,6 | 12 | 16,2 | 19,3 | 23,7 | 27,9 | 30,7 | 30,4 | 25,3 | 20,4 | 14,5 | 10,9 | 20,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−15,2 07.01.1985 |
−13,7 12.02.12 |
−11,5 01.03.05 |
−5 08.04.21 |
0,2 07.05.19 |
3,7 03.06.06 |
6,9 17.07.00 |
5 31.08.1986 |
2,9 18.09.01 |
−3,8 30.10.1997 |
−9,1 17.11.07 |
−13 16.12.01 |
−15,2 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,3 05.01.18 |
22,6 24.02.20 |
28,2 21.03.1990 |
29,9 29.04.05 |
34,7 24.05.09 |
43,2 28.06.19 |
39 31.07.17 |
40,2 22.08.23 |
36,1 04.09.23 |
29,7 01.10.23 |
23,4 14.11.23 |
20,2 30.12.21 |
43,2 2019 |
Précipitations (mm) | 57,7 | 37,8 | 40,1 | 64,5 | 58 | 39,1 | 21,8 | 40,5 | 91,7 | 100,1 | 95 | 50,6 | 696,9 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
10,6 0,6 57,7 | 12 0,6 37,8 | 16,2 3,4 40,1 | 19,3 6,4 64,5 | 23,7 10,2 58 | 27,9 13,6 39,1 | 30,7 15,7 21,8 | 30,4 15,4 40,5 | 25,3 12,1 91,7 | 20,4 9,2 100,1 | 14,5 4,5 95 | 10,9 1,4 50,6 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Cabrières-d'Avignon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon[Note 2], une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,3 %), cultures permanentes (33,6 %), zones urbanisées (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]L'origine du nom « Cabrières-d'Avignon » se trouve dans l'occitan cabrièra qui signifie « étable ou parc à chèvres »[14]. Le mot est un prolongement de cabra (cabro en graphie mistralienne), « chèvre », du latin capra.
Cabrières-d'Avignon est aussi appelée Cabrières du Comtat ou du Comté[15].
Transcrit en 1180 en « Cabrieras », puis successivement « Capreris », « caprieras » et retour à « Cabrieras ». Le nom francisé Cabrières fait son apparition au XVIe siècle. On lui ajoute ensuite « du Comtat » ou « d'Avignon », car le village était situé dans le Comtat Venaissin. En 1918, Cabrières prend officiellement le nom de Cabrières-d'Avignon[réf. nécessaire], ce qui permet de le différencier de Cabrières-d'Aigues qui est aussi dans le département de Vaucluse.
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]- XIe siècle/XIIe siècle, construction du château par la famille des Adhemar (vicomte de Cavaillon, branche cadette des Adhemar, premiers comtes héréditaires d'Orange). La famille devient les Baux-Adhemar à la suite d'une alliance avec les seigneurs des Baux.
- XIVe siècle, Henri de Chiabeau succède aux Baux-Adhemar. Sa fille, Laure de Chiabeau (née le 4 juin 1314), est considéré par certains historiens comme la (l'une des) Laure de Pétrarque.
Renaissance
[modifier | modifier le code]En 1490, par son mariage avec Germaine de Montjoie, Cabrières devient seigneurie de Giraud d'Ancézune, baron de Caderousse. Pour mettre ses terres "en rapport" il fera venir plusieurs familles vaudoises du Piémont.
Cabrières étant le seul village vaudois fortifié, lors de la persécution de 1545, il servit de refuge. Le siège fut mis le 19 avril par les troupes de Paulin de La Garde, sous la direction du premier président du Parlement d'Aix, Maynier, seigneur d'Oppède. Au bout de quelques jours, la reddition fut acquise après négociation et promesse de vie sauve. Mais les hommes furent fusillés, les femmes combattantes enfermées dans une grange, et brûlées vives. Les autres furent violées et massacrées, les enfants et les vieillards exterminés : le bilan fut de 400 à 500 morts. Les survivants furent vendus comme esclaves à L'Isle-sur-la-Sorgue ou envoyés aux galères. Enfin, le village fut rasé, et une colonne élevée à la mémoire du président Maynier[16].
