42e division d'infanterie (France)
42e division d'infanterie | |
Création | 1898 |
---|---|
Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Garnison | Metz (1919-1940) |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille de la Marne (Bataille des Marais de Saint-Gond) 1914 - Bataille d’Ypres 1915 - 2e bataille de Champagne 1916 - Bataille de Verdun 1916 - Bataille de la Somme 1917 - Chemin des Dames 1917 - Bataille de Verdun 1918 - 3e bataille de Picardie 1918 - Bataille du Chesne et de Buzancy |
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La 42e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
Les chefs de la 42e division d’infanterie
[modifier | modifier le code]- - : Général d'Hugonneau de Boyat
- .
- : Général de Mibielle
- - : Général Dalstein
- .
- - : Général Michel
- .
- : Général Couturier
- : Général Lecomte
- : Général Verraux
- : Général Grossetti
- : Général Duchêne
- : Général Deville
- - : Général de Barescut
- 1927 - : Général Viotte
- - : Général Castella
- : Général Guitry
- : Général Chauvin
- : Général Touchon
- : Général de La Porte du Theil
- : Général Keller
De 1898 à 1914
[modifier | modifier le code]La division est créée en 1898. Elle est rattachée à la 6e région militaire et a, avant la mobilisation, la composition suivante[1] :
- 83e brigade d'infanterie
- 84e brigade d'infanterie
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]Infanterie :
- 8e bataillon de chasseurs à pied d’ à la fin de la guerre
- 16e bataillon de chasseurs à pied d’ à la fin de la guerre
- 19e bataillon de chasseurs à pied d’ à
- 94e régiment d’infanterie d’ à
- 151e régiment d’infanterie d’ à
- 162e régiment d’infanterie d’ à
- 261e régiment d’infanterie de juin à
- 332e régiment d’infanterie de à la fin de la guerre
- Bataillon de pionniers du 103e régiment d’infanterie territoriale d' à la fin de la guerre
Jusqu'en novembre 1916, l'infanterie est divisée en deux brigades : bataillons de chasseurs à pied et 94e RI à la 83e brigade et 151e, 162e et 261e RI à la 84e.
Cavalerie :
- Un escadron du 9e régiment de chasseurs à cheval de novembre 1914 à novembre 1915
- Un escadron du 20e régiment de chasseurs à cheval de décembre 1916 à la fin de la guerre
Artillerie :
- 61e régiment d’artillerie de campagne (trois groupes de canons de 75) d' à la fin de la guerre
- 12e groupe du 116e régiment d'artillerie lourde (canons de 155 C) de décembre 1917 à mars 1918
- 6e groupe du 132e régiment d'artillerie lourde (canons de 155 C) de mars 1918 à la fin de la guerre (créé par renommage du précédent)
Autres unités rattachées à la division :
- Brigade de fusiliers marins, du 27 au 29 octobre 1914
- Éléments de tirailleurs sénégalais, du 26 octobre au 3 novembre 1914
- 80e brigade d'infanterie (40e DI), du 7 au 17 juillet 1915
- 13e brigade d'infanterie (7e DI), du 28 septembre au 12 octobre 1915
- Éléments de la 69e DI, du 11 au 19 mai 1916
- Éléments de la 46e DI, du 31 octobre au 5 novembre 1916
- 153e brigade d'infanterie, du 27 juin au 17 juillet 1917 et du 17 au 28 août 1917
Historique
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]- - : Concentration vers Fresnes-en-Woëvre ; couverture vers Sponville et Mouaville et organisation défensive de la région Herbeuville, les Éparges
- , combat de Labry.
- 14 - : Mouvement vers la région de Ville-en-Woëvre, puis vers celle de Buzy.
- 21 - : Offensive par Gondrecourt, jusqu’au-delà de la Crusnes. Engagée dans la bataille des Ardennes
- , combats vers Pierrepont et Bazeilles
- , combat vers Nouillonpont.
- 25 - : Repli, par Azannes et Béthelainville, sur la région de Cheppy.
- - : Transport par V.F. de la région de Verdun, dans celle de la Neuvillette ; puis mouvement vers Sault-Saint-Remy et l'Écaille.
- À partir du 1er septembre, repli, par Bétheny et Ay, jusque vers Villeneuve-lès-Charleville.
- 6 - : Engagée dans la 1re bataille de la Marne :
- 6 au 10, Bataille des Marais de Saint-Gond : combats vers Villeneuve-lès-Charleville, Soizy-aux-Bois, Talus-Saint-Prix et Corfélix, puis, le , mouvement de rocade vers Connantre et combats dans cette région.
