Sembadel

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Sembadel
Sembadel
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Brioude
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay
Maire
Mandat
Roland Gobet
2020-2026
Code postal 43160
Code commune 43237
Démographie
Population
municipale
233 hab. (2021 en augmentation de 0,87 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 16′ 32″ nord, 3° 41′ 15″ est
Altitude Min. 849 m
Max. 1 128 m
Superficie 18,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Plateau du Haut-Velay granitique
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Sembadel

Sembadel est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie du Parc naturel régional Livradois-Forez.

Ses habitants sont appelés les Sembadelois(es).

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Sembadel s'organise autour de deux pôles principaux :

  • Sembadel-Bourg
  • Sembadel-Gare (une partie des maisons de Sembadel-Gare se trouvent sur la commune de Félines (Haute-Loire))

entourés de hameaux :

  • Dignac
  • Hierbes
  • Bonnefond
  • la Roche
  • le Fournet
  • le Mazel
  • la Vernède
  • Chelles
  • Saint-Léger
  • Hierbettes
  • les Salles

La Senouire, affluent de l'Allier y prend sa source à Chelles qui fait partie de la commune de Sembadel.

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Sembadel se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 39 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, à 41 km de Brioude[2], sous-préfecture, et à 17 km de Craponne-sur-Arzon[3], bureau centralisateur du canton du Plateau du Haut-Velay granitique dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Saint-Pal-de-Senouire (3,3 km), Connangles (4,1 km), Félines (4,5 km), La Chaise-Dieu (5,2 km), Bonneval (5,9 km), Monlet (6,5 km), Collat (6,8 km), La Chapelle-Bertin (6,9 km).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 900 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Félines_sapc », sur la commune de Félines à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 7,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 930,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sembadel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[I 2],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,8 %), zones agricoles hétérogènes (27 %), prairies (10,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3 %), zones urbanisées (1,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 240, alors qu'il était de 252 en 2013 et de 240 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 46,8 % étaient des résidences principales, 36,9 % des résidences secondaires et 16,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,6 % des appartements[I 6].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Sembadel en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (36,9 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,3 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].

Le logement à Sembadel en 2018.
Typologie Sembadel[I 5] Haute-Loire[I 8] France entière[I 9]
Résidences principales (en %) 46,8 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 36,9 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 16,3 12,4 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village est mentionné au XIIIe siècle. Ancien péage des seigneurs d'Allègre supprimé au XVIIIe siècle. Il est compris dans la province d'Auvergne en 1789.

En 1790, Sembadel est noté comme Saint-Badel[14]. Il s'agît très vraisemblance d'un saint fictif dû à une fantaisie de copiste. Le cas est fréquent en toponymie. Ce serait un dérivé du mot de bas latin samba (citerne) ou à une racine hydronymique sab-/sav- qu'on dans des noms de rivières comme la Save (Gers) ou Sabis, ancien nom de la Selle. Cette thèse d'un pseudo-saint semble confirmée par le fait qu'à partir du XVe siècle la majorité des textes ne parlent plus que de Sambadello ou Sambadal, et que le saint patron du village n'est pas Saint Badel, mais saint Roch.

En 1843, la commune absorbe celle voisine de Saint-Léger[15] ; cette dernière porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Léger-les-Côtes[16].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Sembadel est membre de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Puy-en-Velay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[17].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Plateau du Haut-Velay granitique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[18].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 2008 Gérard Pascal    
2008 2014 Michel Bérodot    
2014 En cours
(au 28 août 2014)
Roland Gobet[19]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].

En 2021, la commune comptait 233 habitants[Note 4], en augmentation de 0,87 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
619500652601706753891875875
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
865770827738690732771775780
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
818896933865792765712615575
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
524422328263238250250250239
2017 2021 - - - - - - -
229233-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 39,8 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 119 hommes pour 108 femmes, soit un taux de 52,42 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 11]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,8 
6,7 
75-89 ans
13,9 
29,6 
60-74 ans
26,0 
21,6 
45-59 ans
21,1 
11,6 
30-44 ans
16,4 
9,9 
15-29 ans
11,8 
19,6 
0-14 ans
8,1 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2020 en pourcentage[I 12]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,4 
8,2 
75-89 ans
11,6 
20,2 
60-74 ans
20,2 
21,4 
45-59 ans
20,4 
16,9 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,3 
17,2 
0-14 ans
15,9 

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 108 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 219 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 630 [I 13] (20 800  dans le département[I 14]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 15] 7,3 % 8,9 % 8,7 %
Département[I 16] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 17] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 125 personnes, parmi lesquelles on compte 75,3 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 24,7 % d'inactifs[Note 6],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 18]. Elle compte 86 emplois en 2018, contre 105 en 2013 et 95 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 87, soit un indicateur de concentration d'emploi de 99 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,3 %[I 19].

