Première guerre franco-malgache

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Première guerre franco-malgache
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Tamatave bombardée et occupée par les Français, le 11 Juin 1883 (Le Monde Illustré, 1883).
Informations générales
Date Mai 1883–Décembre 1885
Lieu Madagascar
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de la France France Royaume de Madagascar
Commandants
Drapeau de la France Amiral Pierre †
Drapeau de la France Amiral Galiber
Drapeau de la France Contre-Amiral Miot
Drapeau de Madagascar Ranavalona II
Drapeau de Madagascar Rainilaiarivony

La première guerre franco-malgache est une guerre qui opposa la France à Madagascar entre 1883 et 1885. Le traité de paix signé le établit la domination des Français, qui désormais représenteront Madagascar dans ses relations extérieures. En outre, l'État malgache est contraint de souscrire auprès d'une banque française un emprunt de dix millions de francs. Ce protectorat qui ne dit pas son nom est accepté par le Royaume-Uni en 1890 en échange de la liberté qu'il obtient de s'emparer de Zanzibar.

Les origines[modifier | modifier le code]

Le casus belli[modifier | modifier le code]

Les opérations militaires[modifier | modifier le code]

Les hostilités débutent en . L'escadre du contre-amiral Pierre soumet la côte malgache à un blocus sévère et bombarde plusieurs villes portuaires. Le 17, Majunga est attaquée et occupée par les marins français. Le contre-amiral Miot qui succède à Pierre poursuit son action et les bombardements (Mahanoro, Fénérive...) et occupe la baie de Diego-Suarez en 1885. Le , le chef de bataillon Théophile Pennequin, à la tête d'une petite troupe composée de 50 marins et de 70 auxiliaires Sakalaves, met en déroute plusieurs milliers de Hovas commandés par le Britannique Shervington au combat d'Andampy mais le 10 septembre suivant, les Malgaches prennent leur revanche et repoussent les Français devant Farafate. Les difficultés rencontrées par la France face à la Chine et qui l'obligent à consacrer l'essentiel de ses moyens navals, militaires et financiers à la région indochinoise au préjudice des autres théâtres d'opérations et l'épuisement des Hovas conduisent les deux parties à rechercher une issue négociée au conflit.

Le traité du 17 décembre 1885[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Ernest Lavisse et Alfred Rambaud, Histoire générale, tome XII, le monde contemporain, 1870-1900, Paris, Librairie Armand Colin, 1925.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]