Melgven

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Melgven
Melgven
La chapelle de la Trinité.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Concarneau Cornouaille Agglomération
Maire
Mandat
Catherine Esvant
2020-2026
Code postal 29140
Code commune 29146
Démographie
Gentilé Melgvinois
Population
municipale
3 405 hab. (2021 en augmentation de 0,32 % par rapport à 2015)
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 54′ 21″ nord, 3° 50′ 05″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 155 m
Superficie 51,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Quimper
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Concarneau
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel de la commune de Melgven

Melgven [mɛlvɛ̃] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Melgven est une commune proche de l'Océan atlantique, mais non littorale, qui fait partie de la communauté de communes Concarneau Cornouaille Agglomération.

Carte de la commune de Melgven et des communes avoisinantes.




Relief et hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par le fleuve côtier Moros qui a sa source à la limite nord de la commune (limite avec Rosporden), traverse tout le territoire communal en contournant le bourg par l'Est et le Sud et quitte la commune à seulement 8 mètres d'altitude, alors qu'il se jette dans l'étang du Moulin Neuf, situé en Concarneau juste en amont de l'étang du Moros. Le Val, affluent de rice droite du Moros avec lequel il conflue au niveau de l'étang du Moulin Neuf, sert de limite communale avec Concarneau côté ouest de la commune ; son propre affluent le Stival traverse la partie ouest du finage communal et a sa source près du hameau de Cadol ; il conflue avec le Val au niveau du moulin de Méros. Au sud de la commune, les ruisseaux de Kergunus et de Kerfrançès sont tributaires du Minaouët, un autre petit fleuve côtier, et servent aussi de limite communale avec Pont-Aven et Trégunc, le château de Keranével et le moulin de Keranével étant situés dans leur presqu'île de confluence.

Les vallées de ces cours d'eau sont de plus en plus encaissées ver l'aval et de nombreux moulins à eau jalonnaient leur parcours (par exemple d'amont en aval les moulins de Coat Forn, du Cosquer, Meil Nobl, du Fresq, de Kerangoc, Moulin Pell et du Hénan le long du Moros, de la Haie et Moulin Neuf le long du Val, de Trémadur et du Méros le long du Stival).

L'Aven marque à l'Est la limite communale entre la commune de Melgven et le bourg de Kernével, aujourd'hui intégré à la commune de Rosporden. Sa vallée est très encaissée, d'une cinquantaine de mètres, par rapport au plateau avoisinant et par endroits peu accessible, notamment entre Stang Guerroué et le pont de la D 22 : plusieurs toponymes sont d'ailleurs révélateurs d'un relief accidenté : la Motte, les Pyrénées, Beg Roz. Entré dans la commune vers 85 mètres d'altitude, l'Aven quitte la commune après avoir coulé nord-sud vers 38 mètres d'altitude à l'est de Loc'h ar Pont. Son cours est aussi jalonné de plusieurs moulins à eau : d'amont vers l'aval les moulins de Guilers et de Barbary (tous deux côté Kernével), les moulins disparus de Kergoat (dont le moulin à papier d'en bas), Moulin Goël (lui aussi côté Kernével).

La majeure partie du finage communal est formée d'un plateau en pente générale vers le sud, les points les plus élevés se trouvant à l'extrême-nord-ouest de la commune (151 mètres au nord du hameau de Cadol et n'étant plus que vers 70 mètres à l'extrême sud de la commune, par exemple aux alentours du château de Keranével.

Un parc de trois éoliennes hautes de 120 mètres est en service depuis 2016 à la limite nord-ouest de la commune, au nord du hameau de Kergleuziou, à proximité de l'endroit le plus élevé de la commune[1]. Ce projet fut vainement contesté par des opposants jusque devant le Conseil d'État[2]. Un autre projet de parc éolien existe depuis 2021 à cheval sur les communes de Pont-Aven et Melgven, mais soulève des contestations[3].

Paysages et habitat[modifier | modifier le code]

Le paysage agraire traditionnel de Melgven est le bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux ("villages") et fermes isolées. Les hameaux les plus importants sont ceux de Croaz Hent Bouillet, Cadol, Coat Kerambeuz, La Trinité, Roz ar C'had, Kerligoar, Croas Kerfrançès, Kerichal Bihan, etc..

Le bourg de Melgven, en position relativement centrale au sein de son finage, a beaucoup grossi depuis la Seconde Guerre mondiale avec la création à sa périphérie de nombreux lotissements. De nombreux hameaux ont aussi connu une croissance notable et ont été transformés par une rurbanisation importante, par exemple ceux de Croaz Hent Bouillet, Cadol et de nombreux autres, en raison de la proximité de la commune avec les villes de Concarneau au sud et de Rosporden au nord de la commune. Les confins nord-est, est et sud-est de la commune ont davantage conservé leur caractère rural. Une zone d'activités économiques s'est développée aux alentours de l'échangeur de Kerampaou situé au carrefour de la voie express RN 165 avec la D 24.

Non littorale, la commune ne recense en 2022 que 105 résidences secondaires, beaucoup moins que ses voisines littorales comme Concarneau (2 116) ou Trégunc (1 328)[4].

Le village de Cadol[modifier | modifier le code]

Cadol est l'un des plus importants hameaux de Melgven. Situé le long de l'axe routier reliant Concarneau à Rosporden et proche de l'échangeur donnant accès à la voie express RN 165, le village est excentré au sein du finage communal. Sa chapelle est à l'écart, au fond d'une impasse.

Longtemps Cadol a été connu pour son dancing-restaurant "La Clé des Champs", très fréquenté dans les décennies 1960 et 1970, mais qui a fermé en 2003 ; l'autre restaurant du hameau, le "Relais de la Côte", a fermé en 2020. L'ancien dancing est devenu un garage automobile et une école de hameau subsiste (en 2022 elle a 69 élèves répartis en 3 classes, de la maternelle au CM2)[5].

