Saint-Pol-sur-Ternoise

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Saint-Pol-sur-Ternoise
Saint-Pol-sur-Ternoise
Le campanile, l'église
et la chapelle des sœurs noires.
Blason de Saint-Pol-sur-Ternoise
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois
Maire
Mandat
Maurice Louf
2014-2020
Code postal 62130
Code commune 62767
Démographie
Gentilé Saint-Polois
Population
municipale
5 056 hab. (2014)
Densité 614 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 22′ 47″ nord, 2° 20′ 08″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 149 m
Superficie 8,24 km2
Élections
Départementales Saint-Pol-sur-Ternoise
(chef-lieu)
Localisation
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Saint-Pol-sur-Ternoise
Liens
Site web www.ville-saintpolsurternoise.fr

Saint-Pol-sur-Ternoise est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais, en région Nord-Pas-de-Calais.

La commune est le siège de la Communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois. Ce fut une ville de l'ancienne province d'Artois.

Géographie

Localisation

Située dans la région Nord-Pas-de-Calais, plus précisément dans le département du Pas-de-Calais (arrondissement d'Arras), la commune est un chef-lieu du canton et le centre d'impulsion du pays du Ternois.

Elle se situe au carrefour entre les routes d'Amiens à Béthune ou Saint-Omer et Dunkerque d'une part et d'Arras à Boulogne-sur-Mer et la Côte d'Opale d'autre part.

Communes limitrophes

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 824 hectares ; son altitude varie entre 82 et 149 mètres[1].

Le sous-sol de la commune est essentiellement crayeux. Le sol est constitué en grande partie par le limon des plateaux.

Le relief de la commune est peu accidenté. Cependant, la vallée de la Ternoise naissante constitue le cœur du site dominé par le Mont sur lequel fut construit le château féodal. La végétation est commune à celle de tout le Nord de la France. Le paysage est caractérisé par la présence de prairies dans la vallée surtout et de terres cultivées sur le plateau.

Hydrographie

Le territoire de la commune est traversée par la Ternoise, rivière de 43 kilomètres affluent de la Canche qui elle-même se jette ensuite dans la Manche. La Ternoise prend sa source dans la commune voisine de Saint-Michel-sur-Ternoise.

Climat

Le climat de Saint-Pol-sur-Ternoise est tempéré océanique.

Urbanisme

Morphologie urbaine

La ville de Saint-Pol s'est construite sur les deux rives de la Ternoise. Elle s'est développée à partir du carrefour des axes nord-sud et est-ouest en débordant sur les rebords du plateau du Ternois. La ville de Saint-Pol forme avec Saint-Michel-sur-Ternoise, Gauchin-Verloingt et Ramecourt un seul et même ensemble urbain, le bâti étant continu entre ces trois communes.

Logement

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 2 505, alors qu'il était de 2 350 en 1999[Insee 1].

Parmi ces logements, 90,7 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 8,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 67,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 29,8 % des appartements[Insee 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 43,1 %, en baisse par rapport à 1999 (45,9 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 14,2 % contre 16,1 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 349 à 323[Insee 3].

Projets d'aménagements

Le Ternois, un territoire polarisé

Au milieu d'une région rurale distante d'une trentaine de kilomètres des centres urbains plus importants comme Arras ou Béthune, la commune concentre un nombre important d'activités économiques et de services : commerce, artisanat, banque, santé, établissements scolaires etc.

Pour cette raison, la commune, malgré sa taille réduite, polarise fortement le territoire qui l'entoure.

Toponymie

Des auteurs ont confondu, à cause de la ressemblance des noms, Tervana-Saint-Pol, avec Tervanna-Thérouanne, capitale des Morins. C'est à cause de l'U qui remplaça longtemps le V : Tervana, qu'on écrivit d'abord Terüana et non Terüanna, Thérouanne avec deux N. Marianus Scottus, qui écrivit vers le milieu du XIe siècle, dit que Clodion le chevelu, chef des francs saliens, un des peuples germaniques qui constituaient la ligue des francs, vainquit les Romains vers l'an 438, et s'empara des Tervaniens et des Morins. Il distingue bien ainsi les deux peuples.

