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Astrologie

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Universum - C. Flammarion, gravure sur bois, Paris 1888, Coloris : Heikenwaelder Hugo, Wien 1998.
Une carte du Ciel préparée pour un thème astrologique

L'astrologie est un ensemble de traditions et de croyances qui soutient que la position des planètes dans le système solaire apporte des informations permettant d'analyser ou de prédire des événements humains, collectifs ou individuels.

L'usage populaire du terme astrologie renvoie généralement à l'astrologie occidentale, à laquelle le présent article est consacré.

Ses versions populaires sont les horoscopes des revues ou les affinités des signes du zodiaque. Si elles sont généralement considérées comme des échos lointains et déformés de l'astrologie historique, elles en restent la manifestation et l'expression la plus répandue.

Les scientifiques considèrent l'astrologie comme une pseudo-science ou une superstition[1],[2],[3],[4], l'ensemble des recherches menées depuis la fin du XIXe siècle ayant abouti à la réfutation des prétentions de la discipline.

Face à ces considérations, les défenseurs de l'astrologie tendent à en réduire le caractère déterministe. Selon certains astrologues, leur discipline n'a même pas pour but premier la prédiction de l'avenir[5], l'astrologie pouvant notamment être une voie du développement personnel[6].

Les croyances associées à l'astrologie restent populaires (voir ci-après). Un sondage mené en Amérique du Nord et en Grande-Bretagne indique qu'une personne sur quatre pense que « la position des étoiles et des planètes peut affecter la vie d'une personne »[7].

Étymologie

Le mot « astrologie » vient du grec αστρολογία, de άστρον, astron, (« étoile ») et λόγος (logos), dont la signification est liée à la notion de « discours » (λογία est un suffixe désignant d'une manière générale une discipline ou une matière d'enseignement). Étymologiquement, l'astrologie est donc le « discours sur les astres » : elle s'intéresse principalement au soleil et aux planètes du système solaire et, dans une moindre mesure, aux étoiles (Spica, Antarès, Regulus, par exemple) et aux nébulosités (Andromède), appelés astres fixes ou étoiles fixes.

Définition

Il existe un grand nombre de pratiques astrologiques différentes, mais certaines constantes se dégagent :

L'astrologie est l'étude des relations supposées entre les affaires terrestres et les phénomènes célestes en général.

Plus précisément, elle repose sur 4 cycles principaux et leurs applications analogiques :

  • le jour (astronomiquement : la rotation de la Terre sur elle-même)
  • le mois (astronomiquement : le cycle soli-lunaire)
  • l'année (astronomiquement : la rotation de la Terre autour du Soleil)
  • la « grande année » (astronomiquement : le cycle de la précession des équinoxes, d'une durée d'environ 25 800 ans)


À partir de ces cycles, ont été mises au point diverses techniques, dont les principales utilisent :

- la position des planètes, des luminaires (Soleil et Lune), des comètes et des astéroïdes (depuis leur découverte au XIXe siècle) :

  • sur (ou autour de) l'écliptique, un indicateur de leur trajectoire apparente dans le ciel, et/ou sur l'arrière-plan des étoiles et/ou des constellations, zodiacales et/ou autres.
  • par rapport aux autres (planètes, luminaires, etc.), en prêtant une attention particulière aux angles formés (les aspects : conjonction (0⁰) et opposition (180⁰), angles divers (carrés (90⁰), trigones (120⁰), quintiles (72⁰, soit un cinquième de cercle) depuis Kepler, etc.)
  • dans le ciel local ( l'horizon, au zénith et au nadir) dont le découpage est utilisé de diverses manières (systèmes des maisons astrologiques), et dont l'application la plus connue est l'ascendant.

- les cycles de ces corps célestes et de certains axes (axe des éclipses, axes des équinoxes et des solstices, essentiellement[8]) :

  • cycles régulateurs de la vie sur terre : cycles du Soleil, de la Lune ;
  • cycles simples de Mercure, Venus, Mars (presque 2 ans), Jupiter (12 ans), Saturne (29 ans) ;
  • cycle de la précession des Nœuds Lunaires (également appelé Axe du Dragon, ou Tête et Queue du Dragon) (18,6 ans) ;
  • cycles simples des planètes transaturniennes et des corps transaturniens : Chiron (50 ans), Uranus (84 ans), Neptune (165 ans), Pluton (246 ans) ;
  • cycles des nouveaux corps découverts aux confins de notre système solaire, dits objets transneptuniens ou TNO [9], orbitant dans la Ceinture de Kuiper : Varuna, Ixion, Quaoar, Orcus, Hauméa, Makémaké, etc. ; ou croisant au large de la Ceinture de Kuiper, dans la Falaise de Kuiper : Eris (557 ans), Sedna (durée du cycle estimée de 10 500 à 12 000 ans), etc ;
  • cycles des systèmes doubles ou triples, marquant des périodes plus ou moins longues, à l'image du cycle soli-lunaire : cycle Jupiter-Saturne (20 ans) [10] (cycle parfois appelé cycle de la Grande Conjonction[11], et traditionnellement associé au passage des décennies) ; cycle Uranus-Neptune (170 ans) ; cycle Neptune-Pluton (495 ans)[12] ;
  • ères dites astrologiques (s'étendant sur des millénaires : 2160 ans environ) ;
  • grand cycle de la précession des équinoxes ("Grande Année") (s'étendant "actuellement" sur 25 760 ans, soit 26 000 ans environ) ;
  • cycles encore plus longs : cycle de la variation de l'obliquité (inclinaison de l'équateur sur l'écliptique) (41 000 ans), cycle de la variation de l'excentricité de l'orbite terrestre (413 000 ans, plus une composante qui fluctue entre 95 000 et 125 000 ans) ; avec la précession des équinoxes, ces 3 paramètres (dits Paramètres de Milanković) interviennent dans les variations climatiques planétaires naturelles à long terme : périodes glaciaires et réchauffements interglaciaires) ; ces cycles longs sont donc de la plus haute importance pour la survie des civilisations, qui ont donc tout intérêt à en tenir compte[13].


Dans la pratique astrologique concrète, de nombreux éléments sont utilisés. Ces éléments sont principalement [14] :

  • les planètes (incluant les luminaires et les planétoïdes) (Soleil, Lune, Mercure, Venus, Mars, Jupiter, Saturne, Chiron, Uranus, Neptune, Pluton, etc.)
  • les étoiles fixes (principalement : Algol, les Pléiades, Aldébaran, Rigel, Capella, Sirius, Procyon, Régulus, Spica, Arturus, Antarès, Véga, Altaïr, Fomalhaut, Achernar) ;
  • les points fictifs (nœuds Nord et Sud de la Lune, Lune Noire, queue de la Lune Noire, nœuds des planètes, Soleil Noir, part de fortune et autres parts, vertex, etc.) ;
  • les signes du zodiaque tropical (au nombre de 12) (Bélier, Taureau, Gémeaux, Cancer, Lion, Vierge, Balance, Scorpion, Sagittaire, Capricorne, Verseau, Poissons) ;
  • les constellations du zodiaque (en astrologie sidérale) ;
  • les demeures de la Lune (27 Nakshatra, en astrologie védique ; 27 Xiu, en astrologie chinoise ; 28 jours lunaires, en astrologie arabe) ;
  • les degrés symboliques du zodiaque tropical (au nombre de 360) ;
  • les axes de l'horizon et du méridien (relativement à la position géographique) ;
  • les systèmes de domification (Placidus, Campanus, Régiomontanus, Morinus, Alcabitius, Porphyre, Koch, védique, topocentrique, égal, entier, nul, etc.) ;
  • les maisons (numérotées de 1 à 12) (exemple : la maison 6) ;
  • les cuspides des maisons (principalement : l'ascendant, le descendant, le milieu du ciel, le fond du ciel) ;
  • les éléments (quadruplicité : Feu, Air, Terre, Eau) ;
  • les modes (triplicité : cardinal, fixe, mutable) ;
  • les aspects en longitude (aspects majeurs : conjonction, opposition, trigone, carré, sextile ; aspects mineurs : quintile, semi-sextile, quinconce, octile, sesqui-carré, novile, etc.) ;
  • les aspects en latitude (parallèle de déclinaison et contre-parallèle) ;
  • les aspects applicants ou séparants (c'est-à-dire qui se trouvent en phase d'application ou de séparation) ;
  • les planètes rétrogrades (c'est-à-dire qui se trouvent en phase de rétrogradation) ;
  • les mi-points.

À ceci s'ajoutent les significations des diverses interactions de ces éléments :

  • les planètes et points fictifs en signes (exemples : Mercure en Vierge ; nœud Sud en Vierge) ;
  • les planètes et points fictifs en maisons (exemple : Mercure en maison 6 ; nœud Sud en maison 6) ;
  • les cuspides des maisons en signe (exemples : ascendant Vierge ; maison 6 en Vierge) ;
  • les signes interceptés et les maisons liées
  • les maîtrises planétaires (exemple : Mercure est considéré comme étant maître des Gémeaux et de la Vierge) ;
  • les réceptions mutuelles entre des planètes en signes ;
  • les aspects entre planètes (exemple : Mercure opposé à Neptune) ;
  • les planètes isolées (c'est-à-dire qui ne forment aucun aspect majeur) ;
  • les configurations d'aspects (amas, stellium, grand trigone ou triangle majeur, triangle mineur, cerf-volant, yod ou « doigt du ciel », boomerang, bateau ou tente, maison, étoile de David, étoile à 5 branches, grand carré ou croix cosmique, T-carré, rectangle mystique, autres rectangles) ;
  • les formes générales de répartition des planètes dans le thème astral (coin ou grappe, bol ou hémisphère, éventail, seau ou entonnoir, balançoire, trépied ou extension, croix, locomotive, éclaboussure) ;
  • les thèmes harmoniques.

À ceci s'ajoutent enfin, pour l'astrologie dite prédictive :

  • les transits planétaires (exemple : Neptune en transit sur Mercure natal en Vierge) ;
  • les progressions (directions symboliques, sirections primaires, directions secondaires, thèmes progressés, révolutions solaires, etc.) ;
  • les éclipses du Soleil et celles de la Lune ;
  • les passages de comètes[15].

Astrologie et Astronomie

On rencontre souvent l'affirmation selon laquelle les Anciens ne distinguaient pas l'astrologie de l'astronomie. Les astronomes grecs de l'Antiquité, même s'ils ne l'affirmaient pas explicitement, faisaient clairement la différence. Ptolémée traite d'astronomie et d'astrologie dans deux ouvrages distincts, respectivement l'Almageste et le Tetrabiblos.

L'astrologie s'est toujours nourrie des découvertes de l'astronomie. En effet, l'astrologie se fonde sur des calculs astronomiques pour établir les thèmes astraux, et souhaite utiliser les éphémérides les plus précises possible pour déterminer les positions des corps célestes. En outre, avant la diffusion à grande échelle de ces éphémérides (ou des logiciels qui les incluent), l'astrologue devait lui-même, et souvent à l'œil nu, déterminer les positions des astres. Il fallait donc nécessairement être aussi astronome avant de prétendre être astrologue.

Histoire de l'astrologie

Origine historique

Selon Geoffrey Cornelius et Paul Devereux, « plus d'un site archéologique antique présente des preuves irréfutables d'un alignement avec des phénomènes tels les levers de Soleil aux solstices et équinoxes, les couchers de Lune aux maxima et minima de déclinaison et, parfois, avec les étoiles ou les planètes. »[16].

La Voie lactée. Au centre de l'image, le centre galactique.

Pour l'observateur contemporain comme pour son ancêtre paléolithique, le ciel nocturne est un motif d'émerveillement. La Voie lactée a été vue dans la plupart des cultures comme une sorte d'élément fluide primordial (Voir Interprétations mythologiques de la Voie lactée). Sur un plan astronomique, nous « venons » effectivement de ce grand ensemble—c'est notre galaxie.

Ce n'est que bien plus tard dans l'histoire, avec Aristote, qu'allait être introduite la spéculation que la Voie lactée n'était qu'un phénomène atmosphérique infralunaire, croyance qui allait perdurer jusqu'au Moyen Âge.

Les astérismes sont reconnaissables par l'astronome moderne comme pour l'observateur paléolithique parce qu'ils présentent des régularités, que l'on nomme gestalts. La façon dont les observateurs perçoivent, de façon reproductible et prévisible, les constellations est un exemple paradigmatique dans la théorie de la perception gestaltiste.

Un ruban de pellicule de film déroulé
La constellation du Cygne, à la forme de croix caractéristique.
Cassiopée, aisément identifiable par sa forme en W.

Cependant, ce spectacle nocturne est remarquablement immuable. Si l'on excepte les occasionnelles météorites, seules les planètes (et bien entendu la Lune) se meuvent dans le ciel nocturne, sur ce qui semble être un chemin : l'écliptique. Ce sont ces processions, perçues comme irrégulières, et ces occasionnelles conjonctions qui sont les bases empiriques des théories astrologiques. Mercure et Vénus, qui sont plus proches du Soleil que l'est la Terre, semblent accompagner le Soleil, se trouvant tantôt « devant », tantôt « derrière » celui-ci (sur le chemin de l'écliptique), ce qui donnera lieu à des explications animistes.

La Lune, Mercure et Vénus presque en conjonction. Les planètes du système solaire et la Lune se déplacent sur ce qui semble être un chemin invisible, l'écliptique.

Selon certaines analyses, l'astrologie serait née du constat de relations entre des phénomènes terrestres et ces mouvements apparents (comme les saisons ou la conjonction entre la position de la Lune et du soleil et les marées) conduisant l'homme à créer un lien de cause à effet entre eux et parfois à diviniser les corps célestes. Dès lors, un travail d'observation (calcul des éphémérides, production de calendriers) aurait été mené de front avec un travail distinct d'interprétation d'abord à partir du soleil et de la lune seulement ("Luminaires") puis à partir de l'ensemble connu des corps célestes du système solaire.

L'idée d'une correspondance symbolique entre la configuration céleste et les affaires du monde a progressivement conduit à la construction d'un symbolisme astrologique.

