Chalagnac
Chalagnac | |||||
Le village de Chalagnac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux | ||||
Maire Mandat |
Charles Farge 2020-2026 |
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Code postal | 24380 | ||||
Code commune | 24094 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chalagnacois | ||||
Population municipale |
439 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 05′ 32″ nord, 0° 40′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 124 m Max. 238 m |
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Superficie | 14,15 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Périgueux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Périgord central | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | chalagnac.fr | ||||
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Chalagnac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie[modifier | modifier le code]
Généralités[modifier | modifier le code]
Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune de Chalagnac se situe dans la partie sud-ouest du Périgord central. Elle est arrosée par le ruisseau de Chantebrune (appelé « Rosier » dans sa partie aval) et par le Serre, respectivement sous-affluent et affluent du Vern.
S'étendant sur 14,15 km2, le territoire communal est desservi par la route nationale 21 et par la route départementale 44.
L'altitude minimale, 124 mètres, se trouve au sud-ouest, au nord du lieu-dit Chatenet, là où le Serre quitte la commune et entre sur celle de Saint-Paul-de-Serre. L'altitude maximale avec 238 mètres est localisée au sud, au nord-ouest du lieu-dit les Quatre Routes, en limite de la commune de Creyssensac-et-Pissot[2].
Le village de Chalagnac se trouve sur les hauteurs entre les vallées du Serre et du ruisseau de Chantebrune, 200 mètres au sud de la route départementale 44. Il se situe, en distances orthodromiques, huit kilomètres au nord-nord-ouest de Vergt et onze kilomètres au sud-sud-ouest de Périgueux.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Chalagnac est limitrophe de six autres communes.
Villages, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
(Liste non exhaustive)
Outre le bourg de Chalagnac proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[3] :
- Bas Combin
- Beau-Soleil
- les Bitarelles
- Biternat
- le Boudan
- le Boutet
- le Chabranle
- Chalusset
- Champlebout
- les Chanteloubes
- les Combettes
- Combin
- Côte Juquée
- Courbe
- le Cros
- Eyvirat
- les Gadaux
- Grand Bost
- les Granges
- Labrousse
- Lascaud
- Lavaure
- Maison-Neuve
- les Marbilies
- le Menaudou
- la Merle
- Monmaye
- les Planches
- le Puy
- Puychicout
- les Quatre Routes
- Rossignol
- Sabloux
- la Séguinie
- les Vignauds
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Chalagnac est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom du village provient d'un nom de personnage gallo-roman Calanus ou Calanius auquel le suffixe -acum a été apposé, indiquant le « domaine de Calanus ou de Calanius »[8].
En occitan, la commune porte le nom de Chalanhac[9].
Les habitants de Chalagnac se nomment les Chalagnacois[10].
Histoire[modifier | modifier le code]
La première mention écrite connue du nom du village apparaît au XIIIe siècle sous la forme latine Chalapnacum qui devient Chalanhacum au XVe siècle[8].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Chalaignac[11].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Dès 1790, la commune de Chalagnac a été rattachée au canton de Vergt qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton, qui prend un temps le nom de canton de Saint-Jean-de-Vergt, est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[12].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[13]. La commune est alors rattachée au canton du Périgord central, dont le territoire est partagé entre les arrondissements de Périgueux et de Bergerac.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Fin 2001, Chalagnac intègre dès sa création la communauté de communes du Pays vernois. Celle-ci est dissoute le et remplacée au par la communauté de communes du Pays vernois et du terroir de la truffe. Elle est elle-même dissoute le et ses communes sont intégrées à la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux le .
Administration municipale[modifier | modifier le code]
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[14],[15].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Juridictions[modifier | modifier le code]
Dans le domaine judiciaire, Chalagnac relève[19] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages[modifier | modifier le code]
Les communes du Pays vernois sont jumelées avec la ville canadienne de Saint-Jacques de Montcalm depuis 1996[20].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2018, la commune comptait 439 habitants[Note 5], en augmentation de 5,53 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
En 2015[24], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 214 personnes, soit 49,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-cinq) a augmenté par rapport à 2010 (seize) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,5 %.
Établissements[modifier | modifier le code]
Au , la commune compte 41 établissements[25], dont 21 au niveau des commerces, transports ou services, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quatre dans la construction, et trois dans l'industrie[26].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Saturnin[27], de styles roman et gothique[28].
- Au lieu-dit les Planches a existé une chapelle Saint-Jacques[27].
- Château de Rossignol des XVe et XVIIIe siècles où se réfugia le croquant Pierre Grellety[29].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Anatole de Rouméjoux (1832-1902), président de la Société historique et archéologique du Périgord, est né au château de Rossignol, à Chalagnac.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Christian Chevillot, « Le mobilier du tumulus de Chalagnac au Musée du Périgord et son contexte : le groupe tumulaire de Coursac », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1976, tome 103, 4e livraison, p. 285-299 (lire en ligne)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Décédé en fonctions.
- Démissionnaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le 5 décembre 2012)
- « Bne 238 » sur Géoportail (consulté le 5 décembre 2012).
- « Chalagnac » sur Géoportail (consulté le 24 février 2015).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 92.
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 15 février 2014.
- Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 24 février 2015.
- « Chalaignac » sur Géoportail (consulté le 24 février 2015).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le 24 février 2015).
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 30 août 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 25 octobre 2020.
- Période 1885-2003 : registres de délibérations communales consultés le 7 août 2013 à la mairie de Chalagnac.
- Voici vos 557 maires, supplément à Sud Ouest édition Dordogne du 3 avril 2008, p. 29.
- À Chalagnac, Sud Ouest édition Périgueux du 2 avril 2014, p. 19.
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le 3 janvier 2021).
- Bernard Vasseur, « Le comité de jumelage du Pays vernois a 20 ans », Sud Ouest édition Périgueux, 14 juin 2016, p. 19.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Dossier complet - Commune de Chalagnac (24094) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 29 août 2018.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le 29 août 2018).
- Dossier complet - Commune de Chalagnac (24094) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 29 août 2018.
- Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 73.
- Nos églises - Paroisse "St. Jean en Pays Vernois" sur le site du diocèse de Périgueux et Sarlat, consulté le 24 février 2015.
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 246.