Jeantes
Jeantes | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Vervins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Trois Rivières | ||||
Maire Mandat |
Sylvain Bourgeois 2020-2026 |
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Code postal | 02140 | ||||
Code commune | 02391 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Jeantais(es) | ||||
Population municipale |
218 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 48′ 16″ nord, 4° 03′ 21″ est | ||||
Altitude | 200 m Min. 153 m Max. 231 m |
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Superficie | 15,61 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Hirson | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Jeantes est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Plomion | Landouzy-la-Ville | |||
Bancigny | N | Besmont | ||
O Jeantes E | ||||
S | ||||
Saint-Clément Dagny-Lambercy |
Coingt |
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Entrée de Jeantes.
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Entrée de La Sablonnière.
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Entrée du Coq Banni.
-
Entrée de La Longue Rue.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Huteau, le fossé 01 de la commune de Jeantes[1], le fossé du Fond Placard[2], le ruisseau de la Longue Rue[3], le ruisseau du Coq Banni[4], le ruisseau du Fond Maupetit[5], le ruisseau du Robinet[6] et un autre petit cours d'eau[7],[Carte 1].
Le Huteau, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune de Coingt et se jette dans la rivière Brune en limite de Hary et de Thenailles, après avoir traversé six communes[8].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 912 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Vervins à 12 km à vol d'oiseau[11], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 826,3 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Jeantes est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16] et hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,8 %), terres arables (32,3 %), zones urbanisées (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), forêts (3,5 %)[19].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le village est cité pour la première fois sous l'appellation de Jante au XIIe siècle (cartulaire de l'abbaye de Saint-Denis) ; Janta, Jantea, Janta-Villa, Jantes, Jante-en-Thiérache ; Jante-la-Ville vers 1750 (carte de Cassini) ; Jeantes' au XIXe siècle[20].
Jeantes pourrait répondre à un nom celtique : cambita, formé sur cambo et qui signifie « courbe, courbure »[21].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le site fut occupé dès l'époque gauloise et gallo-romaine, comme l'attestent les vestiges retrouvés. Seigneurie de l'abbaye de Clairfontaine au XIIIe siècle, le village (nommé « Jeante-la-ville » au XVIIe siècle) appartint aux comtes d'Apremont jusqu'à la Révolution française. Patron : saint Martin.
Anecdote : Le Coq Banni fut un hameau populeux. On y relève l'existence d'un tailleur d'habits, de deux tonneliers, d'un laboureur et de manouvriers. Il n'y aura jamais d'école, on va à Coutenval, ou à La Longue Rue, ou tout simplement au village. C'était vers l'année 1883 qu'une ferme y fut construite.
Carte de Cassini
La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, la paroisse de Jeantes est un exemple typique de l'habitat dispersé thiérachien avec ses nombreux hameaux encore existants de nos jours
- Jeantes-la-Cour, hameau dont la ferme et le moulin appartenaient autrefois à l'abbaye de Saint-Michel[20].
- le Coq Bany (aujourd'hui Coq Banni) qui s'écrivait Cocq Banny en 1676 et qui a donné son nom à un petit ruisseau de 3 km, affluent de la rivière Le Hutteau[22].
- le hameau de Coutenval
- la Longue-Rue
- la Sablonnière
- la Nigaudière et l'Epinette contiguës à la paroisse de Plomion
Cinq fermes dont la plupart ont disparu sont représentées sur la carte : la Ferme du Tourniquet, la Ferme des Fons-Monpetit, la ferme Grand-Mère, le ferme Bertaud et la ferme de la Folie qui a été détruite en 1805[23].
Quatre moulins à eau Le Robinet, Le Balizeau celui de Jante-la-Cour et celui de Jante-la-Ville sont symbolisés par une roue dentée sur les rivières.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Jeantes est membre de la communauté de communes des Trois Rivières, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Buire. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[24].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[16]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Hirson pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[16], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[25].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2021, la commune comptait 218 habitants[Note 2], en évolution de +3,32 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin, église fortifiée, classée parmi les monuments historiques depuis 1987.
L'église est visitée par des milliers de touristes en particulier des Néerlandais venant voir l'œuvre de leur compatriote. Dans le village et ses hameaux on peut dénombrer une dizaine de maisons habitées, pendant leurs congés, par des Néerlandais.
- Monument aux morts.
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L'église fortifiée Saint-Martin. -
Intérieur de l'église. -
Monument aux morts. -
Oratoire commémorative sœur Thérèse Monique Carlin. -
Tour-pigeonnier.
Cartes postales anciennes
[modifier | modifier le code]-
Le portail de la mairie vers 1910. -
La rue de la mairie vers 1910. -
La Grande-Rue vers 1910. -
Carte postale de l'église vers 1910. -
Carte postale de l'église vers 1910: l'édicule qui surplombe la nef a aujourd'hui disparu.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- François Louis Prudhomme, homme politique né en 1757 à Jeantes (Aisne) et mort en 1826 à Rozoy-sur-Serre.
- Sœur Thérèse Monique Carlin, fondatrice de la congrégation des filles de la Providence.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Jeantes sur le site de l'Institut géographique national
- Les dossiers de l'Inventaire du patrimoine culturel sur la commune de Jeantes
- Jeantes sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Jeantes » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « le fossé 01 de la commune de Jeantes »
- Sandre, « le fossé du Fond Placard »
- Sandre, « le ruisseau de la Longue Rue »
- Sandre, « le ruisseau du Coq Banni »
- Sandre, « le ruisseau du Fond Maupetit »
- Sandre, « le ruisseau du Robinet »
- « Fiche communale de Jeantes », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « le Huteau »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Jeantes et Fontaine-lès-Vervins », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Fontaine-les-Vervins » (commune de Fontaine-lès-Vervins) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Fontaine-les-Vervins » (commune de Fontaine-lès-Vervins) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, (lire en ligne), p.145.
- Marie-Thérèse Morlet, La Toponymie de la Thiérache, vol. 1, coll. « Revue Internationale d'Onomastique », , p. 26.
- « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes », sur Gallica, (consulté le ).
- « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes », sur Gallica, (consulté le ).
- « communauté de communes des Trois Rivières (Aisne) - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.