Dominique (pays)

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Commonwealth de la Dominique

(en) Commonwealth of Dominica

Drapeau
Drapeau de la Dominique
Blason
Armoiries de la Dominique
Devise en créole dominiquais : Apres Bondie C'est La Ter[n 1] (« Après le Bon Dieu, c'est la terre »)
Hymne en anglais : Isle of Beauty, Isle of Splendour (« Île de beauté, île de splendeur »)
Fête nationale
· Événement commémoré
Indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni ()
Description de l'image LocationDominica.png.
Administration
Forme de l'État République
Présidente Sylvanie Burton
Premier ministre Roosevelt Skerrit
Parlement Assemblée de la Dominique
Langue officielle
Langue vernaculaire
Anglais
Créole dominiquais[2]
Capitale Roseau

15° 18′ 12″ N, 61° 22′ 58″ O

Géographie
Plus grande ville Roseau
Superficie totale 754 km2
(classé 170e)
Superficie en eau 2,18
Fuseau horaire UTC GMT-4
Histoire
Entité précédente
Indépendance Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Date
Démographie
Gentilé Dominiquais
Population totale (2020[3]) 74 243 hab.
(classé 202e)
Densité 98 hab./km2
Économie
PIB nominal (2022) en augmentation 635 millions de $
+ 11,99 %[n 2]
PIB (PPA) (2022) en augmentation 1,074 milliards de $
+ 13,53 %[n 2]
PIB nominal par hab. (2022) en augmentation 8 575,285 $
+ 11,50 %[4]
PIB (PPA) par hab. (2022) en augmentation 14 490,830 $
+ 12,90 % [4]
Dette publique brute (2022) Nominale
1,791 milliards de EC$
+ 8,28 %
Relative
99,685 % du PIB
- 2,17 %
Monnaie Dollar des Caraïbes orientales (XCD)
Développement
IDH (2021) en diminution 0,720[5] (élevé ; 102e)
Indice de performance environnementale (2022) en augmentation 51,2[6] (42e)
Divers
Code ISO 3166-1 DMA, DM
Domaine Internet .dm
Indicatif téléphonique +1-767
Organisations internationales OIF
Drapeau des Nations uniesONU
Icône du Commonwealth Commonwealth

La Dominique (en anglais : Dominica ; en créole dominiquais : Donmnik ; en kalinago : Wai'tu kubuli) en forme longue le Commonwealth de la Dominique[7], est un pays insulaire de l'archipel des Caraïbes, située entre les îles françaises des Saintes et de Marie-Galante (deux dépendances de la Guadeloupe) au nord, et de la Martinique, au sud. Son nom kalinago est « Wai'tu kubuli » qui signifie « Son corps est grand ».

Le premier Européen à l'avoir abordée est Christophe Colomb, lors de son deuxième voyage, en 1493. Avant son indépendance en 1978, la Dominique était un État associé de la couronne britannique (États associés des Indes occidentales) et, avant 1967, une colonie britannique membre de l'éphémère fédération des Indes occidentales (1958-1962). L'île a auparavant connu une présence française jusqu'au traité de Paris de 1763. Toutefois, la France occupe de nouveau brièvement l'île à deux reprises par la suite (1778 et 1814).

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'appellation kalinago (précolombienne) de l'île est Wai'tu kubuli et qui signifie « Son corps est grand ».

Le nom actuel de l'île provient du mot espagnol Domingo signifiant dimanche en français. Puisque c'est le dimanche que l'île fut longée par Christophe Colomb.

Histoire[modifier | modifier le code]

Population autochtone pré-colombienne[modifier | modifier le code]

L’île est initialement habitée par le peuple autochtone des Arawaks, dont se revendiquent les Kalinagos (amérindiens des Antilles).

Colonisation et conquête espagnole 1493-1625[modifier | modifier le code]

La Dominique sur le trajet du deuxième voyage de Christophe Colomb (1493-1496).

