Saint-Antoine-d'Auberoche

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Saint-Antoine-d'Auberoche
Saint-Antoine-d'Auberoche
Le bourg de Saint-Antoine-d'Auberoche.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Le Grand Périgueux
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jean-Michel Boucher
2020-2026
Code postal 24330
Code commune 24369
Démographie
Gentilé Saint-Antonnais
Population 137 hab. (2021)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 33″ nord, 0° 56′ 36″ est
Altitude Min. 162 m
Max. 255 m
Superficie 7,87 km2
Élections
Départementales Haut-Périgord Noir
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Bassillac et Auberoche
Localisation
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Saint-Antoine-d'Auberoche est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Au , elle fusionne avec Bassillac, Blis-et-Born, Le Change, Eyliac et Milhac-d'Auberoche pour former la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Le bourg.

Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune déléguée de Saint-Antoine-d'Auberoche fait partie de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche. Elle se situe en Périgord central, à la limite du Périgord noir. S'étendant sur 7,87 km2, elle est bordée au sud sur environ un kilomètre et demi par le Manoire, un affluent de l'Isle.

La route départementale 6089 (l'ancienne route nationale 89) marque la limite sud du territoire communal sur environ un kilomètre et demi et l'autoroute A89 le borde au nord-ouest sur quelques centaines de mètres.

Le sol de la commune se compose essentiellement de calcaires du Crétacé et de grès tertiaires[2]. L'altitude minimale, 162 mètres, se trouve au sud-ouest, là où le Manoire quitte la commune et entre sur celle de Milhac-d'Auberoche. L'altitude maximale avec 255 mètres est localisée au nord, à l'ouest du lieu-dit le Rieu, en limite de la commune de Blis-et-Born.

Le village de Saint-Antoine-d'Auberoche, à l'écart des routes principales, se situe, en distances orthodromiques, dix kilomètres à l'ouest de Thenon et dix-huit kilomètres à l'est-sud-est de Périgueux. À trois kilomètres au sud-ouest du village, l'accès à la commune est possible depuis la gare de Milhac-d'Auberoche, sur la ligne ferroviaire Périgueux-Brive.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de Saint-Antoine-d'Auberoche et des communes avoisinantes en 2016, avant la création de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche.

En 2016, année précédant la création de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche, Saint-Antoine-d'Auberoche était limitrophe de quatre autres communes.

Communes limitrophes de Saint-Antoine-d'Auberoche
Blis-et-Born Limeyrat
Saint-Antoine-d'Auberoche
Milhac-d'Auberoche Fossemagne

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2012 pour le Manoire et ses rives, concernant la zone entre la route départementale 6089 et la ligne ferroviaire[3],[4].

Villages, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Outre le bourg de Saint-Antoine-d'Auberoche proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[5] :

  • la Bourgie
  • la Cave
  • la Chabronne
  • les Chapeloux
  • le Chêne
  • le Chenil
  • les Clédats
  • la Conterie
  • le Cros
  • la Farge
  • les Fossas
  • la Fougeasse
  • le Grand Picadis
  • Lac Marsaud
  • Laponge
  • les Marroux
  • le Mas
  • Puybertie
  • le Rieu
  • les Séguy
  • la Sommeronie
  • Trou du Renard
  • le Village.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune se réfère à saint Antoine, anachorète[6] aux IIIe et IVe siècles. La seconde partie du nom apparaît tardivement au XVIIIe siècle[7]. Elle correspond à l'ancienne châtellenie d'Auberoche dont dépendait la paroisse au Moyen Âge[8].

En occitan limousin[9], la commune porte le nom de Sent Antòni d'Auba Ròcha[10].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'église est bâtie au XIIe siècle[7].

La première mention écrite connue du lieu apparaît à la fin du XIVe siècle sous la forme latine Sanctus Antonius[7]. Créée à cette époque depuis la paroisse de Born[11], la paroisse de Saint Antoine faisait partie de la châtellenie d'Auberoche[12].

À la Révolution, en 1790, la commune de Saint-Antoine-d'Auberoche est créée dans les limites de cette paroisse, hormis quatre lieux-dits[11]. Dans les années 1850, une importante partie du bourg de Saint-Antoine-d'Auberoche est détruite pour permettre la construction de la ligne ferroviaire Périgueux-Brive[11].

Au , Saint-Antoine-d'Auberoche fusionne avec cinq autres communes pour former la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche dont la création a été entérinée par l'arrêté du 29 juin 2016, entraînant la transformation des six anciennes communes en « communes déléguées »[13],[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Dès 1790, la commune de Saint-Antoine-d'Auberoche a été rattachée au canton de Saint-Pierre-de-Chignac qui dépendait du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[15].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[16]. La commune est alors rattachée au canton du Haut-Périgord Noir, dont le bureau centralisateur est fixé à Thenon.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

En 2001, Saint-Antoine-d'Auberoche intègre dès sa création la communauté de communes Isle Manoire en Périgord. Celle-ci est dissoute au 31 décembre 2013 et remplacée au 1er janvier 2014 par une intercommunalité élargie, Le Grand Périgueux.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[17],[18]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[13].