Sur ces 87 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 33 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 86,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Chapelle Notre-Dame de la Forêt
  • La chapelle Notre-Dame-de-la-Forêt à Sembadel-Gare ;
  • Une tour météo faisant partie du réseau ARAMIS à proximité de la Vernède ;
  • Gare de Sembadel, aujourd'hui halte de la ligne touristique du Livradois-Forez, exploitée par AGRIVAP Les trains de la découverte, en saison ; et terminus du chemin de fer du Haut Forez partant d’Estivareilles. Autrefois gare de connexion entre les lignes de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac et la ligne de Bonson (Saint-Étienne) à Sembadel ;
  • La rotonde de la gare (gare de bifurcation la plus élevée du réseau PLM) à Sembadel-Gare (les cheminots, avec le concours des maquisards du camp FTP Wodli, un des principaux maquis d’Auvergne, firent sauter le dépôt de Sembadel le 30 avril 1944) ;
  • Plusieurs sequoias sont visibles dans le bois de Chelles.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Métadonnées de la commune de Sembadel » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Sembadel » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Sembadel - Section LOG T2 » (consulté le ).
  7. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Sembadel - Section LOG T7 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  9. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Sembadel » (consulté le ).
  11. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sembadel (43237) », (consulté le ).
  12. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
  13. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Sembadel » (consulté le ).
  14. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  15. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Sembadel » (consulté le ).
  16. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  17. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  19. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Sembadel » (consulté le ).
  20. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  21. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Sembadel et Le Puy-en-Velay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Sembadel et Brioude », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Sembadel et Craponne-sur-Arzon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Sembadel », sur villorama.com (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Sembadel et Félines », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Félines_sapc », sur la commune de Félines - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Félines_sapc », sur la commune de Félines - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Dictionnaire topographique du département de la Haute-Loire comprenant les nomes de lieux anciens et modernes d'Augustin Chassaing, archiviste paléographe et juge au tribunal civil du Puy, complété et publié par Antoine Jacotin, archiviste du département de la Haute-Loire, correspondant du Ministère de l’Instruction publique pour les travaux historiques, lauréat de l’Institut. PARIS. Imprimerie Nationale. MDCCCCVII, ouvrage consultable sur le site de la Bibliothèque nationale de France:
    « Avant même de connaître l'issue des débats parlementaires, une commission de seize membres, composée des députés de la province et de délégués de la ville du Puy, de Montfaucon, d'Yssingeaux, de Saint-Didier-la-Séauve et de Brioude, se réunit au Puy le 27 janvier 1790, « pour convenir des limites des districts du département du Velai ». Les débats furent certainement orageux, puisque deux commissaires se refusèrent d'assister jusqu'à la fin de la séance. Après avoir rejeté les demandes des villes de Craponne, Saint-Didier, Tence et Pradelles tendant à obtenir d'être chefs-lieux de district, la commission décida que ces chefs-lieux seraient établis au Puy et à Brioude et que, pour la partie méridionale du département, les villes de Monistrol-sur-Loire, de Montfaucon et d'Yssingeaux alterneraient entre elles pour l'administration civile, mais que le siège du tribunal serait définitivement attribué à l'une d'elles. On procéda ensuite à la division du département en trois districts et trente-deux cantons et à la répartition des 252 communes, dont 129 avaient appartenu à la province d'Auvergne, 90 à celle du Velay, 15 à celle du Gévaudan, 10 à celle du Vivarais et 8 à celle du Forez. Voici comment fut faite cette répartition (…) II. DISTRICT DE BRIOUDE. (9 cantons.) (…) XX. Canton de la Chaise-Dieu (17 municipalités) : Berbezit, Bonneval, la Chaise-Dieu, la Chapelle, la Chapelle-Bertin, Cistrières, Connangles, Félines, Jullianges, Laval, Malvières, Murs, Saint-Badel, Saint-Léger, Saint-Pal, Saint-Vert, Saint-Victor. » (Introduction page XXXII)