Ce nom de Tervana fut changé en celui de Saint-Pol de la façon suivante : Les Danois étant venus faire une incursion chez les circonvoisins, mirent tout à feu et à sang, nulle forteresse, nulle chaumière ne fut épargnée. Après l'orage, quand le flot dévastateur se fut retiré, on vit au milieu de cette contrée ruinée, la petite ville sourire paisible et toute rayonnante de tranquillité. Cela se passa en 881, au temps de Louis III et Carloman II, un an après l'incendie d'Arras par les Normands. Un nuage miraculeux sans doute l'avait enveloppée, grâce à la vierge dit-on ! Et l'ennemi l'avait croisée sans la voir. Nos bons aïeux ne se contentèrent pas de reconnaître par des neuvaines la protection du saint apôtre, sous le patronage duquel ils avaient déjà placé leur ville ; ils voulurent la nommer du nom de leur saint.

Plus tard, l'orthographe se transforma et l'on a fait Saint-Pol. Plusieurs hypothèses existe à ce sujet. Il peut s'agir en fait d'une déchristianisation partielle instaurée par les révolutionnaires de 1789. Les ultras voulaient, quant à eux, changer radicalement le nom de la commune en l'appelant, Ternois libre.[réf. nécessaire]

Les habitants ont encore le même saint pour patron. On peut aussi arriver à cette manière d'écrire, en se rappelant que les Espagnols ayant tenu la ville pendant un siècle, l'appelèrent en leur langue, San-Paolo, d'où Saint-Pol, par le retranchement de l'A ; l'O de la terminaison disparut dans la prononciation française.
St-Pauwels-a/d-Ternas en flamand[2].

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Pol[3].

Ses habitants sont appelés les Saint-Polois, anciennement les Polopolitains[4].

Histoire

Préhistoire

Paléolithique

Des fouilles archéologiques ont mises au jour des bifaces abbevilliens et acheuléens dans la vallée de la Ternoise.

Néolithique

L'archéologie a révélé la présence d'agriculteurs dans la vallée de la Ternoise et la présence d'une hache de parade de ~ 2 300 av. J.C., venant selon toute vraisemblance de Bretagne, laisse supposer l'existence d'une activité commerciale.

Période gauloise

Les registres matricules n'ont pas toujours existé, il est donc impossible de savoir précisément l'âge de la ville. D'aucuns pensent qu'elle fut mise au monde par les Gaulois, à cause d'une galerie qui se trouvait le long du château, du côté de la ville, et que cette architecture en galeries est de style gaulois ; outre cela, par les Romains, parce que pendant les guerres en Morinie, ou pendant les 500 ans à peu près qu'ils restèrent dans la Gaule soumise à leur domination, ils ont pu fonder la forteresse pour eux-mêmes, ce qu'on serait porté à croire, à cause des chemins qui y aboutissent (à savoir, le chemin de Thérouanne, celui des sept voies en Boulonnais, qui pouvait arriver en face de la Sénéchaussée et celui d'Arras qui pouvait, lui, entrer par la porte du vieux château, à l'Est).

Quoi qu'il en soit, il est possible que les Morins et les Atrébates, comme le reste des peuples de la Gaule, ayant besoin de se préparer un refuge en cas d'alerte, plaçaient des forts sur les hauteurs et dans le voisinage des rivières. Le château surgit donc au-dessus de la petite rivière de Lhena ou Terna, plus tard Thernois, Ternois et enfin Ternoise. Les maisons ne durent pas tarder à arriver, lui une fois arrivé là, propre et né pour protéger.

On a retrouvé des statères en or et en bronze à Saint-Pol.

Antiquité

Quand César vint attaquer les Morins, qu'il eut bien de la peine à soumettre, nous étions donc des braves, alors, que nous ayons eu un beau château ou de pauvres cabanes. Les Romains envoyaient la cavalerie de leurs armées des Gaules se refaire dans ce pays ; et des écrivains trouvèrent de là l'étymologie de Tervane ou Terrane, nom qu'il porta longtemps ainsi que la ville. Ce nom disent-ils, fut formé de celui que les Romains donnèrent à tout ce pays Terra avenae, Terre d'avoine. Il suffit d'une petite syncope pour en faire celui de Tervana. Nous verrons d'ailleurs un comte de Tervane Saint-Pol ajouter à son nom de Hugues celui de Campdavaine ou champ d'avoine, et prendre pour armoiries une gerbe d'or en champ d'azur. Comme on disait le pays Tervanois, il n'est pas étonnant que bientôt, par la vitesse de la prononciation, on ait dit Ternois en parlant du pays et de la rivière, ce nom resta longtemps, on disait : le comté de ternois.

