Groupe Les Républicains (Assemblée nationale)
Groupe Les Républicains | |
Chambre | Assemblée nationale |
---|---|
Législature(s) | XIIe, XIIIe, XIVe, XVe et XVIe (Cinquième République) |
Fondation | |
Ancien(s) nom(s) | Groupe de l'Union pour la majorité présidentielle Groupe de l'Union pour un mouvement populaire |
Président | Olivier Marleix |
Porte-paroles | Émilie Bonnivard Pierre-Henri Dumont Anne-Laure Blin Philippe Gosselin |
Partis membres | Les Républicains Soyons libres Nouvelle Énergie Oser la France Nous France Union des démocrates et indépendants Divers droite |
Représentation | 61 / 577 |
Positionnement | Droite[1],[2],[3],[4] |
Idéologie | Conservatisme[5],[6],[7],[8],[9],[10] Gaullisme[11],[12],[13],[14],[15],[16] Opposition à l'immigration[17],[18],[19],[20] |
Site Web | www.deputes-les-republicains.fr |
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Le groupe Les Républicains (LR), dénommé de 2002 à 2003 groupe de l'Union pour la majorité présidentielle (UMP), puis entre 2003 et 2015 groupe de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), est un groupe parlementaire français de droite à l'Assemblée nationale composé majoritairement de députés membres du parti Les Républicains, anciennement UMP.
Historique[modifier | modifier le code]
Le groupe est constitué à l'Assemblée nationale au début de la XIIe législature de la Cinquième République le sous l'appellation « Union pour la majorité présidentielle », avant de prendre le nom du nouveau parti Union pour un mouvement populaire le .
Il succède aux groupes Rassemblement pour la République (RPR) et Démocratie libérale et indépendants (DLI) de la précédente législature, tout en rassemblant une grande partie des députés qui siégeaient jusque-là au groupe de l'Union pour la démocratie française (UDF). Après les élections législatives de 2007, il est reformé le , puis à nouveau le après les élections de juin 2012.
Il rassemble les élus :
- de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), devenue en Les Républicains (LR) ;
- du Parti chrétien-démocrate (PCD) (jusqu'en ) ;
- du Centre national des indépendants et paysans (CNIP) (jusqu'en ) ;
- de députés divers droite ;
- du Parti radical (jusqu'en pour une partie des députés).
Groupe majoritaire à l'Assemblée nationale sous les XIIe et XIIIe législatures, il est présidé par Christian Jacob à partir de 2010. Au , il compte 307 membres et sept apparentés[21]. À l'ouverture de la XIVe législature, le groupe, désormais dans l'opposition parlementaire, comprend 185 membres et 11 apparentés[22]. Christian Jacob est reconduit à sa présidence.
Le , 43 députés UMP créent une Amicale gaulliste de l'Assemblée nationale afin de « nourrir la réflexion » lors du congrès de l'UMP de [23].
Le , François Fillon fonde, avec 67 députés, un nouveau groupe, le Rassemblement-UMP, en attendant que le président contesté de l'UMP, Jean-François Copé, organise une nouvelle élection pour la présidence du parti [24],[25]. Le groupe R-UMP compte, au , 69 membres et deux apparentés[26]. Ce groupe est dissous le à la suite de la conclusion d'un accord entre copéistes et fillonistes.
En , après révélé des liens importants du groupe avec Bygmalion, le journal en ligne Mediapart révèle que le Groupe UMP a accordé un prêt de 3 millions d'euros au parti UMP alors qu'il est essentiellement financé par une dotation de l’Assemblée nationale (3 millions d’euros par an pour le Groupe UMP) qui est exclusivement destinée à « assurer leur fonctionnement[27] »[28].
Le , le groupe UMP est renommé groupe « Les Républicains », suivant le changement de nom du parti.
Après les élections législatives de 2017, seuls 112 députés LR sont élus, ce total comprenant aussi des investitures LR-UDI, ce qui constitue un « revers historique »[29], soit moins que le plancher historique de 158 des élections de 1981[30]. Le les « constructifs » ne souhaitent pas rejoindre le groupe et créent, avec les élus UDI, le groupe Les Constructifs : républicains, UDI, indépendants. Le groupe LR compte donc 100 députés à l'Assemblée nationale, dont 95 élus Les Républicains et cinq apparentés divers droite, ils sont qualifiés de « Républicains historiques ». Son président, Christian Jacob, réélu le face à Damien Abad, obtient 62 voix à 32 pour le second.
