Épehy
Épehy | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Péronne | ||||
Intercommunalité | CC de la Haute Somme | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Martin 2020-2026 |
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Code postal | 80740 | ||||
Code commune | 80271 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Épéhiens | ||||
Population municipale |
1 116 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 64 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 00′ 30″ nord, 3° 07′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 99 m Max. 147 m |
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Superficie | 17,33 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Péronne | ||||
Législatives | 5e circonscription de la Somme | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | epehy.jimdo.com | ||||
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Épehy (en picard : Épy) est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Épehy est un village rural de la Somme limitrophe du département du Nord desservi par la route départementale 58 situé une vingtaine de kilomètres au nord-est de Péronne par la route et 16 km à vol d'oiseau, à une vingtaine de kilomètres au sud de Cambrai et à la même distance au nord-ouest de Saint-Quentin.
Le village fait partie de l'aire linguistique du picard, et est appelée Épy dans cette langue[1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Heudicourt | Villers-Guislain (Nord) |
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Guyencourt-Saulcourt | N | Vendhuile (Aisne) | ||
O Épehy E | ||||
S | ||||
Villers-faucon | Lempire (Aisne) Ronssoy |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 731 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 1,3 | 3,1 | 4,8 | 8,2 | 10,9 | 12,8 | 12,8 | 10,3 | 7,7 | 4,3 | 1,8 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4 | 6,9 | 9,8 | 13,2 | 16,1 | 18,3 | 18,3 | 15,2 | 11,3 | 6,9 | 4 | 10,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,7 | 6,8 | 10,7 | 14,7 | 18,2 | 21,2 | 23,7 | 23,9 | 20 | 14,9 | 9,5 | 6,2 | 14,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,9 01.01.1997 |
−13,4 07.02.1991 |
−12,4 13.03.13 |
−4,6 08.04.03 |
−2 03.05.21 |
1,6 05.06.12 |
4,5 03.07.11 |
4,8 20.08.14 |
0,6 30.09.18 |
−4,4 29.10.1997 |
−8,8 23.11.1998 |
−14,4 18.12.10 |
−14,4 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
14,3 09.01.15 |
18,1 26.02.19 |
24,1 31.03.21 |
26,6 20.04.18 |
31,2 27.05.05 |
34,5 18.06.22 |
41,1 25.07.19 |
37,4 12.08.03 |
34,4 15.09.20 |
28,3 01.10.11 |
18,8 02.11.20 |
15,8 07.12.00 |
41,1 2019 |
Précipitations (mm) | 63,5 | 57,5 | 55,1 | 44,8 | 62,7 | 62,6 | 60,5 | 68,6 | 55,2 | 69,8 | 70,1 | 82,4 | 752,8 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Épehy est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94 %), zones urbanisées (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[11]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Despauhi en 1080 ; Spechiæ en 1081 ; Espainacus en 1214 ; Espehy en 1554 ; Espehi en 1592 ; Espechy en 1607 ; Despesy en 1648 ; Epelu en 1733 ; Espechy-Espezière en 1753 ; Epehy en 1757 ; Epchi en 1778 ; Espechie en 1787 ; Eppehy en 1824 et 1827 ; Spehiacum ; Espanhy[12].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1862, on signalait les vestiges d'une voie romaine reliant Reims à Arras, section d'un itinéraire plus vaste reliant Lyon à la Grande Bretagne par le Portus Itius. À la sortie nord du village était signalé au carrefour de Revelon les vestiges d'une bourgade galloromaine où furent trouvées de nombreuses monnaies romaines[13].
La seigneurie d'Épehy appartenait en partie à l'Abbaye de Vaucelles au XIVe siècle[14].
- Circonscriptions d'Ancien Régime
Le village était une section de la paroisse Saint-Quentin de Villers-Faucon, doyenné de Péronne, diocèse de Noyon
Il relevait de la prévôté de Péronne, du bailliage de Vermandois de l'élection de Péronne, intendance de Picardie. Fiscalement, le village dépendait du grenier à sel de Péronne[14].
- Révolution française
La commune d'Épehy, instituée par la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle de Pesières, et porte en 1801 le nom de Epéhy et Pezières[15].