Transports[modifier | modifier le code]

Le bourg de Melgven est traditionnellement desservi par deux routes départementales : la D 22 (qui vient de Concarneau via Lanriec côté sud-ouest et va, via le hameau de la Trinité, en direction de Bannalec côté est, mais c'est une route d'importance secondaire et très sinueuse) et la D 44 (axe qui vient côté sud-est de l'échangeur de Kerampaou et se dirige côté nord-ouest vers la Boissière, un lieu-dit situé au nord de Concarneau). Mais les axes routiers les plus fréquentés ne traversent pas le bourg : la D 24 traverse la commune en passant à l'est du bourg, venant côté sud de Pont-Aven et se dirigeant côté nord vers Rosporden ; la D 70 relie Concarneau et Rosporden en traversant la parie occidentale de la commune et traverse le hameau de Cadol et la D 122 traverse la partie sud de la commune, venant côté ouest de Concarneau via Croaz Hent Bouillet et rejoint l'échangeur de Kerampaou.

Mais, depuis sa construction, l'axe routier de loin le plus important est la voie express RN 165 qui a l'inconvénient de couper en deux le territoire communal (6 ponts routiers permettent toutefois de la traverser à divers endroits de son tracé), mais l'avantage de desservir la commune via l'échangeur de Kerampaou, situé à l'est de la commune, et à un degré moindre via l'échangeur de Coat Conq (situé en Concarneau, mais relié à Melgven via la D 44).

La voie ferrée reliant Rosporden à Concarneau, mise en service en 1883, traversait la partie ouest de la commune (mais aucune gare n'existait sur la commune de Melgven) ; elle est totalement fermée depuis le .

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

  • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,2 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 097 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1982 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[12]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records MELGVEN (29) - alt : 83 m 47° 53′ 48″ N, 3° 48′ 42″ O
Statistiques établies sur la période 1982-2010 - Records établis sur la période du 01-04-1982 au 31-12-2017
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,6 3,2 4,5 5,5 8,6 11 12,8 12,6 10,8 8,9 5,7 4 7,6
Température moyenne (°C) 6,5 6,6 8,5 10,1 13,4 16,2 18,1 18,1 16 12,9 9,2 7 11,9
Température maximale moyenne (°C) 9,4 10 12,5 14,7 18,2 21,4 23,4 23,5 21,2 16,9 12,7 10 16,2
Record de froid (°C)
date du record
−11
17.01.1985
−10
10.02.1991
−8
01.03.05
−4,2
12.04.1986
−1,4
07.05.1982
2,2
01.06.11
4
02.07.1997
4
29.08.1986
3
19.09.12
−2,5
30.10.1997
−4,8
29.11.10
−7,2
29.12.1996
−11
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,5
26.01.1983
19
14.02.1998
24
19.03.05
26,8
23.04.1984
30,5
06.05.1995
34,6
19.06.17
36,5
18.07.06
39,2
09.08.03
31,6
04.09.13
29,5
01.10.1997
19,8
01.11.15
17
19.12.15
39,2
2003
Précipitations (mm) 129,9 100,9 89,9 78,2 83,4 55,3 63 64 80,2 121,4 128,4 137,4 1 132
Source : « Fiche 29146001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Melgven est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[13],[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 2,5 % 128
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,6 % 29
Terres arables hors périmètres d'irrigation 56,0 % 2 850
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 0,8 % 42
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 29,8 % 1 518
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,8 % 92
Forêts de feuillus 7,9 % 404
Forêts mélangées 0,5 % 25
Source : Corine Land Cover[18]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous la forme Melgvan en 1300[19],[20].

Le nom de Melgven provient des mots bretons mell (colline arrondie) et gwenn (blanc) : « la colline blanche »[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

L'allée couverte de Coat Menez Guen.

Des allées couvertes se trouvent à Loc'h ar Pont (dite aussi allée couverte de Coat Menez Guen) à la limite orientale de la commune et une autre se trouve non loin au sud de Coat Luzuen (Allée couverte de Coat Luzuen), mais dans la commune de Pont-Aven même si elle est tout proche de la limite communale.

Une stèle tronconique complète datant de l'Âge du fer, ornée de sculptures et de bas-reliefs, en gneiss d'origine locale, haute de 1,75 m et de 0,13 m de diamètre à son sommet, à base quadrangulaire, a été trouvée lors d'un labour en 1991 à Kerviguérou. À la suite de cette découverte fortuite, des fouilles ont été entreprises en 1992 et 1993 par Anne Villard-Le Tiec. Elles ont permis de mettre au jour une nécropole à incinération datant aussi de l'Âge du fer, formée de deux enclos carrés auxquels on accédait par des porches en bois. Dans l'un des enclos, on a trouvé huit vases funéraires contenant des ossements incinérés ; dans l'autre enclos, 3 urnes étaient disposées dans un petit tumulus bordé de stèles de pierre ou de bois. L'une d'entre elles, gravée de frises, de grecques et d'esses, a été retrouvée dans le fossé délimitant l'enclos. Leur étude a permis de dater l'utilisation de ce cimetière de la fin du VIe siècle à la moitié du Ve siècle av. J.-C.[22]. La stèle est la réplique exacte de la colonne aspire (D) du temple de Métaponte (Italie du sud). Cette stèle témoigne de relations entre ces deux régions à cette époque[23].

A. Marteville et P. Varin écrivent en 1853 qu'on trouve à Melgven « les restes d'une forêt druidique dite Lusuen ou Louzouen, nom qui suffit pour démontrer l'antiquité de ce lieu. Louzou, en breton, signifie toute espèce d'herbes ou de plantes ayant des propriétés mystérieuses, et dont autrefois les druides se réservaient l'usage. Un grand nombre de monuments druidiques, selon M. de Fréminville, existent dans cette forêt »[24] (en fait il s'agit de restes datant de la Préhistoire que l'on attribuait alors aux druides). Le hameau de Coat Luzuen se trouve dans la commune de Pont-Aven (anciennement dans celle de Nizon), mais à proximité immédiate de la limite orientale de la commune de Melgven). Benjamin Girard signale en 1889 l'existence dans la commune de « plusieurs monuments druidiques, dolmens, allées couvertes et tumulus, presque tous mutilés » et que l'on a trouvé vers 1865 dans une cachette de fondeur entre le bourg de Melgven et Rosporden vingt haches en bronze dont quelques-unes ont été déposées au musée départemental d'archéologie[25].