Candidat | Circonscription | 1er tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | |||||
Christian Jacob | Quatrième circonscription de Seine-et-Marne | 62 | 65,96 | |||
Damien Abad | Cinquième circonscription de l'Ain | 32 | 34,04 | |||
Votants | 94 |
Le , le candidat LR à la présidence de l'Assemblée nationale, Jean-Charles Taugourdeau, recueille 94 voix[31]. Lors du vote de confiance au gouvernement Philippe II, 23 députés votent contre la confiance, 75 s'abstiennent[32]. Les députés du groupe LR présentent en moyenne les revenus annuels les plus élevés des groupes parlementaires[33]. Après un an de législature, le groupe LR est le groupe le moins présent aux votes de l'Assemblée avec un taux de 18 %, proche de celui du groupe Nouvelle gauche (19 %)[34].
Damien Abad est élu président du groupe le . Contexte souligne alors que « l’élection s’est faite avant tout sur les personnalités, et pas sur une ligne politique », précisant que selon tous les députés LR interrogés, « les anciens clivages entre « sarkozystes », « fillonistes » et « juppéistes » n’ont plus cours dans le groupe »[35]. Après une période d'« ambiguïté » sur son positionnement politique pendant l'élection présidentielle de 2022, Damien Abad quitte la présidence du groupe le et se met « en congés » de son parti – l'intérim de la présidence est assuré par Virginie Duby-Muller[36].
Candidat | Circonscription | 1er tour | 2e tour | |||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |||
Damien Abad | Cinquième circonscription de l'Ain | 34 | 32,69 | 64 | 63,37 | |
Olivier Marleix | Deuxième circonscription d'Eure-et-Loir | 20 | 19,23 | 37 | 36,63 | |
Michèle Tabarot | Neuvième circonscription des Alpes-Maritimes | 17 | 16,35 | |||
Daniel Fasquelle | Quatrième circonscription du Pas-de-Calais | 14 | 13,46 | |||
Véronique Louwagie | Deuxième circonscription de l'Orne | 12 | 11,54 | |||
Philippe Gosselin | Première circonscription de la Manche | 7 | 6,73 | |||
Votants | 104 | 101 |
À la suite des élections législatives de 2022, Olivier Marleix est élu président du groupe face à Julien Dive le [37]. Si son élection semble consacrer la victoire des adversaires d'un « pacte de gouvernement » avec LREM, Le Monde observe que « depuis le début de la législature, les députés LR apparaissent pourtant comme de solides appuis pour l’exécutif, désormais contraint de trouver alliés et compromis[38]. » Selon L'Humanité, les députés LR votent régulièrement les textes présentés par le gouvernement tout en poussant en faveur de plus de « libéralisme économique »[39].
Candidat | Circonscription | 1er tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | |||||
Olivier Marleix | Deuxième circonscription d'Eure-et-Loir | 40 | 66,67 | |||
Julien Dive | Deuxième circonscription de l'Aisne | 20 | 33,33 | |||
Votants | 60 |
Composition[modifier | modifier le code]
Année | Nom | Nombre de membres |
Nombre d’apparentés |
Nombre de députés |
Évolution | Pourcentage |
---|---|---|---|---|---|---|
2002 | Union pour la majorité présidentielle | 356 | 9 | 365 | 63,26 % | |
2003 | Union pour un mouvement populaire | |||||
2007 | 314 | 6 | 320 | 45 | 55,46 % | |
2012 | 185 | 11 | 196 | 124 | 33,97 % | |
2015 | Les Républicains | |||||
2017 | 95 | 5 | 100 | 96 | 17,33 % | |
2022 | 59 | 3 | 62 | 38 | 10,75 % |
XVIe législature[modifier | modifier le code]
Membres[modifier | modifier le code]
Apparentés[modifier | modifier le code]
Répartition partisane[modifier | modifier le code]
Parti | Nombre | |
---|---|---|
Les Républicains | 50 | |
Les Républicains - Oser la France | 5 | |
Les Républicains - Soyons libres | 2 | |
Les Républicains - Nous France | 2 | |
Union des démocrates et indépendants - Les Républicains | 1 | |
Divers droite | 1 |
XVe législature[modifier | modifier le code]
Membres[modifier | modifier le code]
Apparentés[modifier | modifier le code]
Députés ayant quitté le groupe en cours de mandat[modifier | modifier le code]
- Jean-François Parigi
- Arnaud Viala
- Olivier Dassault (LR), élu dans la 1re circonscription de l'Oise, mort le [40].