Épehy et le chemin de fer
[modifier | modifier le code]Épehy était situé au croisement de deux lignes de chemin de fer, ce qui a contribué à son développement, ainsi qu'à celui de la sucrerie de Sainte-Emilie, avant la Première Guerre mondiale, mais causé sa destruction pendant le conflit[16] :
- la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai, dont la gare a été mise en service en 1873, et le trafic supprimé en 1970 ;
- le chemin de fer de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin, une ligne de chemin de fer secondaire à voie normale, qui a desservi la commune de 1879 à 1955.
-
La gare en 1910.
A gauche, les voies de la Compagnie du Nord, à droite celles du Vélu-Bertincourt -
La gare, reconstruite dans les années 1930
-
La gare en 2018
La guerre 1914-1918
[modifier | modifier le code]Comme d'autres villages de la région, Épehy est sorti meurtri de la Grande Guerre car il fut entièrement détruit.
Le , soit moins d'un mois après la déclaration de guerre, l'armée française bat en retraite vers l'ouest et les Allemands arrivent à Épehy : « Dans la matinée du 27 août, les Allemands arrivent près d'Épehy. Quelques pelotons de dragons se portèrent au-devant de l'ennemi qu'ils rencontrèrent à 2 km du village... de 10 h du matin à 3 h de l'après-midi, nos dragons défendirent héroïquement chaque rue d'Épehy, mais accablés par le nombre, ils durent se retirer : les Allemands étaient maître du bourg; plus de cent des leurs avaient trouvé la mort...»
Dans les jours qui suivirent, les Allemands se livrent à de nombreuses exactions sur les biens et les habitants dont plusieurs furent tués sans raison[17]. Dès lors commence l'occupation allemande qui dure jusqu'en mars 1917. Le front se situant à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Péronne, l'activité des occupants consistait principalement à assurer le logement des combattants et l'approvisionnement en nourriture.
Des arrêtés de la kommandantur obligent, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides doivent alors effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.
La gare d'Épehy est bombardée le , puis le . Les voies sont détruites par les Allemands en toute fin d'année 1917[16].
En 1916, après la Bataille de la Somme, les Allemands font construire par 165 prisonniers, deux embranchements ferroviaires. Le premier, à l'est, conduit vers la ferme Malassise, transformée en lieu de stockage de matériel et nourriture. Le second amène à la ferme Vaucelette, qui devient à partir du , un point d'artillerie mobile destiné à bombarder les lignes alliées depuis un canon hors-norme : long de 17 mètres, son chariot de 270 tonnes et 42 mètres de long était posé sur 18 essieux. Il a tiré 245 obus de 150 kg sur la ligne de front anglaise, de Thiepval à La Boisselle, puis sur Ginchy et Combles[16].
En février 1917, le général Hindenburg décide de la création d'une ligne de défense à l'arrière du front ; lors du retrait des troupes allemandes, tous les villages seront détruits pour ne pas servir d'abri aux troupes franco-anglaises. Les habitants sont évacués. En mars 1917, avant le retrait des troupes allemandes sur la ligne Hindenburg, le long du canal de Saint-Quentin, les maisons sont pillées et incendiées, le village est systématiquement détruit. L'église[18], la mairie, les écoles et toutes les maisons sont dynamitées et les arbres sciés à un mètre de hauteur[19].
Le village, vidé de ses habitants, reste occupé par les Allemands ; il est le théâtre de nombreux combats en mars, avril et août 1917[20].
Le village est le site de la Bataille d'Épehy, qui, le , oppose 12 divisions alliée, à au moins 6 divisions allemande. La Bataille d'Épehy s'inscrivait dans le cadre de l'offensive alliée des Cent-Jours[21].
Les ruines du village sont plusieurs fois reprises par chaque camp et ce n'est que le , lors de la bataille de la ligne Hindenburg qu'Épehy est définitivement libéré par les Britanniques[22].
La gare d'Épehy permet également d'acheminer 476 tanks alliés qui prirent part à la Bataille de Cambrai, du 20 novembre au [16].
