Mons-en-Barœul

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Mons-en-Barœul
Mons-en-Barœul
L'église Saint-Pierre, édifiée en 1844.
Blason de Mons-en-Barœul
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Rudy Elegeest (DVG)
2020-2026
Code postal 59370
Code commune 59410
Démographie
Gentilé Monsois
Population
municipale
21 467 hab. (2021 en augmentation de 2,26 % par rapport à 2015)
Densité 7 480 hab./km2
Population
agglomération
1 058 439 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 38′ 34″ nord, 3° 06′ 30″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 47 m
Superficie 2,87 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Lille-3
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web monsenbaroeul.fr

Mons-en-Barœul [mɔ̃s ɑ̃ baʁœl] est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Mons-en-Barœul signifie « mont sur le Barœul », la ville étant en effet construite sur une légère colline ; le Barœul étant un ancien territoire (voir aussi Marcq-en-Barœul).

Il n'y a pas de « i » entre le « u » et le « l » de « Barœul ». Cela se prononce donc « bareul » et non « bareuille ».

Géographie[modifier | modifier le code]

Mons-en-Barœul est une ville française du Nord, limitrophe de Lille, localisée dans la partie septentrionale de la plaine du Mélantois, en Flandre romane, à la limite du pays de Ferrain.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Géologie, reliefs et hydrographie[modifier | modifier le code]

Mons-en-Baroeul est parcourue par le ruisseau du Becquerel maintenant souterrain. Les collines du Baroeul la traverse au nord.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Mons-en-Barœul
Marcq-en-Barœul
Lille Mons-en-Barœul Villeneuve-d'Ascq
Lille

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Mons-en-Barœul est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[10] et 1 058 439 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatrième de France en nombre d'habitants, derrière celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (90,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Fort de Mons.

La ville de Mons-en-Barœul est desservie par la ligne 2 du métro de Lille (stations : Fort de Mons, Mairie de Mons et Mons Sarts), par la Liane 6 qui relie la station Fort de Mons à Pont de Bois (anciennement liaison Inter'val), dans la commune voisine de Villeneuve-d'Ascq, et par les lignes 13, C9 et CO3 du réseau Ilévia[16].

Au , une station Citiz est en place dans la commune, pour effectuer de l'autopartage.

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant le XVIe siècle, on sait peu de choses de cette commune, en partie terre d'Empire et ne relevant pas de la châtellenie de Lille.

À la moitié du XVIIe siècle, Mons-en-Barœul est une seigneurie détenue par une famille Dragon.

Le , Jean Dragon, seigneur de Mons-en-Barœul, bénéficie de lettres d'anoblissement donnés à Madrid. Il descend d'une ancienne famille bourgeoise de Lille. Son père a été lieutenant-capitaine, député du souverain, connétable de la compagnie des archers de la ville de Lille. La sœur de Jean Dragon s'est mariée noblement. Il a pour oncles l'évêque de Tournai Jean Vendeville et le conseiller du grand conseil du roi, Vendeville[17].

En 1643, Baudouin Jean Dragon (le même que ci-dessus?) est écuyer, seigneur de Mons-en-Barœul. Fils de Jean, écuyer, et de Marie du Bois de Hoves, il épouse à Lille le Antoinette Hippolyte Déliot (1624-1676), née et baptisée à Lille en novembre 1624, morte veuve à Esquermes le , fille de Pierre Déliot, écuyer, seigneur de Clerfontaine, bourgeois de Lille en 1624, échevin de Lille de 1625 à 1635, rewart en 1627 (voir Magistrat de Lille). Baudouin Jean Dragon devient bourgeois de Lille en 1643[18].

Très longtemps pays uniquement rural, des plans[19] du XVIIIe siècle montrent Mons-en-Barœul comme un petit village sans église avec des censes éparses le long du grand chemin de Lille à Roubaix. Elle est ancienne dépendance de Fives. En 1844, Mons devint une paroisse à part entière, c'est à cette époque que l'Église Saint-Pierre est édifiée[20]. Après la seconde guerre mondiale, la ville connut de profonds changements avec, d'une part, l'édification du lotissement des Sarts entre 1954 et 1959[21], et d'autre part l'établissement d'une ZUP, aménagée sur 80 hectares du territoire communal, et dont les premiers immeubles virent le jour en 1965[22].