- À partir du 10, poursuite, par Germinon et Juvigny-sur-Marne, jusque dans la région d’Auberive-sur-Suippe.
- 14 - : Combats devant Auberive-sur-Suippe, puis, à partir du , vers Prosnes et la ferme des Marquises.
- - : Mouvement de rocade.
- À partir du , combats vers le fort de la Pompelle et la ferme d’Alger ; puis, stabilisation et occupation d’un secteur vers Sillery et le nord de Saint-Léonard, déplacé à gauche, le , vers le fort de la Pompelle et les abords est de Reims.
- 17 - : Retrait du front et transport par V.F., de la région d’Épernay, vers celle de Dunkerque.
- - : Mouvement, par Furnes, vers la région de Nieuport.
- À partir du , engagée dans la Bataille de l’Yser, puis, à partir du , dans la Bataille d’Ypres : combats vers Lombartzyde, Nieuport, Ramscapelle, Perwyse et Dixmude.
- , mouvement de rocade ; combats vers Woumen et Clercken.
- , nouveau mouvement de rocade ; combats vers Bikschote et Kortekeer Cabaret.
- À partir du , occupation d’un secteur vers Kortekeer Cabaret et la maison du Passeur.
- 9 - : Occupation d’un nouveau secteur vers le château d’Herenthage et Verbranden-Molen : violents combats vers la cote 60.
- , attaques françaises sur la cote 60 et sur la ferme Groenenbourg.
- , secteur déplacé, à droite, vers Zwarteleen et le canal d’Ypres à la Lys.
- - : Retrait du front et transport par V.F., de la région de Cassel, dans celle d’Amiens ; repos vers Guyencourt.
1915
[modifier | modifier le code]- 11 - : Transport par V.F. vers la Neuville-aux-Bois, puis, à partir du , transport par V.F. et par camions vers le front.
- - : Occupation d’un secteur vers le Four de Paris et Bagatelle (guerre des mines) :
- Violentes actions locales répétées.
- , très violente attaque allemande sur Bagatelle et contre-attaques françaises.
- , front réduit, à gauche, jusque vers la Fontaine aux Charmes.
- 13, , violentes attaques allemandes et contre-attaques françaises au nord de la Harazée.
- 19 - : Retrait du front et repos vers Givry-en-Argonne.
- - : Transport par V.F. dans la région de Tours-sur-Marne : travaux.
- - : Mouvement vers le front et à partir du , occupation d’un secteur vers Auberive-sur-Suippe et le nord-est de Saint-Hilaire-le-Grand.
- 25 septembre-6 octobre engagé dans la seconde bataille de Champagne :
- Enlèvement d’un saillant de la 1re position ennemie.
- au , front étendu, à gauche, jusqu’à l’ouest d’Auberive-sur-Suippe.
- , attaque de la 2e position allemande, puis occupation et organisation du terrain conquis.
- , attaque allemande.
- - : Retrait du front : repos vers Châlons-sur-Marne.
- - : Travaux défensifs vers Mourmelon-le-Grand.
1916
[modifier | modifier le code]- 3 - : Mouvement par étapes vers la région de Givry-en-Argonne, puis vers celle de Verdun.
- 10 - : Engagée dans la Bataille de Verdun vers le bois d’Haudromont et le village de Douaumont.
- - : Retrait du front et repos vers Bar-le-Duc.
- 6 - : Mouvement vers le front ; engagée, à nouveau, à partir du 8, dans la Bataille de Verdun, entre la Hayette et la Meuse : les 9, 10 et , violentes attaques allemandes.
- - : Retrait du front et repos vers Bar-le-Duc.
- 4 - : Transport par camions à Verdun. À partir du 11, engagée, pour la troisième fois dans la Bataille de Verdun, entre la Hayette et la Meuse (éléments dès le 6) ; attaque allemande ; combats des 20, 23 et .
- - : Retrait du front (éléments laissés en secteur jusqu’au 24) ; repos vers Bar-le-Duc.
- À partir du , transport par V.F. au sud de Toul.
- - : Mouvement vers le front et à partir du , occupation d’un secteur entre la Vezouze et la lisière sud de la forêt de Parroy, étendu à gauche, le , jusqu’à Sânon.
- - : Retrait du front ; mouvement vers la région de Lunéville.
- 19 - : Transport par camions vers Bray-sur-Somme. Engagée, à partir du , dans la Bataille de la Somme, vers Rancourt et la ferme le Priez :
- 20, 22 et , attaques allemandes.
- , prise de Rancourt.
- 26 et , attaques françaises.