Paul du Châtellier cite et décrit en 1907 de nombreux monuments préhistoriques encore visibles à cette date[26] : un menhir et une allée couverte à Saint-Antoine, un dolmen près de Kerbrunou, une allée couverte mutilée près de Cadol et une autre aussi mutilée près de Kerroc'h, deux dolmens à Kernezre, une allée couverte de 14,75 mètres de long en face du moulin du Goël, un dolmen et un tumulus au-dessus du Pontoret, deux autres tumulus l'un à Kernoué, l'autre à l'est de Locmaria ; la plupart de ces monuments ont disparu de nos jours[27].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Melgven est un carrefour entre Concarneau et Rosporden depuis l'Antiquité. On y retrouve les restes d'une ancienne voie romaine qui reliait Vannes à Quimper : elle empruntait le tracé de l'actuelle D 22 passant par la chapelle du Moustoir en Kernével et celles de la Trinité et Coat-an-Poudou en Melgven[28] ; elle devint ensuite au Moyen-Âge un chemin du Tro Breiz. Des fragments de tuiles et des monnaies romaines ont été trouvés à Parc-ar-Broc'h, des tuiles romaines à la Trinité et dans l’enceinte fortifiée située près du manoir de Kergoat[27].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le chevalier de Fréminville indique l'existence d'une construction remontant au Moyen-Âge : « c'est une tour située au sommet d'une motte entourée d'un fossé et défendue par un retranchement extérieur. Cette tour, dite de Louzouen est en assez bon état de conservation ; deux de ses côtés sont encore debout, et conservent une hauteur remarquable ; elle est construite en pierres qui ne sont ni appareillées ni équarries »[29]. Il décrit probablement la tour qui se trouvait au lieu-dit "La Motte" où existe effectivement une motte féodale, d'autres existant toutefois à Méros (à la limite ouest de la commune) et à Penher Izel (au sud du bourg de Melgven).

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Les Guerres de la Ligue[modifier | modifier le code]

René-Jacques Le Siner, curé de la trève de Cadol, a commencé en 1765 un manuscrit qui contient des précisions nombreuses sur l'histoire locale : il indique par exemple que Christophe de Carné, abbé commendataire du Relec, fut nommé recteur de Melgven en 1567 et fut tué lors de la surprise de Plestin en 1591 lors des guerres de la Ligue. Alain Bittart, recteur de Melgven depuis 1620, fut assassiné dans son lit dans la nuit du 5 au [30].

Révolte des Bonnets Rouges (1675)[modifier | modifier le code]

Le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Melgven en 1667[31].

Des habitants de la paroisse de Melgven prirent part à la révolte des Bonnets Rouges. Le manoir de Coat-Canton, situé à l'époque en la paroisse de Melgven (désormais en Rosporden), est saccagé par les paysans révoltés. Il appartenait alors à Christophe Fouquet[Note 6], comte de Chalain et gouverneur de Concarneau. Celui-ci dut en refaire la façade Nord et construisit le pavillon qui termine à l'Est, le corps de logis. Sa porte à tympan triangulaire, ses baies cintrées sont bien de la dernière moitié du XVIIe siècle[32].

Les manoirs de Melgven[modifier | modifier le code]

Le manoir de Coatcanton en 1932 (dessin de Louis Le Guennec).

Melgven possédait plusieurs manoirs, les plus connus étant le manoir de Coëtcanton [Coatcanton] (situé à 4 km au nord du bourg et à 1 km au sud de Rosporden, commune dont il fait partie désormais), qui date du XIVe siècle[33]et appartint successivement à Jean de Keranrais, Geoffroy du Perrier, Gilette d'Acigné, etc., avant d'appartenir à l'époque de Louis XIII à Christophe Fouquet[Note 6], lequel le vendit à son cousin le surintendant Nicolas Fouquet[34]. Au XVIIIe siècle, ses derniers propriétaires sont François-René de Grimaudet[Note 7] et en 1756 le manoir est vendu à la famille de Plœuc ; le manoir de Coataven ("Le bois de l'Aven" en breton), dont le dernier propriétaire sous l'Ancien Régime fut B. de Jacquelot du Boisrouvray ; le manoir de Minuello [Minuellou], qui appartint au XVIIIe siècle à la famille du Couëdic[35] ; le manoir de Coëtforn, situé à l'ouest de la chapelle de la Trinité, possédé en 1771 par Toussaint de Penandreff[Note 8], sieur de Keranstret, capitaine de frégate, membre de l'Académie de marine[36] ; le manoir de Kergoët [Kergoat], qui appartint au XVIIIe siècle à la famille de Kerguélen[37] ; le manoir du Méroz [Méros] (XV et XVIe), possédé au XVIIIe siècle par la famille de Boisguéhenneuc de Kerminguy[38] ; le manoir du Fresq, situé à 3 km au sud du bourg ; le manoir de Keranével (situé au sud du bourg de Melgven, mais désormais disparu), qui appartint au XVIIIe siècle à la famille des Hayeux[39].

Melgven au XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Carte de Cassini de Melgven (1783).

Au XVIIIe siècle, Melgven, avec deux moulins au lieu-dit de Kergoat développe une industrie de production de papier à écrire et à imprimer. Ce papier est ensuite exporté vers Nantes, le Portugal et la Hollande[40].

En 1759 la paroisse de Melgven [le nom est écrit Melven] devait chaque année fournir 36 hommes pour servir de garde-côtes[41].