Il est possible que la voie romaine reliant Samarobriva (Amiens) passa par Saint-Pol. On a retrouve des traces de villa gallo-romaine à Herlin-le-Sec.

À la fin du IIe siècle eurent lieu les premières invasions germaniques avec les incursions des Alamans. On en retrouve la trace dans la toponymie des villages et lieux-dits du Ternois.

Moyen Âge

Haut Moyen Âge

Période mérovingienne

Tervane ou Saint-Pol et le pays de Tervane, pays Ternavien, et enfin pays de Ternois, furent érigés en comté vers 543. Un comte de Boulogne nommé Roulphe ou Rodolphe, fils d'Aimeric, lui-même fils de Leger ou Leodgard (premier comte de Boulogne en 511) donna alors en dot cette contrée à sa fille. Ce Roulphe, outre sa fille mariée à Leodegond, avait un fils nommé Robert ou Robrès, qui s'empara de la Flandre, du pays des Normands, et donna, soit dit en passant, à sa fille, épouse d'un comte de Vermandois, ce qu'il appela le comté d'Hesdin.

La présence du christianisme est attestée dans la région de Saint-Pol au VIIe siècle par l'archéologie. Un monastère fut créé à Blangy en 682.

Période carolingienne

La conservation d'une ville seule, restée debout au milieu du sac de toutes les autres et de la dévastation de toute la contrée qui l'entoure, a été remarquée par les chroniqueurs. « Il y a, dit Lambert d'Ardres, un bourg et son château appelé Tervana, situé près de la rivière Téna ou Terna, commandant à tout le territoire qui s'étendait même au-delà de la Canche… Ce bourg avait le nom de Tervana, avant de 900 de J-C… Ce nom fut changé en celui de St-Paul, parce que, lors d'une incursion des Danois en 881, ce bourg et son château éprouvèrent la protection de Saint Paul. Pauli Fanum (le temple de saint Paul) seul, n'est pas compté parmi les endroits qui furent réédifiés; c'est qu'il n'avait pas été détruit. Le nom de Tervaniens fut changé en celui de Saint-Polois. » Après tout, libre à nous de croire que les habitants, attaqués comme les autres, joignirent le courage aux prières, et que dévotement persuadés que leurs prières seules les avaient sauvés, ils en témoignèrent, comme ils le pouvaient, leur reconnaissance au saint.

La paroisse de Saint-Pol aurait été fondée vers 900-910.

Moyen Âge classique

En 1030, pour la première fois, il est fait mention du château de Saint-Pol. Roger, comte de Saint-Pol, fonda le chapitre Saint-Sauveur qui desservit l'église du château. Il fit restaurer l'abbaye de Blangy qui lui servit de nécropole.

Au XIIe siècle, la famille Candavène détint le comté de Saint-Pol. En 1202, le dernier comte de la famille Candavène octroie aux bourgeois de Saint-Pol une charte communale.

Au XIIIe siècle, le comté et la ville de Saint-Pol passèrent à la famille de Châtillon. En 1354, le comté de Saint-Pol passa par mariage à la famille de Luxembourg.

Bas Moyen Âge

En 1381, le comté d'Artois échut au duc de Bourgogne Philippe le Bon. Louis de Luxembourg, connu dans l'histoire comme le connétable de Saint-Pol joua double-jeu entre le duc de Bourgogne Charles le Téméraire et le roi de France Louis XI. Découvert, il fut fait prisonnier, jugé et décapité en place de Grève, à Paris en 1475. Le comté de Saint-Pol passa alors à la famille de Bourbon-Vendôme en 1482.

Temps modernes

Saint-Pol et le Ternois vécurent aux XVIe et XVIIe siècles une période de guerre quasi permanente.

  • L'année 1537 fut pour la ville de Saint-Pol une véritable catastrophe. Elle fut assiégée prise, incendiée et pillée par les troupes de Maximilien d'Egmont, comte de Buren, au service de Charles Quint, ainsi que le magnifique château - fierté des habitants - dont il ne reste que quelques ruines. Plus de 4 000 personnes auraient ainsi été massacrées. François Ier n'y avait laissé qu'une petite garnison d'un millier d'hommes. La ville se releva très difficilement de ce désastre.