Cette correspondance n'est d'ailleurs pas toujours analysée comme une influence des astres sur les affaires du monde (par laquelle l'humain ou les circonstances seraient déterminés par la position des astres, l'interprétation la plus populaire de l'astrologie), mais comme un miroir céleste des affaires du monde, qui ne l'influence pas mais le reflète, une lecture de la vie offerte aux hommes par les forces de la nature.

Les différents niveaux d'interprétation (conjectures physiques et conjectures humaines) cohabitent un certain temps, puis vont progressivement en se dissociant. Ce développement des pratiques donnera naissance à l'astronomie (qui s'en tient à l'observation, à la description et aux prédictions calendaires), laissant à l'astrologie les aspects ésotériques de conjectures sur les liens entre le ciel et la conduite des activités humaines.

Son support étant les astres, l'astrologie est l'une des pratiques divinatoires particulièrement répandues dans l'histoire des cultures. On peut ainsi citer l'existence spécifique d'astrologies maya, arabe, égyptienne, chinoise, indienne et bien sûr occidentale (dont il est principalement question dans cet article).

Antiquité orientale

Les premiers écrits connus concernant les astres remontent à 5 000 ans, sous la forme de tablettes d'argile sur lesquelles ont été consignés tous les relevés des mouvements planétaires observés par des prêtres érudits de Mésopotamie[17]. Ces observations étaient faites dans un cadre religieux[18]. Le mouvement des astres étant perçu comme volonté divine, les prêtres ou astrologues servaient de traducteurs. Leurs connaissances étaient celles d'initiés, les enseignements des temples étant tenus secrets[19]. L'astrologie fut longtemps le privilège des seuls souverains. Cela peut être considéré comme l'origine de l'astronomie. La fonction de prêtre était liée à celle d'astrologue, car dans l'esprit des Babyloniens, des sacrifices ou des rites expiatoires pouvaient concilier les dieux[20]. Le fatalisme astral se développa tardivement, après la conquête de la Babylonie par le roi Perse Cyrus en 539 av. J-C. et la confrontation avec la doctrine de Zarathoustra[21].

La croyance en la prédétermination du caractère et de la destinée ouvrit la voie à l'astrologie individuelle. Les plus vieux horoscopes[22] connus proviennent de Babylone et datent de 410 av. J.-C[23]. L'historien W. E. Peuckert parle d'une première division du zodiaque en onze secteurs[24] opérée par les Sumériens qui serait devenue une division en douze secteurs du fait des Babyloniens. Selon Jean-Pierre Nicola [25], les premiers thèmes astraux individuels sont apparus lors du Ve siècle avant notre ère, avec une référence à douze signes. Ces douze signes sont énumérés dans un texte cunéiforme datant de 419 av. J.-C. ; il s'agissait alors d'un zodiaque sidéral (correspondant aux constellations du zodiaque)[26].

Parallèlement à cette astrologie, des systèmes différents se forment en Chine, en Amérique précolombienne et sans doute dans d'autres civilisations. Mais l'astrologie chinoise et l'astrologie chaldéenne sont les seuls systèmes ayant perduré jusqu'à nos jours. Tous les systèmes d'astrologie actuellement connus dérivent d'un de ces deux systèmes (ou des deux, cas de l'astrologie tibétaine).

En Inde, les astrologues n'étaient pas d'anecdotiques prédicateurs. Ils avaient construit une « science des lumières célestes » et proposaient des remèdes pour les soucis du quotidien.

Antiquité gréco-romaine

De Chaldée, l'astronomie-astrologie se répand en Grèce après les conquêtes d'Alexandre le Grand[27]. De là, elle se diffusera dans tout l'empire grec, en Inde, en Égypte puis jusqu'à la Rome antique tout en devenant plus structurée, moins religieuse et donc plus populaire. En Grèce, Hippocrate et Galien (à l'exemple, sans doute, des prêtres égyptiens) feront de l'astrologie l'un des fondements de la médecine, associée à la théorie des quatre éléments qui existait déjà auparavant[28]. Platon tient les astres pour « vivants divins et éternels », des « dieux visibles » (Timée, 39e-40d).

Dans son Histoire de l'astrologie[29], Wilhelm Knappich a écrit : « Sous l'influence des philosophes et des mathématiciens grecs, la divination babylonienne qui avait jusque-là un caractère général (N.B. : il veut dire collectif) devint l'astrologie individuelle hellénistique, création étrange se situant entre la religion astrale et la science, entre la spéculation métaphysique et l'expérience objective. Elle est parvenue jusqu'à nous avec ses contradictions et ses énigmes. »

La première synthèse magistrale de l'astrologie occidentale, le Tetrabiblos, fut écrite par l'alexandrin Ptolémée à l'époque de la domination romaine en 140, posant les principes de ce qui va devenir l'astrologie moderne. Ce dernier a laïcisé l'astrologie héllénistique, ne faisant pas référence aux dieux grecs dans son exposé théorique, ce qui a permis sa large diffusion dans les mondes arabe et chrétien du Moyen Âge[30]. Compilateur plutôt que praticien, à la différence de Vettius Valens, Ptolémée a cherché à bâtir un modèle rationnel pour l'astrologie basé sur la doctrine aristotélicienne causaliste[31] et il a écarté les éléments qui le gênaient[32]. En particulier, les maisons astrologiques se voient attribuer une faible importance dans le Tetrabiblos[33] alors que Vettius Valens, qui est jugé plus représentatif des pratiques horoscopiques de cette époque, leur a accordé une grande place dans son œuvre[34].

Successeur d'Hipparque, qui a découvert la valeur de la précession des équinoxes[35], Ptolémée a remplacé le zodiaque sidéral, qui prenait pour point de repère une étoile fixe[36], par le zodiaque tropical commençant au point vernal. D'autres l'avaient précédé dans cette démarche, mais c'est l'autorité de Ptolémée qui fit vraiment école[37].

Astrologie arabe

Zodiaque arabo-Musulman du XIIIe siècle - Les douze signes ainsi que les sept planètes sont représentés par les caractéristiques classiques, assimilés à un dieu du Panthéon.

En l'an 529, l'empereur Justinien fit fermer les écoles de philosophie d'Athènes. Les érudits de l'époque, les maîtres du néo-platonisme, se réfugièrent à Gundishapur chez les Sassanides en Perse. L'astronomie, la médecine, la philosophie, etc. se développèrent intensément dans cette académie de Gundishapur où confluèrent des érudits de tous bords. Les conquêtes musulmanes s'emparèrent de Gundishapur qui avait une grande réputation. Cette école de Gundishapur eut une grande influence sur le développement de la civilisation arabo-musulmane. À la demande des califes, les auteurs de l'Antiquité, notamment Aristote furent traduits en arabe, souvent depuis le persan ou le syriaque. Vers 850, Alkindi (c'est-à-dire Ya' kûb ibn Isâk Sabbâh al Kindi), originaire de Bassorah, traduisit de nombreux textes en arabe, dont ceux d'Aristote, mais il écrivit aussi plus de 200 traités sur tous les sujets possibles, dont l'astronomie, qui à l'époque ne se distinguait pas de l'astrologie. Une de ses contributions la plus importante fut sa doctrine des conjonctions entre les planètes et leur influence sur les phénomènes naturels et sur les impulsions donnant naissance aux grands événements historiques. Son disciple, Albumasar (mort en 886) fut un astrologue de Bagdad qui propagea les idées d'Al-Kindi dans son « Liber magnarum coniunctionum » lequel eut une forte influence sur l'astrologie du Moyen Âge[38].

Un autre astrologue important fut Thébit (mort en 901). Il était Sabéen, originaire d'Harran, où il recueillit les connaissances astrologiques mésopotamiennes qui vinrent enrichir les connaissances arabo-musulmanes. Il vécut à Bagdad et devint l'astrologue du calife d'Antioche. Il enseignait notamment que chaque planète possédait un daemon, c'est-à-dire un esprit ou une intelligence qui la guidait. L'astrologie arabe s'est tout spécialement développée grâce à l'afflux des érudits perses, syriens, juifs, etc. qui à partir de 850 affluèrent vers les nouveaux centres intellectuels créés par les califes de l'Islam. Le Juif Mashallah par exemple vécut à la cour d'Al Mansur. Il fut l'auteur d'une vingtaine de traités d'astrologie[39].

À la suite de l'occupation de l'Espagne par les Maures, l'astrologie revint en force dans la civilisation européenne au Moyen Âge[39].

Moyen Âge

Le jugement dernier, peinture en style orthodoxe byzantin sur les murs du monastère Voroneţ construit en 1488 en Roumanie. On y voit, à gauche, le Paradis avec les Sants et l’Arbre de la Vie ; à droite les enfers avec des démons et le Feu qui descend dans les abysses, et, en haut, l’image contemplative du Christ tout puissant. À droite et à gauche du Christ, on voit les signes du zodiaque[40].

Pendant la période chrétienne, l’astrologie connaîtra une situation ambigüe. Mise au ban de la société par l’Église, comme toutes les pratiques divinatoires, lors du concile de Tolède de l’an 447, elle est pratiquée dans les cours royales, et continue à être étudiée par les érudits, même religieux (Albert le Grand, maître de Thomas d'Aquin, est l’auteur d’un traité d’astrologie). Charles V s’occupait d’astrologie et fonda à Paris un collège d’astrologues. Louis XI consultait les siens en toutes circonstances. Catherine de Médicis avait fait élever en son hôtel (Hôtel de Soissons) une colonne qui aurait pu servir à consulter les astres. Elle rencontra Nostradamus et eût plusieurs astrologues personnels, dont le nommé Côme Ruggieri. Louis XIII fut surnommé le juste, parce qu’il était né sous le signe de la Balance. L’astrologie est également en faveur sous les empereurs Charles IV, et Charles Quint avait prescrit l’enseignement de cette discipline, ce que préconisaient d’ailleurs beaucoup d’hommes éminents de l’époque. Elle fut à l’honneur à Rome sous les papes Sixte IV, Jules II, Léon X, et Paul III.

Renaissance

À la Renaissance, la découverte de l’héliocentrisme du système solaire, qui pourtant a été imaginé et défendu par les astronomes / astrologues de l’époque, vient mettre à mal, selon certains, l'anthropocentrisme de l’astrologie : Pic de la Mirandole (puis Jérôme Savonarole reprenant les arguments de celui-ci) l’ont largement condamnée. Ce n’est pas le cas d’astronomes et astrologues comme Galilée et Kepler de même que Tycho Brahe, ou Cassini, le premier directeur de l’Observatoire de Paris.

Dans la préface de ses Tables Rudolphines, Kepler fait observer que l’astrologie, toute folle qu’elle est, est la fille d’une mère sage, et que la fille folle est indispensable pour soutenir et faire vivre sa mère. Ce commentaire sera interprété par Voltaire, dans son Traité sur la tolérance (1767), de manière restrictive : « La superstition est à la religion ce que l’astrologie est à l’astronomie, la fille très folle d’une mère très sage ». La citation de Kepler a été souvent reprise erronément, et l'est encore aujourd'hui[41],[42] pour soutenir la thèse que les grands esprits de la Renaissance comme Galilée, Cassini ou Kepler n'étaient astrologues que par contrainte, pour avoir les moyens de s'adonner à la véritable science :

« Souvent les travaux astrologiques de Kepler et Tycho Brahe sont invoqués par les défenseurs de cette pseudo-science. Kepler est pourtant très clair sur sa valeur et justifie sans ambiguïté la pratique des prédictions en disant que la vénale astrologie permettrait à l'astronomie de vivre. »

— Éric Lindemann (1999) L'astronomie Mécanique : une introduction par l'histoire de l'astronomie[43]

Elle ne visait pourtant que l'astrologie populaire, tant décriée pour ses excès et superstitions : « La philosophie, et par conséquent l'astrologie authentique, témoigne de l'œuvre de Dieu et est donc sacrée. Ce n'est en aucune manière une chose frivole. Pour ma part, je ne souhaite pas la déshonorer. »[44] Dans le titre d'un manifeste adressé aux intellectuels de son temps, Kepler leur demande d'écouter, dans cette controverse sur l'astrologie, une troisième voix, d'où son titre abrégé, Tertius Interviens (Warnung an etliche Gegner der astrologie das Kind nicht mit dem Bade auszuschütten - « avertissement aux adversaires de l'astrologie afin qu'ils ne jettent pas le bébé avec l'eau du bain »). La première (celle des médecins, philosophes et théologiens) ordonne d'abandonner l'astrologie, qui ne serait qu'une superstition—la « fille folle de l'astronomie ». La seconde, celle des astrologues populaires, voudrait la conserver, avec toutes ses superstitions.

« J'ai souvent exprimé combien il était mal avisé de rejeter une chose complètement à cause de ses imperfections; par ce procédé, même la science médicale n'aurait été épargnée (...) Un nombre modeste de prédictions d'événements (de nature générales) effectuées au moyen de la prédiction des mouvements célestes sont bien fondées dans notre expérience[45] »

— Kepler, Johannes. (1610) Tertius Interviens. Extraits traduits dans Kepler's Astrology (Excerpts selected and translated) Dr Kenneth G. Negus En ligne.

Galilée, comme son confrère, ne doutait aucunement de la valeur de l'astrologie, bien au contraire : cela lui valut ses premiers ennuis avec l'Inquisition[46]. Depuis le Moyen Âge, et Thomas d'Aquin en particulier, il s'exerçait une lutte d'influence au sujet des événements célestes : Roger Bacon, « père de l'empirisme moderne », en aurait été une des premières victimes, puisqu'il aurait été emprisonné pour avoir osé affirmer que la naissance de Jésus de Nazareth était sous l'influence d'une Grande Conjonction (conjonction Jupiter-Saturne).

Le clergé surveillait ces astrologues qui, au cours de leurs prédictions, tendraient à franchir la limite qui sépare l'astrologie et la théologie, et remplaceraient la grâce de Dieu par le déterminisme des astres. Galilée, dont on a conservé notamment le thème et celui d'une de ses filles, voyait les planètes comme d'importants facteurs causaux dans le développement de la personnalité, sans toutefois être aussi déterministe que ses accusateurs le prétendaient[46]. En effet, en 1604, un de ses domestiques, Signor Silverstro, l'aurait dénoncé aux autorités entre autres pour avoir professé une doctrine du fatalisme astral, pour (haver ragionato che le stelle, i pianeti at gl'influssi celestine necessitino. « avoir raisonné que les étoiles, les planètes et les influences célestes déterminaient (les événements) », accusation de la plus grande gravité pour l'Inquisition[46].

