11e division d'infanterie (France)

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11e division d’infanterie
Image illustrative de l’article 11e division d'infanterie (France)
Image illustrative de l’article 11e division d'infanterie (France)
Insigne de la 11e division d’infanterie (Division de fer)

Création 1873
Dissolution 1961
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d’infanterie
Rôle Infanterie
Devise Division de fer
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Batailles 1914 - Bataille de Morhange
1914 - Bataille du Grand-Couronné
1914 - 1re bataille de Picardie
1914 - Bataille d'Ypres
1915 - 2e bataille de l'Artois
1915 - 2e bataille de Champagne
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1918 - 2e bataille de la Marne
(Bataille du Soissonnais)
1918 - Offensive des Cent-Jours
(2e bataille de Noyon)
(2e bataille de Belgique)

La 11e division d’infanterie est une unité de l’armée de terre française qui a participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale, ainsi qu'à la Guerre d'Algérie. Elle est surnommée « Division de fer ».

Les chefs de la 11e division d’infanterie[modifier | modifier le code]

Plaque en mémoire du Général Frère (Nancy).

De 1873 à 1914[modifier | modifier le code]

La 11e, peinture par Larleau, Palais du gouvernement de Nancy, 1892.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition à la mobilisation[modifier | modifier le code]

  • 21e brigade d'infanterie
26e Régiment d’Infanterie
69e Régiment d’Infanterie
2e bataillon de chasseurs à pied
4e bataillon de chasseurs à pied
  • 22e brigade d'infanterie
37e Régiment d’Infanterie
79e Régiment d’Infanterie

Composition[modifier | modifier le code]

  • Infanterie
26e régiment d’infanterie d’ à
37e régiment d’infanterie d’ à
69e régiment d’infanterie d’ à
79e régiment d’nfanterie d’ à
2e bataillon de chasseurs à pied d’ à et de à
4e bataillon de chasseurs à pied d’ à et de à
142e régiment d’infanterie territoriale d’août à
  • Cavalerie
1 escadron du 5e régiment de hussards d' à
2 escadrons du 5e régiment de hussards de janvier à
1 escadron du 5e régiment de hussards de à
  • Artillerie
3 groupes de 75 du 8e régiment d'artillerie d' à
107e batterie de 58 du 8e régiment d'artillerie de à
154e batterie de 75-150 du 8e régiment d'artillerie de à
101e batterie de 58 du 8e régiment d'artillerie de janvier à
11e groupe de 155c du 120e régiment d'artillerie de janvier à
5e groupe de 155c du 120e régiment d'artillerie de juillet à
  • Génie
compagnie 20/1 du 10e régiment du génie

Historique[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

 : prise de Bécourt.
 : combats vers Bécourt et la Boisselle.
 : prise de Weidendreft.
 : front étendu à droite jusqu’à Poelkapelle.
 : front étendu à gauche jusqu’à Steenstrate.
17 -  : attaques sur Kortekeer Cabaret et le bois triangulaire.
-  : front étendu, à gauche, jusqu’à la maison du Passeur, et réduit, à droite, jusque vers Langemarck[2].

1915[modifier | modifier le code]

  •  : retrait du front et repos vers Proven.
  •  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Poëlcappelle et la voie ferrée d’Ypres à Roulers[3].
  • 16 –  : retrait du front (relevé par L’A.W.), et transport par V.F. de la région Bergues, Cassel, au nord-est de Saint-Pol.
  •  : transport par camions vers le front, et, à partir du 24, occupation d’un secteur vers l'Écurie[Laquelle ?] et Neuville-Saint-Vaast (élément en secteur dès le 20).
  • 9 –  : engagées dans la 2e bataille de l’Artois[4] : combats à Neuville-Saint-Vaast et au Labyrinthe.
  •  : retrait du front et repos au nord d’Avesnes-le-Comte.
  •  : occupation d’un secteur à Neuville-Saint-Vaast.
 : attaques françaises.

1916[modifier | modifier le code]

 : combat d’Haucourt-la-Rigole.
 : perte de Malancourt.
5, 6 et  : violentes attaques allemandes à Haucourt, à Béthincourt, aux ouvrages de Palavas et de Vassincourt ; repli et organisation du front la Hayette, corne sud-est d’Avocourt.
  •  : retrait du front et repos au sud de Revigny. À partir du , transport V.F. dans la région de Conty et d’Ailly-sur-Noye ; repos. À partir du , repos vers Quevauvillers.
  •  : mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d’un secteur entre la Somme et le bois de Maricourt. À partir du 1er juillet, engagée dans la bataille de la Somme :
1er juillet : attaques françaises sur Curlu. Pertes 250 soldats la même journée.
 : attaques françaises sur Hem.
  • 13 –  : retrait du front et repos dans la région de Vaire-sous-Corbie.
  •  : mouvement vers le front ; engagée à nouveau dans la bataille de la Somme, vers Maurepas et le nord de Curlu.
,  : attaques françaises sur Maurepas.
  •  : retrait du front, et, à partir du , transport par V.F. dans la région du Tréport ; repos et instruction. À partir du , mouvement par étapes vers l’est et repos à l’est d’Amiens.
  •  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur entre le sud de Sailly-Saillisel et le nord-est de Rancourt.
  •  : retrait du front (relève par l’armée britannique) et transport par V.F. dans la région de Blainville-sur-l’Eau ; repos[6]. À partir du , mouvement vers le front, et, à partir du 17, occupation d’un secteur vers Brin et l’est de Nomeny.