En 1556, le roi de France Henri II donna le comté de Saint-Pol à François de Clèves.

En 1582, les Français incendièrent la ville mais épargnèrent les édifices religieux.

En 1593, ce fut au tour des Espagnols d'incendier une nouvelle fois Saint-Pol.

En 1635, un incendie accidentel détruisit en partie la ville.

En 1649, Turenne prit Saint-Pol pour le compte du roi Louis XIV.

En 1659, la Paix des Pyrénées entre la France et l'Espagne attachait définitivement Saint-Pol et le Ternois au royaume de France.

En 1705, le comté de Saint-Pol échut à Louis de Melun-Soubise.

En 1710, au cours de la Guerre de succession d'Espagne, les troupes du Prince Eugène de Savoie arrivèrent jusqu'aux abords de Saint-Pol.

En 1723, la ville fut victime d'une épidémie de suette.

En 1765, Charles de Rohan-Soubise, maréchal de France et comte de Saint-Pol gagna son procès contre les bourgeois de Saint-Pol au sujet de l'élection du maire.

Époque contemporaine

En 1789, le curé de Saint-Pol, Jacques Leroux fut élu député du tiers état.

Saint-Pol fut chef-lieu de district de 1790 à 1795, puis de canton de 1800 à 1801, et d'arrondissement de 1801 à 1926.

Pendant la Terreur, il y eut 34 guillotinés à Saint-Pol.

Le 19 février 1814, la ville fut investie par les cosaques.

Saint-Pol et le Ternois demeurèrent sous l'occupation des troupes prussiennes et anglaises jusque 1819.

Pendant le XIXe siècle et le début du XXe siècle, Saint-Pol et le Ternois restèrent à l'écart de la révolution industrielle. Seules sont présentent l'industrie textile et quelques industries agro-alimentaires.

La gare, photographiée ici dans les années 1930.

1875, arrivée du chemin de fer à Saint-Pol.

Pendant le Grande Guerre, Saint-Pol située à l'arrière du front accueillit des hôpitaux militaires.

En juin 1944, la ville de Saint-Pol-sur-Ternoise subit de violents bombardements de la part de l’aviation alliée. Le centre-ville a été durement atteint : l’église, l’hôtel de ville, la gare et une partie des rues commerçantes furent totalement détruits.

Politique et administration

Saint-Pol-sur-Ternoise dans son canton et dans l'arrondissement d'Arras.

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Depuis 1965, six maires se sont succédé :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 novembre 1989 Lucien Pignion PS Inspecteur de l'enseignement primaire - député du Pas-de-Calais (1973-1986)
novembre 1989 1992 Rémi Cachera PS  
1992 mars 1995 Maurice Louf PS Chargé de mission au conseil général du Pas-de-Calais
mars 1995 juin 2000 Philippe Vasseur UDF Journaliste, député du Pas-de-Calais, ministre de l'Agriculture
juin 2000 mars 2001 Jean Pépin UDF  
mars 2001 2008 Maurice Louf PS Directeur d'association, conseiller général du canton de Saint-Pol
mars 2008 juin 2011 Yves Héniart Divers droite  
juin 2011 En cours Maurice Louf PS Conseiller général du canton de Saint-Pol

Politique environnementale

Jumelages

Au 23 octobre 2013, Saint-Pol-sur-Ternoise est jumelée avec[5] :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 5 056 habitants, en diminution de −1,35 % par rapport à 2009 (Pas-de-Calais : 0,77 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 1522 9493 4093 5003 5043 4523 3743 3483 380
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 3153 4403 5673 7433 9493 7973 7883 7053 808
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 9563 9704 2434 8464 7044 6944 7364 5355 087
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2014
5 1935 3185 7175 7525 2155 2205 1205 0815 056
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[8].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

Pyramide des âges à Saint-Pol-sur-Ternoise en 2009 en pourcentage[Insee 4]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
1,4 
6,8 
75 à 89 ans
13,3 
12,7 
60 à 74 ans
14,5 
21,0 
45 à 59 ans
18,9 
19,2 
30 à 44 ans
17,3 
20,4 
15 à 29 ans
19,2 
19,8 
0 à 14 ans
15,5 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2009 en pourcentage[9]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
0,8 
5,4 
75 à 89 ans
9,5 
11,9 
60 à 74 ans
13,4 
21,0 
45 à 59 ans
20,2 
20,4 
30 à 44 ans
19,2 
19,9 
15 à 29 ans
18,2 
21,3 
0 à 14 ans
18,8 

Enseignement

La commune dépend de l'académie de Lille et de l'inspection académique du Pas-de-Calais.