Isabelle Le Deuff[42], âgée de 4 ans environ, qui habitait le moulin Coat Aven, fut dévorée par une louve privée[43] le vers les 6 heures du soir[44]. Des battues organisées pour retrouver cette vieille louve qui avait dû s'échapper permit de tuer 4 louvarts (jeunes loups), puis quelque temps plus tard en octobre deux vieilles louves et un vieux loup[45].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Melgven en 1778 :

« Melgven ; sur une hauteur ; à 4 lieues et demie à l'Est-Sud-Est de Quimper, son Évêché ; à 34 lieues trois quarts de Rennes, et à 1 lieue trois quarts de Concarneau, sa subdélégation et son ressort. Cette paroisse relève du Roi et compte 1 900 communiants[Note 9], y compris ceux de Cadol, sa trève ; la cure est à l'ordinaire. Le terroir de l'endroit est inégal et assez exactement cultivé : les récoltes sont toujours bonnes[46]. »

Révolution française[modifier | modifier le code]

L'assemblée des paroissiens en vue des États généraux de 1789 se tint le sous la présidence de René Le Diraison, notaire royal à Concarneau ; environ 38 paroissiens étaient présents et élurent quatre députés pour les représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Concarneau : René Le Diraison, Jean Gouiffès, Yves Le Bourhis et Corentin Cotten. Le cahier de doléances qui fut rédigé reprit une dizaine de points du cahier de doléances de Pleuven et un de celui de Fouesnant ; parmi les autres points, rédigés localement, le premier demande « Que chaque particulier soit libre de faire moudre son grain où il voudra »,donc la suppression des banalités[47].

Les quatre prêtres résidant à Melgven au début de la Révolution française refusèrent tous de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé : le recteur Pierre Pennec émigra en Espagne où il mourut ; Noël Le Moan, curé de la trève de Cadol, fut emprisonné à plusieurs reprises ; le vicaire Louis-Marie Nicolas émigra à deux reprises en Espagne et fut, après la Révolution, curé de Melgven ; François Boudin, prêtre habitué[Note 10], serait resté caché à Melgven pendant toute cette période[48].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

La pêche des mulettes perlières dans l'Aven[modifier | modifier le code]

Lionel Bonnemaire[49] dans son livre Les mollusques des eaux douces de France et leurs perles, décrit la pêche que pratiquaient des jeunes filles de Rosporden dans l'Aven au lieu-dit Kerenmeriet [Keranmeriet] en Melgven à la fin du XIXe siècle (l'Aven était alors comme « pavée » de mulettes perlières) : « Jadis, la recherche de perles occasionnait de joyeuses parties. Les jeunes filles de Rosporden se rendaient au lieu-dit Kerenmeriet, en français Le village des filles. Il est situé au bord de l'Aven. À demi dévêtues, ces pêcheuses improvisées ne craignaient pas d'entrer dans l'eau et prenaient un grand nombre de kregen dour dous [mulettes perlières en breton], qu'elles ouvraient sur le champ pour les visiter. Elles rejetaient ensuite leurs valves dans la rivière »[50].

Melgven vers le milieu du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

La mère de Théodore Hersart de La Villemarqué aurait commencé sa collecte de chants populaires bretons au début du XIXe siècle en entendant une pauvre chanteuse ambulante de la paroisse de Melgven ; ce serait là l'origine du Barzaz Breiz[51]. Jérôme Le Bihan[Note 11], un aveugle de Melgven surnommé Dall Rosporden, fut aussi un sonneur de bombarde réputé à la fin du XIXe siècle.

Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, inscription commémorative de la consécration de l'église le par Joseph-Marie Graveran, évêque de Quimper.

Le chevalier de Fréminville décrit ainsi le château de Coat-Canton (qui faisait alors partie de la commune de Melgven) en 1844 : « À un quart de lieue [de Rosporden], derrière une colline boisée, est le vieux château de Coat-Canton. Il fut jadis fortifié, et l'on y remarque quelques vestiges d'ouvrages avancés. Le corps de logis principal a été entièrement reconstruit du temps de Louis XIV ; mais la façade qui donne sur le jardin est encore tout entière d'une époque fort ancienne ; son architecture porte le cachet du treizième siècle[52]. »

Melgven était alors une zone importante d'élevage chevalin (postiers bretons) et une station de haras se trouvait au château de Keranével[53].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Melgven en 1853 :

« Melgven : comune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (…) Géologie : granite à Cadol ; gneiss au sud du bourg. On parle le breton[24]. »

Les travaux d'aménagement du chemin de grande communication n° 22 entre Concarneau et Bannalec via Melgven commencèrent en 1866 ; ils durèrent une dizaine d'années.

La commune de Melgven fut diminuée de trois hectares (contenant alors 29 habitants) rattachés à Rosporden par la loi du [54].

Une épidémie de choléra fit six morts à Melgven en 1865-1886 ; une autre y fit quatre morts à l'automne 1885. Selon un rapport sanitaire le bourg de Melgven comptait 62 feux et 316 habitants ; la quasi-totalité des habitants allaient alors puiser l'eau à une fontaine située près de Questel ; ceux de La Trinité, un hameau qui comptait alors 22 feux, s'approvisionnaient en eau à une source située au centre de celui-ci où pouvaient s'écouler les eaux souillées provenant du chemin. « Les matières fécales sont déposées dans les cours extérieures et mêlées au fumier (…). Le lavage du linge dans la commune se fait (…) [au] lavoir le plus proche ; les eaux employées à ce lavage s'écoulent (…) avec les eaux de la source. Les lavoirs du Questel et de La Trinité auraient besoin d'être reconstruits entièrement afin d'écarter le danger de contamination[55]. »

Les écoles de Melgven[modifier | modifier le code]

En mars 1877 l'école de Melgven est fermée pour cause d'insalubrité du local, ce qui entraîne la construction d'une nouvelle école[56].

Lettre adressée par un vicaire de Melgven à un paroissien de Cadol (journal Le XIXe siècle, 1887).