    « § 5. Noms D'ORIGINE ROMANE. (Ordre ecclésiastique). L'onomastique communale a emprunté à la religion chrétienne un grand nombre de vocables, dont les uns appartiennent à des noms communs et les autres à des noms de saints (…) Les noms de saints entrent dans la composition de soixante-huit vocables communaux : Saint-André, Sanctus Andreas ; Saint-Arcons (2), Sanctus Arconcius (...) Il faut naturellement comprendre dans cette catégorie les communes de Blesle, Blesilla, dont l'adjectif Sancta a disparu, et Sambadel, forme altérée de l'ancienne dénomination Sanctus Baudelius. » (Introduction, page VII)
    § II. CIRCONSCRIPTIONS JUDICIAIRES. 1. Velay. (…) en 1321, la baronnie d'Allègre, comprenant les villages d'Allègre, de Céaux, de la Chapelle-Bertin, de Félines, de Monlet, de Saint-Badel, de Saint-Just-près-Chomelix, de Saint-Léger, de Saint-Pal-de-Murs et de Varenne-Saint-Honorat, ainsi que les mandements de Cereix, de Saint-Paulien et de Saint-Privat-d'Allier furent incorporés au bailliage d'Auvergne. (Introduction, pages XIX et XX)
    « SEMBADEL, canton de la Chaise-Dieu. — Ecclesia de Saint-Badel, 1252 (Saint-Agrève). -- Parochia de Sambadel, 1275 (la Chaise-Dieu, Saint-Allyre). — Parochia Sancti Badelli, 1331 (J. de Peyre, notaire). — Parochia de Sambadello, 1459 (idem, Vazeilhes). — Sambadal, 1548 (Rhône, Saint-Antoine-de-Viennois, Saint-Victor). — Sembadel-Saint-Léger, XIXe siècle . (nomencl. des postes). Ancien péage des seigneurs d'Allègre supprimé par arrêt du Conseil du 26 octobre 1744. En 1789, Sembadel faisait partie de la province d'Auvergne, de l'élection de Brioude, de la subdélégation de la Chaise-Dieu et du ressort de Riom. Son église paroissiale, diocèse du Puy et archiprêtré de Saint-Paulien, était dédiée à saint Roch ; l'abbé de la Chaise-Dieu en était collateur. » (Page 267)
    Badel (comme Baudel, Baudelle, Bauzille, Bauzély, etc.) pourrait être une variante de Baudile ou Baudille. Originaire d'Orléans, saint Baudille [en latin Baudilius, du germanique « bald » (audacieux) et « hild » (combat)], fêté le 20 mai, alla évangéliser la région de Nîmes où il fut décapité, en 295, pour avoir interrompu un sacrifice païen, et enseveli sur le lieu même de son exécution. Un monastère, construit autour de son tombeau, fut détruit en 1563, au début de la réforme protestante, et ses reliques furent dispersées. Un petit oratoire souterrain fut aménagé aux Trois Fontaines (selon la légende, la tête du saint, en rebondissant, aurait fait jaillir trois sources). Le culte de Baudilius se répandit loin de Nîmes comme en témoignent les noms des communes suivantes : Saint-Baudille (38), Saint-Bauzeil (09), Saint-Beauzeil (82), Saint-Bauzély (30), Saint-Beauzély (12), Saint-Bauzile (07 et 48), Saint-Bauzille (34), Saint-Beauzile (81), Saint-Beauzire (43 et 63), Saint-Baudelle (53), Saint-Baudel (18)... (site compilhistoire)
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Sembadel », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Léger », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  17. « communauté d'agglomération du Puy-en-Velay - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  18. « Découpage électoral de la Haute-Loire (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  19. Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 28 août 2014).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, Les noms de lieux de la Haute-Loire, D'où vient le nom de mon village ?, Éditions Sud Ouest, 2006, (ISBN 2-87901-695-9)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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