Elle administre[10] une école maternelle (école Lucien-Pignion de 218 élèves en 2013-2014[11]) et deux écoles élémentaires communales (école Jacques-Prévert de 214 élèves en 2013-2014[12] et Jean-de-la-Fontaine de 149 élèves en 2013-2014[13]) et dispose d'une école élémentaire privée Sainte-Anne de 177 élèves en 2013-2014 [14].

Le département gère deux collèges (Salengro et Saint-Louis[15]) et la région Nord-Pas-de-Calais deux lycées (le lycée d'enseignement général et technologique Albert-Châtelet et le lycée professionnel Pierre-Mendès-France)[16].

Manifestations culturelles et festivités

L'association « Les Baladins des Temps Jadis » organise chaque année la commémoration historique des événements ayant marqué la commune et sa région depuis le Haut-Moyen Âge.

L'association « Les Pères la Joie » est une société fondée en 1922 de musiciens et de danseurs du folklore local a but carnavalesque. Après une éclipse, la troupe fut réactivée en 1952. La tenue des « Père la Joie » est celle traditionnelle du meunier saint-polois : roulière en toile bleue, pantalon blanc, bonnet bleu, haut faux-col. Deux géants, un âne et un moulin complètent la troupe.

Santé

Sports

Saint-Pol-sur-Ternoise est, entre autres, connue pour son club de basket-ball, le « Basket Club Saint-Polois » et son club de football, l'USSP (union sportive Saint-Poloise).

Médias

L'Abeille de la Ternoise est un hebdomadaire d'informations locales fondé en 1827.

Cultes

Le territoire de la commune dépend de la paroisse catholique « Saint-Paul-du-Ternois » au sein du doyenné « des Sept Vallées - Ternois » du diocèse d'Arras[17]. Au sein de cette paroisse, les lieux de culte sont répartis au sein de 53 communes[18] ; pour Saint-Pol-sur-Ternoise, il s'agit de l'église Saint-Paul dont la bénédiction a eu lieu le 8 avril 1962, à la suite de sa reconstruction[19]. La commune ne dispose pas de lieu de culte israélite, musulman[20] ou protestant[21].

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 872 , ce qui plaçait Saint-Pol-sur-Ternoise au 29 354e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[22].

Emploi

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 239 personnes, parmi lesquelles on comptait 69,1 % d'actifs dont 58,6 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs[Insee 5].

On comptait 4 997 emplois dans la zone d'emploi, contre 4 494 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 907, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 2] est de 262,0 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de trois emplois pour un habitant actf[Insee 6].

Entreprises et commerces

Au 31 décembre 2010, Saint-Pol-sur-Ternoise comptait 491 établissements : 5 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 29 dans l'industrie, 18 dans la construction, 302 dans le commerce-transports-services divers et 137 étaient relatifs au secteur administratif[Insee 7].

En 2011, 16 entreprises ont été créées à Saint-Pol-sur-Ternoise[Insee 8], dont 5 par des autoentrepreneurs[Insee 9].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Lieux et monuments remarquables

La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[23] et un monument répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[24].

Château-Neuf et Vieux-Château
Saint-Pol-sur-Ternoise (château) panneau informatif du Parc des comtes de Saint-Pol

Le château comtal fut la demeure des maisons de Bouillon et de Luxembourg. Il passa aussi à la maison de Châtillon. Confisqué après la mort tragique du connétable de Saint-Pol en 1475, il fut donné à une branche de la maison de Bourbon, puis passa auxprinces de Longueville, de Melun-Épinoy et enfin dans celle deRohan-Soubise.

