Saint-Jean-en-Val
Saint-Jean-en-Val | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Issoire | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire | ||||
Maire Mandat |
Gérard Bastien 2020-2026 |
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Code postal | 63490 | ||||
Code commune | 63366 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
349 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 31′ 26″ nord, 3° 21′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 399 m Max. 663 m |
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Superficie | 12,09 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Issoire (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Brassac-les-Mines | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Jean-en-Val est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Jeanvalois.
Géographie
Localisation
Lieux-dits et écarts
La commune de Saint-Jean-en-Val est installée sur la rive gauche de l'Eau-Mère, rivière affluent de l'Allier. Les hameaux et écarts sont situés à l'est de cette rivière.
L'énumération des hameaux et écarts qui suit est faite du nord au sud et toujours en partant de la plaine pour aller vers une altitude plus élevée :
- Locagne : une ferme et une maison d'habitation.
- Le Malfournier : 4 maisons,
- Séjole : 3 fermes dont 1 élevage de volailles et 4 maisons d'habitation.
- Pranly : situé entre bief et rivière, compte un ancien moulin et 2 maisons d'habitation.
- La Plaine : 1 maison proche de Pranly.
- Les Cothards : ferme habitée par 2 agriculteurs retraités.
- Le bourg de Saint-Jean-en-Val : situé le long de la départementale Sarpoil-Sauxillanges, il compte la mairie, la salle des fêtes et l'école, une église, le cimetière, une croix de mission, une exploitation agricole et une vingtaine de maisons d'habitation.
- À proximité du bourg, au lieu-dit Champ Pie, un lotissement compte 6 maisons et 2 individuelles ont été bâties récemment.
- La Libeyre : 2 maisons d'habitation, puis Montroy : 1 ferme et 5 maisons d'habitation, puis le Mas : 1 ferme, 3 ou 4 maisons habitées et 5 ou 6 résidences secondaires,
- Salamot : le hameau situé le plus en altitude de la commune avec 1 exploitation agricole, 5 maisons d'habitation et 3 ou 4 résidences secondaires.
- Le Paradis : 1 résidence secondaire.
- Le Mouy : 6 maisons d'habitation.
- Fontenille : 1 ferme occupée par un retraité, 3 maisons d'habitation, 5 maisons en restauration ou en construction, 2 résidences secondaires, puis la Combe : 2 résidences secondaires, puis Tréville : 1 exploitation agricole, 3 maisons d'habitation et 1 résidence secondaire.
- Le Ventalon : 6 Maisons d habitations
Communes limitrophes
Ses communes limitrophes sont : Bansat, Saint-Étienne-sur-Usson, Saint-Rémy-de-Chargnat, Sauxillanges et Usson.
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-en-Val est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,4 %), forêts (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté les noms de Enval et de Val-sur-Usson[7].
Un maquis FTP est basé au lieu-dit Sarpoil en décembre 1943. Le 27 décembre 1943, le maquis est attaqué. Le sergent FTP de Cannes (Alpes-Maritimes) Jean Casanova, alias Gaston, meurt brûlé vif dans le véhicule qu'il occupait. René Crozet, alias lieutenant Jimmy, est grièvement blessé. La véritable identité de Jean Casanova n'est pas connue. Son corps est inhumé par les habitants au cimetière de la commune comme résistant inconnu. L'ANACR et René Crozet enquêtent après-guerre et découvrent l'identité du jeune résistant. Facteur, il rejoint la résistance communiste cannoise puis les maquis du Massif Central. Une plaque commémorative est donc apposée sur sa tombe. Depuis 1949, une rue des frères Casanova honore à Cannes sa mémoire ainsi que celle de son frère, maquisard arrêté le lors de l'attaque du camp FTP de Tréminis (Isère), torturé par Klaus Barbie à Lyon, interné à la prison Montluc et finalement fusillé le 23 décembre 1943 à Villeurbanne (Rhône) au pied d'une butte du champ de tir militaire de La Doua alors occupée par l'armée allemande[8],[9].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2021, la commune comptait 349 habitants[Note 3], en évolution de −1,69 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Croix de mission édifiée en 1894 face à l'entrée de l'église, inscrite au titre des monuments historiques le [16].
- Église de la nativité de Saint-Jean-Baptiste, petite église d’origine romane remontant au XIIe siècle, remaniée aux XIVe et XVe siècles. L'église faisait partie des biens de l'ancien prieuré clunisien de Sauxillanges.
-
Église de la nativité de Saint-Jean-Baptiste.
-
Croix de mission.
Patrimoine naturel
La commune de Saint-Jean-en-Val est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Issoire », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean-Louis Panicacci, Les lieux de mémoire - De la deuxième guerre mondiale dans les Alpes-Maritimes, Éditions Serre, 1997, page 71.
- Article publié dans le no 140 de février 2007 de Résistance d'Auvergne, bulletin périodique du comité départemental de l'ANACR du Puy-de-Dôme : Voir l'article en ligne.
- Liste des maires 2014 [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 28 septembre 2014).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Coix de mission », notice no PA00092366, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.