Curlu

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Curlu
Curlu
La mairie-école.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité Communauté de communes du Pays du Coquelicot
Maire
Mandat
Patrick Senez
2020-2026
Code postal 80360
Code commune 80231
Démographie
Gentilé Curvélogiens
Population
municipale
166 hab. (2021 en augmentation de 11,41 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 57′ 52″ nord, 2° 49′ 02″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 122 m
Superficie 5,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Albert
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Curlu
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Curlu
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Curlu

Curlu est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Nature du sol et du sous-sol[modifier | modifier le code]

Le sol de la commune est d'origine aqueuse des ères secondaire, tertiaire et quaternaire. Il est riche en acide phosphorique. La couche de terre végétale est très peu épaisse.

Le sous-sol est de nature calcaire et dans sa partie nord, argileux. Dans les vallées, le sol est recouvert du limon des plateaux riche en gisement de phosphate de chaux, sable, bief et craie[1].

Relief, paysage, végétation[modifier | modifier le code]

Le paysage de la commune est composé de vallées, plateau et collines. Au nord-est on trouve des collines, au sud-ouest, une plaine, l'île de Frise. À l'extrême nord une vallée sèche et profonde, la vallée des Maures et aussi la vallée de la Somme, sur la rive droite, Curlu est presque au ras des marais, dominée de tous côtés par les hauteurs[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L’Irette prend sa source à Curlu

La commune est limitée au sud par divers bras d'un méandre du fleuve côtier la Somme, qui y forme les étangs de Fargny.

On trouvait à la fin du XIXe siècle une première nappe phréatique peu profonde puis une seconde plus profonde[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 752 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Méaulte à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 730,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Le recensement de 1896 nous donne la situation démographique des hameaux avant les destructions de la Première Guerre mondiale[1] :

  • Fargny, 13 habitants ;
  • les Fosses, 5 hab. ;
  • la Ferme rouge, 4 hab. ;
  • la Cantine Lambert, 12 hab. ;
  • la Chapelle, 4 hab.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Curlu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,7 %), zones humides intérieures (8,8 %), eaux continentales[Note 2] (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), forêts (1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat[modifier | modifier le code]

La commune possède un habitat groupé avec plusieurs écarts.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Corlu en 1090 ; Curvus locus en 1104 ; Curlu en 1155 ; Corliu en 1160 ; Cuerlu en 1190 ; Cherlus en 1198 ; Querlu en 1202 ; Quellu en 1241 ; Ceurleu en 1579 ; Courleu en 1657 ; Curli en 1710 ; Cæurlu en 1753[14].

Plusieurs hypothèses sont recensées[1] :

  • Cuerlu en 1189-90, correspondant au nom du maître du lieu : Cuer.
  • Cuer lu : cœur du loup.
  • Quellu en 1241, c'est-à-dire : « Quel lieu ! » , cri de surprise des religieux de l'abbaye Saint-Nicolas d'Arrouaise.

Ce toponyme provient de l'agglutination des mots latins curvus et locus qui signifie : l'endroit situé à la courbe du fleuve, Curlu étant située dans un méandre de la Somme[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Des armes et des monnaies gallo-romaines ont été trouvées sur le territoire communal[1].

Sous l'empereur Probus, des vignes ont été plantées. Elles ont été supprimées au XVIIIe siècle[1].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 1151, Mathieu de Ham attribue la terre de Curlu et Fargnier à Fulbert, abbé d'Arrouaise. Ce dernier y établit un prieuré de plusieurs moines et de serfs pour défricher et mettre en culture. L'église construite ensuite est dédiée à saint Nicolas[1].

En 1180, Gautier, abbé d'Arrouaise affranchit les serfs des deux villages[1].

Curlu devint alors une commune (Moyen Âge), au sens médiéval, avec maire et échevins[1].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1814-1815 la commune souffrit des invasions étrangères.

En 1870-1871, pendant la guerre franco-allemande de 1870, la commune occupée par les Prussiens subit des réquisitions en argent et en nature.

En 1899, une voie de chemin de fer Decauville de 60 cm de large relie l'usine avec les trois carrières du gisement de phosphate de chaux. Une brasserie est exploitée dans la commune[1].

Ruines de l'église, après la bataille de la Somme (1916).
Sur la Somme. Ce qui reste du village de Curlu récemment repris aux Allemands.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le peintre officiel aux armées françaises : François Flameng a réalisé de nombreux croquis et dessins des combats qui eurent lieu à Curlu pendant la Première Guerre mondiale et qui parurent dans la revue l'Illustration[16].