Fin XIXe, la construction de 67 écoles de hameaux a été autorisée dans le Finistère par deux décrets :

  • le décret du qui a délégué une subvention pour 18 écoles de hameaux sur l'arrondissement de Quimperlé ; toutes ont été bâties dont 1 à Melgven (Cadol) ;
  • le décret du qui a délégué une subvention pour 50 écoles de hameaux sur les quatre autres arrondissements du département (Brest, Châteaulin, Morlaix, Quimper) à choisir dans les communes « dont le territoire est le plus étendu et les ressources les plus restreintes » ; 49 ont été bâties[57].

En 1887 un vicaire de Melgven envoya une lettre de menaces à un habitant de Cadol car celui-ci avait refusé de donner sa contribution lors d'une quête et votait en faveur du maire républicain Alexandre Guégan[58].

En 1892 une nouvelle école privée, tenue par des religieuses du Saint-Esprit ("École des Sœurs") ouvre, avec l'aide financière de la famille de Saint-Georges[27] en remplacement de l'école antérieure devenue vétuste : en 1880 une institutrice de cette école, surnommée sœur fouetteuse, avait été évoquée à la suite d'une plainte déposée par le maire de la commune et motive par des sévices graves commis sur plusieurs élèves[59]. Une école communale de filles est construite en 1908[60].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

Melgven : le programme de la fête patronale du .

Trois membres d'une même famille de Trégunc, Nicolas Colin[Note 12], son épouse Marie-Jeanne Bellec et leur fille Marie, âgée de 14 ans, se noyèrent à bord de leur charrette lors d'un retour de noces dans l'étang de Kérennével [Keranével] en Melgven, appartenant à M. de Saint-Georges[Note 13]. Leur cheval aurait fait une embardée à un endroit où la route longe l'étang[61].

En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par François-Virgile Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur de Melgven, l'abbé Morvan, écrit à propos des enfants : « L'année scolaire, pour le plus grand nombre, ne commence qu'en novembre pour finir en juin, sans parler du peu d'assiduité qu'ils y mettent[62]. »

Le , Morvan, curé de Melgven, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements[Note 14] sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton[63].

Un service téléphonique public ouvre à Melgven le [64].

Un décret du attribue, à défaut de bureau de bienfaisance, à la commune de Melgven les biens ayant appartenu à la fabrique de Melgven qui étaient placés sous séquestre en vertu de la loi de séparation des Églises et de l'État[65]. En novembre 1911 le parquet de Quimperlé inculpa deux religieuses du Saint-Esprit qui avaient rouvert à Melgven une école congréganiste et qui exerçaient illégalement des soins aux malades[66].

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Melgven ː la mairie et le monument aux morts.

Le monument aux morts de Melgven porte les noms de 154 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux 11 sont morts en Belgique (9 dès 1914, dont 6 dans les combats de Maissin, et 2 en 1915) ; deux sont des marins morts en mer (Joseph Bourbigot de maladie en 1915 et Pierre Carduner disparu lors du naufrage du cuirassé Danton en 1917) ; Jean Hervé a été tué en 1916 dans l'actuelle Macédoine du Nord alors qu'il était membre de l'Armée française d'Orient ; Jean Le Dez est mort en 1918 en Grèce alors qu'il participait à l'expédition de Salonique ; François Le Naour est mort en 1917 en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français dont Jean Le Gall, Jean Le Moal, François Le Talgorn et Jean Tassy, tous les quatre décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre (Jean Guengard et Joseph Ollivier, morts en Belgique, ont aussi reçu ces deux décorations) et Yves Bourbigot, Henri Le Dez et Jean Le Du, décorés de la Croix de guerre, de même que PIerre Caradec, ce dernier ayant été tué dans les Ardennes le , donc la veille de l'armistice[67].

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Melgven, œuvre d'un habitant de la commune, est inauguré le en présence de diverses personnalités ; une fête fut organisée pour la circonstance, avec l'organisation de diverses courses[68].

La vicomtesse Harscouët de Saint-Georges fut nommée en 1928 présidente du groupe des "Dames royalistes et d'Action française" de la région Sud-Finistère[69].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Melgven porte les noms de 28 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, dont Joseph Penquerch, mort le et Corentin Quintin, mort le , tous deux en Belgique lors de la Débâcle française, et Paul Morgan mort en mer lors du naufrage du paquebot Sidi Bel Abbès torpillé le au large d'Oran[67].

Alfred Le Ray et Georges Beaujean, deux Concarnois âgés tous les deux de 20 ans, furent fusillés le à Kerguérizit (en Melgven)[70]. Jean Le Guiban, né le à Rosporden, résistant FFI, fut tué à l'ennemi le à Kérandérat en Melgven[71]. Pierre Salomon[72], et Roger Kerjose[73], résistants, furent tués à Kernabat (en Scaër) le .

Yves Daoudal, né le à Melgven, cultivateur à Toulgoat, blessé durant la Première Guerre mondiale, cité deux fois à l'ordre de son régiment, le 71e régiment d'infanterie, fut résistant FTPF dès 1942, cachant dans sa ferme de nombreuses armes. Arrêté le par les Allemands, il est condamné à mort le et fusillé le au Mont Valérien[74].

Le , un avion North American P-51 Mustang de l'United States Army Air Forces piloté par le lieutenant Lilly Joseph s'écrasa à Melgven[75]. C'est au retour d'une mission d'escorte sur Brunswick en Allemagne que le P-51 fut touché par un obus de la flak de Lorient. Le pilote put sauter en parachute et atterrit à côté d'un bois. Blessé à la cheville, il fut recueilli et caché avec autre aviateur originaire de Floride dans une ferme de Melgven. Début août, les deux pilotes purent rejoindre, camouflés en civils, les lignes américaines[76].Le manoir du Meros (Meroz) abrita dans ses greniers des résistants . Un guetteur était posté en haut d'un vieux chêne. Lorsqu'il entendait les camions allemands monter de Concarneau il tirait sur une corde reliée à une cloche dans le grenier et les résistants fuyaient dans les bois par un tunnel aujourd'hui muré.