Le dimanche , lors de son deuxième voyage aux Amériques, Christophe Colomb longe les rivages de l’île qu'il appelle ainsi Domingo — dimanche en espagnol —, d’où proviennent ses noms actuels, Dominique en français et « Dominica » en anglais.

Les Kalinagos doivent leur survie aux reliefs escarpés de la Dominique, à ses forêts denses et sauvages. Venus du nord du Venezuela, ils s'étaient installés sur l'île des siècles avant que Christophe Colomb n'arrive. Mais c'est ici seulement, isolés dans la nature, qu'ils ont échappé à l'extermination dont ils ont été victimes partout ailleurs dans les Antilles, du fait de la violence des Européens mais surtout des maladies apportées par eux. En 1903, la Couronne britannique leur rendit quelques terres en pleine propriété.

Souveraineté française 1625-1763[modifier | modifier le code]

En 1625, lors de la guerre de Trente Ans, les Espagnols laissent la place aux Français puis au cours du XVIIe siècle, Français et Anglais s'affrontent pour la possession de l'île. Deux fois leurs canonnades détruiront totalement Roseau. En 1660, Français et Anglais abandonnent l'île aux Kalinagos et la déclarent zone neutre ; pour mettre fin aux conflits, un traité de paix est signé entre les Français, les Anglais et les Kalinagos.

Invasion de l'île de la Dominique par les Anglais (vue depuis la baie de Roseau), Sir Archibald Campbell, 1761.

Déjà installés à la Martinique et à la Guadeloupe, les Français s'implantent petit à petit à la Dominique en y introduisant la culture du café. Ils importent des esclaves africains pour résoudre le problème de main-d'œuvre. Mais les Britanniques s'approprient l'île en 1759.

Alternances franco-anglaises 1763-1814[modifier | modifier le code]

Scène de marché intitulé Linen Market, à la Dominique. Agostino Brunias, 1770.

À l'issue de la guerre de Sept Ans, par le traité de Paris de 1763, la France cède la Dominique à la Grande-Bretagne. Par la suite, les Français rompent le traité et s’emparent par deux fois de la Dominique. En 1778, c'est sous le commandement du marquis François Claude de Bouillé que les Français reçoivent la capitulation du gouverneur William Stuart. En 1814, après avoir incendié Roseau, les Français décident de quitter l’île en échange d’une indemnité, et cette dernière redevient britannique.

Colonie britannique 1814-1956[modifier | modifier le code]

Statue d'un Neg Mawon (monument dédié à l'émancipation des esclaves en 1838), Roseau.

L'esclavage est aboli à la Dominique en 1833. Comme il ne le fut qu'en 1848 dans les îles voisines de la Martinique et de la Guadeloupe, de nombreux esclaves s'enfuirent de ces îles pendant cette période, à l'aide de moyens de fortune, souvent de simples pirogues, pour trouver refuge à la Dominique.

En 1898, l'île reçoit le statut de colonie de la Couronne britannique.

Ébauches d'indépendances 1956-1978[modifier | modifier le code]

En 1956, elle acquiert son indépendance au sein de l'éphémère Fédération des Antilles britanniques. En 1967, elle devient un des États associés des Indes occidentales et un membre du Commonwealth et entame l’instauration d’un régime démocratique.

République indépendante en 1978[modifier | modifier le code]

L’indépendance de la Dominique est déclarée le , lors du 485e anniversaire de sa découverte par Christophe Colomb.

Aujourd'hui, les 3 000 descendants des Indiens Caraïbes, derniers héritiers de ces peuples précolombiens, vivent pour la plupart dans le territoire Kalinago (Réserve Caraïbe), de 1 480 hectares, autour de la petite ville de Salybia, au nord-est de l'île. Bien que métissés, ils cultivent leur identité propre et ont sauvegardé leur langue.

Le , à la suite du passage de l'ouragan Maria, le Premier ministre Roosevelt Skerrit déclare : « [les habitants de la Dominique] ont perdu tout ce qui pouvait être perdu »[8].