- Claude Goasguen (LR), élu dans la 14e circonscription de Paris, mort le [41].
- Patrice Verchère
- Laurent Furst
- Éric Straumann, député LR de la 1re circonscription du Haut-Rhin, démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie de Colmar ; il est remplacé par Yves Hemedinger ;
- Jean-Charles Taugourdeau, député LR de la 3e circonscription de Maine-et-Loire, démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie de Beaufort-en-Anjou ; il est remplacé par Anne-Laure Blin, dont il devient le suppléant ;
- Jean-Louis Masson, député LR de la 3e circonscription du Var, démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie de La Garde. Il est remplacé par Édith Audibert ;
- Franck Marlin, député LR de la 2e circonscription de l'Essonne, démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie d'Étampes. Il est remplacé par Bernard Bouley ;
- Daniel Fasquelle, député LR de la 4e circonscription du Pas-de-Calais, démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie du Touquet-Paris-Plage ;
- Valérie Boyer, député LR de la 1re circonscription des Bouches-du-Rhône, démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection comme sénatrice :
- Guillaume Peltier, député LR de la deuxième circonscription de Loir-et-Cher, exclu le du groupe ainsi que du parti à la suite de son ralliement à Éric Zemmour lors de l'élection présidentielle de 2022[42].
- Éric Woerth, député LR de la quatrième circonscription de l'Oise, quitte le groupe à la suite de son ralliement à Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle de 2022[43].
- Robin Reda, Jean-Carles Grelier, Constance Le Grip et Marine Brenier se présentent aux élections légistlatives 2022 investis par la coalition de la majorité présidentielle Ensemble[44]. Damien Abad quitte la présidence du groupe le et se met « en congés » de LR[36], avant de finir par rejoindre le gouvernement le 20 mai.
XIVe législature[modifier | modifier le code]
Membres[modifier | modifier le code]
Organisation[modifier | modifier le code]
Présidents[modifier | modifier le code]
Portrait | Nom | Dates du mandat | Notes | |
---|---|---|---|---|
Jacques Barrot | Député de la Haute-Loire, il devient le premier président du groupe UMP à l'Assemblée Nationale en 2002. Il démissionne de son mandat de député en 2004. | |||
Bernard Accoyer | Député de la Haute-Savoie, il est vice-président du groupe UMP de 2002 à 2004 avant d'en devenir président en 2004 à la suite de la démission de Jacques Barrot. Il quitte cette fonction en 2007 et est alors élu Président de l'Assemblée nationale. | |||
Jean-François Copé | Député de la Seine-et-Marne, il est élu largement en 2007 face à Alain Joyandet. Il quitte cette fonction en 2010 lorsqu'il devient secrétaire général de l'UMP. | |||
Christian Jacob | Député de la Seine-et-Marne, il est élu en 2010 puis réélu en 2012 et 2017. En 2015, le groupe UMP devient groupe LR à la suite du changement de nom du parti. Il quitte cette fonction en 2019 lorsqu'il est élu Président des Républicains. | |||
Damien Abad | Député de l'Ain, il est élu en 2019 face à Olivier Marleix. Il quitte cette fonction en 2022 lorsqu'il est nommé Ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées au sein du gouvernement Borne. | |||
Virginie Duby-Muller (intérim) |
Députée de la Haute-Savoie, elle devient présidente du groupe par intérim en attente de l'organisation d'une nouvelle élection. | |||
Olivier Marleix | En fonction | Député d'Eure-et-Loir, il est élu président en 2022 face à Julien Dive. |
Secrétaire générale[modifier | modifier le code]
- Depuis 2003 : Sylvie Gir[réf. nécessaire]
Identité visuelle[modifier | modifier le code]
-
Logotype avant 2015.
-
Logotype de 2015 à 2017.
-
Logotype depuis 2017.