Dans la nuit du 28 au 29 juin 2023, dans le cadre des émeutes consécutives à la mort de Nahel Merzouk, une cinquantaine de personnes dissimulées sous des cagoules tirent au mortier et avec des balles de fer contre la façade de la mairie, mais aussi contre les locaux des polices municipale et nationale, situés dans le même bâtiment. Une voiture bélier est également lancée contre le garage de la police municipale, avant d'être incendiée[23]. La mise en examen des neuf personnes, soupçonnées d'avoir incendié la mairie est rapidement annulée du fait d'une erreur de procédure[24].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Mairie de Mons-en-Barœul.

De 1977 à 2001, les municipalités Marc Wolf (1977 à 1989 et 1995 à 2001) et Françoise Julien (1989 à 1995), mènent une politique inspirée par les principes de l'autogestion. D'abord proches du parti socialiste (tendance CERES), ils le quittent en 1992[25].

Aux municipales de 2001, la liste « Mons une ville à vivre » remporte les élections municipales. Cette équipe, conduite par Rudy Elegeest, est composée de Monsois de toutes sensibilités, issus notamment du milieu associatif.

Selon les catégorisations du Ministère de l'Intérieur, la liste Elegeest de 2008 était classée "divers gauche"[26] et celle de 2014 "union de la gauche"[27].

Organisations politiques[modifier | modifier le code]

En 2016, Mons compte :

  • une section du parti socialiste[28] ;
  • une section des Républicains[29].

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La commune relève du tribunal judiciaire de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Lille-Metropole, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[30]
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 octobre 1947 Jules Bergogne[34] DVG Agent d'assurances
octobre 1947 1950
(démission)
Marcel Poissonnier SFIO Représentant de commerce
1950 octobre 1957
(décès)
Alphonse Gayet RPF Cadre administratif de La Voix du Nord
octobre 1957 septembre 1970
(décès)
Félix Peltier MRP
puis CD
Avocat puis dirigeant d'une société fiduciaire
Ancien premier adjoint au maire
Conseiller général de Lille-Nord-Est (1967 → 1970)
novembre 1970[35] mars 1977 Raymond Verrue Centriste Expert-comptable et commissaire aux comptes
Adjoint au maire (1965 → 1970)
mars 1977[36] mars 1989 Marc Wolf[37] PS Professeur d'histoire en lycée
mars 1989 juin 1995 Françoise Jullien PS Cadre commercial
Première adjointe au maire (1983 → 1989)
Conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais (1983 → 1986)
juin 1995[36] mars 2001 Marc Wolf[37] DVG[38] Administrateur civil au ministère des Finances
Premier adjoint au maire (1989 → 1995)
mars 2001 En cours
(au 14 février 2023)
Rudy Elegeest DVG Professeur de lycée
Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (2004 → 2015)
Réélu pour le mandat 2014-2020[36]
Réélu pour le mandat 2020-2026

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville n'est jumelée avec aucune autre ville.

Endettement[modifier | modifier le code]

La ville ne connaît, contrairement aux autres communes de la métropole lilloise, aucun endettement et aucun emprunt en cours.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 21 467 habitants[Note 4], en augmentation de 2,26 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7056717707388038078891 0431 120
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3191 5571 8682 1682 3832 3892 8912 8323 575
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 2265 0595 9496 7927 2278 0968 7059 0309 125
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
11 53114 11328 07026 63823 57823 01722 36021 36120 855
2021 - - - - - - - -
21 467--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 9 966 hommes pour 11 051 femmes, soit un taux de 52,58 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,1 
4,7 
75-89 ans
7,2 
11,9 
60-74 ans
13,6 
18,2 
45-59 ans
18,0 
19,5 
30-44 ans
18,6 
23,3 
15-29 ans
22,5 
22,1 
0-14 ans
19,0 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • un conservatoire à rayonnement communal.
  • 3 crèches accueillent 45 enfants encadrés par 12 personnes dont 6 auxiliaires de puériculture et 3 éducatrices jeunes enfants.
  • 21 établissements scolaires :

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

  • une bibliothèque municipale[45] ;
  • 2 salles de spectacles (la maison folie du fort ouverte à l'occasion de Lille 2004 (capitale européenne de la culture) et la salle Salvador Allende dont la reconstruction s'est terminée en 2016[46])
  • 7 salles de réunion ou de réception ;
  • une salle de projection ;
  • une salle d'exposition ;
  • un café-concert.