Loin de se rétracter lors de la publication du texte fondateur de l'astronomie moderne, le Sidereus Nuncius, où il décrit le comportement des corps gravitant autour de Jupiter, il récidive, en appelant, comme il le fera lors de sa confrontation avec Bellarmin, à l'observation plutôt qu'à la théorie[47], à la persuasion des non-scientifiques plutôt qu'aux argumentations avec les tenants des dogmes établis[48]

« Alors, qui ne sait pas que la clémence, la bonté du cœur, la douceur des mœurs, la splendeur de sang royal, la noblesse dans les fonctions publiques, une vaste étendue d'influence et de pouvoir sur les autres, qui ont tous fixé leur demeure commune et siègent en votre Altesse - qui, Dis-je, ne sait pas que ces qualités, en fonction de la providence de Dieu, de qui toutes les bonnes choses viennent, émanent de l'étoile la plus bénigne, de Jupiter? », une émanation relayée par l'ascendant de son Altesse :
« Jupiter, Jupiter, dis-je, au moment de la naissance de Votre Altesse avait déjà passé la lenteur des vapeurs ternes de l'horizon et occupait le Milieu du Ciel, à partir de quoi il éclairait l'angle de l'Est... » (angle de l'Est qui était régi par Jupiter puisque le monarque avait le Sagittaire à l'ascendant, comme le souligne Galilée[46].

Dès lors, il peut paraître étonnant que Galilée, tout comme Képler, aient entretenu des doutes sur la place véritable de l'astrologie au sein de la science. Tandis que Képler voyait dans la bonne astrologie une indication de tendances générales, et surtout une branche fondamentale de la philosophie[44], Galilée exprimait son étonnement devant le déterminisme astral absolu d'un Morin de Villefranche, mathématicien à Paris :

« Je suis étonné que Morin tienne en une estime extrêmement élevée l'astrologie judiciaire [l'astrologie prédictive] et sa conviction que ses conjectures (qui me semblent incertaines, sinon très incertaines) puissent établir la certitude de l'astrologie, et ce serait vraiment une chose merveilleuse si -- comme il le promet -- il pouvait, rusé comme il est, placer l'astrologie à la plus haute position des sciences de l'homme, et je vais attendre avec beaucoup de curiosité de voir cette innovation merveilleuse. »

En France, sous la pression des jésuites, Colbert la raye finalement des disciplines académiques et en interdit l’enseignement en faculté en 1666. Le poste d’astrologue royal est supprimé à cette époque. Un Essai de justification de l’astrologie judiciaire (BM. Angoulême MS 23) 1696 ne sera jamais publié[réf. nécessaire].

En Angleterre, elle ne sera rayée des disciplines académiques qu’un siècle plus tard. Isaac Newton l’étudie encore en université, « pour voir ce qu’il y a de vrai ». Pour des raisons religieuses, il s'opposait à l'astrologie judiciaire, mais ne contestait pas pour autant un lien astrologique entre les astres et les affaires humaines[49]. Dans sa Chronology of Ancient Kingdoms, Amended(Chronologie des anciens royaumes, amendée), il décrit comment l'astrologie serait née de sa mère, l'astronomie :

« After the study of astronomy was set on foot for use of navigation... and Nechepsos (sic) or Nicepsos (sic) King of Sais, by the assistance of Petosiris a Priest of Egypt, invented Astrology, grounding it upon the aspects of the Planets, and the qualities of the men and women to whom they were dedicated.... »[50]

De fait, les premières tables lunaires calculées ensuite d’après la théorie de Newton, furent d’abord destinées à servir aux observations des astrologues[réf. nécessaire].

Mosaïque du VIe siècle de la synagogue de Beit Alpha, Israël, représentant les signes du zodiaque.

Le judaïsme pour sa part, en dépit de mises en garde dans le Talmud à propos du Mazal – terme qui désigne les constellations – fait largement appel, au Moyen Âge, à l'astrologie pour ses commentaires de la Bible, notamment chez Abraham Ibn Ezra, par ailleurs auteur de traités d'astrologie qui seront traduits en ancien français et en latin[51]. Mais l'influence de Maimonide marquera durablement le judaïsme moderne par son rejet de l'astrologie avec sa Lettre aux Juifs de Provence et son Épître au Yémen, où l'on dénonce l'incapacité des astrologues de Pharaon et de Nabuchodonosor II de prévoir leur future débâcle.

Glyphes astrologiques représentant le Soleil, la Lune, Pluton et les planètes (comprenant la Terre).

Des Lumières à l'époque moderne

L'astrologie est considérée par les penseurs des Lumières comme l'exemple archétypal de la superstition, de la croyance dans des forces occultes et supérieures[52]. Pour eux, combattre l'astrologie semble relever d'un combat général ainsi que d'un engagement politique en faveur de la laïcité et du rationalisme, contre l'obscurantisme. Assez paradoxalement, leurs arguments critiques contre l'astrologie apparaissent moins logiques que rhétoriques (utilisation d'arguments principalement polémiques[53] ou d'autorité[54] plutôt qu'une démarche raisonnée).

En cette toute fin du XVIIIe siècle, époque du rationalisme triomphant, le divorce entre l'astronomie et l'astrologie est ainsi finalement prononcé. En France, l'astrologie se cantonna longtemps à des milieux ésotérico-clandestins (spirites, kabbalistes, théosophes...)[55]. Dans l'Empire britannique, son statut évolua avec le théosophe Alan Leo, qui en fit plus un outil d'analyse caractérologique que de prédiction, tout en soutenant que Le caractère fait le destin[56].

L'astrologie réapparaît dans le champ scientifique par la porte de la psychologie des profondeurs. Au cours de son exploration des symboles anciens, Carl Gustav Jung dit découvrir, contre toute attente, une relation tenace entre l'astrologie et la psychologie :

« Ce qui est surprenant, c'est qu'il y a vraiment une curieuse coïncidence entre les faits astrologiques et les faits psychologiques, de sorte que l'on peut isoler un moment dans le temps à partir des caractéristiques d'un individu, et aussi, l'on peut déduire des caractéristiques d'un moment dans le temps. »[57]

Au XXe siècle, l'astrologie réapparaît dans des almanachs, magazines, puis émissions radiophoniques. L'astrologie trouve aussi une place considérable dans le mouvement New Age. Ses nouvelles versions affirment intégrer les valeurs symboliques des planètes orbitant au-delà de Saturne et des astéroïdes ainsi que de nouvelles théories, comme l'astrologie statistique.

Pratiques actuelles

Les signes du zodiaque, gravure sur bois du XVIe siècle

L'astrologie recouvre au début du XXIe siècle des pratiques et des approches très différentes, au point qu'il est plus juste de parler d'astrologies au pluriel.

Il existe de nombreuses écoles : astrologie psychologique, astrologie conditionaliste, astrologie karmique, astrologie humaniste, etc..

Ces pratiques astrologiques diffèrent à la fois par leurs symboliques, par les techniques utilisées, et selon les objets ou domaines auxquels elles sont appliquées, que ce soit par exemple en psychologie, ou comme technique de prévision, en politique, en bourse, en médecine ou encore à la marche du monde (Astrologie mondiale). La symbolique des astres et de leurs mouvements est très souple, pouvant changer suivant le contexte et l'école de l'astrologue. Chaque objet a des symboliques propres et parfois des techniques particulières.

Les astrologies les plus en vogue actuellement en occident sont l'astrologie occidentale, fondée sur le calendrier solaire, et l'astrologie chinoise, fondée sur le calendrier chinois. Cette dernière s'est répandue en Europe occidentale vers la fin des années 1970[réf. nécessaire].

Si sa pratique de base reste l'établissement d'une carte du ciel, l'astrologie occidentale est en constante évolution, ce qui induit un certain nombre de divergences entre astrologues. Ces divergences existaient dès l'époque traditionnelle, portant entre autres sur les différentes méthodes pour le calcul des positions des maisons, et renvoyant surtout à différentes écoles d'interprétation.

Au XXe siècle, l’astrologie connaît un regain d’intérêt avec une approche nouvelle. Des ingénieurs, psychologues et statisticiens abordent cette discipline à l'aide d'une approche statistique.

Aujourd'hui, on peut diviser l'astrologie occidentale en trois branches :

  1. une astrologie individuelle, qui s'intéresse au thème de naissance d'un individu,
    • soit sous l'angle de sa psychologie pour lui faire prendre conscience de lui-même (astrologie fortement influencée par la psychologie et les approches psychanalysantes) ;
    • soit sous l'angle de son chemin de vie, pour lui indiquer les différentes phases de sa vie, moments de transformation, et périodes critiques ;
    • soit sous l'angle de ses relations avec les autres, en mettant en relation les thèmes de naissance de plusieurs personnes.
  2. l'astrologie des horoscopes, directement héritée du Moyen Âge, remise en vogue par les magazines commerciaux dans sa version populaire, qui prétend prédire pour chaque signe astral, les grandes tendances du moment. Cette astrologie devrait probablement plus être considérée sous l'angle du phénomène social, car elle est extrêmement populaire malgré son imprécision fondamentale. Pour cette raison, cette caricature de l'astrologie discrédite probablement l'astrologie « sérieuse ». Fondé (quand il est établi sérieusement) sur une version simplifiée des modèles astrologiques classiques, l'horoscope est généralement considéré par le public qui en est friand, comme une simple distraction sans implications.
  3. l'astrologie événementielle, qu'il s'agisse de prédire les grands évènements (Astrologie mondiale) ou l'évolution de la bourse. L'astrologie boursière a fait son apparition dans les années 1930, avec Gustave Lambert Brahy, son but étant de prévoir l'évolution des indices boursiers[58].
  4. l'astrologie en cartomancie, qui affine les prédictions des tirages de cartes grâce aux influences astrales représentées sur les lames d'oracles. Les planètes ou astres du système solaire deviennent ici support de voyance.

Ces pratiques sont aujourd'hui toutes sujettes à critiques et à controverses. Malgré l'apparence scientifique que pourraient donner l'usage affiché de calculs compliqués, la précision des dates de naissance (heure, géographie...) et le recours quasi-systématique à l'ordinateur, l'astrologie est considérée comme une pseudo-science (ou superstition) par la communauté scientifique.

Controverse

Généralités

L'astronome Copernic en conversation avec Dieu, Jan Matejko, 1872

L'astrologie est depuis longtemps un sujet de controverse et de critiques de type philosophique, théologique, scientifique ou encore épistémologique. Essentiellement développés autour de l'astrologie occidentale, les éléments des débats se sont peu à peu généralisés à l'ensemble des pratiques astrologiques. Parfois condamnée dans l'Antiquité, l'astrologie, au même titre que tous les arts divinatoires, est interdite par la Bible[59] ; elle est peu à peu rejetée par la science qui lui reproche son absence de base rationnelle. Augustin d'Hippone, dès le IVe siècle, (« De civitate Dei », VIII, xix) s'élève sur cette base contre la confusion faite entre l'astrologie et l'astronomie.

Ce débat sur les causes, bien que toujours présent, s'est aujourd'hui élargi à une critique objective de la réalité des effets décrits par les astrologues. Actuellement, l'astrologie n'est pas reconnue comme une science, celle-ci ne disposant pas de bases rationnelles ni de preuves expérimentales, n'ayant jamais proposé le moindre modèle de théorie expliquant ses affirmations, et n'ayant pas non plus le caractère de réfutabilité nécessaire pour être acceptée comme théorie scientifique. Néanmoins, les défenseurs de l'astrologie affirment que leur expérience personnelle montre des effets indéniables.

L'astrologie n'ayant pas de cadre de référence rigoureux (méthodologie scientifique, recherche reconnue, publication scientifique vérifiée, etc.), elle a pu être utilisée par des charlatans ou des escrocs.

De ce constat s’est développé un certain nombre de procédés d'analyses et de protocoles d'études destinés à éclairer de façon objective les différents phénomènes.

Se référant au principe fondamental qu'il n'y a pas d'effet sans cause, la science relève deux objections majeures quant à la réalité des phénomènes mis en jeu : - l'absence d'effet : les prédictions astrologiques ne font pas mieux que le hasard ; - l'absence de cause : il n'y a aucun mécanisme justifiant une quelconque influence astrale. La recherche systématique des effets a conduit aux travaux dans le domaine de l'astrologie statistique. Quant à l'absence de cause, rédhibitoire pour un scientifique, elle n'est généralement pas reçue comme un argument pertinent par le monde astrologique, dont la vision du monde se fonde sur l'analogie plus que sur les causes efficientes.

Une autre critique de l'astrologie tient dans les modifications que les astrologues eux-mêmes introduisirent dans leurs méthodes pour prendre en compte les planètes du système solaire au fur et à mesure de leurs découvertes. Par exemple Pluton n'est associée au signe du Scorpion que très récemment puisqu'elle n'a été découverte qu'en 1930. Paradoxalement Pluton n'est plus considérée comme une planète depuis 2006 et sa masse est inférieure à celle de la planète naine Éris.

Problématique contemporaine

L'image négative (charlatanerie) de l'astrologie impliquerait que le scientifique qui souhaiterait la défendre publiquement, ou en faire une promotion plus ou moins volontaire, coure le risque d'être discrédité par ses pairs (voir l'affaire Michel Maffesoli - Elizabeth Teissier[60]). Cette objection est partiellement valide, en tant qu'elle met en lumière la tension interne entre « science établie » et la liberté de recherche scientifique (domaines d'études). La critique de l'astrologie par les philosophes des Lumières reste à cet égard l'exemple historique le plus célèbre d'une « critique de principe ».

De nombreux protocoles d'expérimentation ont été proposés aux astrologues depuis les années 1970, et de nombreux chercheurs du début du siècle se sont attelés à une étude statistique de l'astrologie. Les expérimentations menées dans ce domaine sont cependant limitées par l'absence d'une définition précise de l'effet recherché, et les difficultés de sa caractérisation éventuelle.

La motivation de la lutte contre l'obscurantisme n'est pas en soi un argument contre l'astrologie. Elle peut néanmoins sous-tendre un discours réellement argumenté. La confusion entre les dimensions idéologiques et argumentatives génère un débat souvent stérile, difficilement analysable[61].

