Saint-Paul-de-Serre
Saint-Paul-de-Serre | |||||
Le village de Saint-Paul-de-Serre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Virol 2020-2026 |
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Code postal | 24380 | ||||
Code commune | 24480 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
288 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 05′ 18″ nord, 0° 38′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 91 m Max. 214 m |
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Superficie | 10,44 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Périgueux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Périgord central | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.saintpauldeserre.fr | ||||
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Saint-Paul-de-Serre est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie[modifier | modifier le code]
Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune de Saint-Paul-de-Serre se situe dans la partie sud-ouest du Périgord central. Elle est arrosée par le Vern, par son affluent le Serre dont le nom se retrouve dans celui de la commune, et par le Rosier, affluent du Serre.
Le territoire communal est desservi par les routes départementales 43 et 44.
L'altitude minimale, 91 mètres, se trouve au sud-ouest, près du lieu-dit la Chassagne, là où le Vern quitte la commune et entre sur celle de Manzac-sur-Vern. L'altitude maximale avec 214 mètres est localisée au sud-est, près du lieu-dit les Clèdes, en limite de la commune de Creyssensac-et-Pissot.
Le village de Saint-Paul-de-Serre, dans la vallée du Serre et sur la route départementale 44, se situe, en distances orthodromiques, neuf kilomètres au nord-ouest de Vergt et dix kilomètres au sud-est de Saint-Astier.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Saint-Paul-de-Serre est limitrophe de six autres communes, dont Bourrou au sud-ouest par un simple quadripoint.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saint-Paul-de-Serre est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
En occitan, la commune porte le nom de Sent Pau de Serra[6].
Histoire[modifier | modifier le code]
La découverte au hasard des travaux de silex taillés et de pierres polies atteste l’ancienneté de l’occupation de ce territoire. L’époque gallo-romaine est représentée par des vestiges de villas trouvés dans les champs (tuiles, ciment, mortier, débris de marbre et de poteries). Une motte – surélévation de terrain entourée d’un fossé – est encore visible au milieu des bois et le village de la Mouthe tient probablement son nom d’une telle construction.
Plus tard, l’église a probablement été construite vers le XIe siècle mais « sur l’emplacement et les fondements d’une autre église qui pourrait dater du VIIe ou du VIIIe siècle »[7].
Le nom de Saint Paul de Serre apparaît pour la première fois dans un acte de 1226 sous la forme de Sanctus Paulus de Sera[7].
Le premier dénombrement de population connu date de 1365. On peut penser qu’à cette époque là, il y avait à peu près 180 âmes à Saint Paul de Serre. La situation évoluera et en 1851 le village est à son apogée avec 591 habitants.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la paroisse de Saint Paul de Serre dépend de la châtellenie de Grignols[8].
De nos jours, soutenues par leur maillage de lierre, les dernières pierres du château des d’Abzac (ils en étaient propriétaires au XVe siècle), dominent toujours le petit bourg groupé autour de son église dédiée à saints Pierre et Paul.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Fin 2001, Saint-Paul-de-Serre intègre dès sa création la communauté de communes du Pays vernois. Celle-ci est dissoute le et remplacée au par la communauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe. Elle est elle-même dissoute le et ses communes sont intégrées à la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux le .
Administration municipale[modifier | modifier le code]
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[9],[10].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Juridictions[modifier | modifier le code]
Dans le domaine judiciaire, Saint-Paul-de-Serre relève[15] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages[modifier | modifier le code]
Les communes du Pays vernois sont jumelées avec la ville canadienne de Saint-Jacques de Montcalm depuis 1996[16].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2018, la commune comptait 288 habitants[Note 4], en augmentation de 9,09 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
En 2015[21], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 136 personnes, soit 49,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (cinq) a fortement diminué par rapport à 2010 (quatorze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 3,6 %.
Établissements[modifier | modifier le code]
Au , la commune compte vingt-deux établissements[22], dont onze au niveau des commerces, transports ou services, cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, trois dans la construction, et trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[23].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, néoromane du XIXe siècle
- Chartreuse des Bourbous[24] (ou des Bourdoux) du XVIIe siècle, avec sa chapelle et son pigeonnier en ruines.
- Manoir de Chavantou
- Tour ruinée du château de Saint-Paul[25].
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
La commune présente deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, au niveau de la vallée du Vern et d'une partie importante des coteaux de la rive droite.
- Le milieu humide que représente le fond de la vallée du Vern est propice à certaines espèces de plantes, dont deux sont rares : nasturtium asperum et pulicaria vulgaris[26],[27].
- À l'est du territoire communal et du lieu-dit Lafarge, les coteaux situés entre les vallées du Serre et du Vern sont propices à la nidification de deux espèces d'oiseaux, le Bruant ortolan (Emberiza hortulana) et le Pipit rousseline (Anthus campestris). Trois autres espèces d'oiseaux protégés peuvent s'y rencontrer : Busard Saint-Martin (Circus cyaneus), Pie-grièche à tête rousse (Lanius senator) et Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio). De plus, le sol et l'exposition y sont favorables à la croissance d'orchidées terrestres[28],[29],[30].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean de Calvimont : ~1490/1557, seigneur de l'Herm.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Démission de l'ensemble conseil municipal. Source : « Le maire et le Conseil ont démissionné », Sud Ouest édition Périgueux, 7 décembre 2018, p. 23.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le 3 décembre 2012)
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 3 avril 2014.
- « Saint Paul de Serre », sur Commune Saint-Paul-de-Serre (consulté le 16 janvier 2019)
- André Bernard et Maurice Biret, Manzac-sur-Vern au fil des siècles, 2003, p. 23-24.
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 13 septembre 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 24 novembre 2020.
- Voici vos 557 maires, supplément à Sud Ouest édition Dordogne du 3 avril 2008, p. 29.
- Démission du conseil municipal - Mise en place d'une délégation spéciale, site de Saint-Paul-de-Serre, consulté le 25 décembre 2018.
- [PDF] Arrêté portant institution d'une délégation spéciale dans la commune de Saint Paul de Serre, Préfecture de la Dordogne, 6 décembre 2018, p. 147-149.
- « Le nouveau maire de Saint-Paul-de-Serre », Sud Ouest édition Dordogne, 9 mars 2019, p. 13.
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le 3 janvier 2021).
- Bernard Vasseur, « Le comité de jumelage du Pays vernois a 20 ans », Sud Ouest édition Périgueux, 14 juin 2016, p. 19.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Dossier complet - Commune de Saint-Paul-de-Serre (24480) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 24 janvier 2019.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le 24 janvier 2019).
- Dossier complet - Commune de Saint-Paul-de-Serre (24480) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 24 janvier 2019.
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, p. 48, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X)
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, p. 260, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X)
- [PDF] Vallée du Vern de Bordas aux Cinq-Ponts sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 8 mars 2016.
- [PDF] Carte de la ZNIEFF 720012856 sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 8 mars 2016 (pour consulter la « Carte IGN 1/100 000 », décocher la couche « Photographies IGN »).
- [PDF] Coteaux de la rive droite du Vern (Lagarge-Champillon) sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 8 mars 2016.
- [PDF] Carte de la ZNIEFF 720012859 DREAL Aquitaine, consulté le 8 mars 2016.
- [PDF] Coteaux de la rive droite du Vern (Lagarge-Champillon) sur le site de l'INPN, consulté le 8 mars 2016.