Aniche
Aniche | |
Église Saint-Martin d'Aniche. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Douai |
Canton | Aniche |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Ostrevent |
Maire Mandat |
Marc Hémez 2014-2020 |
Code postal | 59580 |
Code commune | 59008 |
Démographie | |
Gentilé | Anichois, Anichoises |
Population municipale |
10 303 hab. (2016 ![]() |
Densité | 1 580 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 19′ 50″ nord, 3° 15′ 07″ est |
Altitude | Min. 26 m Max. 71 m |
Superficie | 6,52 km2 |
Localisation | |
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Aniche est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
La commune, située dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, a longtemps vécu de l'exploitation du charbon : quatorze puits de mine furent creusés sur son territoire, onze par la Compagnie des mines d'Aniche, trois par la Compagnie des mines d'Azincourt mais aussi de la fabrication du verre avec neuf verreries implantées sur son territoire.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
|
Aniche se situe au cœur de la région de l'Ostrevent.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Aniche est située dans la vallée de la Scarpe. La ligne de partage des eaux avec la vallée de l'Escaut se situe à la limite Sud avec Émerchicourt à hauteur de la motte castrale d'Hasencort, de la verrerie Saint-Gobain. Dans le bas d'Aniche la rue Apollinaire-Gaspart s'appelait auparavant la rue du Marais, marais situé aux limites Nord-Ouest avec Auberchicourt.
Climat[modifier | modifier le code]
Voie de communication et transport[modifier | modifier le code]
Aniche est reliée à Douai via la ligne A du Bus à Haut Niveau de Service (BHNS), nommé Evéa, du Syndicat Mixte des Transports du Douaisis, ainsi que par les lignes 211 (Guesnain-Denain via Aniche), 210 (Aniche-Somain), 201 (Aniche-Villeneuve d'Ascq) du réseau Arc-en-Ciel.
Aniche est desservie par Evéa, le bus à haut niveau de service de Douai. La commune compte 6 stations dont l'une sert de terminus à la ligne, à proximité du lycée Pierre-Joseph Laurent.
La commune était desservie par les transports en commun ferroviaire en gare d'Aniche, aujourd'hui détruite.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
- Le nom d'Aniche (Anic) est cité pour la première fois en 1103 dans une énumération des possessions de l'abbaye de Marchiennes, puis Enice en 1113 ou encore Henice en 1181. C'est en 1219, que le nom Aniche apparaît sous le sceau de Robert, seigneur d'Aniche et d'Auberchicourt.
Histoire[modifier | modifier le code]
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
- Au début XIIe siècle, l'abbaye de Marchiennes possède l'autel et la dîme qui lui avait été ravie auparavant par Anselme le Barbu, comte d'Ostrevant dont les successeurs s’amendèrent[2].
- Le , Philippe, comte de Flandre et Vermandois est à la basilique Saint-Martin d'Aniche en présence des reliques de la Vierge Eusébie. Il règle les droits de l'abbaye sur la dîme.
- En 1209, Baudouin d'Auberchicourt, (Famille d'Auberchicourt), chevalier, renonce aux droits qu'il disait avoir des dîmes d'Aniche.
- En 1219, Robert, sire d'Aniche, rend une sentence au profit de l'abbaye au sujet des terres que lui contestait Jean le Mirail d'Aniche.
- En 1340, durant la guerre de Cent Ans, les Douaisiens, alliés de la France, brûlent le village, considéré comme pro-anglais.
Aniche et Auberchicourt eurent longtemps les mêmes seigneurs.
Cartulaire du duc Charles de Croÿ[modifier | modifier le code]
La gouache (ci-contre) probablement peinte en 1603, figure dans les Albums de Croÿ et fait partie d'un vaste ensemble de peintures topographiques réalisées à la demande du duc de Croÿ : un ovale présentant une vue cavalière du paysage est encadré aux quatre angles de quatre personnages masculins nus ; ceux du haut de face ; ceux du bas de dos. Le médaillon ovale contient un cartouche avec le nom du village, « Anniche », et une représentation du paysage, vu du sud, en fin d'été (cf. champ labouré, feuilles sur les arbres).
Du XVIe siècle à la Révolution[modifier | modifier le code]
- Sous Charles-Quint, Aniche devient possession du roi d'Espagne jusqu'au traité de Nimègue en 1678 où la chatellenie de Bouchain retourne au roi de France, Louis XIV.
- En 1686, Eugène de Sainte-Adelgonde, baron de Bours et de Rieulay tient la haute justice en sa terre d'Aniche, en vertu de lettres-patentes d'engagiére.