Géographie physique[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

L’île de la Dominique est située en plein cœur des Petites Antilles, à 41 km au nord-nord-ouest des côtes de la Martinique, à 29 km au sud-est des côtes des Saintes et autant au sud-sud-ouest de celles de Marie-Galante ; ces dernières constituant deux des dépendances de la Guadeloupe.

Territoires limitrophes[modifier | modifier le code]

L'île de la Dominique se situe entre la Martinique (localisée au sud) et la Guadeloupe (localisée au nord).
Territoires limitrophes de la Dominique(Pays)
Porto Rico, à 612 km Guadeloupe, à 86 km Portugal, à 5 670 km
Belize, à 2 865 km Dominique(Pays) Cap-Vert, à 4 060 km
Venezuela, à 800 km Martinique, à 88 km Barbade, à 310 km

Géologie[modifier | modifier le code]

Géologiquement, la Dominique fait partie de l'arc volcanique des Petites Antilles. Une dorsale montagneuse centrale coupe le pays selon un axe nord-ouest vers sud-est. Elle crée d'importantes pentes volcaniques et de profondes vallées, où l'altitude varie de 300 mètres à 1 400 mètres au-dessus du niveau de la mer.

L'île témoigne d'un volcanisme de type récent, d'intense activité, comme l'attestent les sites du « Boiling Lake » (« Lac en ébullition ») et de la « vallée de la Désolation » dont les sources chaudes émettent des vapeurs sulfureuses qui en désertifient les abords, contrastant ainsi avec les forêts tropicales environnantes.

Superficie et topographie[modifier | modifier le code]

Carte topographique de la Dominique.

La Dominique mesure 46 km de longueur, sur 25 km de largeur, pour une superficie de 754 km2. L'île est composée d'une chaîne de hauts pitons depuis son extrémité septentrionale à sa pointe méridionale ; le plus élevé, le morne Diablotins, culmine à 1 447 m. La Dominique revendiquait l'île de Aves, située à 230 km à l'ouest, détenue par le Venezuela, mais a renoncé, en 2007, à celle-ci[9].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Surnommée l'île aux 365 rivières, les principaux fleuves se jetant à l'ouest dans la mer des Caraïbes sont le Layou (21,8 km) et le Roseau (20 km), et le principal fleuve se jetant à l'est dans l'océan Atlantique est le Toulaman (15 km).

Également, la Dominique compte environ trente chutes d’eau formant des piscines naturelles ainsi que des sources d’eaux chaudes. Enfin, le plus grand lac de cratère de l'île est le lac Boeri, situé dans le parc national.

Climat[modifier | modifier le code]

La Dominique bénéficie d'un climat tropical humide typique, avec des températures élevées et de fortes précipitations.

Milieu naturel et protection de l'environnement[modifier | modifier le code]

Forêt pluviale de la Dominique.
L'Amazone impériale : oiseau endémique et emblème de l'île de la Dominique.
Lac volcanique bouillant de la Dominique.

Le parc national de Morne Trois Pitons est classé au patrimoine mondial naturel par l’Unesco[10]. Aussi, le pays comporterait six sortes de forêts tropicales[réf. souhaitée] dont une forêt tropicale humide.

Le parc national du Morne Diablotin est situé dans les chaines montagneuses du nord de l’île. Il s’étend sur plus de 3.300 hectares et a été fondé en 2000 pour protéger l’habitat d’une espèce en danger, le perroquet Sisserou, animal emblème de La Dominique. C'est une région difficile d'accès, à l'est des villages de Colihaut (ou Coulihaut) et de Dublanc.

Toutefois, les richesses écologiques de l'île ont été affectées par le développement de l'agriculture et des bananeraies, ainsi que par l'introduction de nombreuses espèces exogènes, devenant parfois invasives. Après une économie basée sur l'agriculture et l'exportation de bananes, qui a rendu l'île vulnérable aux catastrophes climatiques et aux crises du marché, la Dominique a souhaité développer un programme d'écotourisme, récompensé par la certification Green Globe 21 validant la qualité écotouristique de cette destination, pour la première fois[Quand ?] attribuée à une île des Caraïbes. La Dominique veut aller plus loin avec, depuis 2007, un programme de dix ans visant à transformer l'île en une « île biologique » par la conjugaison de l’écotourisme, de l’agrotourisme et d'un tourisme de santé, avec la conversion de l'agriculture à la production biologique, un commerce éthique et équitable ne nécessitant pas de consommation excessive des ressources naturelles[11].

