36e division d'infanterie (France)
36e division d'infanterie | |
Insigne de la 36e DI FFI | |
Dissolution | |
---|---|
Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille de Charleroi 1914 - Bataille de Guise 1914 - Bataille de la Marne (Bataille des Deux Morins) 1914 - Bataille de l'Aisne 1916 - Bataille de Verdun 1917 - Chemin des Dames 1918 - 2e Bataille de Picardie 1918 - Bataille du Matz 1918 - Bataille de la ligne Hindenburg 1940 - Bataille de Voncq |
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La 36e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]Commandants
[modifier | modifier le code]- - : général Pourcet d'Arnéguy
- - : général Lian
- .
- - : général Caillard
- .
- - : général Derrecagaix
- - 19?? : général d'Azemar
- .
- : général Girardel
- - : général Tournier
- .
- - : général d'Armagnac
- .
- - : général Penaud
- .
- - : général Ruffey
- - : général Micheler
- 1914 : général Jouanic.
- 1914 : général Bertin.
- 1915 : général Lestoquois.
- - : général Paquette
- - : général Mittelhauser
- - : général Tahon
- .
- - : général Lebouc
- .
- : général Cabaud
- - : général de Barescut
- - : général Bastien
- 1929 - 1931 : général Jeanpierre
- - : général Détrie
- .
- 1939 - 1940 : général Aublet
- .
- 1945 - 1946 : général Cazaud
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]- Mobilisée dans la 18e Région
- Infanterie :
- 12e Régiment d'Infanterie d' à (transféré à la 123e DI)
- 18e Régiment d'Infanterie d' à
- 34e Régiment d'Infanterie d' à
- 49e Régiment d'Infanterie d' à
- 218e Régiment d'Infanterie de à (dissolution)
- 117e Régiment d'Infanterie Territoriale d'août à
- Cavalerie :
- 1 escadron (puis 2 escadrons à partir de ) du 10e régiment de hussards d' à
- Artillerie :
- 3 groupes de 75 du 14e régiment d'artillerie de campagne d' à
- 124e batterie de 58 du 24e régiment d'artillerie de campagne de à
- 101e batterie de 58 du 14e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
- 11e groupe de 155c du 118e régiment d'artillerie lourde de janvier à
- 6e groupe de 155c du 118e régiment d'artillerie lourde de juillet à
- Génie :
- compagnie 18/2 du 2e régiment du génie
- bataillon du 117e régiment d'infanterie territoriale
Historique
[modifier | modifier le code]1914 - 1915
[modifier | modifier le code]- 6 – : transport par V.F. dans la région de Coussey.
- 9 – : mouvement, par étapes entrecoupées de repos, vers les régions de Vannes-le-Châtel, Pont-Saint-Vincent, Ménil-la-Tour et Foug. À partir du , transport par V.F. dans la région de Solre-le-Château.
- 20 – : mouvement vers la Sambre, par Beaumont et Gozée. Engagée dans la Bataille de Charleroi : , combats vers Gozée et Biesme-sous-Thuin.
- – : repli, par Beaumont, Étrœungt et Saint-Algis, sur la région de Villers-le-Sec. Engagée, le , dans la 1re Bataille de Guise : combats à l’ouest de Ribemont. À partir du , continuation du repli, par Cerny-lès-Bucy, Anizy-le-Château et Courmont, jusque vers Saint-Martin-aux-Champs.
- 6 – : engagée dans la 1re Bataille de la Marne.
- 6 - : bataille des Deux Morins : combats vers Rupéreux et Marchais-en-Brie. À partir du 10, poursuite par Château-Thierry, Villers-sur-Fère et Magneux, jusque dans la région de Craonnelle.
- – : engagée dans la Bataille de l'Aisne : violents combats vers Craonnelle, sur le plateau de Vauclerc et vers la ferme d'Hurtebise. Stabilisation du front, et occupation d’un secteur vers le moulin Pontoy et la ferme Hurtebise :
- : attaques allemandes vers la ferme d'Hurtebise et Craonnelle.
- : attaques françaises sur la ferme d'Hurtebise.
- : extension du front, à gauche, jusque vers la route de Paissy à Ailles.
- : violente attaque allemande vers la ferme de la Creute et sur le bois Foulon ; contre-attaques françaises.
- Du au , et du 6 au : extension du front, à droite, jusque vers la ferme du Temple.
1916
[modifier | modifier le code]- 24 – : retrait du front et mouvement vers Ville-en-Tardenois.
- – : transport par V.F. dans la région de Revigny ; repos.
- 6 – : mouvement vers Chaumont-sur-Aire: repos.
- 20 – : transport par camions à Verdun. Engagée, à partir du , dans la Bataille de Verdun, vers la ferme de Thiaumont et l’étang de Vaux.
- – : retrait du front ; repos vers Chevillon.
- 7 – : transport par camions et par V.F. dans la région de Sainte-Menehould ; repos.
- – : mouvement vers le nord et occupation d’un secteur entre le ravin de la Houyette et l’Aisne[1].
- – : retrait du front, mouvement vers le camp de Mailly ; instruction.
- – : mouvement par étapes vers la région du Méru, par Rhèges, Esternay, La Ferté-Gaucher, Coulommiers, Lagny, Beaumont-sur-Oise et Mouy : repos et instruction.
- – : transport par camions vers le front, et, à partir du , occupation d’un secteur vers Génermont et l’est de Berny.
1917
[modifier | modifier le code]- – : retrait du front (relève par l’armée britannique) repos vers Crèvecœur-le-Grand.
- – : mouvement, par Froissy et Fitz-James, vers Clermont (travaux), et à partir du , vers Meaux, puis vers l’Aisne.