- En 1778, le est découvert de la houille à 136 mètres de profondeur [3]. Selon d'autre sources ce fut dans la nuit du 11 au , la découverte du charbon à la fosse Sainte-Catherine[4],[5] va provoquer l'expansion et la transformation du village : la société du Marquis de Traisnel, Claude-Constant Juvénal d'Harville des Ursins, alors possesseur de la seigneurie, devient la Compagnie des mines d'Aniche, seconde compagnie charbonnière de France après celle d'Anzin.
Du XIXe siècle à nos jours[modifier | modifier le code]
Après l'ouverture des premières verreries en 1823, Aniche devient dès le milieu du XIXe siècle, la capitale française de l'industrie du verre à vitres et passe de 4 000 à 7 500 habitants en 1900. La Société anonyme des plaques et papiers photographiques Antoine Lumière et ses fils (Lyon) a pour fournisseurs les Verreries de la Gare, plus connues sous le nom de « Verreries Belotte ».
Une première catastrophe minière a lieu le dans la matinée à la fosse Saint-Hyacinthe, un foyer qu'on avait l'habitude d'entretenir a communiqué le feu aux échafaudages d'accès au puits de descente des ouvriers. La fumée se répandit en abondance à l'intérieur de la mine, elle asphyxia 46 ouvriers occupés dans les veines à l'extraction de la houille. Sept jeunes gens et deux pères de familles furent retirés morts[6]. - * : 50° 20′ 04,71″ N, 3° 14′ 43,47″ E Localisation du puits Saint-Hyacinthe
Le a lieu la Catastrophe d'Aniche de 1854 tuant onze mineurs par un coup de grisou.
Un tremblement de terre est ressenti à Aniche le [7]. L'attentat d'Aniche se déroule le .
Le , vingt-et-un ouvriers sont tués par l'explosion de 148 kg de dynamite à la fosse Fénelon de la Compagnie des mines d'Aniche. C'est la catastrophe d'Aniche[8].
Le , la France lance l'ordre de mobilisation générale. À Aniche, comme à Lallaing, dans le cadre de la fièvre patriotique, des mineurs refusent de descendre avec les Polonais originaires des territoires allemands et allemands. Certains de ces Polonais demandent à s'engager dans l'armée française[9].
La Première Guerre mondiale provoque d'abord un fort ralentissement de l'activité industrielle, puis entraîne la destruction par l'occupant de la majorité des installations avant son départ en octobre 1918, en évacuant par trains les mineurs, qui en signe de résistance chantent La Marseillaise, vers Liège[10] et la destruction du clocher de l'église Saint-Martin. Du au la Jagdstaffel 23 (de) de la Luftwaffe ouvre un terrain d'aviation près de la cité Traisnel avec 22 hangars et des aéroplanes Albatros D.II puis la Jagdstaffel 58 (de) et Jagdstaffel 36 (de) prendrons le relais jusqu'à l'arrivée de la Royal Air Force le avec l'arrivée du No. 40 Squadron RAF (en).
L'occupation dure quarante neuf mois, de au , lorsque le village est libéré par les forces britanniques. La guerre fait 314 victimes anichoises, 299 au front ou à cause de blessures et 15 victimes civiles[11].
L'entre-deux-guerres verra le déclin de l'industrie minière avec l'arrêt de l'exploitation de la dernière fosse en 1938 puis l'arrêt définitif de la glacerie à l'aube de la Seconde Guerre mondiale.
Le , la ville d'Aniche connait un nouveau soubresaut dans l'opposition entre laïcs et religieux, dans la prolongation de la séparation des Églises et de l'État. La municipalité communiste élue en 1929 a pris un arrêté d'interdiction de toute procession religieuse.Les catholiques décident de réaliser quand même la classique procession du (assomption de Marie). De violentes bagarres éclatent et un peloton de gendarmerie doit intervenir pour disperser l'affrontement[12].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Douai du département du nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1982 de la seizième circonscription du Nord.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Douai-Sud[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville devient le bureau centralisateur du nouveau canton d'Aniche.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La ville est membre de la communauté de communes Cœur d'Ostrevent, qui a succédé au Syndicat Intercommunal de la Région de Somain-Aniche (SIRSA) est créée en 1962.
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
![]() | Bobingen[18] | ![]() | Allemagne | depuis le |
![]() | Nový Bor[19] | ![]() | République tchèque | depuis |
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[20],[Note 1].