Objections to astrology : le manifeste de 1975

Un manifeste contre l'astrologie a été publié en 1975 par un certain nombre de sommités[62],[63]. Celles-ci présentent simultanément des faits critiques, notamment lorsqu'elle décrivent l'astrologie comme une « superstition reposant sur la crédulité des gens ». Cette dévalorisation est souvent la seule partie du manifeste retenue par les partisans de l'astrologie, qui le présentent comme un simple « rejet sans examen » de leur pratique.

Les arguments[62]

« Autrefois, les gens croyaient aux prédictions et avis des astrologues, car l’astrologie était comprise dans leur vision magique du monde. Ils considéraient les objets célestes comme les lieux de résidence ou les augures des dieux et, donc, les associaient à des événements terrestres; »
  • Les corps célestes sont trop lointains pour exercer quelque influence gravitationnelle ou autre
« [...] ils n’avaient aucune idée des distances considérables entre la Terre, les planètes et les étoiles. Maintenant que ces distances peuvent être et ont été calculées, nous pouvons comprendre à quel point sont infimes les effets gravitationnels ou autres produits par des planètes si éloignées, sans parler des étoiles tellement plus lointaines. »
  • Notre destin nous appartient
« Pourquoi croit-on à l’astrologie ? En ces temps d’incertitude, beaucoup de gens désirent le réconfort que procurent les conseils au moment d'une prise de décision. Ils voudraient croire en une destinée établie par des forces célestes au-delà de leur contrôle. Cependant, nous devons tous affronter la réalité et devons comprendre que notre avenir dépend de nous, non pas des étoiles. »

La réplique de Paul Feyerabend

Paul Feyerabend, un philosophe des sciences qui s'est particulièrement intéressé aux théories physiques, remarque dans ce manifeste un ton religieux, une ignorance et des méthodes autoritaires qu'il compare, mais de façon désavantageuse, avec le Malleus Maleficarum, le manuel de lutte contre la sorcellerie de l'Église catholique publié en 1484[64],[65]. Dans ce manuel, dit-il, l'explication de la sorcellerie est pluraliste, incluant même de possibles étiologies matérialistes (bien que l'explication démonologique ait prévalu habituellement). Feyerabend opine : « Les auteurs du Malleus Maleficarum connaissent le sujet, connaissent leurs opposants, ils donnent une description correcte des positions de leurs opposants, ils présentent une argumentation contre ces positions et utilisent les meilleures connaissances du temps dans leurs arguments ». Le manifeste des 186 scientifiques contre l'astrologie ne présente pas ces qualités, d'après Feyerabend, mais ressemble de façon littérale à la bulle du Pape Innocent VIII présentée en introduction du manuel de 1484.

Au professeur Bok qui affirme « clairement et sans équivoque » que la science moderne n'apporte aucun soutien, plutôt un « soutien négatif », aux principes de l'astrologie, Feyerabend oppose des « concepts modernes de l'astronomie et de la physique de l'espace »[66] : les plasmas planétaires, baignant dans une atmosphère solaire qui s'étend bien au-delà de la terre, interagissent entre eux et avec le soleil de telle manière que l'activité solaire peut être prédite en regardant les positions des planètes. L'astronome Percy Seymour développera cette hypothèse plus avant dans les années 1990-2000[67],[68].

Feyerabend ajoute que la science est à même d'évaluer combien l'influence de l'activité solaire est précise, notamment dans son action sur le potentiel électrique des arbres ; qu'il est plausible que cette activité influe sur le comportement des molécules d'eau ; que la biologie présente des exemples de sensibilité extrêmement fine aux variations de l'environnement. Ces arguments n'ont pas pour but premier de prouver l'astrologie, mais de réfuter les prétentions des 186 scientifiques à une connaissance suffisante de la science pour conclure à l'implausibilité de l'astrologie.

Concernant l'argument des origines magiques de l'astrologie, Feyerabend réplique que cette méthode de réfutation est non seulement trop englobante, puisqu'elle mènerait à exclure bien plus que l'astrologie, mais qu'elle repose sur des postulats de l'anthropologie maintenant « antédiluviens ». Enfin, au sujet du déterminisme simpliste et rassurant de l'astrologie, Feyerabend renvoie les 186 scientifiques aux méthodes d'évaluation psychologiques (tests, questionnaires) couramment utilisées en clinique, qui elles aussi « jouent sur la tendance humaine a emprunter les chemins les plus faciles » et se substituent à une "pensée honnête" et soutenue »[69]. L'idée que les astres inclinent mais ne déterminent point – pour les 186 scientifiques, un rempart contre la réfutation – est rapprochée d'autres approches partiellement déterministes dont, notamment, la génétique, ce qui fait dire à Feyerabend que l'astrologie n'est pas la seule à proposer un déterminisme non univoque.

Argument de la difficulté épistémologique

D'après les critiques

L'impossibilité épistémologique de démontrer l'inexistence d'une chose illustre partiellement la difficulté intrinsèque du débat.

Il est en effet impossible de rejeter « a priori » la possible existence d'une influence des astres («absence de preuve n'est pas preuve de l'absence[70]»).

Cependant, avec la longue histoire des recherches sur l'astrologie (pratique souvent prédictive), on dispose d'une accumulation d'études réfutant un grand nombre des paradigmes populaires de l'astrologie[non neutre] (voir partie consacrée à l'étude des paradigmes de l'astrologie).

Dès lors, s'il existe une influence des astres, celle-ci semble ne pas être correctement prise en compte par les astrologies existantes[non neutre].

En effet, au-delà de la recherche d'une théorie démontrant la possibilité d'un effet des astres, les travaux méthodiques cherchant à prouver l'existence de corrélations entre les évènements astrologiques et leurs supposés effets aboutissent à l'infirmation des paradigmes astrologiques. Or, pour pouvoir valider les hypothèses de l'astrologie, il est ab minima nécessaire d'observer un effet, avant même de chercher à en expliquer ses tenants.

L'argument de la difficulté épistémologique du dialogue apparaît en fait fallacieux. En effet, l'astrologie est une pratique qui ne fournit pas les outils de sa propre réfutabilité, et qui reste par le fait hors du champ d'analyse de l'épistémologie. L'attitude des astrologues est de fait l'exemple retenu par Popper d'un discours qui refuse sa propre réfutation (ou « falsification » selon une mauvaise traduction : on entend par là sa possibilité d'être contredite, réfutée), interdisant ainsi une critique objective de ses affirmations.

L'astrologie cherche parfois à produire l'illusion de sa réfutabilité.[non neutre] Certaines études menées par des astrologues retiennent des dispositifs expérimentaux qui tendent à produire des résultats systématiquement positifs[71].

Dans leur critique de l'astrologie, les astronomes Zarka et Biraud donnent à penser que les personnes qui cherchent à faire entrer l'astrologie dans le champ de la réfutabilité manquent de probité. Ils affirment qu'il n'y a :

qu'« une seule méthode de test (puisqu'il) n'est pas nécessaire que l'influence d'un phénomène sur un autre soit observée (mesurée) et expliquée : l'une des deux conditions suffit »... on ne dispose pour démontrer une absence de relation que de la méthode statistique... il faut rappeler ici les conditions fondamentales devant être respectées pour garantir la validité scientifique de toute analyse de ce type :
(1) définir rigoureusement le protocole expérimental avant l'expérience et s'y tenir;
(2) vérifier le caractère significatif des résultats obtenus (tests de confiance, analyse des biais possibles, etc.);
(3) s'engager à publier tous les résultats obtenus, clairement et sous contrôle.
4.2 - Résultats positifs...
Dans le cas des tests astrologiques... ce sont les conditions (1) et (3) des expériences qui ne sont pas correctes... Par exemple, dans les études des Gauquelin sur les corrélations entre métier et signe de naissance (Effet Mars), des corrélations significatives sont obtenues, mais pour combien d'essais ? Si on essaie au hasard mille corrélations, l'une d'elles sera sans doute significative à une chance sur mille ! De plus, de nombreux biais sont possibles, comme l'influence - consciente ou non - de l'astrologie dans l'orientation du choix du métier. Enfin, comme on a le choix entre de très nombreuses caractéristiques astrologiques à corréler au métier des gens, il est facile d'en trouver "qui marchent mieux"... les Gauquelin ont publié non seulement les travaux de leur "Laboratoire d'Étude des Relations entre Rythmes Cosmiques et Psychophysiologiques" 1970, mais aussi des livres qui prennent la défense de l'astrologie [1955, 1966]. Quel astronome penserait à "défendre" l'astronomie ?...
En conséquence, on ne peut avoir aucune confiance dans les quelques expériences qui sont toujours citées comme positives !

En ce qui concerne les efforts déployés (ou non) pour étudier la plausibilité scientifique de l'astrologie (« expliquer »), Zarka et Biraud jugent que

c'est fondamentalement aux astrologues de chercher la justification physique de leur pratique, et non aux scientifiques d'en démontrer pour eux l'inexistence (tâche logiquement impossible). Le problème est que les astrologues, mercantiles ou "sérieux", ne se préoccupent pas le moins du monde de cette question[72].

D'après les tenants d'une future science astrologique

Selon Robert Hand, un des auteurs majeurs dans le champ de l'astrologie, une future science de l'astrologie devrait avant tout s'attaquer au paradigme « mécaniste-matérialiste » dominant et seulement en second lieu s'investir dans l'amélioration de la pratique astrologique actuelle. La science et l'art de l'astrologie devraient être distingués. Les difficultés qu'il y a à édifier une science de l'astrologie ne sont pas seulement attribuables au fait que « plusieurs idées astrologiques sont si mal formulées, si vaseuses[73] que personne ne pourrait dire ce qu'elles impliquent en termes de conséquences observables [et] que certaines "hypothèses" astrologiques sont trop floues pour être testées. » Pour Robert Hand, la formulation d'hypothèses non-mécanistes est essentielle pour appréhender scientifiquement l'astrologie[74].

Patrice Guinard, philosophe, seiziémiste et fondateur du Centre universitaire de recherche en astrologie (CURA) constatait en 2010 que la doxa parmi les astrologues était que l'astrologie ne fonctionnait que dans le tête-à-tête entre l'astrologue et son client, que l'astrologie était devenue, dans bien des cas, ce que le discours orthodoxe en avait dit lorsqu'elle a été chassée des institutions : un « savoir-placebo » ne faisant pas usage de la notion de sympathie[75] comme principe explicatif, mais comme outil commode dans la relation de l'astrologue à son client[76].

Question de l'engouement du public

L'ensemble de ces polémiques présente un « cas d'école » d'un intérêt indéniable pour la Sociologie des sciences et l'épistémologie.

L'engouement de vastes publics pour une pratique sans effets démontrés continue d'être mis en question, de façon souvent très rigoureuse et critique, par un grand nombre d'épistémologistes et de sociologues. Les représentants des sceptiques (sceptiques anglo-saxons ou français) expliquent l'intérêt pour les horoscopes par l'effet Barnum et ses corollaires. Ces analyses les amènent à considérer publiquement l'astrologie comme une « superstition reposant sur la crédulité des gens »[77]. Ceci est la position généralement adoptée par le monde scientifique.

Le constat de l'engouement du public invite aussi à une double réflexion sur ses implications économiques (multiplication des applications de l'astrologie aux domaines les plus variés, astrologie boursière, astrologie hippique, etc.), mais aussi sur ses effets psychologiques (comportements induits par la croyance).

Nature du phénomène étudié par l'astrologie

Confrontation aux connaissances physiques et astronomiques

Si astrologie et astronomie ont en commun leurs racines historiques, les deux pratiques sont maintenant détachées et distinctes. L'astrologie ne peut être élevée au rang des sciences physiques en raison de la maigre reproductibilité de ses résultats et de l’absence de causalité établie. Certains invoquent un phénomène acausal (sans lien de cause à effet), la synchronicité jungiennne.

Influence des étoiles

L'astrologie occidentale prétend que les influences sont le fait des planètes et non des étoiles (qui sont à des années-lumière de nous). L'argument raisonnable selon lequel les étoiles sont trop loin pour avoir une influence physique sur nous s'appliquerait à l'astrologie sidérale, mais pas à l'astrologie conventionnelle, dite « tropicale ».[citation nécessaire]

Pour cette dernière, les planètes seules ont une influence, les constellations servant de repère (comme les chiffres sur une horloge). En d'autres termes, l'astrologie tropicale ne s'intéresse qu'à des corps appartenant au système solaire, et à leurs déplacements par rapport au zodiaque tropical, qui est délimité par les axes des solstices et des équinoxes.

Astrologie tropicale

Position de la bande zodiacale au fil de l'année : Les quatre sphères représentent les positions du Soleil au début de chaque saison. Le plan horizontal vert représente la terre ferme (l'horizon physique) pour une personne située sur le 50e parallèle. Noter la trajectoire de ces sphères et la durée de leur trajet au-dessus et en dessous de l'horizon, ainsi que les lieux de leurs couchers et levers. Les cercles verts et rouge représentent les tropiques et l'équateur, respectivement, projetés dans le ciel.

Cette animation, qui décrit les quatre cas de figure correspondant aux levers et couchers du soleil au début de chaque saison, s'applique également aux planètes du système solaire, puisqu'elles sont toutes plus ou moins sur l'écliptique (qui est représenté ici par le disque bleu). Se levant vers l'est et se couchant vers l'ouest[78], ces quatre sphères représentant le soleil décrivent le comportement des planètes sur le plan de l'écliptique, à la différence près que leurs levers et couchers peuvent survenir à n'importe quel moment de la journée (exceptions faites de Mercure et Vénus, dont le passage à l'horizon est toujours juste « avant » ou juste « après » celui du soleil). Le cercle vert « en bas », au sud, correspond au tropique du Capricorne et au signe ainsi nommé; le cercle « en haut », au nord, correspond au tropique du Cancer et au signe qui porte ce nom. Ainsi, une planète en Capricorne est une planète qui, comme le soleil au début de l'hiver, séjourne longtemps chaque jour sous l'horizon, invisible, et s'élève peu dans le ciel (pour les latitudes Nord). Une planète en Balance, comme le soleil à l'automne, a un comportement "équilibré", en ce qu'elle passe autant de temps visible qu'elle en passe sous l'horizon.

Les douze divisions du zodiaque tropical sont fondées sur ces données de base. Les signes cardinaux sont définis par les axes des solstices et des équinoxes et correspondent aux premiers mois de chaque saison; les signes mutables sont ceux qui précèdent les signes cardinaux (ce sont les signes des mutations qui précèdent l'avènement d'une nouvelle saison) et les signes fixes sont les quatre secteurs de l'écliptique qui restent, qui ne se définissent pas par rapport à un seul axe, mais deux. Les signes fixes sont plus difficiles à circonscrire, selon les astrologues.

Ce système ne dépend pas de la position des constellations.

Influence des planètes

L'argument d'une influence gravitationnelle a parfois été avancé pour justifier l'existence d'une action à distance[réf. nécessaire], et de ce fait, certains astrologues font des calculs astrologiques sur une base héliocentrique, ce qui pourrait sembler cohérent avec l'explication d'une influence gravitationnelle des configurations planétaires sur l'activité solaire.

À ce jour, aucun effet direct des planètes sur le corps humain n'a été rigoureusement observé. Par ailleurs, les forces d'attraction en jeu lors du simple phénomène d'attraction Terre-Lune sont, à l'échelle du corps humain, infiniment moins importantes que ceux qu'exercerait un immeuble ou une armoire.

Enfin, les recherches statistiques (voir Étude statistique de l'astrologie) qui auraient pu permettre de déceler une régularité des phénomènes astrologiques (influences) ne permettent pas de conclure à l'existence d'une telle régularité.

Problématique du rapport entre signes et constellations

Les signes du Zodiaque, qui servent de cadre de référence et d'analyse, correspondent par analogie à des constellations situées sur l'écliptique.

Les calculs des astrologues[79] se rapportent à un zodiaque tropical, dont le point zéro est le point vernal. Ils ont constaté, depuis au moins le IIe siècle avant notre ère (voir Hipparque), un « déplacement » des constellations dans le ciel (de 1° tous les 72 ans). Cette dérive est liée au phénomène de précession des équinoxes, qui est dû à la nutation des pôles (le pôle nord céleste se déplace sur l'arrière-plan des constellations circumpolaires).
Le phénomène de la précession des équinoxes entraîne une divergence entre la position des astres dans le zodiaque tropical et leur position dans les constellations dont elles tirent leurs noms. Aujourd'hui le zodiaque tropical est décalé de près d'un signe par rapport au zodiaque des étoiles[80].

Les passages des planètes dans les limites des constellations ne correspondent donc pas à celui des planètes dans les signes. Ce fait conduit à un argument astronomique, souvent présenté par les détracteurs de l'astrologie : les rapports dans les horoscopes décrivent un état des lieux révolu depuis plusieurs centaines d'années. Cet argument a récemment mené à un regain de popularité, en Occident, des astrologies sidérales orientales (Jyotish, en particulier), qu'on suppose plus « concrètes » que celles conçues selon le cadre de référence « abstrait », mathématique (typique du rationalisme occidental, selon certains critiques) des axes des solstices et des équinoxes.

D'autre part, lors de sa course le long du zodiaque tout au long de l'année, le soleil traverse treize constellations, les douze du zodiaque plus Ophiuchus. Cette dernière ne fait pas partie des constellations prises en compte par l'astrologie. De plus les planètes – qui peuvent s'éloigner de l'écliptique de sept à huit degrés – traversent parfois d'autres constellations[81]: Orion, la Baleine, le Corbeau ou la Coupe, le Sextant...

Les partisans de l'astrologie réfutent ces arguments en considérant qu'ils résultent d'une confusion entre signes et constellations du zodiaque. Les « signes » sont des secteurs de l'écliptique réguliers de 30°, décomptés à partir du point vernal. Il ne s'agirait pas d'un système de repérage arbitraire, mais d'un découpage élémentaire de l'écliptique selon l'obliquité de la terre, découpage qui a d'ailleurs été utilisé par les astronomes jusqu'au XVIIIe siècle. Les signes n'auraient donc, dès l'origine, qu'un rapport lointain avec les constellations du même nom, dont les limites et positions sont irrégulières. Or, à partir de là, on peut se questionner sur la capacité prédictive de l'astrologie, car si les signes ne sont plus liés aux constellations dont ils portent le nom, on ne peut pas justifier l'influence d'un signe sur les personnalités humaines ou les évènements terrestres grâce à un potentiel phénomène physique/magique généré par les constellations en question visible au même moment, de sorte que l'astrologie ne se différencierait en rien d'une superstition.

Justification de l'utilisation de 12 signes et non pas 13 constellations

La constellation du Serpentaire (Ophiuchus) (située entre celles du Scorpion et du Sagittaire) n'a été officialisée qu'en 1930 par les astronomes de l'Union Astronomique Internationale, lorsque, pour la première fois dans l'histoire de l'astronomie, ont été définies les limites officielles des constellations. (Auparavant ces limites variaient d'un atlas astronomique à l'autre, voire d'une tradition à l'autre).

En astronomie, le zodiaque des 12 signes astronomiques et celui des 13 constellations astronomiques ne sont donc que deux systèmes de repérage astronomique des positions des astres sur la voûte céleste ; autrement dit, des systèmes astrocartographiques choisis parmi une infinité d'autres systèmes possibles et imaginables[82].


Par contre, en astrologie tropicale, la logique est différente [83].

D'après Dane Rudhyar, par exemple (dans son livre La Pratique de l'Astrologie[84]) :

« La majorité des partisans et des contempteurs de l'astrologie n'ont pas encore compris que les signes du zodiaque n'ont rien à voir avec les étoiles et les constellations, mais représentent simplement 12 phases au sein de la relation cyclique entre la Terre et le Soleil. »

Ceci posé, et étant donné que l'axe des solstices et des équinoxes est une des bases de l'interprétation symbolique de la relation entre la Terre et le Soleil, il est logique de faire démarrer le zodiaque au point équinoxial vernal (ou à la rigueur au point opposé, ou bien à l'un des points solsticiaux, qui sont situés à 90° de part et d'autre des points équinoxiaux).

Et ensuite, la solution la plus logique (car la plus simple) est de découper le zodiaque astrologique en secteurs réguliers à partir du point de départ choisi.

Choisir des secteurs réguliers constitue même un choix plus crucial que le choix du point de départ parmi les 4 points possibles. En effet, en astrologie, un découpage régulier du ciel en 13 au lieu de 12, ou même en n'importe quel autre nombre, est parfaitement envisageable et pertinent, et est parfois pratiqué. Mais cependant, il ne faut pas perdre de vue que le découpage astrologique en 12 a sa raison d'être. Cette raison d'être, à la fois pratique et symbolique, se ramène tout simplement au fait que il est bien plus facile découper un cercle en 12 (ou en 2, 3, 4, 6, 8, 16) qu'en 13 (ou en 5, 7, 11, 17, 19, 23, etc).

Mathématiquement, la décomposition arithmétique de 12 en une multiplication d'entiers naturels, donne des factorisations de nombres simples, dont certains peuvent même être premiers (12 = 2×6 = 3×4 = 2×2×3). À l'inverse, 13 est un nombre premier ; en tant que tel, on ne peut que le multiplier, mais non pas le diviser en partie égales. Ce nombre n'est donc pas très favorable ni à un découpage pratique du ciel céleste, ni à une utilisation en tant que trame d'interprétation de la complexité astrologique, car il induit déjà lui-même une trame d'interprétation déjà complexe.

Cela est du au fait que comprendre la logique d'une succession de phases est bien plus facile avec 12 phases (ou 2, 3, 4, 6, 8, 16), qu'avec 13 phases (ou 5, 7, 11, 17, 19, 23, etc.). Tout simplement parce qu'on peut découper tout ensemble d'éléments comportant un nombre pair d'éléments (et supérieur à 4), en groupes plus petits mais égaux entre eux, qui sont plus faciles à percevoir et à comprendre (4 = 2×2) (6 = 2×3) (8 = 2×4 = 2×2×2) (12 = 2×6 = 3×4 = 2×2×3).

(Le même phénomène se retrouve en musique, où les rythmes impairs, surtout s'ils sont premiers (et sauf ceux à 3 temps), sont plus rarement utilisés que les rythmes pairs).

Au passage, on peut remarquer que l'astrologie utilise également le découpage en 360 degrés (360 = 2×2×2×3×3×5), mais surtout à des fins de repérage des aspects entre les positions des composantes utilisées (planétaires ou autres). Certes, des ensembles de 360 Images Symboliques sont parfois utilisés en astrologie pour affiner l'interprétation (par simplification, ces ensembles sont appelés Degrés Symboliques) ; mais la compréhension à la fois globale et détaillée de la logique de la succession d'un si grand nombre de phases est une branche difficile de l'astrologie.

En résumé, les découpages à base de nombres entiers impairs (qui peuvent être premiers) (supérieurs à 3) ont tout leur sens en symbolique (astrologique ou autre), mais la signification symbolique de ces découpages est plus complexe que celle des découpages construits à base de nombres entiers pairs.


Pour ces raisons au moins, le Serpentaire (Ophiuchus) n'a donc jamais fait partie des éléments astrologiques utilisés dans la pratique astrologique courante des astrologues traditionnels, contrairement aux constellations et/ou signes du zodiaque, qui sont connues depuis l'Antiquité. (Cela n'ôte rien à la signification mythologique qui est attachée à ce symbole).

En résumé, si les astrologues contemporains ne tiennent pas compte des changements dans le découpage du ciel introduits par les astronomes des siècles modernes, c'est parce que ces changements ont été effectués pour de simples raisons de facilitation de la pratique astrocartographique, et non pas pour des raisons astrologiques.

Ce ciel, avec les cycles qu'il recèle, les astrologues l'observent depuis plusieurs millénaires, selon leurs propres critères, qui sont basés sur des besoins différents de ceux de l'astronomie.

Problème des saisons

Le symbolisme des signes astrologiques est lié à la saison prévalente dans l'hémisphère nord (le Bélier est le signe du printemps, le Capricorne est le signe de l'hiver, etc.), mais dans l'hémisphère sud, les saisons sont inversées, ce qui n'est pas sans poser un problème quant à la validité du modèle astrologique. Les partisans de l'astrologie sidérale trouvent là un argument pour défendre leur cause. Un partisan de l'astrologie tropicale, François Villée, résout ce problème en disant que chaque signe a un signe opposé qui lui est complémentaire dans sa façon principale d'aborder l'existence, d'où la nécessité de « travailler non pas par signe mais par axes de deux signes opposés et complémentaires »[85]

Confrontation avec un échantillon témoin

Contrairement à des pratiquants d'autres disciplines ésotériques, certains astrologues annoncent qu'ils peuvent prévoir, notamment, des événements très précis et facilement vérifiables. En ce sens, des protocoles de tests permettant de les mettre à l'épreuve sont aisés à mettre en place[86]. Ces protocoles comparent les prévisions des astrologues sur des sujets précis à des prévisions aléatoires émises par des sceptiques ou des ordinateurs. Les prévisions des astrologues sont alors validées si elles sont de meilleure qualité que les prévisions aléatoires. On peut citer le test sur vingt-deux prévisions de l'an 2000 entre Elisabeth Tessier qui écrit régulièrement qu'elle situe son niveau de réussite à 80 %, voire 90 %, un sceptique et un ordinateur. Résultat : Ordinateur huit réussites, Elisabeth Tessier et Sceptique sept réussites[87]. De nombreuses expériences de ce type ont eu lieu.

Le cercle zététique de l’université de Nice a créé le Défi zététique international. L’intérêt de ce dernier test est qu’en échange d’un test gratuit, l’astrologue reçoit 200 000 euros en cas de succès. Comme le risque financier est nul pour un gain potentiel énorme, on peut estimer que les astrologues ne se présentant pas à ces tests ne croient pas à leur don. Après quelques années de fonctionnement, très peu d’astrologues ont concouru, le test fut arrêté faute de combattants. Toutes disciplines confondues, il y a eu 250 tests et aucun réussi[88].

Un autre test réalisé sur cent personnes qui jugeaient l'exactitude des prévisions que l'on faisait sur eux montrait que les astrologues avaient exactement le même taux de succès qu'un système aléatoire[89].

Approche statistique

Effet Mars : Distribution de Mars dans le ciel de naissance d'athlètes, d'après Gauquelin.

En 1993 paraît dans Les cahiers conditionnalistes une étude statistique non scientifique[90] qui vise à démontrer une corrélation entre les aspects Mercure-Saturne et les qualités de joueur d'échecs.

L'astrologie statistique est d'ailleurs une activité très marginale, dont les principes méthodologiques de base ne sont pas nécessairement (re-)connus des astrologues.

Question des succès prédictifs

Les prédictions et les conjectures astrologiques sont soumises à la double question de la précision de l'information formulée et de la subjectivité de son destinataire. Il semble intéressant pour qui manipule les résultats d'une prédiction d'analyser le degré d'information qu'elle contient, c’est-à-dire à la fois son caractère informatif réel (voir effet Barnum) et la quantité d'éléments présentés.

Plusieurs éléments cités aux points précédents (confrontation à un échantillon témoin et approche statistique) apportent une explication objective à l'existence de nombreux succès prédictifs de la part des astrologues.

En effet, l'illusion statistique qui consiste à ne présenter que les « succès » (cas des fraudes caractérisées) soit à ne se souvenir que des prédictions efficientes (phénomène purement psychologique) explique de façon rigoureuse une partie réelle des succès présents dans l'imaginaire populaire.

Par ailleurs, certains succès prédictifs s'expliquent par la probabilité objective de l'occurrence d'un évènement.

Exemple fameux : prédire la mort d'un pape dans l'année, durant les dernières années de la vie de Jean-Paul II, était pour les astrologues un pari apparemment facile au vu de la très mauvaise santé du souverain pontife. Sa longévité a infirmé année après année ces prédictions, présentées comme solides. Il est à noter que l'année de sa mort, ces mêmes astrologues pouvaient comptabiliser cette prédiction comme un « succès ».

Les bilans prédictifs des astrologues (récapitulation des prédictions justes, au terme d'une série de séances ou d'une année) ne présentent généralement que les « succès » prédictifs, occultant les erreurs. Si l'on suppose la précision égale des prédictions, cette comparaison s'avèrerait pourtant intéressante. La constitution d'un grand nombre de ces bilans prédictifs par les zététiciens démontre, selon le modèle présenté plus haut, que les succès sont attribuables au hasard dans tous les cas étudiés.