Curlu est occupé par l'armée allemande dès le début de la guerre, le [17],[18].

Le village fut libéré de l'occupation allemande le , premier jour de la bataille de la Somme[19], après 21 mois d'occupation, de privations et de réquisitions. En une demi-heure de déluge de feu, le village devint un « amas de maisons »[20],[21],[22],[23]. La 11e division d'infanterie perdit 250 soldats le jour même dans la commune.

Le village est considéré comme totalement détruit à la fin de la guerre[24],[25] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [26].

Le village est reconstruit pendant l'entre-deux-guerres.

Les ruines du village lors de la bataille de la Somme

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Combles [27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription territoriale administrative a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Albert

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes du Pays du Coquelicot, qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créée fin 2001.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Roland Senez UMP  
mars 2008[28] 2014 Maurice Caudron    
2014[29] mai 2020[30] Daniel Cresset    
mai 2020[31] En cours
(au 24 mai 2020)
Patrick Senez    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].

En 2021, la commune comptait 166 habitants[Note 3], en augmentation de 11,41 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
361297366450454475477435414
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
396392388362337332329352445
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
425400384140175178146160152
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
130104112118117111134137138
2017 2021 - - - - - - -
168166-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Activités économiques et de services[modifier | modifier le code]

L'activité économique de la commune reste l'agriculture.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Source de la l'irette près des étangs.
  • Le chemin des automitrailleuses est une randonnée de 10 km entre marais, étangs et vallée de la Somme, au départ de Curlu.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

La seigneurie de Curlu[modifier | modifier le code]