- - : Retrait du front, transport par camions dans la région de Sailly-Laurette ; repos.
- - : Mouvement vers le front. À partir du , engagée, à nouveau, dans la bataille de la Somme, vers le bois de Saint-Pierre Vaast et le sud de Sailly-Saillisel :
- , attaque française.
- 1er novembre, enlèvement de la tranchée de Reuss.
- Combats du .
- - : Retrait du front : repos vers Gournay-en-Bray.
- À partir du , transport par V.F. dans la région d’Épernay ; repos.
- À partir du 1er décembre, transport au camp de Ville-en-Tardenois : instruction.
1917
[modifier | modifier le code]- 6 - : Mouvement vers le front et occupation d’un secteur entre Auberive-sur-Suippe et l’est de l’Épine de Védegrange.
- - : Retrait du front et mouvement vers Condé-sur-Marne.
- Repos et instruction vers Ville-en-Tardenois, puis successivement, à partir du , dans la région de Vertus, à partir du , à Avize, à partir du , à Pourcy enfin, à partir du , à la Neuville et à Chalons-le-Vergeur.
- - : Occupation d’un secteur vers Berry-au-Bac.
- 15 avril : Bataille du Chemin des Dames, progression au nord de l’Aisne ; le , lutte violente ; défense et organisation des positions conquises.
- - : Retrait du front, mouvement vers Château-Thierry, puis, à partir du , vers Provins : repos et instruction.
- À partir du , mouvement vers Mailly-le-Camp ; instruction.
- - : Transport par camions dans la région de Verdun et occupation d’un secteur vers Damloup et Louvemont.
- - : Retrait du front et repos vers Laheycourt et Revigny.
- 5 - : Mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers le bois des Caurières et la ferme des Chambrettes, étendu à droite, le , jusque vers Damloup.
- 20 et , engagée dans la 2e bataille offensive de Verdun : progression vers le bois de la Wavrille.
- - : Retrait du front et repos vers Laheycourt et Revigny ; puis transport par camions vers les Éparges.
- - : Occupation d’un secteur vers les Éparges et Haudiomont.
- - 1er novembre : Retrait du front, mouvement vers la région de Toul ; repos et instruction vers Blénod-lès-Toul.
- - : Mouvement vers le front ; occupation d’un secteur vers le bois le Prêtre et Limey : , action locale sur Remenauville.
1918
[modifier | modifier le code]- 9 - : Retrait du front : repos et instruction vers Gondreville.
- - 1er mai : Transport par V.F. en Picardie : repos et instruction vers Senantes.
- 1er mai - : Transport par camions vers Prouzel, et, à partir du , occupation d’un secteur vers Hangard et le bois de Hangard, déplacé, à droite, le , vers Hangard et Hailles : , front réduit, à gauche, jusqu’à la route d’Amiens à Roye.
- 8 - : Engagée dans la 3e bataille de Picardie : offensive en direction de Roye ; combats du bois de Moreuil et de Mézières ; prise de Villers-aux-Érables et de Fresnoy-en-Chaussée.
- 13 - : Retrait du front et repos vers Ailly-sur-Noye.
- À partir du , transport par camions dans la région de Songeons ; repos et instruction.
- - : Transport par V.F. vers Nancy, et, à partir du , occupation d’un secteur vers Brin et Han.
- 16 - : Retrait du front et mouvement vers Nancy et Saint-Nicolas-du-Port ; repos ; puis transport par camions vers Somme-Suippe ; repos.
- - : Occupation d’un secteur entre Falaise et les abords sud de Vouziers.
- Engagée, à partir du 1er novembre, dans la Bataille du Chesne et de Buzancy : combats vers Vouziers, Chestres, Quatre-Champs et Noirval.
- 6 - : Retrait du front et mouvement par étapes vers la région de Mairy-sur-Marne. La division se trouve vers Courtisols au moment de l’armistice.
Rattachements
[modifier | modifier le code]Affectation organique :
- Mobilisation : 6e corps d’armée
- : Corps combiné Humbert
- : 32e corps d’armée
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- 1er mai –
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- 6 –
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- 2 –
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- 11 –
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- 7 –
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- 22 –
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- 18 –
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L’entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]La loi du , sur l’organisation générale de l’armée, et la loi des cadres et effectifs du , fixent le nombre des divisions d’infanterie métropolitaines à vingt. Ces dernières sont considérées comme des forces de territoire affectées à la défense du sol métropolitain. Ces grandes unités d’infanterie sont de trois types, dix divisions d’infanterie de type « nord-est », sept divisions d’infanterie motorisées et trois divisions d’infanterie alpine.