Références[modifier | modifier le code]
- « Déserts médicaux : la droite dégaine son plan », sur Le Figaro, (consulté le )
- Maxime Gil, « Les Républicains (LR) : quelle position face à Macron ? », sur www.linternaute.com, (consulté le )
- « Les Républicains : profondément divisé, le parti traverse une grave crise interne », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Loi immigration: Les Républicains font monter la pression », sur Le Figaro, (consulté le )
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- (en) « French conservative party chooses between moderate, right-wing presidential candidates », sur France 24, (consulté le )
- (en) « In first, French conservatives pick a woman as presidential candidate », sur euronews, (consulté le )
- (en) « French legislative elections: Conservative party Les Républicains hang on to survival », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Meet the three candidates competing to lead France's conservative party Les Républicains », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
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- « À Carcassonne, Les Républicains revendiquent "l'héritage" du général De Gaulle », sur lindependant.fr (consulté le )
- « Eric Ciotti élu président de LR », sur Les Echos, (consulté le )
- « En un graphique : l’effondrement des Républicains et du Parti socialiste au fil des dernières présidentielles », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Le maire d'Orléans Serge Grouard quitte (cette fois définitivement) le parti Les Républicains », sur France Bleu, (consulté le )
- François-Xavier Roucaut, « Débâcle des Républicains, le gaullisme en état de mort cérébrale », sur Revue politique et parlementaire, (consulté le )
- « Sécurité, immigration : les propositions des Républicains pour « réarmer l'État » », sur Le Point, (consulté le )
- « LR, à l'offensive sur l’immigration, veut afficher une image d’unité après les divisions sur les retraites », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « La droite républicaine face à ses démons », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Immigration, justice, Europe… la droite lance une offensive contre l’Etat de droit », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Assemblée nationale - Les groupes politiques », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- « Composition et effectif des groupes politiques à l'Assemblée nationale », sur assemblee-nationale.fr, .
- « Assemblée : une Amicale gaulliste », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Les 68 membres du groupe Fillon sont... », sur Europe1.fr, .
- « Avec le « Rassemblement-UMP », Fillon pourrait prendre l’avantage sur Copé », .
- « 3 députés rejoignent le groupe filloniste », sur Le Figaro, .
- « Fiche de synthèse n°22 : Les groupes politiques », Assemblée nationale (consulté le ).
- Mathilde Mathieu et Ellen Salvi, « UMP : l'emprunt caché de 3 millions d'euros », sur Mediapart, (consulté le ).
- Marion Mourgue, « Comment l'exécutif tente de dynamiter la droite à l'Assemblée », sur Le Figaro, (consulté le ).
- Alain Auffray, « Les Républicains traversent la tempête », liberation.fr, (consulté le ).
- 95 membres LR et cinq apparentés. Au 21 juin 2017, seuls 94 députés ont participé à l'élection du président du groupe, les autres ayant l'intention d'adhérer au groupe Les Constructifs : républicains, UDI, indépendants auquel vont se joindre les 18 députés UDI. Six députés ont rejoint le groupe lors de l'ouverture de la XVe législature, dont cinq apparentés, portant le nombre de membres à 100.
- (en) « Analyse du scrutin n°1 », sur scribd.com, (consulté le ).
- « Députés : des trains de vie nettement supérieurs à la moyenne », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
- « Les députés En marche traînent les pieds », sur Les Jours, (consulté le ).
- Samuel Le Goff, « Le groupe LR de l’Assemblée joue la carte du renouvellement », sur Contexte.com, (consulté le ).
- D.Mazzola (avec AFP), « Damien Abad, le patron des députés Les Républicains, claque la porte de son parti », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le )
- Wally Bordas et Emmanuel Galiero, « Olivier Marleix élu président du groupe LR à l'Assemblée nationale », Le Figaro, (lire en ligne)
- « A LR, le spectre du « carreau de sucre dans le café » », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- Florent Le Du, « « Les Républicains » et le péché de gourmandise », sur L'Humanité,
- Composition de l'assemblée.
- « Claude Goasguen, député Les Républicains de Paris, est mort », sur Le Monde, (consulté le ).
- Pierre Lepelletier, « Présidentielle 2022 : Guillaume Peltier, ex-numéro 2 de LR, a "décidé de soutenir Éric Zemmour" », sur lefigaro.fr, (consulté le )
- Quentin Laurent et Alexandre Sulzer, « Éric Woerth : «J’ai décidé de soutenir Emmanuel Macron» », sur Le Parisien, (consulté le )
- « Législatives : La majorité investit 263 nouveaux candidats dont Véran, Fesneau et l'ex LR Reda », sur BFM TV, (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- XIIe, XIIIe, XIVe, XVe, XVIe législatures de la Cinquième République française
- Rassemblement pour la France
- Groupe Les Républicains (Sénat)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Groupe Les Républicains - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )