Saint-Quentin-sur-Sauxillanges

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Saint-Quentin-sur-Sauxillanges
Saint-Quentin-sur-Sauxillanges
Château des Terrasses.
Blason de Saint-Quentin-sur-Sauxillanges
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Agglo Pays d'Issoire
Maire
Mandat
Jean-Claude Druelle
2020-2026
Code postal 63490
Code commune 63389
Démographie
Population
municipale
110 hab. (2021 en diminution de 0,9 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 03″ nord, 3° 23′ 40″ est
Altitude Min. 447 m
Max. 795 m
Superficie 8,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Issoire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Brassac-les-Mines
Localisation
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Saint-Quentin-sur-Sauxillanges est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

  • Bonnefont
  • Chapeloux
  • Cibeau
  • Civadoux
  • La Coirie
  • La Faye
  • Les Granges
  • Homette
  • Jeanlong
  • Le Petit Moulin
  • Les Planissards
  • Lous Bény
  • Lous Réals
  • La Sagnole
  • La Vernière

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 766 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Issoire », sur la commune d'Issoire à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 610,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Quentin-sur-Sauxillanges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70 %), prairies (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), zones urbanisées (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Origine du nom : Quentinus est un martyr du IIIe siècle.

Une tradition veut qu'un chef gaulois, Celsus, ait eu là une demeure fortifiée.

Saint Quentin apparaît en 927 lorsque Acfred, duc d'Aquitaine, donne son église au prieuré de Sauxillanges. Don confirmé par une bulle pontificale de 1096. En 1789, le prieuré était toujours possesseur de Saint Quentin.
À l'origine il n'y eut vraisemblablement pour célébrer le culte que la chapelle du château. Puis fut construite une église à l'époque romane, mais elle n'était pas paroissiale : c'était une annexe de Notre-Dame de Sauxillanges. L'évêque la visita en 1773.
En le « hameau de Saint Quentin » devint une commune.

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune, alors nommée simplement Saint-Quentin, porta le nom de Quentin-le-Rocher[13] (du 27 floréal de l'an II, soit le 11/05/1794, au 20 fructidor de l'an II, soit le 06/09/1794), et plus tard de Roche-Quentin[14] (du 26 fructidor de l'an II, soit le 12/09/1794, au 1er vendémiaire de l'an 4, soit le 23/09/1795).
C'est en 1938 que le nom actuel a été adopté[14].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes

Les armes de Saint-Quentin-sur-Sauxillanges se blasonnent ainsi :

D'argent à la fleur de lys partie d'azur et de gueules.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours
(au 14 septembre 2020)
Jean-Claude Druelle[15],[16]   Retraité[17]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

En 2021, la commune comptait 110 habitants[Note 3], en diminution de 0,9 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
543344421611679673645643616
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
553522535459502410431442419
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
350358349320270256234181138
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1461109497829410810999
2015 2020 2021 - - - - - -
111110110------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église de Saint-Quentin-sur-Sauxillanges inscrite aux monuments historiques depuis le [21] : l'église n'a qu'une nef de deux travées suivie d'un cœur surélevé terminé par un chevet plat ; l'ensemble est couvert d'un berceau brisé que renforcent deux doubleaux ; la porte occidentale protégée par un auvent moderne conserve ses vantaux anciens avec leurs pentures d'origine.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • André Messager, compositeur de musique et chef d’orchestre (Opéra Comique, Opéra de Paris, Covent Garden,…) séjourna régulièrement en villégiature au Château des Terrasses entre la fin du XIXème et début du XXe siècle chez sa sœur Marthe Augé-Laribé (née Messager) et son beau-frère Eugène Augé-Laribé.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Quentin-sur-Sauxillanges et Issoire », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Issoire », sur la commune d'Issoire - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Issoire », sur la commune d'Issoire - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Issoire », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. « 6 E 409 1 - sans titres - 1793-an X - Archives départementales du Puy-de-Dôme », sur Archives départementales du Puy-de-Dôme (consulté le )
  14. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 28 septembre 2014).
  16. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  17. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 35 (édition du Puy-de-Dôme).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « Eglise Saint-Quentin », notice no PA00092383, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 17 février 2012.