Arconsat

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Arconsat
Arconsat
Rues du centre-bourg d'Arconsat.
Blason de Arconsat
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Thiers
Intercommunalité Communauté de communes Thiers Dore et Montagne
Maire
Mandat
Jean-Éric Garret
2020-2026
Code postal 63250
Code commune 63008
Démographie
Gentilé Arconsatois
Population
municipale
580 hab. (2021 en diminution de 5,23 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 23″ nord, 3° 42′ 50″ est
Altitude Min. 631 m
Max. 1 287 m
Superficie 22,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Thiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thiers
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Arconsat
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Arconsat
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Arconsat

Arconsat est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Arconsat est l'une des cinq communes qui se partagent le sommet du puy de Montoncel (1 287 m). Le nord de la commune est couvert par la vaste forêt qui occupe les pentes des Bois Noirs. À proximité de la route qui relie Arconsat à Saint-Priest-la-Prugne se trouve le col de la Charme.

La commune est limitrophe du département de la Loire.

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Mardan-Bras de Fer, les Cros, Rossignol, les Martignaux, Bonjean, la Meule, la Chassagne, le Bost, la Pauze, les Aigues, Laspiaux, les Grandes Pièces, Bourleix, Chez le Meunier, la Croix Saint-Martin, la Chevalerie, Chez Fraisse, Marnat, Chez Terre, Gouttebarge…

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 130 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Just-en-Chevalet », sur la commune de Saint-Just-en-Chevalet à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Arconsat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80 %), prairies (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones urbanisées (1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom vient directement du toponyme Arconsat en arpitan. Arconsat est en effet une des rares communes du département du Puy-de-Dôme à faire partie de l'aire linguistique du francoprovençal[13].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1874, une partie du territoire de la commune a été détachée pour former, au sud-ouest, la commune de Chabreloche. Cette dernière avait l'avantage d'être située sur l'axe de communication constitué par la vallée de la Durolle et emprunté par la nationale 89, aujourd'hui départementale 2089, alors que le bourg d'Arconsat se trouve plus haut sur les contreforts des Bois noirs et du puy de Montoncel. Malgré sa superficie réduite (9,61 km2), Chabreloche a une population qui est à peu près du double de celle d'Arconsat (avec une densité de 137 hab./km2 contre 28 pour Arconsat)[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune d'Arconsat est membre de la communauté de communes Thiers Dore et Montagne[15], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Thiers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[16]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes de la Montagne Thiernoise[17].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Thiers, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[15]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Saint-Rémy-sur-Durolle[18].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Thiers pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[18].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal d'Arconsat, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[19] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[20]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des candidats en lice a été élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 51,07 %[21].

Chronologie des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1962 1983 Marcel Deconche DVG  
1983 Joseph Faye DVD  
[Note 3] 2016 Pierre Itournel[22]   Coutelier
Vice-président de la communauté de communes de la Montagne Thiernoise (2014-2016)[23]
Daniel Lafay[Note 4]    
En cours
(au )
Jean-Éric Garret[25]   Retraité[26]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Les habitants sont nommés les Arconsatois[27].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

En 2021, la commune comptait 580 habitants[Note 5], en diminution de 5,23 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5711 4461 5421 7961 9371 8831 8752 0002 066
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9932 0202 0342 0961 2371 2201 2631 1941 165
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2071 1861 1351 005958847772742773
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
787815782779724717671667644
2014 2019 2021 - - - - - -
614585580------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 21,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 37,2 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 295 hommes pour 299 femmes, soit un taux de 50,34 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,0 
10,0 
75-89 ans
12,9 
24,1 
60-74 ans
26,2 
26,1 
45-59 ans
23,1 
15,1 
30-44 ans
18,0 
8,2 
15-29 ans
7,1 
16,2 
0-14 ans
11,6 
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2020 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,7 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,4 
18,4 
30-44 ans
17,4 
18,6 
15-29 ans
17,2 
17,1 
0-14 ans
15,4 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Une rue au centre d'Arconsat.
  • Vierge noire dans l'église ;
  • Chaos naturel dit les Pierres Ginich.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • La comédienne et dramaturge Gaby Bruyère est inhumée à Arconsat.
  • Emmanuel Vitria, "Bicou", né à Marseille en 1920 fut le plus célèbre des greffés du cœur et longtemps leur doyen. Greffé le 27 novembre 1968, il survécut 19 ans à sa transplantation cardiaque et 15 ans à son chirurgien, Edmond Henry (1910-1972). Il est décédé le 11 mai 1987 à Marseille... d'une crise cardiaque, soit 6 738 jours après sa transplantation. Sportif émérite, il participera à toutes les courses du cœur et symbolisera le courage et la ténacité. Il avait reçu le cœur d'un fusilier-marin, Pierre Ponson, jeune Arconsatois décédé accidentellement alors qu'il faisait son service militaire à Toulon.[pertinence contestée]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Réélu en 2014.
  4. Élu à la suite d'une élection municipale partielle le , en fonction depuis le [24].
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Arconsat et Saint-Just-en-Chevalet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Just-en-Chevalet », sur la commune de Saint-Just-en-Chevalet - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Just-en-Chevalet », sur la commune de Saint-Just-en-Chevalet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Thiers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  13. « Atlas sonore des langues régionales de France », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, Paris, CNRS, .
  14. Gautier, La boîte aux lettres des curés d'Arconsat, Le Gonfanon no 30, Argha.
  15. a b et c « Commune d'Arconsat (63008) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. « CC Thiers Dore et Montagne (No SIREN : 200070712) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  17. « CC de la Montagne Thiernoise (No SIREN : 246300669) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  18. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  19. Article L. 252 du Code électoral.
  20. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
  21. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  22. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  23. « Le bureau et les commissions », Communauté de communes de la Montagne Thiernoise (consulté le ).
  24. « Résultats des élections municipales complémentaires du 05 juin 2016 » [PDF], sur arconsat.com (consulté le ).
  25. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  26. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 22 (édition du Puy-de-Dôme).
  27. « Arconsat (63250) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Arconsat (63008) », (consulté le ).
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Puy-de-Dôme (63) », (consulté le ).
  34. Confrérie de la saucisse de choux d'Arconsat.