Tours-sur-Marne
Tours-sur-Marne | |
Vue de Tours-sur-Marne depuis la RD 1, avec en arrière-plan la côte des Blancs. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne |
Maire Mandat |
Jean-Michel Godron 2020-2026 |
Code postal | 51150 |
Code commune | 51576 |
Démographie | |
Gentilé | Tours-sur-Marnais Tours-sur-Marnaises |
Population municipale |
1 384 hab. (2018 ![]() |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 02′ 57″ nord, 4° 07′ 14″ est |
Altitude | Min. 71 m Max. 192 m |
Superficie | 23,51 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton d'Épernay-1 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | tours-sur-marne.com |
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Tours-sur-Marne est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situé sur le canal latéral à la Marne et sur la Marne (rivière), le village est traversé par la route qui relie Châlons-en-Champagne à Épernay. Il se trouve sur le versant sud du parc naturel régional de la Montagne de Reims .
Histoire[modifier | modifier le code]
Moulins et silos de la société Amelin frères à Tours-sur-Marne, carte postale [1900-1913]. Archives nationales de France
Au XIIe siècle le chapitre Saint Maurice de Tours sur Marne est un des établissements religieux les plus anciens de la région et aucun auteur, à l'exception de dom Marlot, ne s'en est occupé. Flodoart nous apprend que le roi Charles-le-Simple ayant donné au chapitre de Tours une portion du village de Tours-sur-Marne, l'archevêque de cette ville obtint de l'archevêque Hincmar la permission d'élever, dans cette partie de la paroisse, un oratoire sous sa juridiction il y fonda quatre canonicats. Il y avait deux offices ou dignitaires attachés à deux des canonicats celui de sacristain et celui de trésorier[1].
Le village eut à subir de grands dommages lors de la crue de mars 1910.
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Situation administrative[modifier | modifier le code]
Tours-sur-Marne appartiennait au canton d'Aÿ dans l'arrondissement d'Épernay. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton d'Épernay-1.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne, auparavant elle était membre de la communauté de communes de la Côte des Noirs.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[6].
En 2018, la commune comptait 1 384 habitants[Note 1], en augmentation de 0,58 % par rapport à 2013 (Marne : −0,45 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie[modifier | modifier le code]
La ville est le siège du champagne Laurent-Perrier.
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Sainte-Marie-Madeleine.
- Le monument aux morts de 1870-1871 dans le cimetière.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Marguerite « de Craon » de Nevers, née vers 1370, morte vers 1420 dame de Tours-sur-Marne, (fille de Jean Ier « de Craon » de Nevers et de Marie de Châtillon) épouse en premières noces le Bernard de Dormans, seigneur de Soupy, chambellan du duc d'Anjou et en secondes noces en 1384 Jean de Croy, né vers 1365, mort le à Azincourt, seigneur de Croÿ et d’Araines, baron de Renty et de Seneghem, Grand-Bouteiller de France. Son fils du second lit : Jean de Croÿ, seigneur de Tours-sur-Marne, né vers 1403, mort en 1473 épousa Marie de Lalaing, née vers 1390, morte en 1474.
- Thierry Rabouillart (†1438), originaire de Tours-sur-Marne, connu également sous le nom de Bras de Fer, il obtient, le , la 60e prébende au chapitre de la cathédrale de Reims dont il est évincé. Pourvu d'une chapellenie en l'église de Champillon, il l'échange, le , contre un canonicat à Sainte-Balsamie. Egalement titulaire d'une chapellenie en la chapelle sainte-Anne de la cathédrale de Reims, il permute ces deux titres, le , avec le chanoine Guillaume Mâchefer, contre la 51e prébende de Notre-Dame. De ce fait, il assiste, le , au sacre de Charles VII et il figure parmi les membres du chapitre à l'époque; Il meurt le et est inhumé devant les deux fenêtres du grand cellier des pressoirs du chapitre[9].
- Mathilde-Émilie Laurent-Perrier (1852-1925), entrepreneuse y est née et décédée.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Jean-Baptiste-François Géruzez, Description historique et statistique de la ville de Reims. Reims et Châlonssur-Marne, 1817.
- Charles Sarazin, « Les anciennes et nouvelles inscriptions de Notre-Dame de Reims », Travaux de l'Académie nationale de Reims, vol. 153, (lire en ligne, consulté le 15 avril 2019).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- sources : Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne : année 1882-1883 / [publ. par le Comte Ed. de Barthélemy]
- Almanach Matot-Braine de 1879, p222.
- « Les électeurs appelés aux urnes », L'Union, (lire en ligne)
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le 2 septembre 2015).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Sarazin 1948, p. 17