La fondation du château-fort date du VIe siècle. Au IXe siècle, il résista aux attaques des Vikings. Au XIIe siècle, il fut ravagé par les comtes de Flandre. Ravagé par les troupes de Charles Quint au XVIe siècle, il est détruit et n'est point rebâti. Les ruines du château de Saint-Pol et le parc sont rachetés en 1787 par Monsieur de Corbehem, lieutenant-général de la Sénéchaussée de Saint-Pol.

Les vestiges et fossés sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis le 24 septembre 1979[25]. En 1980, la ville de Saint-Pol a racheté le terrain de trois hectares sur lequel sont situés les vestiges et l'a aménagé en parc public.

Ancienne chapelle des sœurs noires
La chapelle des sœurs noire, musée Bruno Danvin

Cette ancienne chapelle des sœurs noires, surmontée d'un clocheton, fut construite en brique et pierre de 1757 à 1761. La porte d'entrée est surmontée d'un fronton et encadrée de deux pilastres d'ordre dorique. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le 5 octobre 1945[26].

Elle abrite le musée d'art et d'histoire Bruno Danvin.

Église Saint-Paul

L'église Saint-Paul était avant la Révolution française la chapelle du couvent des carmes fondé en 1615. Détruite en juin 1944, elle fut reconstruite à la fin des années 1950 à l'emplacement de l'ancien hôtel de ville. Le bâtiment est l’œuvre des architectes Jean-Frédéric Battut et Robert Warnesson, il fut édifié de 1958 à 1960. L’édifice en brique, dont la toiture est couverte de cuivre en platelage est relié à la chapelle des sœurs noires par une galerie. Un campanile en béton construit sur une base en brique domine la place de l’hôtel de ville. À l’intérieur de l’église, les vitraux sont l’œuvre de Claude Blanchet. L’église est dotée d’un orgue du XVIIIe siècle. Il provient du prieuré Saint-Georges d’Hesdin et fut installé dans l’ancienne église paroissiale de Saint-Pol en 1803 par le facteur d’orgues Jean-François Guilmant. L’orgue fut relevé en 1845 par les basiliens de l’abbaye de Valloires. La partie instrumentale de l’orgue (tuyaux en étain, plomb et sapin), remaniée, fut installée dans la nouvelle église Saint-Paul en 1961. La façade occidentale, les trois travées contigües y compris la tribune d'orgue sont inscrites à l'inventaire des monuments historiques depuis le 16 octobre 1944[27].

Objets remarquables

La commune compte sept objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[28] et un objet répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[29] :

  • la cloche de l'hôpital, en bronze, datée de 1671, classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le 20 septembre 1943[30] ;
  • la cloche de l'hôtel de ville, en bronze, datée de 1699, classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le 20 septembre 1943[31] ;
  • à l'intérieur de l'église Saint-Paul :
    • la partie instrumentale de l'orgue de tribune, classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le 3 janvier 2003[32], la menuiserie est répertoriée à l'inventaire général du patrimoine culturel mais elle est en mauvais état[33] ;
    • les trois cloches du carillon, datées de 1699, classées à l'inventaire des monuments historiques depuis le 20 septembre 1943[34] ;
    • la cloche de 1738, classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le 20 septembre 1943[35] ;
    • l'ensemble calice et patène, en argent ciselé doré, daté de 1747, classé à l'inventaire des monuments historiques depuis le 11 mai 1897[36].

Autres lieux et monuments

  • L'hôtel de ville, l'église et la gare ont été détruits par les bombardements alliés de la Seconde Guerre mondiale.
  • L'« hôtel de ville » a été reconstruit par les architectes Jean-Frédéric Battut et Robert Warnesson à l'emplacement de l'ancienne église.
  • La « gare » a été reconstruite à la fin des années 1960 en englobant un blockhaus allemand.
  • La commune compte une œuvre du sculpteur Yves de Coetlogon, réalisée en 1963 : la statue de Notre-Dame-des-Ardents.
  • La chapelle Sainte-Marie-Madeleine, érigée sur les plans de Clovis Normand.

Équipements culturels

Bibliothèque municipale

Fondée en 1837 par Bruno Danvin, elle conserve un fonds ancien d'histoire locale et régionale de plus de 12 000 ouvrages du XVIe siècle à nos jours : registres d'état civil, livres imprimés, journaux… Elle est installée au Centre Henri Picot en face du musée.