Les résultats étant toujours présentés comme liés au « talent » et à l'expérience de l'astrologue (pour être recevable aux yeux de ses défenseurs, l'analyse doit être faite par un « praticien compétent »). Dès lors, il est impossible d'étudier les méthodes astrologiques actuelles selon les critères scientifiques de reproductibilité.

Cet aspect est vivement critiqué par les sceptiques, cet argument précis étant justement utilisé par les charlatans pour opérer une sélection a posteriori de leurs prédictions.

Il a été démontré par Henri Broch que la variabilité des résultats présentés par des sujets réputés doués correspond précisément aux résultats de prédictions « aléatoires ». Cette démonstration, très facilement reproductible, est consultable dans l'ouvrage Devenez sorcier, devenez savant.

Cependant, au sujet de ce livre et des démonstrations qu'il contient, on peut remarquer que Bertrand Méheust, dans son ouvrage 100 mots pour comprendre la Voyance[91], critique les méthodes zététiciennes, en particulier celles qui sont pratiquées dans l'ouvrage Devenez sorcier, devenez savant, et estime que, dans leur livre, Henry Broch et Georges Charpak citent principalement des expériences spontanées de la vie courante, facilement discréditables, et ignorent l'existence de chaires universitaires de parapsychologies (et donc de travaux parapsychologiques de niveau universitaire) dans beaucoup de pays développés[92] (mais pas en France, cependant) :
« Les auteurs ne se proposent pas d'examiner les travaux de la métapsychique, ce qui aurait été une entreprise constructive. Ils se proposent plutôt de ruiner, dans l'esprit du lecteur non averti, l'idée même qu'une telle entreprise eu pu avoir l'intérêt le plus ténu, en se gardant de lui présenter les éléments qui lui permettraient d'utiliser son jugement. En traitant le sujet sur un ton léger, ils font passer le message qu'il est sans consistance. [...] Les exemples sont toujours pris dans le répertoire non-épuré de la vie quotidienne ; ils ne mettent jamais en scène des parapsychologues au travail dans des situations construites, mais des observateurs naïfs en train de se divertir dans un salon à la fin d'une repas (p. 48). Après avoir ainsi campé l'adversaire, il leur est aisé de dénoncer l'appel universel à l'"expérience personnelle", et l'illusion qu'elle puisse constituer une preuve (p. 38). En bref, ils se comportent comme des experts qui pour accabler la compagnie des eaux, se débrouillent pour effectuer leurs prélèvements en amont de l'usine d'épuration, au lieu de le faire en aval. Tout est l'avenant dans "Devenez sorcier, devenez savant". Une telle manière de faire relève plus de l'idéologie que de la science. »

Comportements induits par la croyance en l'astrologie

Selon la revue Sciences et pseudo-sciences, la croyance en l'astrologie pourrait induire une modification significative des comportements de ses adeptes conformant leurs actions avec les « prédictions » de l'horoscope[93].

Autres fondements pour l'astrologie

En parallèle à l'astrologie traditionnelle ou traditionaliste, il existe d'autres courants de pensée.

Celui des astro-psychologues, qui développent une astrologie basée sur les théories de la Psychologie et la Psychanalyse.

Ce courant rejette la démarche scientifique appliquée à l’astrologie, et en récuse le bien-fondé.

Carl Gustav Jung défend les concepts de symbolisme, de synchronicité et d’archétype, et craint que « l’influence niveleuse des grands nombres, de prouver quelque chose par la méthode statistique dans le domaine de l’astrologie ».

Dane Rudhyar, promoteur d’une astrologie humaniste, déclare que « l'astrologie n'a pas pour objet principal et immédiat de prédire des événements sous forme de probabilités statistiques, mais d'enseigner […] l'ordre et la « forme » qui font le sens de l'existence individuelle et des luttes jalonnant le chemin de la réalisation de soi ».

Le corpus astrologique devrait ainsi être considéré comme une "modélisation" empirique, établie génération après génération, de la relation de l'être humain avec l'Univers. L'astrologie placerait l'être humain au centre de son questionnement, et ainsi donc, quand elle se centre sur la Terre et non sur le Soleil, même à l'heure où l'on sait que la terre n'est pas le centre du système solaire, elle ne fait que poursuivre sa propre "logique" ou étayer la cohérence de son "logos".

C'est pourquoi, dans le cadre de ce courant de pensée, on peut affirmer que l'être humain sur la Terre reste le postulat de base de la "science" astrologique, qui reste fondamentalement géocentrique (et non héliocentrique). Du moins tant que l'être humain continuera à n'habiter que sur Terre. On peut alors résoudre le problème du décalage du référent de l'astrologie (le Zodiaque tropique) avec la réalité physique qui a fait dire aux astronomes que l'astrologie n'a rien de "scientifique"; car ces derniers ne se réfèreraient qu'à "leur" cohérence, et non à celle de l'astrologie qu'ils méconnaissent le plus souvent.

Pour certains astrologues, ce décalage ferait sens (sauf pour l'école sidéraliste, qui ne se fie qu'aux constellations), et serait même fondamental. Car c'est sur ce décalage, dû à la précession des équinoxes, que se fonde leur théorie des âges ou ères astrologiques, dont la fameuse Ère du Verseau à venir.

Astrologie et Chamanisme

Selon Laurence Larzul, c'est dans une nouvelle mouvance d'esprit, née des Rencontres d'Eranos, (lieu de rencontre de Jung et d'autres personnes dont l'influence a été majeure sur la pensée scientifique du XXe siècle, avec notamment "le père" de l'histoire des religions : Mircea Eliade), ainsi que Wolfang Pauli, l'un des pères de la théorie quantique, que s'inscrirait l'astrologie contemporaine[94],[95].

En conformité avec son école, qui affirme tenir davantage à la connaissance de soi qu'à la prédiction, Laurence Larzul est en effet revenue à une considération plus "chamanique" du rôle de l'astrologue. Ceci jusqu'à voir en l'astrologie une forme de "chamanisme évolué", puisque cette connaissance serait fondée sur l'observation des corrélations entre la nature terrestre et les phénomènes cosmiques.

Se heurtant à la controverse, tant face à la science qu'à la religion, elle affirme que la résurgence de la conscience chamanique fait un pont permettant de sortir de l'impasse des sempiternelles querelles occidentales liées à son héritage judeo-chrétien, et permettrait de mieux comprendre le rôle de l'astrologue et de l'astrologie dans la société.

Selon ses dires, la libération de l'"ethnocentrisme" occidental qui aurait opposé science et religion dans un débat et un rapport de force où l'astrologie a trop longtemps joué le rôle de bouc émissaire permettrait de reconsidérer le rôle de l'astrologue.

Elle rappelle qu'à son origine, l'astrologue était "prêtre", faisant le pont entre le ciel et la terre, tout comme le chaman qui aurait pour charge traditionnelle de protéger son environnement des forces naturelles.

Cette nouvelle vision des choses, propre au XXIe siècle [réf. nécessaire], émergerait notamment du fait de l'ouverture à l'Est et de la chute du mur de Berlin [réf. nécessaire].

Notons que depuis 1999 le chamanisme est reconnu comme religion officielle en Bouriatie, où les chamanes officient à l'égal des lamas tibétains[96]. Ainsi, on parle à présent avec davantage de respect des "peuples premiers" perpétuant une tradition chamanique. Un article du monde diplomatique en fait état[97].

Ce renouveau chamanique favoriserait un "ressourcement" de la pensée européenne. À l'heure où la psychanalyse s'ouvrirait au chamanisme, l'astrologie régénèrerait ses sources, au-delà du bassin méditerranéen.

La résurgence de l'astrologie au XXe siècle doit sans aucun doute beaucoup à la laïcité, qui la protège des divers anathèmes jetés sur elle, tant par la religion que par la science [réf. nécessaire].

Toujours selon Laurence Larzul, la (frêle) conscience écologique qui émerge à notre époque inviterait à reconsidérer sous un autre angle ce que la science verrait depuis longtemps d'un œil sarcastique, à la suite des Lumières. Car ce que la science aurait longtemps considéré comme primitif et synonyme d'archaïque, au sens péjoratif des termes, apparaîtrait aujourd'hui sous un jour plus novateur comme source d'enseignement pour notre époque.

Elle affirme donc que les connexions de l'astrologie avec le chamanisme pourraient expliquer pourquoi elle a toujours conservé son "assise" populaire, en accord avec un supposé inconscient collectif qui reconnaitrait, intuitivement et maladroitement, la valeur et le bien fondé de sa pratique ancestrale, et ce malgré les oppositions.

Astrologie et société

Astrologie et pouvoir politique

Dans l'Antiquité romaine, alors même que l'astrologie est très populaire, les astrologues furent mis hors la loi par décret dès 130 avant J.-C. La « mode » astrologique continuant, l'empereur Tibère met en place une législation restrictive des pratiques divinatoires et impose des critères de qualité à la profession d'astrologue (sous la suggestion de son conseiller Thrasylle de Mendès, lui-même astrologue). Ces législations sont renouvelées un siècle plus tard par Hadrien, lui-même astrologue amateur.

On retrouve la même préoccupation mille ans plus tard, quand Alphonse X, auteur de traités astronomiques et astrologiques, édicte que « La divination du futur par les astres est autorisée pour les personnes correctement formées à l'astronomie ».

Jusqu'à la fin du XXe siècle, en France, le Code Pénal comportait dans sa partie règlementaire l'article R. 34-5°[98] sanctionnant « les gens qui font métier de deviner ou de pronostiquer ». Cet article a été supprimé par la réforme du code pénal, sous la présidence de François Mitterrand[99].

On peut néanmoins remarquer que la Loi sanctionne des pratiques et des faits, non des pensées : ces interdictions ne s'adressent donc pas à l'astrologie en tant que telle, mais aux troubles sociaux qu'entrainent les pratiques des charlatans qui s'appuient sur l'astrologie.

Astrologie et prédiction de l'avenir

L'idée de base de l'astrologie est que deux personnes nées le même jour à la même heure au même endroit connaîtront des parcours de vie parallèles, « mais relativement à leur point de départ respectif »[100] (hérédité biologique, milieu d'origine, sexe[101], etc.).

Pour le grand public, la distinction entre astrologue et voyant est souvent floue.

Tous les astrologues ne prétendent pas dresser des prédictions formelles.

La Fédération Des Astrologues Francophones (FDAF) demande à ses membres de signer un code de déontologie qui interdit les prédictions formelles.

L'astrologue André Barbault a écrit qu'en astrologie individuelle, au vu de la multiplicité des plans sur lesquels peut s'exprimer une même tendance susceptible de « déplacement, de déviation, de refoulement ou de sublimation », « nous devons toujours placer le pronostic sur le plan intérieur, en termes de sentiments éprouvés »[102] et non en termes d'événements précis.

Quant au point de vue du Christianisme sur l'astrologie, voilà une citation tirée d'un ouvrage paru aux Éditions du Lion de Juda[103]: « une prophétie n'est accordée par Dieu que pour le bien d'une communauté, et donc des hommes qui la composent. Jamais elle ne cultivera un intérêt égoïste. »[104].

Problématiques philosophiques

Question du libre arbitre

Gravure de Claude Ptolémée.

Dans le Tetrabiblos, Ptolémée répond déjà à la critique centrale de l'astrologie, son lien avec le déterminisme, en affirmant : « Les astres inclinent mais n'obligent pas. » De même, il souligne l'importance de la situation de naissance du sujet (hérédité génétique et sociale) dans les interprétations : « Le ciel ne donne pas à l'homme ses habitudes, son histoire, son bonheur, ses enfants, sa richesse, sa femme… mais il façonne sa condition. »

Le relais de cette critique est pris par les théologiens, pour lesquels la doctrine astrologique met en danger la notion de responsabilité individuelle de l'homme face à ses actes. On trouve trace de cette préoccupation dès l'interdiction biblique (Deutéronome 18:10-12) : « On ne trouvera chez toi personne qui fait le métier de devin et de mage », interdiction relayée par les moqueries des prophètes (par exemple, Isaïe 47:12-14). Au Ve siècle, le concile de Tolède déclare « si quelqu'un croit devoir ajouter foi à l'astrologie ou à la divination, qu'il soit anathème. » Au XIIe siècle, Thomas d'Aquin écrit dans sa Somme théologique : « Beaucoup d'hommes obéissent à leurs passions, auxquelles le sage résiste. C'est pourquoi, le plus souvent, ce qui est prédit d'après l'observation des astres au sujet des actions humaines se vérifie », les « actions humaines » en question concernant par exemple les labours ou la navigation, sur laquelle il mentionne l'influence de la Lune. Mais il indique aussi reprenant un argument d'Origène : « il faut bien se garder de croire que la liberté de l'homme soit soumise à l'influence des astres ; car alors, il n'y aurait plus de libre arbitre, sans lequel les hommes ne feraient aucun acte de vertu, digne de récompenses, ni aucune mauvaise action qui méritât d'être punie. » Il s'oppose donc au déterminisme astral intégral, qui conduirait à la négation du libre arbitre et à l'idée d'une production planétaire (et donc hérétique) du divin (cf. Dante).

Pour le théologien, ce n'est pas l'idée que les astres puissent avoir une influence sur le comportement humain qui est en soi condamnable. Ce qui est « une abomination devant l'Éternel » (Dt 18:12) c'est d'accorder une importance absolue à cette éventuelle influence au point de suggérer que le destin « est écrit », et donc que les hommes ne sont pas libres.

