Creyssensac-et-Pissot
Creyssensac-et-Pissot | |||||
La mairie de Creyssensac-et-Pissot. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux | ||||
Maire Mandat |
Claude Denis 2020-2026 |
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Code postal | 24380 | ||||
Code commune | 24146 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
259 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 04′ 46″ nord, 0° 39′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 108 m Max. 236 m |
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Superficie | 8,62 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Périgueux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Périgord central | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Creyssensac-et-Pissot est une commune française située dans le département de la Dordogne en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune de Creyssensac-et-Pissot se situe dans la partie sud-ouest du Périgord central. Elle est arrosée par le Serre, un affluent du Vern.
Le territoire communal est desservi par la route nationale 21 et, très brièvement, par la route départementale (RD) 43.
L'altitude minimale, 108 mètres, se trouve au sud-ouest, entre les lieux-dits le Champillou et le Pont de Bordas, sur la RD 43, en limite des communes de Grun-Bordas et de Saint-Paul-de-Serre[2]. L'altitude maximale de 236 mètres est localisée à l'est, près du lieu-dit les Quatre Routes, en limite de la commune de Chalagnac[3].
Le village de Creyssensac, à l'écart des routes principales, se situe, en distances orthodromiques, à huit kilomètres au nord-ouest de Vergt et douze kilomètres au sud-sud-ouest de Périgueux. Le hameau de Pissot au sud-est de Creyssensac en est distant de plus de deux kilomètres.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Creyssensac-et-Pissot est limitrophe de quatre autres communes.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 862 hectares ; son altitude varie de 108 à 236 mètres[4].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Creyssensac-et-Pissot est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Toponymie[modifier | modifier le code]
En occitan, la commune porte le nom Creissençac e Pissòt[9].
Histoire[modifier | modifier le code]
En 1820, les anciennes communes de « Creyssensac » et de « Pissot » fusionnent sous le nom de « Creyssensac-et-Pissot »[10].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Dès 1790, la commune de Creyssensac-et-Pissot a été rattachée au canton de Vergt qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton, qui prend un temps le nom de canton de Saint-Jean-de-Vergt, est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[10].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[11]. La commune est alors rattachée au canton du Périgord central, dont le territoire est partagé entre les arrondissements de Périgueux et de Bergerac.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Fin 2001, Creyssensac-et-Pissot intègre dès sa création la communauté de communes du Pays vernois. Celle-ci est dissoute le et remplacée au par la communauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe. Elle est elle-même dissoute le et ses communes sont intégrées à la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux le .
Administration municipale[modifier | modifier le code]
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[12],[13].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Juridictions[modifier | modifier le code]
Dans le domaine judiciaire, Creyssensac-et-Pissot relève[17] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages[modifier | modifier le code]
Les communes du Pays vernois sont jumelées avec la ville canadienne de Saint-Jacques de Montcalm depuis 1996[18].
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Démographie de Pissot[modifier | modifier le code]
Jusqu'en 1820, les communes de Creyssensac et de Pissot étaient indépendantes.
Démographie de Creyssensac, puis de Creyssensac-et-Pissot[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2018, la commune comptait 259 habitants[Note 5], en augmentation de 3,19 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
En 2013, Creyssensac-et-Pissot, qui n'a pas d'école, est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Chalagnac, Église-Neuve-de-Vergt et Saint-Paul-de-Serre au niveau des classes de primaire. Les classes sont assurées par Chalagnac pour la maternelle, alors que celles de cours préparatoire et de cours élémentaire s'effectuent à Église-Neuve-de-Vergt, et celles de cours moyen à Saint-Paul-de-Serre.
Économie[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
En 2015[23], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 133 personnes, soit 52,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (douze) a augmenté par rapport à 2010 (dix) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 8,8 %.
Établissements[modifier | modifier le code]
Au , la commune compte vingt établissements[24], dont huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, cinq au niveau des commerces, transports ou services, trois dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et un dans l'industrie[25].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Pardoux de Creyssensac
- Église Saint-Cloud de Pissot[26].
- Château de Creyssensac, du XIXe siècle[27].
- Chartreuse de la Grèze[28]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
À l'extrême sud-ouest du territoire communal, une petite zone comprise entre les communes de Saint-Paul-de-Serre et de Grun-Bordas, au niveau du lieu-dit le Champillou, est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I. En ce lieu, les coteaux situés en rive droite du Vern sont propices à la nidification de deux espèces d'oiseaux, le Bruant ortolan (Emberiza hortulana) et le Pipit rousseline (Anthus campestris). De plus, le sol et l'exposition y sont favorables à la croissance d'orchidées terrestres[29],[30].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Valentin Huot (1929-2017), coureur cycliste né sur la commune, champion de France sur route en 1957 et 1958.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Décédé en fonctions.
- Démissionnaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le 5 décembre 2012).
- « 108 » sur Géoportail (consulté le 5 décembre 2012)..
- « 236 » sur Géoportail (consulté le 5 décembre 2012)..
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 20 février 2014.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le 24 février 2015).
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 2 septembre 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 octobre 2020.
- Période 1890-2008 : registres de délibérations communales consultés le 13 juin 2013 à la mairie de Creyssensac-et-Pissot.
- Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 17 août 2014.
- Voici vos 557 maires, supplément à Sud Ouest édition Dordogne du 3 avril 2008, p. 29.
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le 3 janvier 2021).
- Bernard Vasseur, « Le comité de jumelage du Pays vernois a 20 ans », Sud Ouest édition Périgueux, 14 juin 2016, p. 19.
- « Notice communale de Pissot », sur EHESS (consulté le 5 décembre 2012).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Dossier complet - Commune de Creyssensac-et-Pissot (24146) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 24 septembre 2018.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le 24 septembre 2018).
- Dossier complet - Commune de Creyssensac-et-Pissot (24146) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 24 septembre 2018.
- Vicomte de Gourgues, Dictionnaire topographique de la Dordogne, 1873, p. 241.
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 95
- Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie et Emmanuel du Chazaud (préf. André Chastel), Le Périgord des chartreuses, Périgueux, Pilote 24 édition, , 341 p. (ISBN 2-912347-11-4), p. 125
- [PDF] Coteaux de la rive droite du Vern (Lagarge-Champillon) sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 18 décembre 2012.
- Carte de la ZNIEFF 26850000 sur le site de la DIREN Aquitaine, consulté le 18 décembre 2012.