L'association d'échanges franco-roumains « L'acte France »[47] a son siège dans cette ville.

Sports[modifier | modifier le code]

21 disciplines sont proposées par 22 clubs.

Les installations de la ville comprennent :

Économie[modifier | modifier le code]

La commune peut compter sur deux grandes entreprises :

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Le Fort de Mons[modifier | modifier le code]

Le fort de Mons est construit entre 1878 et 1880, à la suite du décret de 1878 du président Mac-Mahon. Destiné à l'artillerie défensive, il participe à la défense de Lille. Son architecte est le général Raymond Adolphe Séré de Rivières, qui fut surnommé « le Vauban du XIXe siècle ». Il est baptisé, en 1887, fort Macdonald, du nom d'un maréchal d'Empire. Comme tous les forts qui environnaient Lille, il n'a pas subi d'assaut (Lille, déclassée en 1910, a été déclarée « ville ouverte » en ).

Vendu à la ville de Mons-en-Barœul par l'armée en 1972, il a été rénové par l'architecte Gérard David. Inauguré les 2 et , il abrite de nombreux lieux d'activités culturelles : la bibliothèque municipale[49], la ludothèque, un espace culturel multimédia[50], une salle d'exposition, le conservatoire, un restaurant, un bar ainsi qu'un théâtre à ciel ouvert.

La tour de Mons[modifier | modifier le code]

Tour hertzienne.

La tour hertzienne située sur la commune de Villeneuve-d'Ascq et parfois improprement dénommée « tour de Mons » est une tour de télécommunication rouge et blanche située près du Fort de Mons, qui se voit de très loin (jusqu'en Belgique). C'est un point de repère connu pour les habitants de l'agglomération[51].

Architecture[modifier | modifier le code]

Plusieurs rues de Mons-en-Barœul sont bordées de maisons du début du XXe siècle, aux façades remarquables, dessinées par l'architecte Gabriel Pagnerre[52] (1874-1939), habitant de Mons-en-Barœul et notamment collaborateur de Victor Laloux pour la réalisation de la gare d'Orsay à Paris. On retiendra certaines demeures de la rue Henri-Poissonnier[53], de la rue du général De Gaulle[54], de la rue Pasteur[55]

Résidence de l'Europe.

Dans les années 1960, sous l'impulsion de l'État on a construit à Mons la plus grande ZUP au Nord de Paris. Cette réalisation est en grande partie l'œuvre de l'architecte Henri Chomette, constructeur également de nombreux bâtiments officiels en Afrique. Un des éléments majeurs de la ZUP est constitué par les Tours de l'Europe, un ensemble de bâtiments qui est désormais le symbole de Mons-en-Barœul. La chaufferie centrale de la ZUP située au croisement des rues de Normandie, de Villars et du Train-de-Loos qui alimente en eau chaude et en chauffage plus de cinq mille logements et des équipements collectifs, a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2001[56].

L'église Saint Pierre possède au fond du chœur un maître-autel remarquable en marbre. Ce maître-autel, provenant du château ou de l'église de Deurne près d'Anvers (Belgique), aurait été donné à l'église de Mons-en-Barœul par l'ancien propriétaire du château, Monsieur Declercq Cumont. Il a été installé dans l'église en 1847[57].