« Loin de nous laisser impressionner par le déterminisme et par la fatalité que propagent les astrologues (même sans le vouloir), libérons-nous, et diminuons les astres. Qu'ils nous éclairent et nous aident, mais sans toucher notre pleine responsabilité et liberté. »

— Thomas d'Aquin, Lettre à Réginald de Piperno

Notes et références

  1. (en) « Activities With Astrology », Astronomical society of the Pacific
  2. (en) « Objections to Astrology: A Statement by 186 Leading Scientists », The Humanist, September/October 1975
  3. (en) Robert Hand, « The History of Astrology — Another View »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  4. Eysenck, H.J., Nias, D.K.B., Astrology: Science or Superstition? (Penguin Books, 1982)
  5. Roger Benoît-Jourlin, Le cercle astrologique: Défense et illustration de l'astrologie, éd. Dervy, 1997, (ISBN 978-2-85076-908-5), p. 371.
  6. Nitya Varnes, Tous nés sous une bonne étoile, éd. XO/Plon, 2011, (ISBN 978-2-84563-497-8), ou encore Dane Rudhyar, L'astrologie de la Personnalité, éd. Librairie de Médicis, 1984, (ISBN 2-85327-006-8), p. 396.
  7. Gallup. (2005) « Paranormal Beliefs Come (Super)Naturally to Some - More people believe in haunted houses than other mystical ideas ». . Lien.
  8. Le deuxième foyer de l'orbite lunaire, nommé Lune noire ou Lilith, est considéré comme fondamental par certains astrologues.
  9. https://commons.wikimedia.org/wiki/File:EightTNOs-fr.png
  10. Étudié tout particulièrement par Kepler.
  11. http://en.wikipedia.org/wiki/Great_conjunction
  12. Jenkins, Palden. Astrological Cycles in History - History and the cycles of Uranus, Neptune and Pluto
  13. Des indices suggérant la connaissance et l'utilisation de ces cycles par certaines des civilisations de l'antiquité, en particulier Sumer, ont été présentés par Marie Delclos dans son livre intitulé Astrologie : Racines Secrètes et Sacrées, éditions Dervy, Paris, 1994, (ISBN 978-2-85076-629-9).
  14. Les listes de ces facteurs astrologiques, incluant les symbolismes et significations attribués traditionnellement à chaque position et aspect de chacun de ces facteurs astrologiques, sont données dans la plupart des traités astrologiques destinées aux débutants. Par exemple : Pierre Lassalle, Pratique de la nouvelle Astrologie, éd. de Vecchi, 1987, (ISBN 2-7328-0669-2) ; Jean-Paul Labrousse, Astrologie Spiritualiste, éd. Maison Rosicrucienne Éditeur, 1987, (ISBN 2-902450-19-2) ; Germaine Holley, Comment comprendre votre Horoscope, éd. du Rocher, 1977 et 1990, (ISBN 2-268-00-901-7) ; André Barbault, Traité Pratique d'Astrologie, éd. Le Seuil, 1961, (ISBN 2-02-001899-3) ; C. Bertrand, Cours complet d'Astrologie, éd. de Vecchi, 1994, (ISBN 2-7328-2800-9) ; Georges Antarès, Manuel Pratique d'Astrologie, éd. Buissière, Paris, 1985.
  15. Souvent oubliés par les astrologues modernes, alors que dans l'Antiquité, ces évènements exceptionnels mobilisaient toute leur attention.
  16. Geoffrey Cornelius et Paul Devereux, Le langage des étoiles, trad., Gründ, 2004, p. 240-242.
  17. Jean-Marie Durand, « Les cieux, premier livre de lecture... » in Les Dossiers d'Archéologie, Astrologie en Mésopotamie, no 191, mars 1994
  18. Jacques Halbronn, Serge Hutin, Histoire de l'astrologie, éd. Artefact, 1986, (ISBN 978-2-85199-389-2), p. 172-173.
  19. Marie Delclos, Astrologie: racines secrètes et sacrées, éd. Dervy, 1994, (ISBN 978-2-85076-629-9), p. 100.
  20. Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, éd. Vernal/Philippe Lebaud, 1986, p. 47.
  21. Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, éd. Vernal/Philippe Lebaud, 1986, p. 50.
  22. Il ne s'agit pas à proprement parler d'horoscopes (du grec "horoskopos" : qui regarde l'heure) car il n'y est pas encore question du degré du zodiaque qui se lève à l'horizon (physique)
  23. Michaël Richard, Doctorant à l'Université de Paris I, Les Dossiers d'Archéologie no 191 - mars 1994
  24. dans son livre L'astrologie, Petite Bibliothèque Payot, Paris, 1980
  25. Source : Pour une astrologie moderne, Éditions du Seuil, 1977, (ISBN 978-2-02-004663-3), p. 30.
  26. Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, éd. Vernal/Philippe Lebaud, (ISBN 978-2-86594-022-6), 1986, p. 49.
  27. : L'astronomie : Évolution des idées et des méthodes, par Guillaume Bigourdon
  28. Histoire du développement de la biologie par H. C. D. de Wit, A. Baudière
  29. Éd. Vernal/Philippe Lebaud, (ISBN 978-2-86594-022-6), 1986, p. 22.
  30. Denis Labouré, Les origines de l'astrologie, éd. du Rocher, (ISBN 978-2-268-02731-9), 1997, p. 224-225.
  31. Aristote n'a pas été initié aux mysticismes de l'Asie rapporte Marie Delclos dans son livre Astrologie : racines secrètes et sacrées (page 98), ce qui fait dire à cette dernière (page 100) que ces racines sacrées transmises d'initiés en initiés furent perdues avec l'ère chrétienne
  32. Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, éd. Vernal/Philippe Lebaud, (ISBN 978-2-86594-022-6), 1986, p. 96.
  33. James Herschel Holden, A history of horoscopic astrology, American Federation of Astrologers, (ISBN 978-86-6904-638-6), 1996, p. 44 et 48.
  34. James Herschel Holden, A history of horoscopic astrology, American Federation of Astrologers, (ISBN 978-86-6904-638-6), 1996, p. 53.
  35. Le phénomène lui-même de précession des équinoxes était déjà connu des Babyloniens avance Wilhelm Knappich page 49 de son Histoire de l'astrologie
  36. Le zodiaque était notamment structuré autour des quatre étoiles dites royales de l'Antiquité : Antarès, Aldébaran, Régulus, Fomalhaut.
  37. Denis Labouré, Les origines de l'astrologie, éd. du Rocher, (ISBN 978-2-268-02731-9), 1997, p. 65.
  38. « Introduction à l'astronomie, contenant les huit livres divisés d'Abu Ma'shar Abalachus », sur World Digital Library, (consulté le )
  39. a et b W.E. Peuckert, L'astrologie, son histoire, ses doctrine, Petite Bibliothèque Payot, no 378, Paris, 1980, (ISBN 2-228-33780-3).
  40. (fr) Images de plus grande résolution du zodiaque du monastère Voroneţ
  41. Éric Lindemann L'astronomie Mécanique : une introduction par l'histoire de l'astronomie De Boeck Université, 1999 - 232 pages
  42. « L’astrologie ne lui servait alors qu’à financer sa recherche en astronomie, si l’on en croit cet extrait » : Simaan, Arkan (2009) Ces astronomes-astrologues du passé Association française pour l'information scientifique.
  43. op. cit.
  44. a et b Kepler, Johannes. « Philosophy, and therefore genuine astrology, is a testimony of God’s works and is therefore holy. It is by no means a frivolous thing. And I, for my part, do not wish to dishonor it. » cité dans F Hammer, « Die Astrologie des Johannes Kepler », Sudhoffs Arch. 55 (1971), 113-13
  45. "I have often expressed what an ill-considered thing it is to reject something completely because of its imperfections; for by this process even the science of medicine would not be spared. (...) Some few noteworthy predictions of future events (of a general nature) by prediction of celestial motion are well-founded in our experience.
  46. a b c et d « The year 1604 saw Galileo's first and little-known summons by the Inquisition... and that he was propounding a doctrine of astral determinism to his wealthy clients. No-one could escape the influence of the stars, he was alleged to be telling them, and it was therefore as well to know one's own future from a chart-reading. Galileo was accused of undue fatalism in his forecasts. For example, Silvestro testified that one reading was for "a man who would live, he said, for another twenty years, and he maintained that his prediction was certain and would inevitably come to pass". Signor Silvestro testified that he never saw Galileo go to mass or confession, but instead "he would go to that Venetian whore of his, Marina". However, Silvestro denied that he had heard any heresy or unbelief from Galileo. This provoked the following recorded exchange: Q: You said before that in the nativities that this Galileo makes, he calls his predictions certain; this is heresy. How then can you say that he is a believer in matters of faith? A: I know that he said that and that he calls his predictions from the nativities certain, but I am not aware that this has been declared heresy.» Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Kollerstom » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  47. Giorgio de Santillana, dans son grand ouvrage, le Crime de Gallilée, explique que ce n'est pas tant son système qui posait le problème, mais son insistance à promouvoir ses observations, sans égards suffisants (en termes stratégiques) aux lenteurs institutionnelles de l'Église, qui aurait pu aussi bien reconnaître ses arguments, mais un siècle plus tard : « Galileo's crime lay in having perceived that change in the "new things" of science could not be so slow as expected. Catholicity did not have world enough and time to make up its mind at leisure. ... He saw "prematurely" .... what ordinary minds like the Vatican astronomers could realize and communicate only a century too late. » p. 233-234.
  48. Paul Feyerabend commente : « The first telescopic observations of the sky are indistinct, indeterminate, contradictory and in conflict with what everyone can see with his unaided eyes. And, the only theory that could have helped to separate telescopic illusions from veridical phenomena was refuted by simple tests. (....) Galileo prevails because of his style and his clever techniques of persuasion, because he writes in Italian rather than in Latin, and because he appeals to people who are temperamentally opposed to the old ideas and the standards of learning connected with them. »Against Method: Outline of an Anarchistic Theory of Knowledge (1975), (ISBN 978-0-391-00381-1), (ISBN 978-0-86091-222-4), (ISBN 978-0-86091-481-5), (ISBN 978-0-86091-646-8), (ISBN 978-0-86091-934-6), (ISBN 978-0-902308-91-6) (Première édition dans M. Radner & S. Winokur, éds., Analyses of Theories and Methods of Physics and Psychology, Minneapolis: University of Minnesota Press, 1970.)
  49. (en)[PDF]Frazier, James. Contested Iconography: Was Isaac Newton an astrologer, a rational mechanistic scientist, or neither?
  50. Chronology of Ancient Kingdoms, Amended (1728). Cité dans Frazier, James. Contested Iconography: Was Isaac Newton an astrologer, a rational mechanistic scientist, or neither?
  51. Voir Jacques Halbronn, Abraham Ibn Ezra, La Sapience des Signes, préface de Georges Vajda, Paris, Éd. Retz, 1977
  52. Pierre Bayle, Pensées sur la comète, paru en 1683,
  53. « La superstition est à la Religion ce que l'astrologie est à l'astronomie, la fille très folle d'une mère très sage. » (Voltaire).
  54. « aujourd'hui, le nom d'astrologue est devenu si ridicule qu'à peine le bas peuple ajoute-t-il quelque foi aux prédictions des almanachs » L'encyclopédie de Diderot, article sur l'astrologie - Cité par « Que sais-je » sur l'Astrologie.
  55. Jean-Pierre Nicola, Pour une astrologie moderne, éd. Seuil, 1977, (ISBN 978-2-02-004663-3), p. 36.
  56. « Character is destiny », cité notamment par Geoffrey Cornelius, Maggie Hyde et Chris Webster dans Astrology for beginners, éd. Icon Books Ltd, 1995, (ISBN 978-1-874166-26-9), p. 49.
  57. Carl G. Jung (1929) « The puzzling thing is that there is really a curious coincidence between astrological and psychological facts, so that one can isolate time from the characteristics of an individual, and also, one can deduce characteristics from a certain time »
  58. Gustave-Lambert Brahy, L'Astro-dynamique, son rôle possible dans l'étude de la conjoncture économique et financière, éditions de l'Institut Central Belge de Recherches Astro-dynamiques, Bruxelles, 1932, Fluctuations boursières et influences cosmiques, Exposé d'un système de gestion scientifique des valeurs mobilières avec indications générales jusqu'en 1940, Éditions de l'Institut de recherches astro-dynamiques, Bruxelles, s. d. (1933?) et La Clef de la prévision des événements et des fluctuations économiques et boursières, Éditions Traditionnelles, nouv. éd., Paris, 1987 ; voir plus récemment, par exemple, les ouvrages de Jean-François Richard : La Bourse serait-elle aussi gouvernée par les astres ?, Éditions Arnaud Franel, 1998 et Bourse, ce qu'anticipent les astres jusqu'en 2010, Éditions du Rocher, février 2005
  59. DT 18. 10-12, on en trouve un lointain écho dans GA 5. 19-21 et Ap 21. 8.
  60. (fr) Baudelot et Establet
  61. Revue encyclopédique Remise, article Astrologie, 2005
  62. a et b « Objections to astrology » in The Humanist 35.5, 1975. Déclaration de 186 personnalités scientifiques de renom (dont dix-huit Prix Nobel). Voir Les sceptiques du Québec.
  63. (en) Jerome, Lawrence E.; Bok, Bart Jan, Objections to astrology, Buffalo, N.Y, Prometheus Books, (ISBN 978-0-87975-059-6, LCCN 75029798), p. 62 Lors de la republication, le nombre de scientifiques s'élevait à 192.
  64. Feyerabend, Paul. (1977). The Strange Case of Astrology republié dans Philosophy of science and the occult. Patrick Grim, éd.
  65. Carl Sagan, pourtant membre du mouvement sceptique contemporain, refusa de signer ce manifeste en raison de son ton autoritaire.
  66. Ce sont les termes du Pr Bok.
  67. The Magus of Magnetism. An Interview With Dr Percy Seymour. par Bronwyn Elko An Astronomer's Magnetic Theory of Astrology: How Planetary Motion Orchestrates Solar Activity and Geomagnetism.
  68. (en) « Written in the stars » (consulté le )
  69. Feyerabend reprend ici aussi les termes du manifeste.
  70. « L'absence de preuve n'est pas preuve de l'absence : l'absence de relation entre deux phénomènes reste impossible à prouver (les progrès de la science peuvent fournir demain l'explication [à l'astrologie] qui manque aujourd'hui). » Daniel Kunth, Philippe Zarka, in Que sais-je - L'Astrologie (2005), p. 86.
  71. (fr) « Critique des astronomes Zarka et Biraud »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  72. Elisabeth Teissier cite l'exemple de l'électricité, dont le mode de fonctionnement n'a été compris qu'après le début de son utilisation: puisque "cela marche", le comment prend le pas sur le pourquoi.
  73. En anglais : « mushy ».
  74. Hand, Robert, "Astrology as a Revolutionary Science", The Future of Astrology. A. T. Mann, éd., 2004, Cosimo.
  75. ou de correspondance : principe selon lequel des liens uniraient les choses qui se ressemblent.
  76. Astrology : Placebo knowledge ? Centre universitaire de recherche en astrologie (CURA)
  77. (fr)[PDF]cfr Déclaration de 186 personnalités scientifiques de renom (dont dix-huit Prix Nobel)]
  78. Comme le montre très clairement Maurice Nouvel pages 51 et 52 de son livre "La vraie domification en astrologie" (éd. Pardes, 1991), le Soleil ne se lève exactement à l'Est et ne se couche exactement à l'Ouest qu'aux deux équinoxes pour un lieu situé à une latitude moyenne ; le reste de l'année, le Soleil se lève au Nord-Est ou au Sud-Est et se couche à un endroit qui forme avec ce point de lever une parallèle par rapport à la direction Est-Ouest.
  79. Les astrologues occidentaux surtout. Les astrologues indiens, par exemple, préfèrent fréquemment se baser sur les constellations. Voir section sur l'astrologie indienne. Section en construction. Voir également Jyotish
  80. ce que l'on peut facilement constater en comparant les dates du passage du Soleil dans les signes et dans les constellations, voir les articles Signe astrologique et Zodiaque.
  81. ou « rebroussent chemin » par rapport à l'ordre zodiacal : ainsi, à 320° de l'écliptique, les planètes en déclinaison nord font une petite incursion dans la constellation du verseau avant de replonger dans la constellation du capricorne.
  82. Serpentaire_(astrologie)
  83. Tout le passage ci-après est un condensé de l'explication de l'un des fondements de l'astrologie, par exemple d'après Dane Rudhyar, La Pratique de l'Astrologie, éd. Librairie de Médicis, 1981, (ISBN 2-85327-007-6), chapitre Comprendre le sens des Signes et des Maisons Astrologiques p. 57-66.
  84. Dane Rudhyar, La Pratique de l'Astrologie, éd. Librairie de Médicis, 1981, (ISBN 2-85327-007-6), chapitre Comprendre le sens des Signes et des Maisons Astrologiques p. 57-66.
  85. François Villée, Précession des équinoxes et pratique de l'astrologie, Éditions traditionnelles, 1987, p. 7.
  86. (fr) Cercle Zetetique : Match Teissier - CZLR
  87. (fr) Résultats du Match Teissier/CZLR sur l'année 2000
  88. (fr) Cercle Zetetique : Defi : historique et bilan provisoire
  89. (fr) Astrologie : science, art ou imposture ? par Stanislas Antczak
  90. cf. article « preuves statistiques » sur le site www.astrologue.org
  91. Bertrand Méheust, 100 mots pour comprendre la Voyance, éd. Les Empêcheurs de penser en rond, 2005, (ISBN 2-84671-090-2) p. 448~450 (entrée Zététique). Voir aussi : Bertrand Méheust, Devenez savants, découvrez les sorciers - Lettre à Georges Charpak, éd. Dervy-Sorel 2004.
  92. USA : Rhine Research Center de l'Université de Durham, Laboratoire PEAR du Département d'Ingénierie de l'Université de Princeton, Institute for Transpersonal Psychology et Saybrook Institute (tous deux à la John Fitzgerald Kennedy University) Angleterre : Départements de Psychologie de l'Université de Northampton et de l'Université du Hertfordshire ; Écosse : Chaire de Parapsychologie de l'Université d'Edimbourg (qui fut dirigé par Robert Morris jusqu'à sa mort) ; Hollande/Pays-Bas : Chaire de Parapsychologie de l'Université d'Utrecht, Département de Sciences Cognitives de l'Université d'Amsterdam ; Allemagne : Institut für Grenzgebiete der Psychologie und Psychohygiene (Freiburg) (fondé par le prof. Hans Bender).
  93. Jean-Paul Krivine - Une influence de l'horoscope sur la santé des Blancs et des Chinois en Californie - Afis - Association française pour l'information scientifique
  94. ABC de l'Astrologie Karmique - Laurence Larzul - Ed Grancher 1998 et 2009
  95. Comprendre la Lune Noire - Laurence Larzul - Éd. Grancher 2002
  96. Chamans au grand jour en Bouriatie - Interdit du temps de l'URSS, le chamanisme est classé religion officielle Par Jean-Pierre Thibaudat
  97. La leçon des peuples premiers, www.monde-diplomatique.fr
  98. tableau des correspondances entre l'ancien et le nouveau code pénal
  99. Lui-même amateur connu de consultations astrologiques.
  100. Jean Mavéric, La lumière astrale : Traité synthétique d'astrologie judiciaire, éd. Belisane, Nice, 1979, (ISBN 2-902296-22-3), p. 3.
  101. Une astrologue réputée telle qu'Arielle Aumont affirme que pour un individu de sexe féminin, le signe lunaire joue un rôle plus caractéristique que le signe solaire des horoscopes des journaux et magazines, lequel reflète une vision "masculinisante" de l'astrologie...
  102. André Barbault, De la psychanalyse à l'astrologie, éd. Seuil, 1961, (ISBN 2-02-002682-1), p. 190.
  103. Ces questions que l'on nous pose : L'Astrologie, Séminaire Médical et Théologique N°1 par Philippe Madre, diacre et docteur en médecine, et Fernand Sanchez, également médecin, 1992, (ISBN 2-905480-08-4)
  104. op. cité, page 50.