Peu à peu, les habitants reviennent s'installer dans le village et alors débute la reconstruction qui durera une dizaine d'années. De 1847 habitants avant la guerre en 1911, Épehy n'en comptait plus que 930 en 1921, soit pratiquement la moitié.
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[23] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [24].
Le village est adopté par le VIe arrondissement de Paris en 1920[25]
-
Le front les 18 et 19 septembre 1918, jours de la libération d'Épehy. -
L'ancienne église avant 1914.
-
Gravure allemande: combat dans la Grande-Rue à Épehy.
-
Vue du cimetière détruit en 1919.
-
La grande-rue en ruines en 1919.
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]La gare joue encore un rôle durant la Seconde Guerre mondiale, car elle est le point de départ de nombreux habitants du secteur lors de l'exode de mai 1940[16].
La gare est bombardée une dernière fois par l'aviation américaine le , lors du repli allemand : neuf wagons y sont détruits[16].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]- Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Roisel[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription territoriale administrative a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Péronne
Pour l'élection des séputés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune était membre de la petite communauté de communes du canton de Roisel, créée fin 1994.
Celle-ci a fusionné le au sein de la communauté de communes de la Haute Somme, dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2021, la commune comptait 1 116 habitants[Note 2], en évolution de −7,46 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]L'école primaire publique du village compte 150 élèves à la rentrée 2017[32].
Le collège de rattachement est celui de Roisel.
Autres équipements
[modifier | modifier le code]La commune dispose d'un bureau de poste, ouvert les matins[33].
La maison communale des associations favorise la vie associative. À compter de la rentrée 2019, elle accueille la cantine scolaire[34].
Une maison de retraite existe à Épehy[34].
Associations
[modifier | modifier le code]- C'est le plus petit village de France à posséder un orchestre d'harmonie d'une telle qualité, adhérent à la Confédération Musicale de France (C.M.F.)[35].
- Vainqueur du concours international de Schladming en 2000, Grand prix d'honneur en 2003 à Amiens et apparition dans le cadre du prestigieux festival de Saint-Riquier en 2005. En 2008 à Strasbourg, l'orchestre obtient pour la seconde fois un Grand prix d'Honneur et accède à la très restreinte catégorie « Prestige ».
- Il fait aujourd'hui[Quand ?] partie des 15 meilleurs orchestres amateurs de France.
- L'Amicale des anciens élèves, association au profit des œuvres scolaires, sous l'animation de son président Michel Delaire, est connue localement pour ses saisons annuelles de théâtre en langue picarde.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Mairie.
- Église Saint-Nicolas.
- Monument aux morts
Sur le Monument aux Morts sont écrits les noms des 59 soldats épéhiens Morts pour la France ainsi que celui de 5 victimes civiles[36].
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions[37], la commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 (France) le 27 octobre 1920[38]. - Les trois cimetières militaires britanniques situés sur le territoire de la commune:
- Pigeon Ravine Cemetery sur la route de Honnecourt-sur-Escaut,
- Épehy Wood Farm Cemetery route de Guyencourt-Saulcourt
- Domino British Cemetery, Épehy situé en pleine campagne près de la ferme La Vaucellette. Ces cimetières comportent les tombes des soldats tombés lors de la bataille d'Épehy du 18 septembre 1918.
- Les niches. Le village héberge des sites dédiés à la Vierge, pour la remercier ou l'honorer, mis en place vers 1950[39].
- Le mémorial à la mémoire de la 12e division d'infanterie britannique situé route du Ronssoy.
-
L'église.
-
L'église.
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La longue rue principale.
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Le cimetière militaire.
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Le monument aux morts.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'argent diapré de sinople sur le parti, à deux écussons ovales, accolés en chevron renversé, celui de dextre d'azur à trois lionceaux d'or armés et lampassés de gueules, celui de senestre de gueules à l'aigle bicéphale d'argent[40].
Différences entre dessin et blasonnement : L'argent est dit "diapré sur le parti" alors que non seulement le champ n'est pas parti, mais qu'en plus le parti ne désigne pas une zone susceptible de recevoir un diapré..
