10e division de cavalerie (France)

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10e division de cavalerie
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division de cavalerie
Rôle Cavalerie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de Sarrebourg
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille des Deux Morins)
1914 - 1re Bataille de Picardie
1914 - 1re Bataille d'Artois
1914 - Première bataille d'Ypres

La 10e division de cavalerie est une division de cavalerie de l'armée française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • 1er septembre 1913 -  : général Conneau[1]
  • -  : général Grellet (par intérim)[1]
  •  : général de Contades-Gizeux[1]

Composition[modifier | modifier le code]

Composition à la mobilisation[modifier | modifier le code]

Composition en janvier 1915[modifier | modifier le code]

  • 10e brigade de dragons[2]
    • 15e régiment de dragons
    • 20e régiment de dragons
  • 15e brigade de dragons[2][2]
    • 10e régiment de dragons
    • 19e régiment de dragons
  • Brigade Matuzinsky[2]
  • Éléments organiques divisionnaires[2] :
    • Infanterie :
      • 10e groupement cycliste du 1er bataillon de chasseurs à pied
      • 10e groupe léger de cavalerie à pied
    • Artillerie : 1 groupe de 75, 14e régiment d'artillerie de campagne

Composition en juillet 1915[modifier | modifier le code]

  • 10e brigade de dragons[2]
    • 15e régiment de dragons
    • 20e régiment de dragons
  • 15e brigade de dragons[2]
    • 10e régiment de dragons
    • 19e régiment de dragons
  • 23e brigade légère[2]
  • Éléments organiques divisionnaires[2] :
    • Infanterie :
      • 10e groupement cycliste du 1er bataillon de chasseurs à pied
      • 10e groupe léger de cavalerie à pied
    • Artillerie : 1 groupe de 75, 14e régiment d'artillerie de campagne

Composition en mai 1916[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

1913[modifier | modifier le code]

  • La division est créée par le décret du , qui passe de huit à dix le nombre de divisions de cavalerie de l'Armée française[3]. Elle n'a que deux brigades, plus en temps de paix une brigade de cavalerie légère destinée à servir dans les corps d'armée[4].

1914[modifier | modifier le code]

1915 - 1916[modifier | modifier le code]

  • -  : occupation, avec des éléments territoriaux, d'un secteur entre Leimbach et Burnhaupt-le-Haut[6].
  • -  : retrait du front ; repos vers Montreux-Vieux[6].
  • 7 -  : occupation, avec des éléments territoriaux, d'un secteur entre Leimbach et Burnhaupt-le-Haut.
  • -  : retrait du front, repos vers Montreux-Vieux ; travaux, éléments en surveillance le long de la frontière suisse[6].
  •  : dissolution[6].

Rattachement[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j AFGG, X-2, p. 1065.
  2. a b c d e f g h i j k l m n o et p AFGG, X-2, p. 1066-1067.
  3. Guinard, Devos et Nicot 1975, p. 32.
  4. Guinard, Devos et Nicot 1975, p. 105.
  5. a b c d e f g h i et j AFGG, X-2, p. 1068.
  6. a b c d e f g et h AFGG, X-2, p. 1069.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951)
    • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
  • Pierre Guinard, Jean-Claude Devos et Jean Nicot, Inventaire des archives de la Guerre : Série N 1872-1919, vol. 1 : Introduction, guide des sources, bibliographie, Troyes, Imprimerie La Renaissance, (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]