La 42e division d'infanterie, stationnée à Metz, est de type « nord-est ». Sa composition est la suivante :
- 80e régiment d'infanterie : Metz
- 94e régiment d'infanterie : Bar-le-Duc
- 151e régiment d'infanterie : Commercy
- 61e régiment d'artillerie divisionnaire : Metz
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]- 80e régiment d'infanterie
- 94e régiment d'infanterie
- 151e régiment d'infanterie
- 61e régiment d'artillerie divisionnaire
- 261e régiment d'artillerie lourde divisionnaire
- 37e groupe de reconnaissance de division d'infanterie
- et tous les services (Sapeurs mineurs, télégraphique, compagnie auto de transport, groupe sanitaire divisionnaire, groupe d'exploitation etc.)
Historique
[modifier | modifier le code]Sous le commandement du général de La Porte du Theil, la division est d'abord rattachée à la 3e armée. Elle quitte Metz dès le pour rejoindre la zone des deux Nieds, au nord de Rémilly[2].
À partir du 4 septembre 1939, la division, subordonnée au 6e corps d'armée, participe à l'offensive de la Sarre, attaquant entre Felsberg et Differten[3]. Le 25, la division, stationnée entre Villing et Creutzwald, se prépare à attaquer Berus quand le général de La Porte du Theil apprend l'abandon de l'offensive[4]. Elle passe alors en défense dans la zone de Schreckling à Diesen[3]. Elle est relevée du au par la 5e division d'infanterie nord-africaine et part au repos dans la région de Rémilly[5],[6]. À partir du 11 novembre, elle part tenir le sous-secteur d'Hombourg-Budange du secteur fortifié de Boulay et passe le 21 novembre sous les ordres du corps d'armée colonial [7],[8]. Elle est relevée le 25 décembre[9],[6], part au repos dans la région de Pont-à-Mousson[10] puis revient tenir le secteur de Tromborn le [11]. Le 25 avril, renforcée par le 11e régiment étranger d'infanterie, elle réoccupe les positions françaises devant Burtoncourt et Tromborn[12].
Le 10 mai, le général Keller reçoit le commandement de la 42e DI[13], qui est alors en position entre Bibiche et Téterchen, avec poste de commandement à Hayes[14]. Les Allemands lancent ce même jour la bataille de France. À partir du 13 mai, les postes avancés de la division subissent des attaques des 93e et 95e divisions d'infanterie allemandes et la 42e DI replie ses avant-postes le 15 mai[15].
Le 16 mai, la division est retirée de Lorraine et embarque dans la nuit pour rejoindre la ligne Weygand dans l'Aisne[16]. Elle est mise aux ordres de la 6e armée[17].
Débordée par les Allemands, la division se replie vers le Sud-Est. Encerclés, les derniers éléments de la division sont capturés le dans la région des Riceys et de la Laigne[17].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pierre Guinard, Jean-Claude Devos et Jean Nicot, Inventaire des archives de la Guerre : Série N 1872-1919, vol. 1 : Introduction, guide des sources, bibliographie, Troyes, Imprimerie La Renaissance, (lire en ligne), p. 30, 108 & 132
- Hiegel 1983, p. 229.
- Hiegel 1984, p. 209.
- Hiegel 1983, p. 239.
- Hiegel 1983, p. 242.
- Hiegel 1984, p. 248.
- Hiegel 1983, p. 275.
- Hiegel 1984, p. 225-226.
- Hiegel 1983, p. 277.
- Hiegel 1983, p. 274.
- Hiegel 1984, p. 237.
- Hiegel 1984, p. 211.
- Hiegel 1984, p. 21.
- Hiegel 1984, p. 9.
- Hiegel 1984, p. 21-22.
- Hiegel 1984, p. 22.
- Henry Freydenberg, « La division de Metz, 42e DI, pendant la bataille de France », Revue Défense nationale, no 49, , p. 857-858
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
- Pierre Keller, La division de Metz - 42e DI - pendant la bataille de France, Charles Lavauzelle, , 71 p..
- Les grandes unités françaises : historiques succincts (GUF), vol. 2, Imprimerie nationale, (lire en ligne).
- Henri Hiegel, La Drôle de guerre en Moselle (1) : 3 septembre 1939-10 mai 1940, Éditions Pierron, (ISBN 978-2-402-37681-5, lire en ligne).
- Henri Hiegel, La Drôle de guerre en Moselle (2) : 10 mai 1940-4 juillet 1940, Éditions Pierron, (ISBN 978-2-402-37772-0, lire en ligne).
Liens externes
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