Musée Bruno Danvin

La création du musée de Saint-Pol remonte à 1838 mais une partie des collections fut dispersée en 1887. En 1907, le musée fut réinstallé dans la mairie sous l’impulsion d’Edmond Edmont. En 1967, il fut rouvert dans la chapelle des sœurs noires. Il renferme quatre types de collections :

  • archéologie : hache à dos, scramasaxes, fers de lance, boucles de ceintures en fer damasquiné, fibules, céramiques…
  • collection lapidaire : statue de Saint Jean, pierres sculptées et statues provenant du Château-Neuf ou de l’église détruite en 1944. Grès des XVIIe et XVIIIe siècles.
  • tableaux, lithographies (legs du baron Alphonse de Rothschild en 1899), sculptures et faïences.
  • arts et traditions populaires du XIXe début du XXe siècle.

Le musée accueille chaque année des expositions d’œuvres d’artistes contemporains.

Bibliothèque pour tous

Créée en 1960, située place Louis Lebel, cette bibliothèque est membre de l'Union nationale Culture et Bibliothèque reconnue d'utilité publique.

Maison des jeunes et de la culture

La MJC du Ternois organise différentes activités de loisirs: danse, sport, travaux manuel, couture, théâtre…

Cinéma

Le cinéma Le Régency de 140 places a rouvert en 1988. Il est classé Art et Essai et Label Jeune public.

École de danse

L'école de danse Academy Ballet propose des cours de danse classique et contemporaine.

A. P. AR. T.

Atelier de pratique artistique en Ternois.

Collectif 360

Le collectif 360 s'est fixé pour mission l'organisation d'événements artistiques franco-anglo-allemands.

École de cirque

L'école de cirque Cirqu'en cavale enseigne les arts du cirque et organise des spectacles.

Harmonie municipale

La commune possède une harmonie municipale, société de musique créée en 1815.

École de musique

L'école de musique existe depuis 1932 : cours d'instruments (clarinette, cor, flûte traversière, hautbois, percussions, piano, saxophone, trompette, tambour, tuba...) et classe d'orchestre.

Cercle historique du Ternois

Le Cercle historique du Ternois est une société savante qui a pour but l'étude de l'histoire locale et du patrimoine du Ternois ainsi que la publication d'ouvrages les concernant.

Légendes

Une légende folklorique est particulièrement rattachée à Saint-Pol-sur-Ternoise, celle d' ech goblin, également connu sous le nom de qu'vau blanc[37] ou ch'gvo blanc[38], qui est mentionné au XIXe siècle comme un gobelin capable de prendre la forme d'un mammifère fantastique possédant un long pelage blanc, et portant autour du cou un collier garni de clochettes. Le son mélodieux de celles-ci pousse les gens et surtout les enfants à chevaucher l'animal dès qu'ils l'entendent. Le dos d'ech goblin s'allonge au fur et à mesure que des personnes l'enfourchent. Lorsqu'il en porte suffisamment, il court à toute vitesse vers la rivière la plus proche et y noie ses cavaliers[38]. Le soir, cette créature se cachait dans des carrières ou des excavations le long de routes qui menaient vers la forêt[37].

Il était évoqué pour effrayer les enfants turbulents, auxquels on disait« Gare a ti, v'lo ch'goblin »[37],[38].

Personnalités liées à la commune

  • Philippe de Bourgogne (1404-1430), comte de Saint-Pol et éphémère duc de Brabant (1427-1430).
  • Jacques Jean-Baptiste Éloy de Corbehem (1737-1807), lieutenant-général de la Sénéchaussée de Saint-Pol-sur-Ternoise, acquéreur en 1787 du parc du château de Saint-Pol (XVe siècle).
  • Louis Albert Guislain Bacler d'Albe (1761-1824), militaire, cartographe et peintre, né à Saint-Pol-sur Ternoise.
  • Bernard de Corbehem (1774-1852), fils de Jacques Jean-Baptiste Éloy de Corbehem, volontaire de la Légion de Damas en 1793, maire de Saint-Pol-sur-Ternoise de 1821 à 1827.
  • François Robitaille (1800-1886), homme d'église, né à Saint-Pol-sur-Ternoise.
  • Edmont Edmont (1849-1926), maire de Saint-Pol-sur-Ternoise, de 1918 à 1925, né dans la commune, philologue, historien et linguiste de renommée internationale[réf. nécessaire], grâce notamment à sa participation à l'Atlas linguistique de France comme enquêteur[réf. nécessaire], en collaboration étroite avec Jules Gilliéron, linguiste suisse, titulaire d'une chaire à l'école des hautes études de Paris.
  • Henri Gavel (1880-1959), linguiste, spécialiste en langue occitane et basque, né à Saint-Pol-sur-Ternoise.
  • Paul Pascal (1880-1968), chimiste, académicien, né à Saint-Pol-sur-Ternoise.
  • Pierre Bouclet dit Pierre Repp (1909-1986), humoriste et acteur, né à Saint-Pol-sur-Ternoise.
  • Jean Wadoux (1942), athlète de demi-fond, né à Saint-Pol-sur-Ternoise.

