Aller au contenu

La Douze

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Douze
La Douze
Le bourg de La Douze.
Blason de La Douze
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Vincent Lacoste
2020-2026
Code postal 24330
Code commune 24156
Démographie
Population
municipale
1 155 hab. (2021 en évolution de +1,94 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 42″ nord, 0° 51′ 47″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 267 ou 268 m
Superficie 23,05 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Isle-Manoire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
La Douze
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
La Douze
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
La Douze
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
La Douze
Liens
Site web ladouze-perigord.fr

La Douze est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Généralités

[modifier | modifier le code]

Incluse dans l'aire d'attraction de Périgueux, la commune de La Douze est située au centre du département de la Dordogne, en limite du Périgord central et du Périgord noir. Elle est bordée au nord par le ruisseau de Saint-Geyrac.

Le bourg, traversé par la route départementale (RD) 710, se situe, en distances orthodromiques, seize kilomètres au nord-nord-ouest du Bugue et dix-sept kilomètres au sud-est de Périgueux.

La commune est également desservie par les RD 6, 45 et 45E, ainsi que par la ligne ferroviaire de Périgueux à Agen, avec un arrêt en gare des Versannes.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

La Douze est limitrophe de six autres communes, dont Sanilhac au nord-ouest par un quadripoint.


Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. La Douze est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a(Bs), date du Santonien inférieur, composée de marnes à huîtres, calcaires crayeux en plaquettes gris à bryozoaires, puis grès carbonaté et sables jaunes (formation de Boussitran). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 783 - Thenon » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

Carte géologique de La Douze.

Relief et paysages

[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 132 m[5] au lieu-dit les Taupinies, là où le ruisseau de Saint-Geyrac quitte la commune et continue sur celle de Saint-Pierre-de-Chignac, et 267[5] ou 268 m[Note 1] au sud, près du lieu-dit Mas Bouchard[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2] et 14 sous-unités[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 23,05 km2[5],[10],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 23,83 km2[3].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par le ruisseau de Saint-Geyrac et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[14],[Carte 1].

Le Saint-Geyrac, sous-affluent de l'Isle, d'une longueur totale de 20,36 km, prend sa source à Bars et se jette dans le Manoire en rive gauche à Boulazac Isle Manoire (territoire de l'ancienne commune de Saint-Laurent-sur-Manoire)[15],[16]. Il sert de limite territoriale au nord sur trois kilomètres et demi avec Saint-Pierre-de-Chignac.

Gestion et qualité des eaux

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 949 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bassillac et Auberoche à 11 km à vol d'oiseau[21], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 480,0 mm[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Au , La Douze est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[25]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,1 %), zones agricoles hétérogènes (25,8 %), prairies (11,6 %), terres arables (11,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

[modifier | modifier le code]

Outre le bourg de La Douze proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[29] :

  • la Bénéchie
  • les Bessades
  • le Bias
  • la Bouchardie
  • le Bournat
  • la Brunette
  • Chassemignier
  • Castel Dêche
  • Chauffour
  • chez Toni
  • la Faltie
  • la Faranbaudie
  • Faurecuiller
  • les Fayes
  • Flanbaudie
  • Fon Ladouze
  • les Fontanelles
  • les Fontilles
  • Gare de la Gélie
  • la Garenne
  • les Granges
  • Guinot
  • la Guirmandie
  • les Hautes Versannes
  • les Jaunias
  • Ladeuil
  • le Ladoir
  • Landrevie
  • les Laqueys
  • Larcherie
  • Laugerie
  • Laulurie
  • Maison Neuve
  • la Maisonnette
  • les Marqueys
  • les Martinies Basses
  • les Martinies Hautes
  • Mas Bouchard
  • le Maslusson
  • le Merle
  • Montplaisir
  • le Moulin de Larcherie
  • les Moutias
  • le Pavillon
  • la Petite Veyrière
  • les Petites Fayes
  • Peyssut
  • les Picadis
  • le Pierrey
  • Plaisance
  • la Plantade
  • Poumeyrol
  • la Prade
  • les Pradelles
  • le Pressoir
  • Puymédie
  • les Révelies
  • les Roches
  • les Roches Sud
  • la Rouge
  • la Roumevie
  • le Roussier
  • Saint-Mathieu
  • le Terme Blanc
  • la Tournerie
  • la Tuilière
  • les Tuilières
  • Vallon du Buissonnet
  • les Versannes
  • la Veyrière
  • les Vignauds.