Montagne dominiquaise.

L'« île nature » a ouvert en janvier 2011 un sentier de randonnée, inédit dans les Caraïbes, le Waitukubuli National Trail (WNT). Long de 185 kilomètres, partagé en quatorze segments, il traverse le territoire du sud au nord en reprenant les chemins tracés par les anciens habitants, explique Edison Henry, le chef du projet. La flore typique comprend manguiers, corossols et gommiers. La faune typique est représentée par le « sisserou » (Amazone impériale), un grand perroquet au ventre pourpre et aux ailes vertes, unique au monde, emblème national de la Dominique.

Certaines rivières comportent des chutes d'eau (Victoria, Sari Sari, Middelham…). La Dominique abrite le deuxième plus grand lac bouillonnant de la planète, au cœur du parc national de Morne Trois Pitons, classé au patrimoine mondial[12].

Géographie humaine[modifier | modifier le code]

Carte des principales villes de la Dominique.

Les habitants de l’île, les Dominiquais et Dominiquaises, au nombre de 75 000, sont concentrés essentiellement sur la côte ouest, à Roseau, la capitale, forte de 24 000 habitants, et à Portsmouth (3 634 habitants en 2006), au nord. Il demeure encore 3 000 autochtones, préservant leurs traditions, sur la côte est.

Vue panoramique de la ville de Roseau (capitale de la Dominique).

Axes de communication et transports[modifier | modifier le code]

L'infrastructure routière repose sur un total de 1 512 km de route, dont 762 km sont revêtues. Le réseau routier principal connecte les principaux foyers de population en longeant les côtes de la moitié nord-ouest du pays et en traversant les terres intérieures par deux transversales. Le reste est desservi par des routes secondaires ou des pistes.

Ce réseau routier est le support d'un réseau de bus, qui sillonnent les grands axes de l'île, principalement la moitié ouest de la Dominique. Les bus côtoient en outre des taxis.

Il existe une liaison maritime desservant certaines îles des Petites Antilles. Tandis qu'un port en eau profonde permet l'accueil de navires plus imposants[13].

La Dominique est aussi connectée au reste du monde par voie aérienne via l'aéroport Douglas-Charles, principale infrastructure aéroportuaire du pays. Cet aéroport ouvre la Dominique au trafic régional du bassin caraïbe, mais ne reçoit pas de vols longs courriers. Par ailleurs, un second aéroport existe, celui de Canefield, moins fréquenté.

Politique[modifier | modifier le code]

Le Premier ministre actuel du Commonwealth de la Dominique, Roosevelt Skerrit.

La Dominique est une république démocratique qui combine des aspects du modèle républicain et du « système de Westminster ». Le président est élu par le parlement pour un mandat de cinq ans (art. 18 de la Constitution). En accord avec l'article 59 de la Constitution, il choisit comme Premier ministre un député qui a l'appui d'une majorité au sein du Parlement[14].

La Dominique est membre du Caricom, de l'AEC, de l'OECO, du Commonwealth[15], de l'OEA, de l'ALBA, de l'ONU, et de la Francophonie[16].

La présidente depuis 2023 est Sylvanie Burton[17]. Roosevelt Skerrit est Premier ministre depuis 2004[18].

Subdivisions[modifier | modifier le code]

Divisions administratives dominiquaises.

La Dominique est divisée en dix paroisses.

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie dominiquaise dépend surtout du tourisme et de l'agriculture. En effet, l'agriculture, principalement la banane, représente 18 % du PIB et emploie 28 % de la main-d'œuvre. Les services (dont le tourisme) représentaient 58 % du PIB et 40 % de la main-d'œuvre en 2002. Des réformes ont été entreprises afin de développer les services financiers off-shore à l'instar d'autres îles de la région. C'est également un pavillon de complaisance.