En 2016, la commune comptait 10 303 habitants[Note 2], en diminution de 1,96 % par rapport à 2011 (Nord : +0,95 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Aniche fait partie de l'académie de Lille.
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Au début du XXe siècle, trois journaux sont imprimés à Aniche[24] :
- La Voix des verriers (1904), bimensuel, au siège de la Fédération des verriers ;
- Le Républicain d'Aniche et environs (1906-1914), hebdomadaire, par l'imprimerie Malengé ;
- La Sensée (1908), hebdomadaire, par l'imprimerie Lanciaux.
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Secma est une entreprise de la commune.
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Martin, construite de 1855 à 1859 par l'architecte Charles Leroy[25].
- L'Idéal Cinéma. Sa première séance date du . Il est détruit pour édifier le Centre culturel communal Claude Berri en 1995.
- Le Cavalier d'Azincourt est une ancienne voie ferrée reliant la cokerie de Monchecourt à Usinor-Denain. Elle passe par Monchecourt, Auberchicourt, Aniche, Émerchicourt, Abscon et Escaudain[26].
- Carrière d'Azincourt
- Le collège Théodore Monod est le collège le plus important de l’académie de Lille.
- Monument aux morts de la guerre 1914-1918 situé place Berrioz et inauguré le (314 victimes anichoises)[27].
- Monument du Verre et du Charbon réalisé à la gloire du travail par Georges Hugot et inauguré le [28].
- L'ancien collège Saint-Joseph qui est devenu Notre Dame de la Renaissance après la fusion avec le collège Sainte-Anne de Somain, ancien hôpital durant la guerre.
- L'école Saint-Joseph.
- La pyramide.
- La gare d'Aniche.
Industrie verrière[modifier | modifier le code]
- Centre de mémoire de la Verrerie d'en haut
- Verrerie coopérative ouvrière d'Aniche
- Verreries Caton
- Verrerie d'en bas
- Verreries Sainte-Catherine
- Verrerie Saint-Albert
- Verrerie de la gare , verrerie Belotte
- Verrerie Hayez, verreries Ducret, verreries de l'Ancre
- verrerie Saint-Martin, Verrerie Delille & Cie, Sovirel, Xelux
- Verrerie de l'Union
Industrie minière[modifier | modifier le code]
- Le Cavalier d'Azincourt est une ancienne voie ferrée reliant la cokerie de Monchecourt à Usinor-Denain. Elle passe par Monchecourt, Auberchicourt, Aniche, Émerchicourt, Abscon et Escaudain[26].
- Fosse Aoust et son terril no 132, d'Aoust
- Fosse Archevêque et son terril no 217, Archevêque
- Fosse Saint-Édouard
- Fosse Étrœungt
- Fosse Fénelon et son terril no 131, Fénelon
- Fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias
- Fosse Sainte-Barbe - Saint-Waast
- Fosse Saint-Hyacinthe
- Fosse Saint-Laurent - Sainte-Thérèse
- Fosse Sainte-Marie des mines d'Azincourt
- Fosse Traisnel et ses terril no 127, Traisnel Est et terril no 127A, Traisnel Ouest
Catastrophes minières[modifier | modifier le code]
Industrie Brassicole[modifier | modifier le code]
Dix-neuf brasseries ont été exploitées sur le territoire d'Aniche. Avant la révolution, temps où la population était d'environ 800 habitants il y avait déjà quatre brasseries Olivier, Mortelette, Lanvi et Mortelette-Lansiaux. À partir de 1830 la population va s'agrandir d'environ 1 000 habitants tous les 10 ans. Avec cet essor viendront les brasseries Six, Wailly, Coët, Saint-Martin, Houriez, Delmotte-Belotte-Delcroix, Dubrulle, Poulain-Theys, Fassiaux, Daize, Gillon, Oblin, Brasserie ouvrière, Maurice Hémez, Léon Letargez.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- 1770 : Auguste-Louis Lanvin, maire d'Aniche de 1800 à 1817, premier Anichois décoré de la Légion d'Honneur (1807).
- 1833 : Robert Eugène des Rotours, baron des Rotours (de Chaulieu), né à Aniche le , décédé à Paris le , licencié en droit, conseiller de préfecture (1861), maire d'Avelin (1868-1888), membre du corps législatif du au , conseiller municipal puis maire de Mérignies, et conseiller général du canton d'Orchies ; marié à Paris le à Emma Joséphine Ghislaine van den Hecke de Lambeke; inhumé dans l'église d'Avelin avec son épouse.
- 1855 : Charles Lansiaux, photographe.