Héraldique

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

Parti, au premier d’azur à la gerbe de blé d’or et au second de gueules aux trois pals de vair et au chef d’or chargé d’un lambel d’azur.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Cathy Camus, Histoire de Saint-Pol-sur-Ternoise, 1999.
  • Edmond Edmont, Galerie ternésienne ou Dictionnaire biographique des personnages les plus remarquables de l'ancien comté de Saint-Pol ou de l'arrondissement actuel de ce nom, Saint-Pol-sur-Ternoise, Imprimerie Dubois, 1910.
  • Jean-François Nieus, Les chartes des comtes de Saint-Pol (XIe-XIIIe siècles), Brepols, 2008. 554 pages.
  • G.-E. Sauvage (ex-régent au collège de Saint-Omer), Histoire de Saint-Pol, Arras, Imprimerie Jean Degeorge, juin 1834, 243 pages, [lire en ligne].

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  2. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

Références

Insee

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. POP T3 - Population par sexe et âge en 2009.
  5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres références

  1. Répertoire géographique des communes, Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  3. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
  5. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  6. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  9. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2009 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Pas-de-Calais (62), Saint-Pol-sur-Ternoise, écoles », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  11. « École maternelle publique Lucien-Pignion », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  12. « École primaire publique Jacques-Prévert », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  13. « École primaire publique Jean-de-la-Fontaine », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  14. « École primaire privée Sainte-Anne », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  15. « Pas-de-Calais (62), Saint-Pol-sur-Ternoise, collèges », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  16. « Pas-de-Calais (62), Saint-Pol-sur-Ternoise, lycées », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
  17. « Diocèse d'Arras → Doyennés et Paroisses → Doyenné des Sept Vallées - Ternois → Paroisses », sur le site du diocèse d'Arras (consulté le ).
  18. « Page d'accueil », sur le site de la paroisse Saint-Paul-du-Ternois (consulté le ).
  19. Marcel Bayart, « La nouvelle église de Saint-Pol-sur-Ternoise pourrait être ouverte au culte pour les fêtes de Pâques (1045) », sur le site de l'Abeille de la Ternoise, (consulté le ).
  20. « 62130 », sur le guide musulman (consulté le ).
  21. « Horaires et lieux de culte », sur le site de l'Eglise protestante unie de France (consulté le ).
  22. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  23. « Liste des monuments historiques de la commune de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. « Liste des lieux et monuments de la commune de Saint-Pol-sur-Ternoise à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. « Château-Neuf et Vieux-Château », notice no PA00108423, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  26. « Ancienne chapelle des sœurs noires », notice no PA00108425, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. « Église Saint-Paul », notice no PA00108424, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. « Liste des objets historiques de la commune de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  29. « Liste des objets de la commune de Saint-Pol-sur-Ternoise à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  30. « Cloche de l'hôpital », notice no PM62001488, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  31. « Cloche de l'hôpital », notice no PM62001489, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  32. « Orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue », notice no PM62001935, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  33. « facture d'orgue ; menuiserie », notice no IM62001674, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  34. « Trois cloches du carillon », notice no PM62001487, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  35. « Cloche », notice no PM62001486, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  36. « Calice et patène », notice no PM62001485, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  37. a b et c Société de mythologie française, Mythologie française: bulletin de la Société de mythologie française, Numéros 181-184, (lire en ligne), p. 61
  38. a b et c Marcel Bayart, « Creuyances et superstitions », L'Abeille de la Ternoise (consulté le )