81e division d'infanterie territoriale

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81e division d'infanterie territoriale
Image illustrative de l’article 81e division d'infanterie territoriale
Le général Bajolle, commandant la division, à Choisy-au-Bac le .

Création 2 août 1914
Dissolution 8 avril 1917
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d’infanterie territoriale
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914- Bataille de Picardie
1914 - Bataille d'Arras

La 81e division d'infanterie territoriale (81e DT, pour 81e division territoriale) est une grande unité de l’armée française de la Première Guerre mondiale.

Les chefs de la 81e division d’infanterie territoriale[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Monument à la 81e DIT donnant sa composition pendant la bataille de l'Yser, près de Nieuport en Belgique.

Historique[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

  • [4] : Retrait du front, mouvement vers Dunkerque ; transport par VF de Dunkerque à Bruay, puis occupation et organisation d’un secteur entre l’ouest d'Angres et la fosse de Calonne (en liaison avec l’armée britannique). À partir du , mission défensive dans ce secteur, pendant la 3e Bataille d’Artois.

1916[modifier | modifier le code]

Le général Félineau, commandant la 162e brigade, à Saint-Léger-aux-Bois le .
  •  : retrait du front ; repos vers Bruay. À partir du , transport par camions dans la région de Flers-sur-Noye, puis, à partir du , mouvement vers celle de Lamotte-en-Santerre ; travaux.
  •  : mouvement vers Estrées-Saint-Denis, et, à partir du 1er juillet, occupation d'un secteur entre Tracy-le-Mont et l'Oise.
  •  : retrait du front et repos vers Estrées-Saint-Denis.
  •  : mouvement vers la région de Montdidier ; repos, puis travaux.

1917[modifier | modifier le code]

  • -  : mouvement par étapes vers Chamant, puis, le , vers Villers-Cotterêts et Compiègne.
  • 5 –  : mouvement vers le front, et occupation d’un secteur entre la ferme Quennevières et l’Oise. À partir du , poursuite par Cuts (Repli allemand).
  • -  : retrait du front, repos et travaux vers Noyon, puis, le , vers Compiègne.
  •  : dissolution et transformation en 81e DI active.

Rattachements[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c AFGG, X-2, p. 594-595.
  2. Lieutenant-colonel Seignol, Historique du 3e régiment de spahis algériens de 1892 à 1923, Paris, Berger-Levrault, , 110 p. (lire en ligne), p. 40
  3. Du au , l’une des brigades est affectée à la défense mobile de Dunkerque.
    Du 25 novembre au 14 décembre 1914, l’autre brigade forme, avec des éléments actifs, le détachement de Furnes commandé successivement par les généraux Trumelet-Faber, Exelmans et Bajolle. Le 14 décembre, le détachement de Furnes est absorbé par le groupement de Nieuport.
  4. La 162e brigade détachée à Dunkerque est transportée par VF, de Dunkerque, dans la région de Bruay, à partir du 25 août 1915. Le 1er septembre, la 81e DT est reconstituée, au 21e CA, avec cette brigade et la 186e brigade de la 87e DT transportée, le 25 août, dans la région de Bruay. L’autre brigade de la 81e DT (la 161e) passe à la 28e DI

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]