Voir aussi

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Bibliographie

Généralités

  • Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, préface d'André Barbault, éditions Vernal/Philippe Lebaud, 1986, (ISBN 978-2-86594-022-6)
  • Il y a eu plusieurs éditions de L'Astrologie dans la collection « Que sais-je ? » des Presses Universitaires de France (PUF)
    • version 1951 (multiples rééditions actualisées jusque dans les années 1980, épuisée), par Paul Couderc, avec une approche scientifique attaquant l’astrologie (en relation avec l’Union rationaliste)
    • version 1989 (retirée de la vente), par Suzel Fuzeau Braesch, pro-astrologie
    • version 2005, par Daniel Kunth et Philippe Zarka, texte qui rappelle quelques définitions et évidences et montrent ainsi que l'astrologie se place en dehors du domaine scientifique, par le défaut de sa méthode
  • Edgar Morin (sous la direction de), Philippe Defrance, Claude Fischler, Lena Petrossian, Le retour des astrologues, Les Cahiers de l'Obs, 1971 (enquête sociologique)
  • Edgar Morin (sous la direction de), Philippe Defrance, Claude Fischler, Lena Petrossian, La croyance astrologique moderne, diagnostic sociologique, Nouvelle édition revue par Claude Fischler, éditions L'Âge d'Homme, 1982
  • (en) Nicholas Campion, A History of Western Astrology Vol. 1, The Ancient World, Continuum, 2009, (ISBN 978-1-84725-214-2) (first published as The Dawn of Astrology: a Cultural History of Western Astrology Volume 1, Continuum, 2008).
  • (en) Nicholas Campion, A History of Western Astrology Vol. 2, The Medieval and Modern Worlds, Continuum 2009, (ISBN 978-1-84725-224-1).

Astrologie non occidentale

  • (en) Roger Beck, A Brief History of Ancient Astrology, Blackwell (2007)
  • Jean Bottero, « L'astrologie mésopotamienne : l'astrologie dans son plus vieil état », in Béatrice Bakhouche, Alain Moreau et Jean-Claude Turpin, Les astres. Les astres et les mythes, Montpellier, 1996, t. I, p. 159-182.
  • Jacques Halbronn, Le monde juif et l'astrologie, histoire d'un vieux couple, Milan, Archè, 1985, 433 p.
  • Marguerite Rutten, La science des Chaldéens, Que Sais-Je?, Presses Universitaires de France, 1962

Astrologie grecque

Astrologie à Rome

  • Béatrice Bakhouche, L’astrologie à Rome. Louvain : Peeters, 2002, 241 p. (ISBN 978-2-87723-632-4).
  • Béatrice Bakhouche, Alain Moreau et Jean-Claude Turpin, Les astres, tome I : Les astres et les mythes. la description du ciel. Actes du Colloque international de Montpellier (23-25 mars 1995), Publications de la Recherche, Université Paul Valéry - Montpellier III, 320 p. (ISBN 978-2-905397-96-6).
  • Béatrice Bakhouche, Alain Moreau et Jean-Claude Turpin, Les astres, tome II : Les correspondances entre le ciel, la Terre et l’homme. Les « survivances » de l’astrologie antique. Actes du Colloque international de Montpellier (23-25 mars 1995), Publications de la Recherche, Université Paul Valéry - Montpellier III, 296 p. (ISBN 978-2-84269-024-3).
  • Béatrice Bakhouche, Les textes latins d’astronomie : un maillon dans la chaîne du savoir. Louvain : Peeters, 1996, 347 pages, (ISBN 978-2-87723-292-0).

Astrologie occidentale

  • Speculum astrologiae. Quod attinet ad judiciariam rationem nativitatum atque annuarum revolutionum: cum nonnullis approbatis Astrologorum sententiis. Rerum catalogum sequens pagina indicabit. [Avec :] - Compendium de stellarum fixarum observationibus. Opus mathematicae studioso utilissimum.- Tabulae resolutae astronomicae de supputandis siderum motibus, secundum observationes Nicolae Copernici, Prutenicarumque Tabularum. Lyon, Phillipe Tinghi (imp. par Pierre Roussin), 1573. Ce « Miroir de l'astrologie » de Francesco Giuntini est, selon Maurice Caillet, « un des plus célèbres et le principal monument de l'Astrologie ancienne ». Ce traité très complet, outre une défense de l'astrologie, donne les nativités de très nombreux personnages célèbres et des tables astronomiques selon Copernic.
  • Jean-Patrice Boudet, Entre science et nigromance. Astrologie, divination et magie dans l'Occident médiéval, XIIe-XVe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 2006.
  • Richard Pellard, Manuel d'astrologie universelle, Éditions Dervy 1991. Une approche « rationnelle » et conditionaliste de l'astrologie contemporaine.
  • Jacques Vanaise, L'Homme-Univers, éditions Le Cri, Bruxelles, 1993
  • Jacques Vanaise, La Légende des Signes (Le zodiaque : un échiquier de vie), éditions Le Cri, Bruxelles, 2005
  • Charles Vouga, Une astrologie pour l'Ère du Verseau, Édition du Rocher
  • Charles Vouga, Astrologie expérimentale, Édition du Rocher. Une approche « non causale » des « phénomènes astrologiques ».

Analyse critique

  • (en) Bart J. Bok, A critical look at astrology, The Humanist, septembre-octobre 1975 (le "manifeste des 186")
  • Marcel Boll, L'Occultisme devant la science, coll. Que sais-je ?, Presses Universitaires de France, 1944
  • Henri Broch, Au cœur de l'extra-ordinaire, Éditions Book-e-book.
    Ouvrage consacré aux pseudo-sciences et croyances erronées, avec un long chapitre consacré à l'astrologie, ses principes, ses failles de raisonnement et ses aberrations.
  • S. Bret-Morel, Le déclassement de Pluton, à moyen terme un enjeu majeur pour l'astrologie ? / Les Cahiers du RAMS - Numéro 15 - juillet 2007 suite, suite et fin, 2007.
    Dossier critique sur les questions gênantes que devraient poser prochainement les nouvelles planètes naines à l'astrologie : technique, méthodologie, génération d'un symbolisme astrologique.
  • S. Carlson, A double-blind test of astrology, Nature, 318, p. 419-425, 1985.
  • Hugues de Chanay, « Impatience dans l’azur : les pages d’horoscopes d’Elisabeth Teissier », in Ch. Boix (2007, éd.) Manipulation, argumentation, persuasion, Paris : l’Harmattan, p. 295-342.
  • R. Culver & P. Ianna, Astrology: true or false ?, Prometheus books, New York, 1988.
  • Suzel Fuzeau Braesch, La Preuve par deux, Robert Laffont, 1992. C'est un livre « pro astrologie »
  • Jacques Halbronn, Clefs pour l'astrologie, Éd. Seghers, 1993
  • Jacques Halbronn Article 'Astrologie", Encyclopaedia Universalis, 1994
  • Jean-Paul Krivine, Mars ne s’intéresse pas aux sportifs…, De nouvelles planètes dans la mare des astrologues
  • Frédéric Lequevre, Astrologie : art, Science ou Imposture ?, coll. Zététique, Horizon Chimérique, Bordeaux, 1991, (ISBN 978-2-907202-25-1)
  • D. Lesueur, « L'Astrologie en questions », Ciel et Espace, no 254, janvier, p. 32
  • Galipernic Newstein (de : Galilée, Copernic, Newton, Einstein) « L'astrologie ou comment avoir toujours raison », Ciel et Espace, no 254, janvier 1991, p. 36
  • Jean-Claude Pecker, 5 réponses à un amateur d'astrologie, « L'astrologie et la science », La Recherche, no 140, janvier 1983, p. 118 (voir aussi le numéro 142, p. 371-372 ; Astrologie : le débat continue, réponses à G. Preschoux et M. Gauquelin.
  • Michel de Pracontal, L'Imposture scientifique en dix leçons, Paris, La Découverte, coll. « Sciences et société », , 335 p. (ISBN 2707132934, OCLC 46676918)
  • L'article astrologie de la Revue encyclopédique remise édité par le collectif remise. Document de synthèse présentant un historique détaillé et particulièrement bien sourcé sur la controverse (présentation accessible du discours sceptique).
  • Michel Rouzé, La Néo-astrologie au banc d'épreuve, cahier AFIS N° 125, septembre, p. 1, 1982, « L'astrologie mesurée par le physicien », Science et Vie, no 825, juin, p. 62, 1986
  • Évry Schatzman, « La croyance en l'astrologie et l'honneur de la presse », Le Monde, 4-5 janvier 1987, p. 30.
  • Arkan Simaan, Ces astronomes-astrologues du passé, article paru dans Science et pseudo-sciences, revue de l’Association française pour l'information scientifique.

Articles connexes

L'Astrologue qui se laisse tomber dans un puits, Jean de La Fontaine : Livre II, Fable 13

Liens externes

Sites critiques

Sites pro-astrologie