L'après-Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Jérôme Jeannès[Note 15], de Melgven, fut président départemental de la Confédération générale de l'agriculture en 1946[77].

Deux soldats (Prospoer Guernalec[78] et Claude Le Naour) originaires de Melgven sont morts pendant la guerre d'Indochine.

La banque de données sur les séismes du BRGM indique que le , Melgven fut l'épicentre de séismes dont l’intensité maximale a atteint le degré V MSK, soit une magnitude de 7[79]. Ils furent ressentis jusque dans le Morbihan. Un autre séisme de magnitude 4 centré lui aussi sur Melgven, s'est produit le .

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul du bourg de Melgven a perdu son clocher dans la nuit du 15 au lors de la tempête de 1987. Il fut reconstruit à l'identique et officiellement inauguré le [80].

Le refus de la fusion avec Rosporden et la scission du quartier de la Butte[modifier | modifier le code]

Un projet de création d'un « Grand Rosporden », incluant les communes de Kernével et Melgven, existait depuis 1954 ; sa concrétisation aurait permis à Rosporden de devenir l'une des plus vastes communes du département (elle serait passée de 1 075 ha à 10 855 ha et sa population aurait atteint 9 300 habitants en 1973 en absorbant Kernével et Melgven). Des référendums sont organisés le  : si les électeurs de Kernével votent en faveur de la fusion (811 « oui », 691 « non ») car pour eux ce rattachement semblait logique, car ils fréquentaient majoritairement Rosporden pour leur travail, les commerces et les écoles, ceux de Melgven votent contre (1 298 « non » et 633 « oui ») à la suite d'une campagne référendaire acharnée et houleuse animée par un « Comité de défense » hostile à la fusion (une grande pancarte « Non à la fusion » fut accrochée dans le bourg, des manifestations furent organisées) avec à sa tête Alphonse Carnot et le soutien du maire René Balaven, la majorité des habitants étant davantage attirés par Concarneau que par Rosporden ; seuls les électeurs du bureau de Cadol (où étaient inscrits entre autres les habitants du quartier de la Butte), plus proches de Rosporden, votant en faveur de la fusion par 576 « oui » contre 285 « non ».

Le , un décret préfectoral porte « rattachement à la commune de Rosporden de la portion du territoire de la commune de Melgven dite « Quartier de la Butte », d'une superficie de 398 ha et comprenant 1 148 habitants », ce qui prive aussi Melgven de 42 % de ses recettes fiscales car la partie annexée par Rosporden accueillait de nombreuses entreprises, des salaisons et des conserveries notamment[81].

Les dégâts dus à l'ouragan de 1987[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Melgven et son clocher reconstruit après la tempête de 1987.

L'ouragan de la nuit du 16 au a entraîné des dégâts spectaculaires à Melgven, provoquant la mort d'un agent communal (qui tronçonnait un arbre tombé) et la chute du clocher de l'église, ce qui entraîna d'importants dégâts à l'église paroissiale ; les coûts de reconstruction étaient tels (l'édifice n'étant que partiellement assuré pour la quart de sa valeur) qu'une souscription fut lancée et une association communale créée pour trouver des financements complémentaires (une grande kermesse fut organisée en 1989, l'artiste locale Martine Cotten réalisa un pastel reproduit en 150 exemplaires lithographiés, la société Henriot (faïence de Quimper) produisit une assiette montrant le clocher détruit par la tempête, etc.). Le clocher a été reconstruit à l'identique, une nouvelle cloche baptisée le (pour remplacer celle qui avait été détruite) et l'inauguration fêtant la fin des travaux eut lieu le .

Économie[modifier | modifier le code]

Les Melgvinois travaillent pour beaucoup d'entre eux soit dans les industries de Rosporden, soit dans les activités maritimes et portuaires de Concarneau.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[82]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Jérôme-François Cotten   Déjà maire entre 1925 et 1935.
1947 1969 Jérôme Jeannès[Note 15] Rad.soc. Cultivateur.
Conseiller général du canton de Bannalec (1955-1961).
mars 1971 janvier 1982
(décès)
René Balaven PS Agriculteur.
février 1982 juin 1995 Jean-Yves Cochennec PCF Professeur.
juin 1995 mars 2001 Henry Bertrand DVD  
mars 2001 septembre 2019 Michelle Le Breton-Helwig DVG Gérante de société, maire honoraire
Démissionnaire[84]
septembre 2019 25 mai 2020 Christian Guichard DVG Retraité.
25 mai 2020 En cours Catherine Esvant DVG Enseignante.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[85]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[86].

En 2021, la commune comptait 3 405 habitants[Note 30], en augmentation de 0,32 % par rapport à 2015 (Finistère : +1,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1332 2391 7592 0092 0292 1902 1952 2742 296
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2412 3272 3782 4482 6322 8032 8742 9502 928
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 9332 9492 8582 8342 8793 0232 9863 0182 886
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 8493 0722 4032 8092 9872 9473 1813 2153 404
2017 2021 - - - - - - -
3 3563 405-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[87] puis Insee à partir de 2006[88].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune de Melgven accueille deux écoles primaires sur son territoire :

