Saint-Michel (Aisne)

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Saint-Michel
Saint-Michel (Aisne)
L'abbaye de Saint-Michel.
Blason de Saint-Michel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Vervins
Intercommunalité CC des Trois Rivières
Maire
Mandat
Thierry Verdavaine
2020-2026
Code postal 02830
Code commune 02684
Démographie
Gentilé Saint-Michelois(es)
Population
municipale
3 252 hab. (2021 en diminution de 6,44 % par rapport à 2015)
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 55′ 07″ nord, 4° 08′ 01″ est
Altitude Min. 172 m
Max. 278 m
Superficie 42,2 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Hirson
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Hirson
Législatives 3e circonscription de l'Aisne
Localisation
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Saint-Michel
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Saint-Michel
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Saint-Michel

Saint-Michel est une commune française située dans la région naturelle de la Thiérache, au nord-est du département de l'Aisne en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Saint-Michelois(es).

La commune est également appelée, sans que ce nom soit officiel, Saint-Michel-en-Thiérache.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
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  • 4Carte avec les communes environnantes

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Saint-Michel est limitrophe de cinq communes : Martigny, Bucilly, Hirson, Momignies (Belgique) et Watigny[1].

Rose des vents Hirson Momignies  Drapeau de la Belgique Belgique Rose des vents
Hirson N Watigny
O    Saint-Michel    E
S
Bucilly Martigny Watigny

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 910 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 10,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Vervins à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 826,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Michel est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Michel, une unité urbaine monocommunale[11] de 3 417 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hirson, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,3 %), prairies (21 %), terres arables (13,3 %), zones urbanisées (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[16].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 1 643, alors qu'il était de 1 616 en 2014 et de 1 601 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 87,4 % étaient des résidences principales, 1,9 % des résidences secondaires et 10,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 85,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 14,2 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Michel en 2019 en comparaison avec celle de l'Aisne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,9 %) inférieure à celle du département (3,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 63,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63,7 % en 2014), contre 61,6 % pour l'Aisne et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Saint-Michel en 2019.
Typologie Saint-Michel[I 1] Aisne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 87,4 86,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,9 3,5 9,7
Logements vacants (en %) 10,7 9,9 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia Beati-Michaelis-Archangeli (978) ; Beatus-Michael-Terraciensis (xiie siècle) ; Sanctus-Michael-in-Theraschie-Silva (1107) ; Sanctus-Michael-de-Terascia, Beatus-Michael-de-Terraissia (1123) ; Sanctus-Michael-de-Terrasciâ (1130) ; Sanctus-Michael-de-Terrassia (1131) ; Sanctus-Michael-in-Therasca (1144) ; Sanctus-Michael-de-Teratia (1145) ; Beatus-Michael-de-Terascia (1147) ; Beatus-Michael-de-Terasco (1157) ; Sanctus-Michael-de-Silva (1164) ; Ecclesia Sancti-Mychaelis (1163) ; Sanctus-Mychael-de-Therasca (1166) ; Sanctus-Michael-de-Therasia (1172) ; Sanctus-Michael-de-Teraschia, Sanctus-Michael-de-Terasca (1173) ; Sanctus-Michael-de-Sarto (1178) ; Beatus-Michael-in-Therasca (1183) ; Sanctus-Michael-in-Theraschia (1202) ; Sanctus-Michael-in-Theraischia (1229) ; Sanctus-Michael-in-Therasca (1248) ; Saint-Michel-en-Thieraisse (1256) ; Saint-Michiel-en-Therasse, Saint-Michiel-en-Thiérasse (1256) ; Sanctus-Michael-de-Teorasca (1257) ; Saint-Michiel-en-Therasche, Saint-Michiel-en-Thierasche (1257) ; Saint-Michiel-en-Tiéresche (1258) ; Beatus-Michael-in-Terrascha, Beatus-Michal-in-Therascha (1259) ; Saint-Michel-en-Thiérache (1295) ; Sanctus-Michael-in-Terasca (xiiie siècle) ; Sanctus-Michael-in-Terasca (xiiie siècle) ; Saint-Michiel-en-Térache (1328) ; Saint-Michel-en-Thiéresche (1340) ; Sanctus-Michael-in-Terassia (1340) ; Saint-Michel-en-Thirasche (1343) ; Saint-Michel-en-Thiéreasse (1345) ; Saint-Michel-en-Thiérasche (1346) ; Saint-Michiel-en-Therasce (1348) ; Saint-Michiel-en-Thiérase (1349) ; Sanctus-Michel-en-Thierasce (1349) ; Saint-Michel-en-Thiéraiche (1351) ; Saint-Michel-en-Teraisse (1352) ; Saint-Michiel-en-Tesraise (1359) ; Saint-Michiel-en-Terasce (1359) ; Sanctus-Michael-in-Terreschia (xive siècle) ; Saint-Michiel-en-Terraische (1364) ; Saint-Michel-en-Thieraische (1366) ; Rocheffort-Saint-Michiel (1405) ; Rochefort-Saint-Michel (1746)[17].