1917[modifier | modifier le code]

  •  : retrait du front ; repos et instruction vers Saffais puis travaux près de Lunéville.
 : mouvement vers Bayon ; repos et instruction.
5 -  : attaque et progression sur les pentes nord du plateau du Chemin des Dames.
  •  : retrait du front ; repos vers Oulchy-le-Château, puis vers Villers-Cotterêts. À partir du , transport par V.F. dans la région de Toul, repos.
  •  : mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d’un secteur vers Limey et l’étang de Vargévaux.
  •  : retrait du front ; repos et instruction vers Nancy. À partir du , mouvement vers le camp de Saffais ; repos et instruction, puis travaux. À partir du , repos vers Nancy. À partir du , transport par V.F. dans la région de Revigny. Repos et travaux dans celle de Bar-le-Duc.

1918[modifier | modifier le code]

18 -  : mouvement vers Doullens (zone britannique) ; tenue prête à intervenir. À partir du , mouvement vers Conty.
 : attaque vers Fosse-en-bas.
 : prise de Soissons. À partir du , organisation des positions conquises, vers Soissons et Pommiers.
  • 11 –  : retrait du front : en deuxième ligne vers Cutry.
  • 17 –  : mouvement vers le front, puis occupation d’un secteur de combat, vers le Port et Hautebraye.
18 -  : prise de Bieuxy et Bagneux (2e bataille de Noyon).
  • 1er septembre : retrait du front et repos vers Berny-Rivière.
  • 1er : mouvement vers le front. Engagée dans la poussée vers la position Hindenburg. Passage de l’Ailette et attaque de la basse forêt de Coucy, puis organisation d’un secteur au sud de Barisis-aux-Bois.
  •  : retrait du front ; mouvement vers Attichy, puis repos vers Crécy-en-Brie.
  •  : transport par V.F. dans les Flandres ; mouvement vers Quaëdypre, Crombeke et Roulers, puis vers le front. Engagée dans la 2e bataille de Belgique. Prise de Nazareth, puis franchissement du canal latéral à l’Escaut; combat de Soevergem, à la fin d’octobre, passage de l’Escaut.
  • 10 –  : retrait du front ; repos dans la région de Thielt.

Rattachements[modifier | modifier le code]

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L'entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Le la 11e DI, sous les ordres du général Paul-Hippolyte Arlabosse, est rattachée au 9e corps d’armée qui est intégré à la 4e armée.

À cette date la 11e division d’infanterie se compose de :

Unités rattachées :

Historique[modifier | modifier le code]

L’après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Sa composition est :

Elle est articulée en trois groupes mobiles comptant chacun un RI ou DBCA avec un groupe d'artillerie, un détachement de transmissions et une antenne chirurgicale mobile : GM 111, GM 211, GM 311.

Historique[modifier | modifier le code]

La division de fer est reformée le , sous les ordres du général de brigade Fayard, son PC est à Besançon. Elle rejoint la Tunisie dès le [réf. souhaitée].

Elle est dissoute le [7].

Hommages[modifier | modifier le code]

  • Place de la division de fer à Nancy[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Du 13 au , la 105e brigade (53e DI) est à la disposition de la 11e DI.
    Du 16 au 20 octobre 1914, la 53e DI est à la disposition de la 11e DI, pour l’occupation d’un secteur entre la Somme et l’Ancre.
  2. Du 30 décembre 1914 au 30 janvier 1915, l’une des brigades de la 89e DT est à la disposition de la D.I.
  3. Du 15 février au 11 mars 1915, une brigade de la 89e D.T est à la disposition de la 11e DI.
  4. du 9 au 28 mai 1915, les troupes de la 53e DI sont mises à la disposition des 11e et 39e DI et combattent vers Neuville-Saint-Vaast.
  5. La 11e DI, amenée comme réserve d’armée près du front, est, à partir du 27 mars 1916, peu à peu engagée dans le secteur du 13e corps d’Armée.
  6. La 21e brigade est transportée dans la région de Blainville-sur-l'Eau, dès le 7 décembre 1916. L’État-Major de la division et la 22e brigade sont transportés le 14.
  7. Sarmant, Schillinger et Hardy 2000, p. 82.
  8. « Place de la Division de Fer sur la carte de Nancy, France. », sur fr-street-view.pw (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (fr) Ministère des Armées, État-Major de l'Armée de Terre, Service Historique, Inventaire sommaire des archives de la Guerre 1914-1918, Imprimerie « LA RENAISSANCE » — TROYES - Dépôt légal : 4e trimestre 1969 — No 19.982
  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
  • Thierry Sarmant, Philippe Schillinger et Michel Hardy, Inventaire de la série H, sous-série 1 H1091-4881 : Algérie 1945-1967, t. I : Introduction générale, Château de Vincennes, Service historique de l'Armée de terre, (ISBN 2-86323-129-4, ISSN 1269-7397, lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]