- 1905 : Georges Sarazin, né le à Aniche et décédé le à Douai (Nord), homme politique français.
- 1906 : Egidio Seghi, né à Cutigliano, résistant, communiste, anti-fasciste. A vécu de 1924 à 1948 à Aniche avant d'être expulsé en Italie.
- 1912 : Charles Fenain, né à Aniche le , décédé à Douai le , élu à trois reprises maire de Douai, il exerça cette fonction de 1965 à 1983. Il a été l'artisan de nombreuses réalisations notamment dans le domaine de l'urbanisme et en matière de restauration du patrimoine à Douai et il a œuvré pour l'aménagement des zones industrielles dans le Douaisis.
- 1921 : Frédéric Deloffre, né le à Aniche, décédé à Antony (Hauts-de-Seine), le , universitaire, spécialiste de la littérature française du XVIIIe siècle, il fut un des fondateurs en 1968 de l'organisation UNI, en réaction aux mouvements de contestation étudiants.
- 1922 : Norbert Ségard, né à Aniche le , décédé à Lille le , physicien, homme politique français et ministre.
- 1925 : Lazare Gianessi, né à Aniche le et mort le à Concarneau, ancien international de football, il participe à la Coupe du monde de 1954.
- 1936 : Raymond François, né à Aniche le , footballeur, porte les couleurs de l'Équipe de France de football le (une seule sélection) contre la Belgique (3-0)
- 1946 : Jean Bodart, président de 2001 à 2012 des Quatre Jours de Dunkerque.
- 1948 : Michel Meurdesoif, né à Sin-le-Noble le , écrivain et maire d'Aniche de 1989 à 2014.
- 1957 : Michel Sanchez, compositeur et musicien, fondateur du groupe Deep Forest.
- 1970 : Valérie Bonneton, née à Somain, comédienne, ex-compagne de François Cluzet.
- 1971 : Pascal Françaix, écrivain, auteur de romans fantastiques.
- 1976 : François Jouvenet, président du District Escaut de football, président de la Ligue du Nord de football et président de la Commission Centrale de la Coupe de France de football, vécut à Aniche pendant de nombreuses années.
- 1976 : Karim Chakim, boxeur français évoluant en catégorie poids super-plumes qui débuta en 1991 au Ring Charles Humez Anichois. Sous les couleurs du BC Wasquehal, il remporte la Coupe de la ligue (2004), le championnat Intercontinental IBF (2006), le championnat de France à six reprises (2007 à 2010) et le championnat de l'Union européenne EBU-BU (2010).
- 1977: Maud Gobert née à Somain, a vécu à Aniche, a remporté les championnats du monde de trail 2011, trois fois championne de France de Trail.
- 1980 : Audrey Françaix, éditrice et écrivain français.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes d'Aniche se blasonnent ainsi : « D'hermine à la croix de gueules, chargée de cinq roses d'or. »
|
D'autres communes possèdent le même blason : entre autres, Bugnicourt et Rieulay qui devaient être rattachées à l'abbaye de Cysoing. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les municipalités ont créé un blason avec des armes symboliques : pic de mineur, pelle de verrier et « canon » de verre ; les autorités préfectorales ont demandé leur abrogation ; elles continuent d'être utilisées notamment par un pâtissier local.
Folklore[modifier | modifier le code]
- Le géant Kopierre, le tambour-major et aide-forgeron, rend hommage à Alexandre-Joseph Consil, né à Auberchicourt, la commune voisine, décédé à l'hospice d'Aniche (actuelle institution Saint-Joseph, rue Ducret), qui fut le tambour-major de l'école Saint-Cyr lors du défilé au 14 juillet à Paris en 1879.
- Fêtes de Saint-Laurent
À Aniche la fête de Saint-Laurent est marquée par 21 coups de canon le matin à 8 heures. Elle existe depuis 1870 et sans discontinuité depuis 1946, puis un grand prix cycliste et l'envol d'une montgolfière depuis 1910 en fin d'après-midi[29].
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Michel Debève et Daniel Devred, Aniche Histoire de la verrerie d'en Haut : Du soufflage à la bouche au float-Gloass, Les amis du centre de mémoire de la verrerie d'en haut,
- Roger Facon et Serge Ottaviani (préf. Valérie Bonneton), La fantastique aventure de L'Idéal-Cinéma : mémoire ouvrière et alchimie à Aniche, Aniche, Abysses Editions, , 150 p. (ISBN 979-10-95648-00-0)
- Michaël Grabarczyk, Aniche, place Faidherbe : des marécages à la Pyramide de verre, Aniche, Abysses éditions, , 112 p. (ISBN 979-10-95648-07-9)
Filmographie[modifier | modifier le code]
- 2016 : Wesh Gros (documentaire, trilogie) du réalisateur Antoine Page. Les différentes parties sont projetées en avant-première en 2017 à L'Idéal Cinéma-Jacques Tati[30]
- 2018 : On n'est pas encore mort de la réalisatrice et scénariste Camille Gallard projeté en avant-première le à L'Idéal Cinéma Jacques-Tati[31],[32]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- http://proussel.voila.net/pages/noms_flamands.htm
- Page 610 Statistique archéologique du département du Nord. Seconde partie-1867-archivé au Harvard Collège Library.
- Semaine religieuse de Cambrai, Cambrai, (lire en ligne), p. Les importantes mines de houille que possède la Compagnie d'Aniche ont été découvertes après cinq ans de recherches le 14 mai 1778 à une profondeur de 136 mètres environ par une association que présidait M. le marquis de Traisnel. Outre ces mines Aniche renferme des verreries des manufactures de glaces et des fabriques de produits chimiques
- Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale,, vol. 63, (lire en ligne), p. Les premiers travaux furent installés d abord à Villers au Tertre puis à Monchecourt et enfin à Aniche où la houille fut découverte dans la nuit du 11 au 12 septembre 1778 à la fosse Sainte-Catherine après cinq années de recherches et une dépense de 247 500 livres
- Voix du Nord du 7 décembre 2008
- page 29- souvenirs à l'usage des habitants de Douai ou notes pour faire suite à l'ouvrage de M. Plouvain sur l'histoire de cette ville, depuis le 1er janvier 1822 jusqu'au 30 novembre 1842 - 1843 - imprimerie de D. Ceret-Carpentier 5 rue des chapelets à Douai - archive du Harvard College Library
- Stanislas Meunier, Nos terrains... par Gusman, Jacquemin, René-Victor Meunier et Bideault, A. Colin (Paris), (lire en ligne).
- Le Progrès illustré du 8 décembre 1900 supplément du Progrès de Lyon
- Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 61
- Cent ans de vie dans la région, Tome II ː 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 42
- La Voix du Nord, 11 novembre 2008
- Cent ans de vie dans la région, Tome II ː 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 53
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Les maires d'Aniche
- « Louis Auguste Lanvin », base Léonore, ministère français de la Culture
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64602119/f22.image.r=canton
- Dorothée Delomez, « Conseil municipal : âpre débat autour des indemnités des élus », L'Observateur du Douaisis, no 588, , p. 26
- « Hommage à l'ancien maire François Longelin pour les 50 ans du jumelage », La Voix du Nord
- « Aniche : les Tchèques de Novy-Bor, ville jumelée, ont été accueillis », La Voix du Nord
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Evolution et structure de la population à Aniche en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 23 juillet 2010)
- « Résultats du recensement de la population du Nord en 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 10 mai 2014)
- Paul Bluysen (dir.), Annuaire de la presse française et étrangère et du monde politique, Paris, Annuaire de la presse, (lire en ligne).
- Semaine religieuse de Cambrai, Cambrai, (lire en ligne), p. L'église d'Aniche est consacrée à saint Martin. Elle a été construite de 1857 à 1859 d'après le plan de M. Leroy, architecte de Lille, dans le style du quatorzième siècle. Les habitants, les grands établissements industriels et les actionnaires des mines ont fourni la majeure partie de la somme dépensée. Insuffisante pour la population toujours croissante de la paroisse et trop large pour sa longueur au point de vue architectural, cette construction devrait être allongée d'une ou de plusieurs travées.
- « Requalification du Cavalier D’Azincourt », sur http (consulté le 31 mars 2015).
- La Voix du Nord du 11 novembre 2008
- « Aniche : le monument du verre et du charbon, érigé en 1963, va bouger », La Voix du Nord, (lire en ligne)
- Didier Margerin, « Aniche : le Centre de mémoire de la verrerie d’en Haut prépare une grande expo », La Voix du Nord, vol. édition de Douai, (lire en ligne)
- « Un documentaire sur la jeunesse anichoise à voir », La Voix du Nord, (lire en ligne)
- « On tourne un film à Aniche », L'Observateur du Douaisis, , p. 5.
- Radio Scarpe-Sensée du 21 février 2018 http://radioscarpesensee.com/on-nest-pas-encore-mort-un-film-avec-les-habitants-daniche/