Période moderne
[modifier | modifier le code]- 1695 : les Consuls de la commune font creuser six puits éparpillés sur le territoire pour pallier des problèmes d'eau.
- 1720 : Une épidémie de peste arrive à Marseille et gagne petit à petit le reste de la Provence. Les paroisses du Comtat Venaissin se protègent alors en construisant un mur de pierre sèche que l'on nommera plus tard le mur de la Peste.
- Les étés 1724, 1758 et 1761 sont arides et entrainent des problèmes d'eau, c'est pourquoi en 1762 un système de tuyaux est mis en place pour acheminer l'eau au village.
- 1765, les travaux pour l'acheminement de l'eau vers le village à l'aide de mines, de canaux et de tuyaux s'achèvent... mais un hiver trop rude fait fendre le bassin et tordre les canalisations, les mines, pas assez bien stabilisées s'effondrent. Tout est à refaire.
- 1767, Cabrières ainsi que toutes les anciennes possessions des Ancézune, devient seigneurie des Grammont-Caderousse. Ils garderont le château jusqu'en 1807.
- 1801, à la suite de la découverte dans le vallon des Beaumillons d'une réserve naturelle d'eau importante, de nouveaux travaux sont entrepris.
Période contemporaine
[modifier | modifier le code]- 1860 : Plantation de cèdres au nord du village.
- 1872, le nouveau propriétaire du château clôture l'accès à la fontaine privant ainsi les habitants d'un précieux accès à une ressource vitale.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2015
[modifier | modifier le code]En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[17] :
- total des produits de fonctionnement : 1 584 000 €, soit 889 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 443 000 €, soit 810 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 306 000 €, soit 172 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 384 000 €, soit 216 € par habitant.
- endettement : 746 000 €, soit 419 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 9,50 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,50 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,00 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Liste des Maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]- Concise (Suisse) dans le canton de Vaud (794 hab. en 2007) en 1994.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2021, la commune comptait 1 795 habitants[Note 4], en évolution de +1,99 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune possède une école primaire publique[22], un collège Vallée-du-Calavon[23], ensuite les élèves sont dirigés vers le lycée Ismael-Dauphin (enseignement général) et le lycée Alexandre-Dumas (enseignements général et techniques) à Cavaillon ou bien vers le lycée Alphonse-Benoit (enseignement général et technologique) de L'Isle-sur-la-Sorgue.
Sports
[modifier | modifier le code]Complexe sportif sur Coustellet (stade, gymnase, etc.), au niveau du collège.
Un terrain permanent de dirt a été créé, où s'entraine la WRT family et le team Play-Bike. C'est aussi le lieu d'une épreuve du Wall Ride Tour (WRT)[24] qui a eu lieu en 2009 les 13 et 14 juin avec une grande nouveauté : le contest s'est déroulé de nuit.
Parcours de santé au sein de la forêt des cèdres, au nord du bourg.
Économie
[modifier | modifier le code]La zone commerciale de Coustellet a su attirer beaucoup de commerçants, professions libérales, etc.
Agriculture
[modifier | modifier le code]Culture de cerisiers, amandiers, oliviers, vignes (raisin de table et de cuve)... mais aussi production d'asperges et de truffes (nombreuses chênaies).
La commune produit des vins AOC Ventoux. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d'Aigues[25].
Industrie
[modifier | modifier le code]La commune héberge le site de production et de recherche et développement d'Aroma-Zone[26].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Comme l'ensemble des communes dites du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[27].
Nombreuses chambres d'hôtes, petit hôtel, circuits pour randonnées... comme pour la plupart des communes du nord Luberon.
Petits commerces : Boulangerie, boucher-traiteur, alimentation générale au niveau du village, boulangeries, traiteur, pharmacie et vente de matériaux sur Coustellet. À noter que Coustellet est une zone à cheval sur plusieurs communes et qu'il y a donc tous les commerces de base et bien plus sur place (dont mini marché bio, plusieurs traiteurs, restaurant chinois, peinture, décoration, etc.).