  • École publique du Bourg : l'école accueille 126 élèves ;
  • École publique de Cadol : l'école accueille 124 élèves.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et sites[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul : vues extérieures
L'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul : vues intérieures
Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle : statue de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle et ex-votos de remerciement (carte postale, vers 1925).
  • On compte aussi 5 chapelles sur le territoire de la commune[90] :
    • la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, construite entre 1769 et 1829[91];
La chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle
La chapelle de Coat-an-Poudou
    • la chapelle Saint-Antoine, construite entre la fin du XVIe et la fin du XVIIe siècle ; elle s'appelait antérieurement chapelle Saint-Congar, du nom de saint Congar, un saint breton du VIIe siècle ; c'est une chapelle de plan rectangulaire à nef unique, qui fut restaurée en 1689 come l'atteste une inscription située sur le pignon ouest ; la chapelle possède des statues anciennes en calcaire et d'autres en bois polychrome ; la croix en granite de son placître porte un crucifix et au revers la statue d'une Vierge à l'Enfant. Une stèle datant de l'Âge du fer, haute de 2,95 mètres, à base rectangulaire, se trouve à l'entrée du chemin menant à la chapelle.
La chapelle Saint-Antoine
    • la chapelle Saint-Grégoire, construite entre le XVIe siècle et le XVIIe siècle à Cadol (les seigneurs du Minuellou ont participé à sa construction ; le clocher date de 1630) ; elle est située un peu à l'écart de l'ancien chemin du Tro Breiz venant de Locmaria et se dirigant vers la Trinité ; ell était le siège d'une trève dépendant de Melgven. Dédiée initialement à saint Cado, elle a eu ensuite comme saint patron saint Grégoire, probablement en raison de la volonté du clergé de substituer des saints reconnus par l'église catholique aux saints bretons. Elle renferme un maître-autel datant de la fin du XVIIIe siècle, un autre autel en pierre du XVIe siècle, des statues de la Vierge-Mère, de saint Grégoire et de saint Tugdual (celle-ci provenant d'une ancienne chapelle disparue), de saint Corentin et de saint Michel terrassant le dragon et un Christ mural datant du XVIe siècle ; le placître contient un calvaire gothique datant du XVe siècle et trois pierres tombales datant du XVIIIe siècle dont celle d'Olivier Le Guyader, curé de la trève de Cadol, décédé le , ainsi que les restes de Vincent Laënnec[Note 31], un ancêtre du docteur Laënnec, notaire royal à Concq [Concarneau] et Rosporden, tué lors de la Guerre de la Ligue en 1597. Son clocher fut victime de la foudre en 1915. Dans un état de délabrement avancé en 1979, la chapelle a été restaurée grâce à l'initiative d'un comité de restauration formé par des habitants du quartier[92].
La chapelle Saint-Grégoire de Cadol
La chapelle de la Trinité
  • Une chapelle Saint-Laurent a existé jusqu'au début du XIXe siècle.
  • Des fontaines de dévotion considérées par le passé comme miraculeuses :
    • la fontaine de Saint-Laurent du Boutier-La Trinité ;
    • la fontaine de Penfeunteun.
  • 17 croix et calvaires sont recensés dans la commune de Melgven[94].
  • Le jardin du Kergoat, en Melgven, est un jardin de rhododendrons et de plantes de terre de bruyère, possédé par Alain de Kerguélen, un descendant de la famille de Kerguélen qui possédait l'ancien manoir de Kergoët[95].
  • Le château de Keranével : Guillaume de Goarlot, seigneur originaire de Kernével, érige en 1426 la seigneurie de Keranével à Melgven. Entre 1885 et 1892, Alfred Legendre[Note 32], architecte diocésain de Nantes, fait construire l'actuel château en remplacement de l'ancien. Le château est la propriété de la famille Harscouët de Saint-Georges jusqu'en 1994 ; la dernière héritière, Ghislaine Harscouët de Saint-Georges épouse en 1976 le comte Robert de Monti de Rezé. Depuis 1951, le domaine du château accueille grâcieusement chaque été des troupes scoutes. Depuis 2020 son parc est loué pour l'organisation d'événements festifs[96].
  • Les deux moulins à papier de Kergoat ("moulin d'en haut" et "moulin d'en bas") , situé sur la rive droite de l'Aven, à proximité du manoir de Kergoat et du hameau de La Trinité ; ils ont cessé leur activité vers le milieu du XIXe siècle ; il n'en subsiste que des ruines difficilement accessibles[97].
  • Le manoir de Kergoat, construit en 1871 en remplacement de l'ancien château qui se trouvait sur la motte féodale située à proximité.

Événements[modifier | modifier le code]

La mairie de Melgven organise chaque année un festival mi-juin avec musique et animation. La programmation est éclectique : pop-rock, electro, rap, raggae, musique traditionnelle et danse.

Une association à but social et culturel, Talenka, dont le siège social se situe dans le bourg de Melgven, a été créée le .

Personnalités liées à Melgven[modifier | modifier le code]