- 15 avril : Bataille du Chemin des Dames, tenue prête à intervenir dans l’offensive ; non engagée.
- – : occupation d’un secteur vers Craonne et le moulin de Vauclerc.
- 4 - : prise de Craonne et du plateau de Californie ; puis défense des positions conquises (Bataille du Chemin des Dames).
- 8 – : retrait du front ; repos vers Chéry-Chartreuve.
- – : occupation d’un secteur vers le plateau des Casemates et le nord de Craonne.
- : attaque allemande.
- – : retrait du front, mouvement vers Château-Thierry et à partir du , transport par V.F. dans la région de Vesoul ; repos et instruction au camp de Villersexel.
- – : mouvement vers Belfort ; à partir du , occupation d’un secteur entre Leimbach et le canal du Rhône au Rhin.
- – 1er octobre : retrait du front ; repos et instruction vers Rougemont-le-Château et travaux de 2e position.
- 1er – : transport par V.F. de la région de Belfort, vers Cuperly et Saint-Hilaire-au-Temple. À partir du , occupation d’un secteur vers le chemin de Souain à Sainte-Marie-à-Py et Auberive-sur-Suippe.
- – : mouvement de rocade, et occupation d’un nouveau secteur vers les Mamelles et la cote 193.
- : éléments engagés dans l’attaque et la prise du plateau de la Galoche.
1918
[modifier | modifier le code]- 7 – : retrait du front et repos vers Chavanges.
- – : transport par V.F. dans la région de Montdidier. Engagée, dès son débarquement dans la 2e Bataille de Picardie, au sud d’Ayencourt : résistance à l’offensive allemande devant Le Ployron, Courcelles-Epayelles et Domfront.
- 28 et : attaque et prise d’Ayencourt et d’Assainvillers.
- : attaque allemande repoussée. Stabilisation du front dans la région de Tronquoy, et le sud d’Ayencourt.
- 5 – : retrait du front ; repos vers Moyenneville.
- – : occupation d’un secteur vers Rollot et Vaux. À partir du , engagée dans la Bataille du Matz : combats dans la région Courcelles-Épayelles, Le Ployron.
- – [2] : retrait du front, repos vers Nointel. À partir du , transport par V.F. en Argonne : repos.
- – : occupation d’un secteur entre l’Aire et le bois d’Avocourt.
- : secteur déplacé à gauche, vers le pont des Quatre Enfants et la Fille Morte.
- – : retrait du front ; à partir du , transport par V.F. vers Pont-Sainte-Maxence ; repos.
- – : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Allemant. Engagée dans la poussée vers la position Hindenburg :
- , enlèvement du plateau de Pinon ; puis organisation des positions conquises. À partir du , poursuite, à travers la forêt de Pinon, jusqu’à l’Ailette, où le front se stabilise vers Chavignon et le bois de Mortier.
- 12 – : reprise de l’offensive dans la région du massif de Laniscourt : , prise de Verneuil-sur-Serre. Progression, vers la Hundings Stellung, jusqu’à la Souche (Bataille de la Serre).
- – : retrait du front ; repos dans la région de Vez et de Crépy-en-Valois.
Rattachements
[modifier | modifier le code]- Affectation organique : 18e Corps d’Armée, d’ à
- 1re armée
- 7 –
- 3 –
- 2 –
- –
- –
- 7 –
- 11 –
- –
- –
- 13 –
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- –
- 1er –
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- –
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- –
- 10 –
L'Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]La loi du , sur l’organisation générale de l’armée, et la loi des cadres et effectifs du , fixent le nombre des divisions d’infanterie métropolitaines à vingt. Ces dernières sont considérées comme des forces de territoire affectées à la défense du sol métropolitain. Ces grandes unités d’infanterie sont de trois types : dix divisions d’infanterie de type « nord-est », sept divisions d’infanterie motorisées et trois divisions d’infanterie alpine. La 36e division d'infanterie, stationnée à Bayonne est de type « nord-est ».
Composition
[modifier | modifier le code]- 14e Régiment d'Infanterie : Toulouse
- 18e Régiment d'Infanterie : Bayonne
- 57e Régiment d'Infanterie : Bordeaux
- 24e Régiment d'Artillerie Divisionnaire : Tarbes
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]Le la 36e DI, sous les ordres du général Aublet, est rattachée à la réserve du GQG.
À cette date la 36e division d'infanterie se compose de :
- 14e Régiment d'Infanterie
- 18e Régiment d'Infanterie
- 57e Régiment d'Infanterie
- 24e Régiment d'Artillerie Divisionnaire
- 224e Régiment d'Artillerie Lourde Divisionnaire
- 39e Groupe de Reconnaissance de Division d'Infanterie
La 36e DI est l'une des premières divisions métropolitaine reconstituée.
Elle est recréée en février 1945 dans le sud-ouest de la France à partir des forces FFI locales : Haute Garonne, Pyrénées, Lot-et-Garonne, Gironde et Corrèze).
Son encadrement est constitué d'officiers de la 1re armée et son emblème est emprunté à celui de la 1re DFL.
La 36e DI relève la 1re DFL en Italie et à la frontière franco-italienne en .
L’après guerre
[modifier | modifier le code]Le , la 36e DI, qui dans le cadre des troupes d'occupation en Allemagne (TOA) vient de relever en Allemagne la 2e DIM, est dissoute.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Du 18 août au 12 septembre 1916, la 71e brigade est à la disposition du 9e C.A.
- En juillet 1918, des éléments américains sont à la 36e D.I.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (BNF 41052951) :
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
- Revue d'information des troupes françaises d'occupation en Allemagne, No 5 .
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Ordre de bataille de l'armée française en août 1914
- Forces françaises de l'intérieur
- Résistance intérieure française