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint Pierre et St Jean Bosco.
  • Grande mosquée Al Wiqaf

Lieux[modifier | modifier le code]

  • Parc des Franciscaines

C'était à l'origine la propriété (deux hectares) de la famille Vandorpe qui la légua aux sœurs franciscaines. Justement situé non loin du monastère des franciscains, le château Vandorpe, tenu par la congrégation, devint une maison de convalescence puis une maison de retraite. Finalement, cette activité s'arrêta, le château fut détruit en 1973 et la propriété vendue à la municipalité. La DASS occupa quelques années le bâtiment qui s'y trouvait. Au début des années 1990, la municipalité le transforma en parc boisé public (contenant des hêtres, marronniers et mélèzes).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Mons-en-Barœul

Les armes de Mons-en-Barœul se blasonnent ainsi : D'or à la bande de sable.

Logo de la municipalité de Mons-en-Barœul : les 4 doigts de la main symbolisent les Tours de l'Europe ; la colline est le mont qui donne son nom à Mons, sa couleur verte symbolisant la nature ; l'étoile dans le ciel évoque l'Europe.

Personnes célèbres nées sur la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Mons-en-Barœul et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Plan du réseau Ilévia 2022-2023 » [PDF], sur ilevia.fr, (consulté le ).
  17. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 227, lire en ligne.
  18. Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises », tome 1, dans Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, tome 12, 1906-1909, p. 38, lire en ligne.
  19. Voir ce plan sur Gallica
  20. Mons-en-Barœul - Regards croisés, page 24
  21. Mons-en-Barœul - Regards croisés, page 95
  22. Mons-en-Barœul - Regards croisés, page 112
  23. Incendie criminel de la mairie de Mons-en-Barœul : 9 personnes mises en examen, francetvinfo.fr, 5 juillet 2023
  24. Mairie incendiée à Mons-en-Baroeul : la justice annule la mise en examen de neuf personnes pour "erreur de procédure", francetvinfo.fr, 6 juillet 2023
  25. L'autogestion a-t-elle un avenir ?
  26. Résultats officiels des municipales de 2008, Site du ministère de l'Intérieur
  27. candidatures 2014, Site du ministère de l'Intérieur
  28. Section de MONS-EN-BARŒUL du Parti Socialiste
  29. « Section Les Républicains », sur lavoixdunord.fr, Presse quotidienne régionale, (consulté le ).
  30. La vie municipale, Association historique de Mons-en-Baroeul
  31. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 274, lire en ligne.
  32. « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », sur lillonum.univ-lille.fr, p. 142-143 -images 172-173.
  33. http://maitron.fr/spip.php?article117561, notice LELIÈVRE Victor, Joseph par André Caudron, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 24 novembre 2010.
  34. Notice BERGOGNE Jules par Gaston Prache, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 20 octobre 2008
  35. « Mons-en-Barœul (Nord) a un nouveau maire », Le Monde,‎ (lire en ligne) « Raymond Verrue (centriste) a été élu maire de cette commune de l'agglomération lilloise par 25 voix sur 27. »
  36. a b et c Franck Bazin, « Zéro dette, investissements records, impôts peu élevés... mais quelle est la recette de Mons-en-Barœul ? : Le « Journal du Net » a publié une étude sur l’endettement des villes françaises. Sa présentation débute par la mise en lumière d’une rareté : « Toutes ces villes ont recours à l’endettement, à l’exception notable de Mons-en-Barœul ». D’autant plus exceptionnel qu’elle investit ! », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. a et b Notice WOLF Marc, François par André et Jeanne-Marie Caudron, version mise en ligne le 3 avril 2016, dernière modification le 18 août 2022
  38. Il a quitté le Parti socialiste en 1992.
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mons-en-Barœul (59410) », (consulté le ).
  43. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  44. Le site internet demonsaumonde présente les productions des élèves
  45. Voir le Site de la bibliothèque municipale
  46. Franck Bazin, « Une semaine pour s’approprier la nouvelle salle Allende! », La Voix Du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. Site de L'acte France
  48. Site de la piscine
  49. Voir le site de la bibliothèque municipale
  50. Voir le site de l'espace culturel multimédia
  51. Galerie de photos de la tour
  52. « Biographie de Gabriel Pagnerre » (version du sur Internet Archive).
  53. « 37 rue Henri-Poissonnier » (version du sur Internet Archive).
  54. La rue du général De Gaulle sur Histo Mons
  55. « La rue Pasteur à Mons » (version du sur Internet Archive).
  56. Notice no PA59000080, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. [1]