L'attribution de passeports à des ressortissants étrangers non-résidents en contrepartie de 100 000 dollars américains représente en 2023 plus de la moitié des recettes de l'État. L'ampleur prise par ce dispositif entraîne le rétablissement des visas à l'entrée de la Grande-Bretagne[19].

Projet géothermique Caraïbes[modifier | modifier le code]

À partir de 2003, le gouvernement de la Dominique, les régions Guadeloupe et Martinique, l'Agence française de développement (AFD), l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) ont envisagé de conduire en coopération un projet de développement des ressources géothermales de la Dominique. Il s'agirait d’exporter l'essentiel de la production électrique via des câbles sous-marins vers les deux îles françaises voisines (Guadeloupe et Martinique) qui constituent deux pôles de consommation électrique en forte croissance dans la Caraïbe.

En 2005, une étude préliminaire de cadrage technique et économique a eu lieu entre la Dominique et EDF pour la France, mais aussi plusieurs intervenants économiques. À partir de 2013, une nouvelle phase s'est ouverte avec le forage des premiers puits. Cette phase de préfiguration de la production doit aboutir à l'évaluation de la production et, par la suite, la mise en place d'une centrale de production.

Les prévisions économiques de 2018 menées par The Economist font de la Dominique le pays à plus forte croissance du PIB par rapport à l'année précédente, avec une progression de 8,8 %[20].

Démographie[modifier | modifier le code]

La population de la Dominique est de 71 293 habitants selon le recensement de 2011[21]. En 2001, la population s'identifiait à 86,8 % en tant que descendants d'Africains/noirs, 9,1 % se disaient d'origine « mixte », 2,9 % Amérindiens (Kalinago) et 0,8 % Caucasiens/blancs, l'île comptait également de petites communautés d'Indiens, de Chinois et de Syriens/Libanais[22],[23]. La population de l'île croît peu, en partie du fait de l'émigration[21]. La population des Kalinagos, comptant 3 000 personnes, est l'une des dernières présences indigènes des Antilles. Ces derniers vivent aujourd'hui dans une réserve créée spécialement pour eux en 1903, le Territoire Kalinago[24],[25].

Langues[modifier | modifier le code]

Bien que la langue officielle du pays soit l'anglais, 80 % des citoyens s'expriment en créole dominiquais, créole à base lexicale française[25]. D'après les derniers recensements de 2014 (OIF) 10 % de la population parle en tant que langue principale le français (7 000 locuteurs). La Dominique est devenue membre de l'Organisation internationale de la francophonie en décembre 1979[25].

Religions[modifier | modifier le code]

La cathédrale Notre-Dame de Fair Haven de Roseau.

Dans un recensement fait en 2001[22],[23], sur 69 775 habitants : 91,2 % des Dominiquais affirmaient leur appartenance à différentes branches du christianisme, 61,4 % de la population se disaient catholiques, 28,6 % étaient affiliés à différentes églises protestantes (dont 6,7 % se disant protestants évangéliques, 6,1 % adventistes, 5,6 % pentecôtistes, 4,1 % baptistes, 3,7 % méthodistes et 2,4 % d'autres églises protestantes), et 1,2 % déclarait être Témoins de Jéhovah. Par ailleurs, 1,3 % de la population (897 Dominiquais) se revendiquaient du rastafarisme, et l'islam (0,2 %) et l'hindouisme (0,1 %) comptaient quelques dizaines de fidèles[22]. 6,1 % de la population enfin ne revendiquaient aucune affiliation religieuse[22].
Selon l'institut privé Pew Research Center, en 2010, 94,4 % des habitants de la Dominique étaient chrétiens, principalement répartis entre catholiques (58,1 %) et protestants (35,5 %), et 3,0 % de la population pratiquaient une religion populaire[26].

Culture[modifier | modifier le code]

Fêtes et jours fériés[modifier | modifier le code]

  • La fête nationale du Commonwealth de la Dominique est le jour de l'indépendance soit le 3 novembre[27].