Prévention des risques

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de La Douze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].

La Douze est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[32]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[33],[34].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Douze.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[35]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[36]. 88,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[37].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1993 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1997, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[30].

Panneau d'entrée du bourg en français et occitan.

La première mention écrite connue du lieu date du XIIIe siècle, sous la forme « La Doza », transformée en 1312 en « La Douza ».

Son origine pourrait provenir de Latusia (villa), la villa de Latusius, nom latin ou gallo-romain de personne[38], mais compris comme la dosa, terme occitan à rapprocher de dotz (source abondante)[39]. Une autre hypothèse le ferait dériver de lutosa (aqua) signifiant « (eau) limoneuse » en latin, avec toujours un rapprochement de dotz en occitan (source, courant)[40].

En occitan, la commune porte le nom de La Dosa[39].

Le territoire communal a été occupé au Paléolithique, au Néolithique, puis à l'époque gallo-romaine[40].

La seigneurie de La Douze est acquise en 1372 par la famille d'Abzac. Elle en obtient l'érection en marquisat en 1615, « pour service rendu au roi au cours des guerres de Religion »[41], titre qui a été porté jusqu'en 1943.

Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Ladouze[42].

La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Montagne-Ladouze[5].

Liste des seigneurs, puis barons et marquis de La Douze depuis 1372

[modifier | modifier le code]
  • 1372-v.1414 Adhémar Ier d'Abzac (+v.1414)
  • v.1414-1428 Olivier d'Abzac (+1428), son fils
  • 1428-1478 Guy II d'Abzac (1400-1478), maire de Périgueux de 1465 à 1466, son fils
  • 1478-1508 Jean Ier d'Abzac (+1508), son fils
  • 1508-1528 Jean II d'Abzac (+1528), son fils
  • 1528-1550 Pierre Ier d'Abzac (+1550), baron de La Douze, son fils
  • 1550-1594 Gabriel Ier d'Abzac (+1594), baron de La Douze, son fils
  • 1594-1621 Gabriel II d'Abzac (+1621), 1er marquis de La Douze en 1615, son fils
  • 1621-1661 Charles d'Abzac (+1661), 2e marquis, son fils
  • 1661-1669 Pierre II d'Abzac (1634-1669), 3e marquis, son fils
  • 1669-1698 Jean-François d'Abzac (+1698), 4e marquis, son fils. Le titre s'éteint en droit à sa mort (plus de descendants mâles du premier bénéficiaire), mais il est repris par son plus proche cousin et sa descendance.
  • 1698-v.1716 Jean III d'Abzac (+v.1716), 5e marquis, petit-neveu de Gabriel II d'Abzac
  • v.1716-v.1748 Jean IV d'Abzac (+v.1748), 6e marquis, son fils
  • v.1748-1786 Jean V d'Abzac (1700-1786), 7e marquis, son fils
  • 1786-1794 Jean VI d'Abzac (1729-1794), 8e marquis, son fils
  • 1794-1834 Jean VII d'Abzac (1781-1834), 9e marquis, maire de Périgueux de 1816 à 1820, son fils
  • 1834-1848 Alexandre d'Abzac (1783-1848), 10e marquis, son frère
  • 1848-1870 Adhémar II d'Abzac (1828-1870), 11e marquis, abbé de Notre-Dame-des-Dombes, son fils
  • 1870-1895 Ulric d'Abzac (1823-1891), 12e marquis, petit-neveu de Jean VI d'Abzac
  • 1895-1943 Amalric d'Abzac (1864-1943), 13e marquis, son fils. En 1929, Amalric d'Abzac demeuré sans postérité, adopta ses neveux Pierre et Louis du Cheyron de Beaumont qui relèvent le nom. Depuis leurs descendants portent le nom de « du Cheyron de Beaumont d'Abzac de Ladouze ».

