Launois-sur-Vence
Launois-sur-Vence | |
Mairie et Poste. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Communauté de communes des crêtes préardennaises |
Maire Mandat |
Janick Lombard 2020-2026 |
Code postal | 08430 |
Code commune | 08248 |
Démographie | |
Gentilé | Launoisiens [1] |
Population municipale |
692 hab. (2018 ![]() |
Densité | 52 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 39′ 14″ nord, 4° 32′ 19″ est |
Superficie | 13,37 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Signy-l'Abbaye |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.launoissurvence.fr |
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Launois-sur-Vence est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés Launoisiens et Launoisiennes[2]. La commune est labellisée Village étape depuis 2008 (aux côtés de Poix-Terron).
Géographie[modifier | modifier le code]
Launois-sur-Vence se trouve à l'est du village de Faissault, et à l'ouest de Poix-Terron et de Montigny-sur-Vence. Les grandes villes proches sont, en parcourant l'A34 (dont l'échangeur se trouve à 8 km), vers le sud-ouest, Rethel puis Reims et vers le nord-est, Charleville-Mézières. Situé au centre des Crêtes préardennaises, le village est environné par un paysage de basses collines boisées et herbeuses. Il est traversé par la Vence.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Launois-sur-Vence est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Les communes de La Péreuse et Pierrepont sont rattachées à Launois en 1829. Launois devient Launois-sur-Vence en 1959.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2018, la commune comptait 692 habitants[Note 3], en augmentation de 1,47 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,25 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Launois-sur-Vence se blasonnent ainsi : d’argent aux trois pals de gueules accompagnés de quatorze mouchetures d’hermine de sable ordonnées en pal 4.3.3.4[13].
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Histoire[modifier | modifier le code]
Au Moyen Âge, le village est rattaché au pagus Portensis, qui a donné le Porcien, et au diocèse de Reims[14].
Il se trouvait au XVIIe et XVIIIe siècles sur un axe important entre Anvers et Dijon. La construction de son relais de poste coïncide avec la fondation de Charleville par Charles de Gonzague. Launoy constitue alors un intermédiaire entre cette ville et les grands axes d'échanges[15].
La gare[modifier | modifier le code]
Le , la Compagnie des chemins de fer des Ardennes met en service la section de Rethel à Charleville-Mézières de la ligne de Soissons à Givet. La gare de Launois, située sur cette ligne, possédait un bâtiment d'un seul étage à quatre, puis cinq travées sous un toit à deux pans[16]. La gare a fermé aux voyageurs[Quand ?] et le bâtiment qui tombait en ruine a été démoli dans les années 2010.
Économie[modifier | modifier le code]
- Société Ardennaise de Brasserie, produisant la bière Ardwen. Dégustation et petite restauration. Visites organisées sur réservation.
- Centre équestre proposant des itinéraires de balades dans la forêt et les chemins environnants.
- Marché d'antiquités et de brocantes : le village accueille le deuxième dimanche de chaque mois un marché officiel de brocanteurs, antiquaires et collectionneurs.
- Manifestations culturelles et expositions : différentes manifestations gastronomiques, culturelles et économiques utilisent le cadre du Relais de Poste[17].
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Relais de poste à chevaux : c'est le principal monument du village. Il date du XVIIe siècle, époque où les diligences s'y arrêtaient et les voyageurs s'y restauraient. Véritable « cathédrale de poutres », le bâtiment est l'œuvre des compagnons charpentiers ardennais de l'époque. Encore intact de nos jours, il accueille 60 000 visiteurs par an. Inscrit aux monuments historiques en 1994[18].
- Église Saint-Étienne de Launois, classée monument historique en 1913[19].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jules Mary, écrivain, dramaturge et feuilletoniste, né en 1851 à Launois-sur-Vence.
- Eugène Bertrand (peintre), né en 1858 à Launois-sur-Vence.
- Cécilia Gazanière (1884-1945), née à Hannappes, receveuse des postes à Launois pendant la guerre 1939-1945 et membre important du maquis de Launois. Elle est arrêtée par la Gestapo le , emprisonnée à la prison de Charleville, interrogée puis déportée en . Elle décède à Ravensbrück le . Son nom a été donné à une des principales rues traversant le village[20],[21].
- Henri Jurion (1879-1944). Né à Launois, boulanger du village pendant la guerre et résistant, il est arrêté le et déporté en . Il meurt à Buchenwald en . Son nom a été donné à une place à proximité de l'église[21],[22].
Galerie[modifier | modifier le code]
La maison natale de Jules Mary.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.habitants.fr/ardennes-08
- Launois-sur-Vence sur habitants.fr
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 10 septembre 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Banque du Blason
- Patrick Demouy, Genèse d'une cathédrale : Les archevêques de Reims et leur Église aux XIe et XIIe siècles, Langres, Éditions Dominique Guéniot, , 814 p. (ISBN 2-87825-313-2), p. 185
- Catherine Poncelet, « Launois : du carrefour routier du XVIIIe siècle au centre rural d'Action culturelle », Terres Ardennaises, no hors-série Launois-sur-Vence, , p. 3-6
- « LAUNOIS sur VENCE », sur blogspot.com (consulté le 13 août 2020).
- [1], manifestations annoncées sur le site de la commune
- « Relais de poste à chevaux », notice no PA00132580, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église Saint Étienne », notice no PA00078455, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Gérald Dardart, Les Ardennes dans la guerre, 1939-1945, De Borée, (lire en ligne), p. 259
- Gérard Giuliano, « Le maquis de Launois », Terres Ardennaises, no hors-série Launois-sur-Vence, , p. 44-53
- Gérald Dardart, Les Ardennes dans la guerre, 1939-1945, De Borée, (lire en ligne), p. 2564