261e régiment d'artillerie
261e régiment d'artillerie | |
L'écrivain Léon Riotor, portant en 1928 son uniforme du 261e RAC (alors dissous). | |
Création | |
---|---|
Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'artillerie |
Rôle | Appui feu divisionnaire |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
modifier |
Le 261e régiment d'artillerie (261e RA) est une unité de l'Armée française. Il combat pendant la Première Guerre mondiale comme 261e régiment d'artillerie de campagne (261e RAC) puis au début de la Seconde Guerre mondiale comme 261e régiment d'artillerie lourde divisionnaire (261e RALD).
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Formation
[modifier | modifier le code]Le 261e RAC est créé en à partir des trois groupes de canons de 75 de la 72e division d'infanterie[1] :
- un groupe du 61e RAC,
- un groupe du 59e RAC
- un groupe mixte avec une batterie de chacun des 11e, 41e et 45e RAC.
Sont rattachées administrativement au régiment d'autres unités de la 72e DI :
- la section de munitions d'infanterie 21 (SMI 21/261e RAC)[2], remplaçant la SMI 31/61e RAC[1],
- les sections de munitions d'artillerie 22 et 23 (SMA 22 et 23/261e RAC), remplaçant la SMA 8/61e RAC et la SMA 5/59e RAC[1],
- la 101e batterie du 261e RAC, équipée de mortiers de tranchée de 58. Créée au second semestre 1917 par renommage de la 109e batterie du 61e RAC, elle est renommée 130e batterie du 175e régiment d'artillerie de tranchée le [1],[3].
Opérations
[modifier | modifier le code]Il combat d'avril à mai 1917 dans la bataille des monts de Champagne, au Mont Haut. En juillet, dans la bataille du Chemin des Dames, le régiment appuie les combats autour du Téton (Moronvilliers)[4].
Le 261e RAC soutient en juillet 1918 l'attaque de la division dans la bataille de la Marne, à la Montagne de Paris puis en direction de Fontenoy avant d'arriver devant la cote 129 (nord de Soissons) en août. En septembre, il combat dans le secteur de la ferme Colombe (ouest de Jouy) puis le mois suivant sur la Hundling Stellung (seconde ligne de la ligne Hindenburg)[4].
Il est dissous le [5].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Formation
[modifier | modifier le code]Le régiment est recréé à la mobilisation de 1939, par dédoublement du 61e régiment d'artillerie divisionnaire, régiment d'active rattaché à la 42e division d'infanterie. Les éléments d'artillerie lourde du 61e RAD du temps de paix forment le 261e régiment d'artillerie lourde divisionnaire, formé à deux groupes (Ve et VIe groupes) équipés de canons de 155 courts modèle 1917 Schneider.
Opérations
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Les armées françaises dans la Grande guerre, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne), « 72e division d'infanterie », p. 550-551
- Journal des marches et des opérations de la 21e section de munitions du 261e régiment d'artillerie de campagne (no 26 N 1063/5), 1917-1919 (lire en ligne)
- Journal des marches et des opérations de la 130e batterie du 175e régiment d'artillerie de tranchée (no 26 N 1220/21), 1917-1918 (lire en ligne), p. 12
- « Parcours et historiques des régiments d'artillerie de campagne et portés durant 14/18 », sur www.chtimiste.com (consulté le )
- JMO 26 N 1063/1, p. 44.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Journaux des marches et des opérations (JMO), sur le site Mémoire des hommes :
- JMO du 261e RAC (no 26 N 1063/1), 1917-1919 (lire en ligne),
- JMO du 1er groupe (no 26 N 1063/3), 1917-1919 (lire en ligne),
- JMO du 2e groupe (no 26 N 1063/4), 1917-1919 (lire en ligne).