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

La commune de La Douze a, dès 1790, été rattachée au canton de Saint Pierre de Chignac qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton de Saint-Pierre-de-Chignac (nouvelle typographie) dépend de l'arrondissement de Périgueux[5].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[43]. La commune est alors rattachée au canton d'Isle-Manoire.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

En 2001, La Douze intègre dès sa création la communauté de communes Isle Manoire en Périgord. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie : Le Grand Périgueux.

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[44],[45].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
La mairie.
Liste des maires successifs[46]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
  1880 Jean Maligne    
1880 janvier 1881 Jeoffroy Latournerie   Conseiller municipal faisant fonctions de maire
janvier 1881 mai 1882 Claude Fargeot    
mai 1882 mai 1896 Jean Maligne    
mai 1896 mai 1908 Pierre Pialat    
mai 1908 1945 Charles Hédelin    
mai 1945 mai 1953 Ferdinand Naboulet SFIO  
mai 1953 mars 1969 Roger Mespoulède[Note 6]    
mai 1969 octobre 1975 André Duteil[Note 6]    
octobre 1975 novembre 1975 René Charenton   Adjoint faisant fonctions de maire
novembre 1975 mars 1977 René Charenton    
mars 1977 mars 1989 Marcel Vibien PS Retraité d'entreprise du bâtiment
mars 1989 juin 1995 Jean Favreau SE Électricien
juin 1995 mars 2008 Edmond Debaere SE Officier supérieur en retraite
mars 2008 avril 2014 Jean-Claude Vibien SE[47] Retraité du ministère de la Justice
avril 2014[48] En cours Vincent Lacoste UMP-LR[49] puis Horizons[50]  

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Enseignement

[modifier | modifier le code]

En 2012, la commune assure des classes de maternelle et de primaire[51].

Dans le domaine judiciaire, La Douze relève[52] :

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants de La Douze se nomment les Ladouzois[53].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[55].

En 2021, la commune comptait 1 155 habitants[Note 7], en évolution de +1,94 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8638698528759209881 0051 079979
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0489709849891 022944887908904
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
915952886780759763804792747
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7016937008018669029911 0951 139
2021 - - - - - - - -
1 155--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2014, le club de football de la commune fusionne avec le FC Cendrieux, formant le FC Cendrieux/La Douze (FCCL)[57]. En 2020, ce club fusionne avec L'Étoile Sportive Alvéroise et la Jeunesse du Périgord Centre (qui regroupait les jeunes du FCCL, de L'Étoile Sportive Alvéroise et de Vergt), la nouvelle entité prenant le nom de FC Périgord Centre (FCPC)[57].

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]
  • La commune a accueilli la 96e Félibrée en .
  • Les 7 et , un rassemblement de plus de 130 équipages de Renault 12 a eu lieu pour le 50e anniversaire de la sortie de cette voiture[58].
Tunnels de fraisiculture près des Martinies.

En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 549 personnes, soit 48,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (95) a augmenté par rapport à 2010 (67) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,2 %.

Établissements

[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte 110 établissements[60], dont cinquante-huit au niveau des commerces, transports ou services, vingt-neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quinze dans la construction, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[61].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Panorama sur le village de La Douze.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel

[modifier | modifier le code]
Le bourg de La Douze pavoisé pour la Félibrée 2015.

L'association loi de 1901 « Les Amis de La Douze - Los Amics de La Dosa » a pour objet la défense des intérêts matériels, moraux, patrimoniaux et culturels de la commune et de ses habitants[68].