Saint-Michel est un hagiotoponyme faisant référence à l'Archange Saint-Michel[18]. Dès le VIIe siècle, ce territoire est un lieu de pèlerinage. Au début du Xe siècle, à l'emplacement de la ville n'existait qu'un oratoire dédié à Saint-Michel, l'oratoire initial de Ursmer de Lobbes est tombé en ruine depuis longtemps quand Herisinde , comtesse de Hainaut, fille du comte de Chimay, noble dame très pieuse, décide de le restaurer et de fonder l'Abbaye de Saint-Michel[19].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Le village se trouvait sur la voie romaine menant au camp romain de Macquenoise[réf. nécessaire].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au début du Xe siècle, à l'emplacement de la ville n'existait qu'un oratoire dédié à saint Michel-Archange. Depuis le VIIe siècle, il donnait lieu à un pèlerinage. En 945, quelques missionnaires irlandais ou écossais viennent s'établir près de cet oracle et y fondent une abbaye dont les dispositions ont été étudiées pour répondre aux exigences de la règle de saint Benoît. Plus tard, des habitations s'installent autour, le Chamiteau d'abord puis Nantuel, l'actuelle Bovette, et ainsi naît le village de Saint-Michel-Rochefort-en-Thiérache que l'on désigne de la sorte jusqu'au début du XXe siècle[Note 3].[réf. nécessaire]

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Le village possède un moulin, brûlé en 1557 par un parti espagnol. Construisant un fort à Souglang tenu par Jean Pétré pour le prince de Condé, le général Roze avec les Espagnols vint le raser lors de la guerre de Trente Ans.

Forges et fonderies (Sougland bâtie en 1543 par Thomas de Canone), laminoirs. Pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg en 1689-1697, ces forges fournissent beaucoup de munitions d’artillerie.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Dans l’ancienne abbaye de Saint-Michel, une verrerie est installée sous la Révolution française et, sous l’Empire, une filature de coton[réf. nécessaire]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

À la fin du XIXe siècle, une fabrique de chaussures s'installe également dans l'ancienne abbaye, où travaillent des orphelines dirigées par des sœurs.

Guerre franco-prusienne de 1870[modifier | modifier le code]

Durant le mois de , une ambulance militaire turinoise s'établit à l'orphelinat de l'abbaye[20].

Carrière de Micorda[Quand ?]

La ville est desservie de 1862 à 1952 par la gare de Saint-Michel-Sougland sur la ligne de Charleville-Mézières à Hirson (par Auvillers), facilitant les déplacements des personnes et le transport des marchandises.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Vervins du département de l'Aisne[21].

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Hirson[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton d'Hirson

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Aisne[23].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Michel est membre de la communauté de communes des Trois Rivières, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le sous le nom de Communauté de communes du Pays des Trois Rivières dont le siège est à Buire.

Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[24].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Aisne, la liste DVG menée par le maire sortant Thierry Verdavaine obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 808 voix (58,08 %, 22 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant largement celle DVD menée par Gérard Bevierre, qui a recueilli 583 voix (41,91 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire)
Lors de ce scrutin, 36,69 % des électeurs se sont abstenus[25].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Aisne, la liste DVG menée par le maire sortant Thierry Verdavaine obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 849 voix (68,08 %, 20 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant très largement celle SE menée par Anne Adam , qui a recueilli 398 voix (31,91 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ec scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 43,19 % des électeurs se sont abstenus[26].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[27]
Période Identité Étiquette Qualité
1952 1953 Edmond Peltier    
1953 1965 Georges Legros    
mars 1965 septembre 1991 Maurice Brugnon[32] SFIO puis PS Directeur d'école
Député de l'Aisne (1967 → 1991)
Conseiller général d'Hirson (1964 → 1988)
1992 mars 2001 Thierry Verdavaine PS  
mars 2001 mars 2008 Paul Cherdon DVD  
mars 2008[33] En cours
(au 13 septembre 2022)
Thierry Verdavaine DVG Cadre de la fonction publique
Vice-président de la CC des Trois Rivières (2014 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[34],[35]


Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

Une fleur a été attribuée à la commune en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[36].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Michel, cela correspond à 2004, 2009, etc[37]. Les autres dates de « recensements » (2008, etc.) sont des estimations. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].