  • En 1415, Oudart de Renty, seigneur de Curlu, combat et trouve la mort à la bataille d'Azincourt en 1415[44].
  • Antoinette de Curlu et Antoine de Haynin de Warlaing :
Antoine, premier-fils de Colard de Haynin (aussi de Hennin) et de sa seconde épouse Cornélie d’Avesnes, brise ses armes « d’une hure (de sanglier) de sable au 1er canton, défendue et allumée d’argent ».
Il épouse le 29/10/1506 Antoinette de Curlu, fille de Jacques et de Jeanne de Saint-Hilaire.
Antoine est seigneur et marquis de Quérénaing ; il décède à Cambrai le 14 juillet 1551 et est « dit enterré à Saint Géry » (...où il a épitaphe et armoiries).
S’il y a eu polémiques dans les documents anciens, il est désormais possible de trancher définitivement ici avec :
- les titres de la Maison de Haynin de Barat,
- un document des archives départementales du Nord,
- l’« Épitaphier de Valenciennes et environs ».
Ces trois documents citent bien l'épitaphe ne le situant pas à Saint Géry mais à Saint Georges, deux églises de Cambrai :
« en l’église de Saint Georges à Cambrai… Tableau de l’Ascension au-dessus de l'arcade du bas côté septentrional… chi devant ce pilier gist le corps de feu Antoine de hennin, escuyer qui trespassa le XIIII du mois de juing A° XVXLII et de damoiselle Anthoinette de Curlu sa femme le dernier jour an XVC et XXX priez pour leurs âmes »
« le volet de la droite représente Anthoine de Haynin et derrière lui ses fils au nombre de six. Son escu est d’or à la croix engrêlée de gueules brisé d'une hure de sable à dextre, timbré d’un casque, cimier : une hure de sable au milieu d'un vol d’or ; le volet de gauche, Anthoinette de Curlu et ses cinq filles, son escu est un losange parti de celui de son mari et le deuxième d'azur au chef d’or »
La Sentence de l'Élection d’Artois (1609) a permis de dresser avec précision la descendance d'Antoine et d'Antoinette soit dix des onze enfants, d'établir que l'enfant manquant est une fille et de la supposer probablement morte jeune :
  1. Cornélie,
  2. Claude époux a) Catherine l’Aoust, b) Julie Préau,
  3. Adrien, conseiller de Cambrai, époux de Marie de Franqueville,
  4. Antoinette, épouse de Charles de Landas,
  5. Antoine ,
  6. Henri, dont les seigneurs de Haynin de Warlaing,
  7. Simon, dit Parent, époux d’Antoinette Gamin,
  8. Marie, épouse de Pierre Gamin,
  9. Isabelle, épouse de Claude Brillet,
  10. Jean, époux de Françoise Roisel.
L'ascendance, jusque un peu avant l'an 1000, et la descendance de ces époux à nos jours, sont consultables sur un forum [3].
Antoinette de Curlu est décédée le [45].
  • Antoine de la Baume Pluvinel, soldat du 11e bataillon des chasseurs alpins tombé à Curlu le à 18 ans[46].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Carte spéciale des régions dévastées : 13 SO, Cambrai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j et k L. Buleux, instituteur, Notice géographique et historique sur la commune de Curlu, Amiens, Archives départementales de la Somme, (lire en ligne).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Curlu et Méaulte », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 283 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  15. Marianne Mulon, Survivance du latin LUCUS dans la toponymie du domaine de langue d’oïl : L’Onomastique, témoin des langues disparues, vol. Actes du Colloque d’onomastique de Dijon (mai 1981), Paris, Société française d'onomastique, coll. « Actes des colloques de la Société française d'onomastique », , p. 176.
  16. François Flameng, Croquis de guerre : aquarelles & sépias exécutées sur le front, Paris, l'Illustration, 144 p. (lire en ligne).
  17. État-major des armées. 20e corps d'artillerie. Cartographe, « Carte dressée et restitué par le Groupe des canevas de tir: Curlu », Documents consacrés à la Première Guerre mondiale, Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans, GE BB-366 (11), (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  18. France. État-major des armées. 20e corps d'artillerie. Cartographe, « Nord de la Somme  : schema des organisations defensives allemandes au nord de la Somme », [Groupe des canevas de tir], Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans, GE BB-366 (17), (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  19. État-major des armées. 20e corps d'artillerie. Cartographe, « Maricourt : restitution par la S.T.C.A. 20 des photographies prises jusqu'au 9 Aout 1916 », Carte dressée et restitué par le Groupe des canevas de tir, Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans, GE BB-366 (8), (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  20. a et b « Curlu : Vingt-et-un mois de cohabitation avec l’ennemi allemand »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur http://www.il-y-a-100-ans.fr (consulté le ).
  21. Fasol, chroniqueur du « Courrier de Péronne », L'arrondissement de Péronne sous l'occupation.
  22. « Dans les ruines de Curlu », Nouvelles de France - Bulletin des Français résidants à l'Étranger, vol. V, no 4,‎ , p. 67-68 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  23. « L'occupation de Curlu », dans Abbé Charles Calippe (préf. Mgr de Villerabel), La guerre en Picardie, Paris, Pierre Téqui, , 391 p. (lire en ligne), p. 271-288, lire en ligne sur Gallica.
  24. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  25. « Photo : Curlu (Somme). Soldat français dans un boyau traversant les ruines du village », Archives départementales de la Somme, (consulté le ).
  26. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16878.
  27. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. « Liste des maires de la Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
  29. « Liste des maires de la Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  30. « Le dernier mandat de Daniel Cresset à Curlu : Après 31 années au conseil municipal, dont six comme maire, il ne sera pas candidat aux élections de mars », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Daniel Cresset a fait son entrée au conseil municipal peu de temps après s’être installé avec son épouse à Curlu. Il a été élu puis réélu sans discontinuité depuis 1989. Au cours de ces cinq mandats, il aura été « quatre fois adjoint et une fois maire, de 2014 à 2020 ».
  31. Emmanuelle Bobineau, « Curlu a un nouveau maire, Patrick Senez », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Curlu d'après nature, 26 septembre 1877 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  36. Agence photographique Rol, « Photo : Curlu, l'église [en ruine] », (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  37. Agence photographique Rol, « Photo : L'église de Curlu [en ruine] », (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  38. Agence Meurisse, « Photo : Dans la Somme : l'église de Curlu », (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  39. Oswald Macqueron, « Aquarelles : A) Fonts baptismaux de l'église de Curlu d'après nature, 25 septembre 1877 B) Fonts baptismaux de l'église de Hem-Monacu d'après nature, 25 septembre 1877 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  40. « Fonts baptismaux avant et après 14/18 », Le petit patrimoine en Pays de Somme (consulté le ).
  41. « Chemin de croix », notice no PM80005351, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  42. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 262-263 (ASIN B000WR15W8).
  43. Dominique et Jean-Étienne Guerrini, site : [monumentsauxmorts1418somme.jimdo.com].
  44. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? », sur france3-regions.francetvinfo.fr.
  45. La généalogie de cette famille a été traitée par de Sars de Solmont sous sa référence 124/210 [2].
  46. « Ce poilu est aujourd’hui comme un membre de leur famille : Georges Seta, de Bray-sur-Somme, et Arlette Lendroit, de Péronne, font revivre Antoine de la Baume Pluvinel, tombé à Curlu le 17 juillet 1916. Il n’avait que 18 ans », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).