Liste des maires puis des maires délégués[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs[19]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
(1909 ou avant) mai 1925 Pierre Vigier    
mai 1925 1935 Paul Contaut    
1935 mars 1965 Théodore Vigier    
mars 1965 juin 1995 Georges Chapelle   Technicien des travaux publics
juin 1995 (1999 ou 2000[Note 1]) Bernard Montépin    
(1999 ou 2000) avril 2000 Délégation spéciale    
avril 2000 mars 2008 Pascal Cauchois   Eleveur
mars 2008 décembre 2016 Stéphane Mottier SE[20] Gérant de camping
Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2017 juillet 2020 ?    
mai 2020 En cours Jean-Michel Boucher[21]    

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Saint-Antoine-d'Auberoche relève du tribunal d'instance et du tribunal de grande instance de Périgueux, de la cour d'appel de Bordeaux, de la cour d'assises, du tribunal paritaire des baux ruraux et du tribunal des affaires de Sécurité sociale de la Dordogne, du tribunal pour enfants de Périgueux, du conseil de prud'hommes de Périgueux, du tribunal de commerce de Périgueux, du tribunal administratif de Bordeaux et de la cour administrative d'appel de Bordeaux[22].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune se nomment les Saint-Antonnais[23].

En 2016, dernière année en tant que commune indépendante, Saint-Antoine-d'Auberoche comptait 163 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2008, 2013 pour Saint-Antoine-d'Auberoche[24]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.

Au , la commune déléguée de Saint-Antoine-d'Auberoche compte 137 habitants[25].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
244228234255320293275290283
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
258251251206202224210214198
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
172165161161142138136149107
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2016
109105107126115146149162163
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Saint-Antoine-d'Auberoche est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Fossemagne et Limeyrat au niveau des classes de primaire. À la rentrée scolaire de septembre 2015, la commune n'accueillera plus d'enfant scolarisé. Ceux-ci seront dirigés vers les deux autres communes[27].

Économie[modifier | modifier le code]

Les données économiques de Saint-Antoine-d'Auberoche sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche.

Entreprises[modifier | modifier le code]

Dans le nord du territoire communal, le long de l'autoroute A89, le groupe Cap Vert Énergie, producteur d'énergie renouvelable, a fait installer un parc photovoltaïque dont la mise en service est prévue en mars 2018[28],[29]. D'une puissance installée totale de 10,3 mégawatts-crête, ses panneaux photovoltaïques devraient produire annuellement 13,2 GWh, soit l'équivalent de l'électricité pour une population de 11 000 habitants[28].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Distinctions culturelles[modifier | modifier le code]

Saint-Antoine-d'Auberoche fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Conseil municipal dissous.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le ).
  2. Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 19.
  3. PPR inondation - 24DDT20100004 - Manoire, DREAL Aquitaine, consulté le 9 février 2019.
  4. [PDF] Saint-Antoine-d'Auberoche - Plan de prévention du risque inondation p. 4, DREAL Aquitaine, consulté le 9 février 2019.
  5. « Saint-Antoine-d'Auberoche » sur Géoportail (consulté le 26 juillet 2016).
  6. a et b Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 59.
  7. a b c et d Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 297-298.
  8. Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 33-34.
  9. Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 15.
  10. Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Antòni d'Auba Ròcha sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
  11. a b c et d Texte établi par Pierre de Montaignac : Saint-Antoine-d'Auberoche Village tourné vers l'avenir, consulté à l'intérieur de l'église le 10 janvier 2015.
  12. Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, p. 242, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN 2-84373-342-1)
  13. a et b « Arrêté n° PREF/DDL/2016/0128 portant création de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche », Recueil des actes administratifs de la Dordogne,‎ , p. 147-150 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  14. « Arrêté n° PREF/DDL/2016/0131 modifiant l'arrêté portant création de la commune nouvelle de Bassillac et Auberoche », Recueil des actes administratifs de la Dordogne,‎ , p. 129-132 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  15. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  17. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 14 décembre 2014.
  18. Résultats des élections municipales et communautaires 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 14 décembre 2014.
  19. Période 1909-2000 : registres de délibérations communales consultés en mairie de Saint-Antoine-d'Auberoche le 10 janvier 2015.
  20. Voici vos 557 maires, éditions spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 22.
  21. [PDF] Commune de Bassillac et Auberoche conseil municipal du , consulté le .
  22. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  23. Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 14 décembre 2014.
  24. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  25. [PDF] Populations légales 2021 à compter du - Fichier Dordogne, p. 24-3 sur le site de l'Insee, consulté le .
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 .
  27. Aimée Faconnier, « À Saint-Antoine-d'Auberoche, l'école, c'est définitivement fini », Sud Ouest édition Dordogne, 4 juillet 2015, p. 14.
  28. a et b Bernard Couzinou, « Photovoltaïque : la centrale presque prête », Sud Ouest édition Périgueux, 16 février 2018, p. 18.
  29. Hervé Chassain, « Le solaire s'installe enfin », Sud Ouest édition Dordogne, 6 mars 2018, p. 12-13.
  30. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, p. 67, 1996, (ISBN 2-87901-221-X)
  31. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, p. 81, 1996, (ISBN 2-87901-221-X)
  32. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, p. 95, 1996, (ISBN 2-87901-221-X)