Équipements publics : Salles communes, bureau de poste, école communale et mairie au village, médiathèque (ouverte toute l'année), école maternelle et crèche, collège et complexe sportif au niveau de Coustellet.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église paroissiale Saint-Vincent d'origine romane[28].
- Château du XIIIe siècle (privé), reconstruit à la fin du XVIe siècle après l'épisode vaudois[29].
- Au nord du village, sur les pentes des Monts de Vaucluse, la « forêt des cèdres »[30] s'étend sur un peu plus de cinq hectares : buvette, espace pique-nique, promenade, parcours de santé. Victor Vasarely trouvait ce site magnifique et voulait y implanter sa Fondation[31].
- Chapelle Saint-Eusèbe au sud du bourg[32].
- Oratoire de la Vierge (1968)
- Vieux lavoirs, citerne-lavoir, fontaines, bories et éguiers.
- Reste d'une partie du mur de la Peste 1721 au nord du village.
- Musée de la lavande (attraction touristique) sur Coustellet[33].
- Moulin à huile[34].
- Monuments commémoratifs :
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Giraud d'Ancézune (°XVe siècle- +1504 à Rome), baron de Caderousse, seigneur de Cabrières, gouverneur de la maison de Charles VIII et Louis XII.
- Eustache Marron, chef de la résistance vaudoise au XVIe siècle, en avait fait son fief.
- Zéphyrin Silvestre (1838-1896) ancien député de Vaucluse, né et décédé à Cabrières-d'Avignon.
- Les Juste parmi les Nations de Cabrières-d'Avignon :
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Cabrières d'Avignon se blasonnent ainsi : De gueules à la chèvre d'or saillante, accompagnée au premier franc canton d'une étoile de seize rais du même. La chèvre est les armes parlantes du village, c'est-à-dire d'armes composées avec des éléments dont la consonance est proche de celle du nom du possesseur. L'étoile provient des armoiries des seigneurs des Baux. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Avignon comprend une ville-centre et 58 communes de banlieue.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cabrières d'Avignon » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cabrières d'Avignon » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cabrières-d'Avignon ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Louis Alibert, Dictionnaire occitan-français, Toulouse, 1966-1976 - Jacques Astor, Dictionnaire des Noms de familles et noms de lieux du Midi de la France, éd. du Beffroi, Millau, 2002.
- Gabriel Audisio, notice « Cabrières-d'Avignon », Guide historique du Luberon vaudois, Apt : co-édition Les Alpes de lumière/Parc naturel régional du Luberon, 2002, n° 139. (ISSN 0182-4643), (ISBN 2-906162-58-2) (BNF 38883232), p. 42.
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p 130-131
- Les comptes de la commune
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Enseignement publique primaire en Vaucluse
- Carte scolaire du Vaucluse
- Site du WRT
- Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
- Carina Istre, « Cabrières-d'Avignon : nouvelle stratégie pour Aroma-Zone », Le Dauphiné, (lire en ligne).
- Voir Massif du Luberon
- L'église Saint Vincent
- « Château de Cabrières », notice no PA00081987, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Foret de cèdre de Cabrières d\'Avignon
- « Un projet de Fondation – Fondation Vasarely » (consulté le ).
- La chapelle Saint Eusèbe
- Musée de la lavande
- Moulin à huile
- Monument aux morts
- Photo Monument aux morts
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gabriel Audisio, « La prise d’une ville hérétique, Cabrières-d’Avignon (1545) », dans Prendre une ville au XVIe siècle, Presses universitaires de Provence (Collection Le temps de l’histoire), Aix-en-Provence, 2004, p. 33-50 (ISBN 978-2-85399581-8) (lire en ligne)
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, (ISBN 978-2-903044-27-5)
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)
- Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Avignon, A. Barthélemy, , 207 p. (ISBN 978-2-87923-041-2)
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Cabrières-d'Avignon, p. 218
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Cabrières-d'Avignon sur le site de l'Institut géographique national
- Cabrières-d'Avignon sur le site de l'Insee
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune