Grun-Bordas
Grun-Bordas | |
La mairie de Grun-Bordas. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Périgueux |
Canton | Périgord central |
Intercommunalité | Le Grand Périgueux |
Maire Mandat |
Gilles Motard 2014-2020 |
Code postal | 24380 |
Code commune | 24208 |
Démographie | |
Population municipale |
220 hab. (2016 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 02′ 48″ nord, 0° 39′ 11″ est |
Altitude | Min. 97 m Max. 231 m |
Superficie | 12,28 km2 |
Localisation | |
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Grun-Bordas est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Jusqu'en 1993, elle s'appelait officiellement Grun.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune de Grun-Bordas se situe dans l'extrême sud du Périgord central, aux confins du Landais. Elle est arrosée par un affluent de l'Isle, le Vern. Dans sa traversée du territoire communal, cette rivière est souvent à sec, compte tenu de l'importante perte hydrologique située deux kilomètres en amont, au niveau de Pont Romieux, sur la commune de Vergt.
Le territoire communal est traversé sur plus de six kilomètres du nord-est au sud-ouest par la route nationale 21 (l'axe Périgueux-Bergerac) que croisent la route départementale (RD) 43 et, très brièvement au sud-ouest la RD 42.
L'altitude minimale, 97 mètres, se trouve au nord, près du lieu-dit Chante-Alouette, là où le Vern quitte la commune pour entrer sur celle de Saint-Paul-de-Serre. L'altitude maximale avec 229 ou 231 mètres[Note 1] est localisée au nord-ouest du village de Grun, au lieu-dit Puyrance[2].
Établi le long de la route nationale 21 et regroupant la mairie et l'église, le village de Bordas se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomètres et demi au nord-ouest de Vergt et seize kilomètres au sud-sud-ouest de Périgueux. Le village de Grun, à l'écart des routes principales, est à environ deux kilomètres au nord-ouest de Bordas.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Grun-Bordas est limitrophe de sept autres communes, dont Manzac-sur-Vern au nord-ouest par un simple quadripoint.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de Grun est tiré de Grunnius, personnage gallo-roman[3].
Bordas représente un bâtiment rural (cabane, grange) ou une métairie en occitan[3]. Dans cette même langue, la commune porte le nom de Grunh e Bòrdas[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
Les premières mentions du village de Grun remontent au XIIIe siècle sous les formes Girunh puis Grunh transformées deux siècles plus tard en Grung[3]. De son côté Bordas n'apparaît qu'au XVe siècle[3].
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la paroisse de Grun dépend de la châtellenie de Grignols[5].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village de Grun est encore identifié sous le nom de « Grung ».
En 1993, le nom de Grun-Bordas a remplacé celui de Grun[6] car le village de Bordas, où est implantée la mairie, est traversé par la route nationale 21 qui relie Périgueux et Bergerac, les deux principales villes de Dordogne.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Fin 2001, Grun-Bordas intègre dès sa création la communauté de communes du Pays vernois. Celle-ci est dissoute le et remplacée au par la communauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe. Elle est elle-même dissoute le et ses communes sont intégrées à la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux le .
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Les communes du Pays vernois sont jumelées avec la ville canadienne de Saint-Jacques de Montcalm depuis 1996[8].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2016, la commune comptait 220 habitants[Note 2], en augmentation de 8,91 % par rapport à 2011 (Dordogne : -0,09 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
En 2015[13], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 116 personnes, soit 53,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (dix-huit) a plus que doublé par rapport à 2010 (sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,7 %.
Établissements[modifier | modifier le code]
Au , la commune compte trente-six établissements[14], dont dix-sept au niveau des commerces, transports ou services, neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, huit dans la construction, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[15].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Notre-Dame de l'Assomption de Bordas, néoromane du XIXe siècle.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
La commune présente trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, au niveau de la vallée du Vern et des coteaux qui l'enserrent.
- Le milieu humide que représente le fond de la vallée du Vern est propice à certaines espèces de plantes, dont deux sont rares : nasturtium asperum et pulicaria vulgaris[16],[17].
- Les coteaux situés en rive gauche du Vern sont propices à la nidification de deux espèces d'oiseaux, le Bruant ortolan (Emberiza hortulana) et le Pipit rousseline (Anthus campestris)[18],[19].
- Entre les lieux-dits la Gaumerie et Chante-Alouette, les coteaux situés en rive droite du Vern sont également propices à la nidification des deux espèces d'oiseaux évoquées au paragraphe précédent. De plus, le sol et l'exposition au sud-ouest favorisent la croissance d'orchidées terrestres[20],[21].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Le chanoine Clavel de Saint-Geniez (1808-1876) en fut curé.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Deux données contradictoires fournies par le Géoportail : la carte affiche 229 mètres alors que la boîte « Communes » indique 231 mètres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le 7 janvier 2013)
- « Bne 229 » sur Géoportail (consulté le 7 janvier 2013).
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 173-174
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 2 mars 2014.
- André Bernard et Maurice Biret, Manzac-sur-Vern au fil des siècles, 2003, p. 23-24.
- Décret du 26 mars 1993, consulté le 27 novembre 2011.
- À Grun-Bordas, Sud Ouest édition Périgueux du 4 avril 2014, p. 19.
- Bernard Vasseur, « Le comité de jumelage du Pays vernois a 20 ans », Sud Ouest édition Périgueux, 14 juin 2016, p. 19.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Dossier complet - Commune de Grun-Bordas (24208) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 24 novembre 2018.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le 24 novembre 2018).
- Dossier complet - Commune de Grun-Bordas (24208)) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 24 novembre 2018.
- [PDF] Vallée du Vern de Bordas aux Cinq-Ponts sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 8 janvier 2013.
- Carte de la ZNIEFF 26820000 sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 8 janvier 2013.
- [PDF] Coteaux de la rive gauche du Vern sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 8 janvier 2013.
- Carte de la ZNIEFF 26890000 sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 8 janvier 2013.
- [PDF] Coteaux de la rive droite du Vern (Lagarge-Champillon) sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 8 janvier 2013.
- Carte de la ZNIEFF 26850000 sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 8 janvier 2013.