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Détails | Utilisé depuis 1924. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site du village d'Épehy
- Épehy sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune d'Épehy (80271) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « Épehy », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 13 SO, Cambrai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Épehy » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Épehy: une charte pour la promotion de la langue picarde, Courrier picard, 10 juillet 2022
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune de Bernaville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune de Épehy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 327 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- Henri Lempereur, « Notice sur la voie romaine qui passe à Épehy (Somme) et les découvertes auxquelles les fouilles exécutées dans cette localité et dans les localités avoisinantes ont donné lieu », Bulletins de la société des antiquaires de Picardie, t. VIII, 1862-1864, p. 318-326 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
- Gaëtan de Witasse, Géographie historique du département de la Somme : état religieux, administratif et féodal des communes et de leurs dépendances, t. II, Abbeville, impr. de Lafosse, , 719 p. (lire en ligne), p. 10-11, lire en ligne sur Gallica.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Vincent Fouquet, « Épehy, au cœur de l'expansion du rail : Nous vous proposons de suivre, de Chaulnes à Épehy, une partie du tracé historique de l'ancienne ligne de chemin de fer. Sixième et dernière étape, l'arrivée à Épehy, village devenu prospère grâce au rail. Mais qui en a grandement souffert durant la Première Guerre mondiale », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Un régime de terreur à Épehy », dans La guerre en Picardie, 1914-1918, Maurice Thiéry, Paris, Bloud et Gay, , 186 p. (lire en ligne), p. 15-25, lire en ligne sur Gallica.
- Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église d'Epehy d'après nature, 17 juin 1874 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- Jean-Michel Martin, « Le front le 16 mars 1917 », Cartographie 1914 - 1918 - Le front ouest de la première guerre mondiale (consulté le ).
- « La situation au 21 août, matin », La Guerre mondiale, no 88, , p. 7059 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
- « Des célébrations pour la dernière bataille de la Somme, à Épehy », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « La guerre », Le Miroir, no 254, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
- Jules Laurent, « Un beau geste : Le village d'Épehy adopté par le Sixième arrondissement de Paris », La Liberté, no 21795, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste de fonctionnaires et citoyens qui se sont particulièrement distingués pendant les hostilités : JO du 11 février 1921 », Bulletin des régions libérées, no 10, , p. 83-88 (lire en ligne, consulté le ) « M. Trocme (Charles-Adrien-Joseph-Gabriel), maire d'Epehy (Somme) : a assuré dans des conditions difficiles et souvent dangereuses, l'administration de sa commune occupée par l'ennemi et le ravitaillement des habitants. A fait preuve en toutes circonstances d'un patriotisme et d'un dévouement dignes des plus grande éloges. », lire en ligne sur Gallica.
- « Quatrième mandat pour Jean-Michel Martin, qui sera élu samedi 23 mai à Épehy », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Avec 67 % des suffrages exprimés, la liste du maire sortant, Jean-Michel Martin, avait conquis 13 sièges, les deux autres étant attribués à la liste d'opposition ».
- « Jean-Michel Martin officiellement élu à Épehy », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Par 13 voix contre 2 à la candidate d'opposition, Lise Andryjaskiewicz, Jean Michel Martin, sexagénaire dans quelques jours, a débuté officiellement samedi 23 mai son quatrième mandat à la tête de la commune d'Épehy ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- L'école sur le site du ministère de l'Éducation nationale.
- Adeline Collet, « https://premium.courrier-picard.fr/id7066/article/2019-04-29/guichet-le-matin-courrier-lapres-midi-epehy : Depuis le 1er avril, le bureau de Poste est tenu par une guichetière également factrice », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « La nouvelle cantine scolaire d'Epehy va investir la Maison des associations : Les élus ont acté le projet de transformer la Maison des associations en cantine scolaire », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « L'Orchestre d'harmonie d'Épehy se prépare pour le Festival de musique de Saint-Riquier », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Rechercher dans le fonds iconographique », sur geneanet.org (consulté le ).
- « Carte spéciale des régions dévastées. 13 SO, Cambrai [Sud-Ouest] / [Service géographique de l'armée] », sur Gallica, (consulté le ).
- http://memorialdormans.free.fr/CommunesCroixDeGuerre14-18.pdf
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 255 (ASIN B000WR15W8).
- « 80271 Épehy (Somme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).