  • Charles Marie Bonaventure du Breil de Rays (né le à Lorient, décédé le au manoir de Coataven en Melgven, qui vécut au château de Quimerc'h en Bannalec), aventurier mégalomane à l'origine de la tragédie de Port-Breton (Nouvelle-Guinée) : Colonie libre de Port-Breton, terres à 5 francs l’hectare, fortune rapide et assurée. Pour tous renseignements s’adresser à Monsieur Du Breil de Rays, consul de Bolivie, château de Quimerc’h en Bannalec, Finistère. Quelque six cents candidats-colons, français, belges, italiens, allemands, répondirent à cette annonce de 1877 et beaucoup d'entre eux eurent un destin tragique dans ce projet de colonie libre dans une île inhospitalière de la Nouvelle-Guinée[98].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. a et b Christophe Fouquet, né vers 1600 à Concarneau, marié en 1622 avec Mauricette de Kersaudy, président à mortier au Parlement de Bretagne, gouverneur des ville, château et sénéchaussée de Concq (Concarneau) en 1646.
  7. François-René Grimaudet de Coëtcanton, né le à Paris, décédé le à Paris, seigneur de Grandmaison, commissaire royal du régiment des Gardes françaises.
  8. Toussaint Marie de Penandreff de Keranstret, né vers 1716, décédé le .
  9. Personnes en âge de communier.
  10. Prêtre résidant dans la paroisse, mais sans fonction officielle.
  11. Jérôme Le Bihan, né le à Melgven, décédé le à Rosporden.
  12. Nicolas Colin, né le à Nizon, décédé le à Melgven.
  13. Ernest Harscouët de Saint-Georges, né le au château de Keronic en Pluvigner, décédé le au château de Kernével en Melgven.
  14. En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l'État
  15. a et b Jérôme Jeannès, né le à Coat an Poudou en Melgven, décédé le à Quimperlé.
  16. Joseph Nerzic, né le au Val en Beuzec-Conq, décédé le à Barbary en Kernével.
  17. René de Kerguélen Kerbiquet, né le à Quimperlé, décédé le à Melgven.
  18. Julien Squiriou, né le à Melgven, décédé le à Melgven.
  19. François Philibert Dagorn, né le à Parcambroch en Melgven, décédé le à Parcambroch en Melgven.
  20. Ernest Harscouet de Saint-Georges, né le à Tréveneuc (Côtes-du-Nord), décédé le au château de Keranével en Melgven.
  21. Probablement Yves Lancien, baptisé le à Kerbiriou en Melgven, décédé le à Lizimonic en Melgven.
  22. Jean Cotten, né le à Melgven, décédé le à Melgven.
  23. Mathurin Le Floch, né le au Rest en Melgven, décédé le à Penhoat-Cadol en Melgven.
  24. Alexandre Guégan, né le à Concarneau, décédé en 1905 à Melgven.
  25. André Rouat, né le à Melgven, décédé le à Melgven.
  26. Guillaume Cariou, né le à Kerven en Melgven.
  27. Jean Marie Le Bihan, né le à Melgven, décédé le à Melgven.
  28. Jérôme François Cotten, né le à Saint-Yvi, décédé le à Melgven.
  29. Hervé de Kerguélen, né le à Kergoat en Melgven, décédé le à Nantes
  30. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  31. Vincent Laënnec, né vers 1540 à Cadol, tué le au château de Quimerc'h en Bannalec.
  32. Alfred Legendre, né le à Nantes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Où va l’électricité produite par les trois éoliennes de Melgven ? », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Éoliennes de Kergleuziou. Le Conseil d'État récuse les arguments », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Une pétition contre le projet d’un parc éolien entre Pont-Aven et Melgven », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Gwen Hamp et Guirec Flécher, « Dans le pays de Concarneau, les résidences secondaires seront-elles surtaxées ? », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Ronan Larvor, « Au cœur des villages de Cornouaille : Cadol à la croisée des chemins », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  9. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le ).
  12. « Fiche du Poste 29146001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
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  22. Anne Villard et Marie-Yvane Daire, "Les stèles de l'Âge du Fer à décors géométriques et curvilignes. État de la question dans l'Ouest armoricain", Revue archéologique de l'Ouest, no 13, 1996, consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rao_0767-709x_1996_num_13_1_1044 et Yves Ménez et Stéphane Hinguant, "Fouilles et découvertes en Bretagne", éditions Ouest-France, 2010, (ISBN 978-2-7373-5074-0).
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  35. Le château du Couëdic est situé à Crédin (Morbihan) voir http://fr.topic-topos.com/chateau-du-couedic-credin
  36. « PENANDREFF, chevalier de KERANSTRET (de) Toussaint Marie », sur academiedemarine.com (consulté le ).
  37. Il s'agit de la famille du navigateur Yves de Kerguélen
  38. Cette famille est originaire de Tréogat voir http://jose.chapalain.free.fr/pageprin707.htm
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  42. Isabelle Le Deuff, née le à Kerligoar en Melgven.
  43. Il s'agissait probablement d'une louve domestiquée.
  44. Registre des sépultures de la trève de Cadol.
  45. François de Beaulieu, "Quand on parle du loup en Bretagne", éditions Le Télégramme, 2004, (ISBN 2-84833-096-1).
  46. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), pages 491-492.
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  70. Ils avaient été surpris par les Allemands, alors qu'ils se cachaient dans les fermes et les bois du secteur de Kervaise, voir http://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau/fusillade-de-kerguerizit-commemoration-du-70e-anniversaire-27-06-2014-10232493.php
  71. « Le Télégramme - Melgven - Kérandérat. Hommage à Jeannot Guiban », Le Telegramme, (consulté le ).
  72. Pierre Salomon, né le à Melgven, de la ferme de Coat-Aven
  73. Roger Kerjose, né le à Kernével, il résidait à Ruveil en Melgven
  74. http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/fusilles/fusilles-29.htm et http://www.mont-valerien.fr/apprendre/lettres-de-fusilles/detail-lettres-fusiles/lettres-de-fusilles/daoudal-yves/?no_cache=1
  75. Pertes U.S.A.A.F. - Département du Finistère, absa3945.com. Consulté le 13 septembre 2013
  76. Rapport d'évasion du Lt. Lilly Joseph A, absa3945.com. Consulté le 13 septembre 2013
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  78. Prosper Guernalec, né le à Melgven, tué le à Nha Trang (Annam)
  79. Cf. fiche synthétique
  80. Il y a 25 ans, le clocher de l'église s'effondrait, Ouest-France, 9 octobre 2012. Consulté le 13 septembre 2013
  81. Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, no 22082 du 5 juillet 2016
  82. Base de données des maires sur le site des archives du Finistère
  83. « Melgven. À la Délégation spéciale », Journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  84. « Démission de la maire de Melgven. Michelle Helwig est passée à l’acte », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  85. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  86. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  87. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  88. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  89. « Allée couverte dite Ty Corriganet, de Coat Menez Guen », notice no PA00090111, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  90. Source: Page « les sites », section culture et patrimoine, site officiel de la commune
  91. « Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, Créac'higuel (Melgven) », sur Bretania, (consulté le ).
  92. D'après une notice d'information touristique située dans la chapelle.
  93. La vieille architecture de Bretagne, "Art national construction", mai 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5595209n/f39.image.r=Rosporden
  94. Société archéologique du Finistère. Histoire et patrimoine, « Inventaire des croix et calvaires Commune de Melgven » (consulté le ).
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  98. Daniel Raphalen, L'Odyssée de Port-Breton ou le rêve océanien du marquis de Rays, Éditions Les Portes du large, Rennes, 2006.