En , La Douze organise pour la première fois la Félibrée du Périgord, dont c'est la 96e édition[69].

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de La Douze Blason
D'azur à la tour d'argent, ouverte et maçonnée de sable, adextrée d'une fleur de lis, senestrée d'une crosse le tout d'or, et soutenue d'une rivière d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Le Géoportail indique deux valeurs contradictoires : 268 mètres sur la carte et 267 dans la boîte « Communes ».
  2. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  3. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. a et b Décédé en fonctions.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de la Douze » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de La Douze » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de La Douze », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 783 - Thenon de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b c d e et f Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de La Douze », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  13. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  14. « Fiche communale de la Douze », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  15. « Confluence Saint-Geyrac-Manoire au Moulin de la Lèdre » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022)..
  16. Sandre, « le ruisseau de Saint-Geyrac »
  17. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  18. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  19. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  21. « Orthodromie entre La Douze et Bassillac et Auberoche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  22. « Station météorologique Périgueux-Bassillac, commune de Périgueux-Bassillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  24. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  25. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  26. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Périgueux », sur insee.fr (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  29. « La Douze » sur Géoportail (consulté le 14 septembre 2015)..
  30. a et b « Les risques près de chez moi - commune de La Douze », sur Géorisques (consulté le ).
  31. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  32. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  33. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  34. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  35. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  36. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  37. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  38. A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2e édition, Librairie Guénégaud, 1989, 1re édition en 1963, (ISBN 2-85023-076-6), p. 253.
  39. a et b Le nom occitan des communes du Périgord - La Dosa sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
  40. a et b Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 139-140.
  41. a et b Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3), p. 175-176.
  42. « Ladouze » sur Géoportail (consulté le 14 septembre 2015)..
  43. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  44. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 2 septembre 2020.
  45. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 28 octobre 2020.
  46. Période 1880-2008 : registres de délibérations communales consultés en mairie le 23 mars 2012.
  47. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest, 3 avril 2008, p. 22.
  48. « À La Douze », Sud Ouest édition Périgueux, 8 avril 2014, p. 19.
  49. H.C., « Ne nous oubliez pas ! », Sud Ouest édition Périgueux, 9 avril 2014, p. 15.
  50. Philippe Jolivet, « Le parti d’Edouard Philippe veut s’enraciner en Dordogne », Dordogne libre, 22 janvier 2022, p. 7.
  51. École primaire publique à La Douze sur le site de l'académie de Bordeaux, consulté le 15 mars 2012.
  52. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  53. Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 14 septembre 2015.
  54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  55. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  57. a et b Sylvain Desgroppes, « Le FC Périgord Centre est en ordre de marche », Sud Ouest édition Périgueux, , p. 17.
  58. Clément Bouynet, « Fans de R12, tous à La Douze ! », Sud Ouest édition Dordogne, 4 septembre 2019, p. 11.
  59. Dossier complet - Commune de la Douze (24156) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 26 septembre 2018.
  60. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  61. Dossier complet - Commune de la Douze (24156) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 26 septembre 2018.
  62. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 100.
  63. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 274.
  64. « Église de La Douze », notice no PA00082596, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 17 mars 2010
  65. Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie et Emmanuel du Chazaud (préf. André Chastel), Le Périgord des chartreuses, Périgueux, Pilote 24 édition, , 341 p. (ISBN 2-912347-11-4), « 1 - Le Périgord central », p. 110-111.
  66. Laulurie en Périgord
  67. a et b Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, éditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4), p. 14-16.
  68. Déclaration de création de l'association « Les Amis de La Douze - Los Amics de La Dosa » sur le Journal officiel, consulté le 16 décembre 2011.
  69. Pierre-Manuel Réault, « Déjà un air de félibrée », Sud Ouest édition Dordogne, 26 juin 2015, p. 11.