Musées[modifier | modifier le code]

Musée national de la Dominique.

Ordres et décorations[modifier | modifier le code]

  • Ordre du Sissérou (Sisserou Award of Honour).
  • Ordre de la Dominique (Dominica Award of Honour), la plus haute distinction.

Littérature[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. C'est la devise inscrite en créole dominiquais sur les armoiries de la Dominique[1].
  2. a et b PIB à parité de pouvoir d'achat, d'après le Fonds monétaire international (FMI).

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Coat of Arms of Dominica », sur dominica.gov.dm (consulté le )
  2. « Dominique », sur axl.cefan.ulaval.ca (consulté le )
  3. (en) « Central America :: Dominica — The World Factbook - Central Intelligence Agency », sur cia.gov (consulté le )
  4. a et b (en-US) « World Economic Outlook Database April 2022 », sur imf.org (consulté le ).
  5. Rapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation, New York, Programme des Nations unies pour le développement, , 337 p. (ISBN 978-92-1-126452-4, lire en ligne).
  6. (en) Martin J. Wolf, John W. Emerson, Daniel C. Esty, Alex de Sherbinin, Zachary A. Wendling et al., 2022 Environmental Performance Index, New Haven, Connecticut, États-Unis, Yale Center for Environmental Law & Policy, , 192 p. (lire en ligne [PDF]).
  7. Commission d'enrichissement de la langue française, « Recommandation concernant les noms d’États, d’habitants, de capitales, de sièges diplomatiques ou consulaires » [PDF], sur diplomatie.gouv.fr, ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, .
  8. AFP, « Ouragan Maria : la Dominique a "perdu tout ce qui pouvait être perdu" », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Dominique, Océanie | Info-pays | Crisis24 », sur crisis24.garda.com (consulté le )
  10. Unesco - Centre du patrimoine mondial, « Parc national de Morne Trois Pitons », sur whc.unesco.org.
  11. Rapport GEO 2007, page 33 (ONU/PNUE)
  12. Geo no 395 de janvier 2012 p. 87.
  13. « Dominique: Transports et déplacements », sur Routard.com (consulté le )
  14. (en) « article 59 de la Constitution »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur dominicacompanies.com
  15. Site designed and built by Hydrant (http://www.hydrant.co.uk), « Dominica - The Commonwealth », sur thecommonwealth.org.
  16. « Dominique - Organisation internationale de la Francophonie », sur francophonie.org.
  17. « Sylvanie Burton, première femme Kalinago élue présidente de La Dominique », sur Guadeloupe la Première (consulté le )
  18. « La Dominique, victime de l’ouragan Maria », sur La Croix, (consulté le )
  19. Le Bilan du Monde, Paris, Le Monde, (ISBN 978-2-36804-159-8), p. 130
  20. (en) fastest-growing and shrinking economies in 2018
  21. a et b (en) Office central de statistique de la Dominique, « 2011 Population and Housing Census Report »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur dominica.gov.dm, (consulté le ).
  22. a b c et d (en) Programme des statistiques régionales de la Communauté caribéenne (CARICOM), « 2000 Round of Population and Housing Census of the Caribbean Community : National Census Report, Dominica » [PDF], sur statistics.caricom.org, (consulté le ), p. 32-40 (Chapitres 2.3 Groupe ethnique et 2.4 Appartenance religieuse).
  23. a et b (en) Office central de statistique de la Dominique, « Statistics At a Glance 2005 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur dominica.gov.dm (consulté le ).
  24. (en) « Kalinago Territory : About Us », sur kalinagoterritory.com (consulté le ).
  25. a b et c Jacques Leclerc, « L'aménagement linguistique dans le monde : Dominique », sur axl.cefan.ulaval.ca, Québec, CEFAN, Université Laval, (consulté le ).
  26. (en) « Religions in Dominica », sur globalreligiousfutures.org (consulté le ).
  27. http://site.ac-martinique.fr/dareic/wp-content/uploads/2015/06/LA-DOMINIQUE.pdf

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Conférences en ligne[modifier | modifier le code]