En 2021, la commune comptait 3 252 habitants[Note 4], en diminution de 6,44 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 3152 4552 5672 7593 1623 1973 2013 2723 334
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2623 2773 1903 6373 9634 2514 4034 5224 874
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 0035 1405 1144 7275 4305 2495 1194 3344 632
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4 5024 3424 1554 0443 7833 6563 5403 5203 522
2014 2019 2021 - - - - - -
3 5283 3143 252------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Quatre foires franches annuelles à la Saint-Joseph, Saint-Michel, Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Anne[Quand ?][réf. nécessaire].
  • Festival annuel de musiques baroques dans le site de l'abbaye, sons et lumières, concerts d'orgue[réf. nécessaire].

Économie[modifier | modifier le code]

Industries : bois, produits béton, moules métalliques, produits en fonte et tôles fines, fabrication d'accessoires automobiles[réf. nécessaire].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Abbaye de Saint-Michel : sur ce site, est organisé tous les ans le Festival de l'Abbaye de Saint-Michel consacré au chant et à la musique baroque.
  • Chapelle Savart : l'édicule, consacré à la Vierge, fut érigé en 1860 par l'industriel César Savart (1824-1907) en témoignage de reconnaissance pour avoir fait fortune. L'oratoire, œuvre du marbrier parisien E. Seguin, est protégé par un toit posé sur une structure ajourée en fonte, contemporaine de l'épanouissement de l'architecture métallique en France[41].
  • Château de Saint-Michel (privé).
  • Forêt domaniale.
  • Forges de Sougland. Ces forges dateraient de 1540 environ. D'après Alfred Desmasures, auteur de l'histoire de Saint-Michel-en-Thiérache, « la forge de Sougland a pour possesseur M. de Tonnay, qui, dans un bail de 1591, est indemnisé par l'abbaye de Saint-Michel pour les désastres que lui ont causés les guerres civiles et pour la sous-location qu'il fait à Jean Petré »[42]. Les forges de Sougland auraient fabriqué des armes commandées par Louis XIII et Henri IV.
  • Mausolée Savart.
  • Mémorial des « MORTS POUR LA FRANCE » en Mai 1940 sur le territoire de Saint-Michel
    Situé sur la route reliant Hirson à la Belgique (RD 1050 ou route Charlemagne), au carrefour de l’Étoile, se trouve un monument en pierre bleue de Thiérache en forme de « livre ouvert », sur une « France basculée », à laquelle s’accroche désespérément un soldat français, en uniforme de 1940. Les noms de 24 militaires « Morts pour la France » au cours des combats, les 16, 17 et 18 mai 1940, sur la commune de Saint–Michel en Thiérache (Aisne) sont inscrits[43].
  • Musée de la vie rurale et forestière dans les dépendances de l'abbaye[44].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Michel Blason
De sable au vol d’argent, au chef du même chargé d’une aigle issante du champ[46].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Histoire de Saint-Michel en Thiérache par Alfred Desmasures - rééditions-1984 éditions du Chertemps-Marcel Carnoy -Hirson de l'œuvre originale datée de 1883

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. en 1794, la ville s'appelle Michel Rochefort sur les actes d'état-civil
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Saint-Michel » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Saint-Michel - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Saint-Michel - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans l'Aisne » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Carte de Saint-Michel » sur Géoportail (consulté le 05 janvier 2012).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Michel et Fontaine-lès-Vervins », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Fontaine-les-Vervins » (commune de Fontaine-lès-Vervins) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Fontaine-les-Vervins » (commune de Fontaine-lès-Vervins) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Saint-Michel », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l’Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 249.
  18. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 1565.
  19. Abbatiale de Saint-Michel-en-Thiérache : Son histoire, son architecture, ses orgues, Association des amis de l'abbaye, de l'église abbatiale et des grandes orgues, , p. 1.
  20. Les actes de décès de plusieurs militaires qui y moururent figurent aux registres de la commune (Archives départementales de l'Aisne en ligne, 5Mi 0665 - 1870-1872).
  21. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-Michel », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  22. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  24. « communauté de communes des Trois Rivières (Aisne) - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  25. Résultats officiels pour la commune Saint-Michel
  26. « Résultats de l'élection municipale de 2020 à Saint-Michel », sur interieur.gouv.fr/, (consulté le ).
  27. « Les maires de Saint-Michel », sur francegenweb.org (consulté le ).
  28. Histoire de la ville d'Hirson par Alfred Desmasures
  29. « Almanach impérial... : présenté à Leurs Majestés », sur Gallica, (consulté le ).
  30. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
  31. « Le Temps » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
  32. « Maurice, Charles Brugnon (1909-1997) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
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