Bertrand Clauzel

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Bertrand Clauzel
Bertrand Clauzel

Naissance
Mirepoix (Ariège)
Décès (à 69 ans)
Cintegabelle
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Empire français pendant les Cent-Jours Empire français (Cent-Jours)
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Arme Infanterie
Cavalerie
Dignité d'État Maréchal de France
Années de service 17911837
Commandement Gouverneur de Raguse
Armée d'Afrique
Gouverneur de l'Algérie
Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennes
Conquête de l'Algérie
Distinctions Légion d'honneur
(Grand-croix)
Ordre de Saint-Louis
(Chevalier)
Hommages Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
Autres fonctions Pair de France (Cent-Jours)
Député des Ardennes
Famille Neveu de Jean-Baptiste Clauzel

Bertrand Clauzel, né le 12 septembre 1772 à Mirepoix (Ariège) et mort le 21 avril 1842 à Cintegabelle (Haute-Garonne), est un officier français, actif de la Révolution française à la Monarchie de Juillet, anobli par Napoléon et fait maréchal de France par Louis-Philippe.

Biographie

Général Bertrand Clauzel (1772-1842), comte d'Empire, alors capitaine Clauzel du 43e de ligne en 1792 (Georges Rouget).

Origines familiales et jeunesse

Issu d'une famille de la province du Languedoc, il est le neveu de Jean-Baptiste Clauzel, député à la Convention.

La Révolution

Premières campagnes

Bertrand Clauzel choisit la carrière des armes ; le 14 octobre 1791, il est sous-lieutenant au régiment de Royal-Vaisseaux, devenu le 43e de ligne. La déchéance de Louis XVI, prononcée par l'Assemblée législative, le pousse toutefois à démissionner le 15 septembre 1792. Il reprend du service le 14 avril 1793 dans un bataillon de volontaires de la légion des Pyrénées, avec le grade de capitaine dans les chasseurs à cheval. Nommé adjudant-général chef de bataillon à l'état-major de l'armée des Pyrénées-Orientales le 5 avril 1794), il passe adjudant-général chef de brigade le 13 juin 1795. Chargé de porter à Paris 24 drapeaux enlevés aux Espagnols et aux Portugais, il les présente à la Convention nationale le 16 mars 1795 (26 ventôse an III).

Après le traité de Bâle conclu avec l'Espagne le 22 juillet 1795 (4 thermidor an III), il accompagne le général Pérignon, envoyé en ambassade à Madrid en décembre 1795. Il rentre en France lors du remplacement de cet ambassadeur par l'amiral Truguet, au commencement de l'an VI (septembre 1797). Il sert ensuite à l'armée d'Angleterre en qualité de chef d'état-major du général Grouchy (), qu'il suit quelques mois plus tard à l'armée d'Italie.

Campagnes d'Italie

À cette époque, le général Joubert a en face de lui les Russes et les Autrichiens marchant sur l'Adige, et sur ses derrières les troupes du roi de Sardaigne, quoique ce prince ait pris l'engagement de fournir à l'armée française un contingent de 10 000 hommes. Joubert ordonne au général Grouchy, le 7 frimaire, de prendre le commandement de la citadelle de Turin, et dans la lettre qu'il lui fit écrire le 11 par Suchet, son chef d'état-major, il ajoute : « Ne sera-t-il pas possible au premier mouvement de nos troupes de gagner le confesseur du roi, et de l'engager à déterminer son pénitent à abdiquer ? Ce seul acte de Sa Majesté opérerait la révolution… Il faudrait que l'acte d'abdication portât ordre aux Piémontais et à l'armée de se tenir tranquilles et d'obéir au gouvernement provisoire : sans cela il ne ferait qu'inviter le peuple à la révolte. » Le général Grouchy obéit et entame l'affaire, puis il charge Clauzel, son chef d'état-major, de suivre sous son influence la négociation commencée. Clauzel poursuit donc ostensiblement auprès de Charles-Emmanuel la remise de toutes les places fortes et le commandement de toutes les troupes piémontaises, et moins ouvertement l'abdication du roi. Le 17, tout est fini : il n'y avait plus de monarchie en Piémont. Le général Grouchy écrit alors à Joubert :

« Les détails des moyens que j'ai employés et des difficultés de tout genre que j'ai eu à vaincre vous seront transmises par mon adjudant-général (Clauzel) qui, dans cette occurrence, m'a secondé avec zèle, énergie et dévoûment. »

La Femme hydropique, peinture de Gérard Dou), 1663.

Et le même général termine ainsi sa lettre du 9 nivôse, adressée au Directoire exécutif : « Permettez, citoyens-directeurs, que je vous désigne l'adjudant-général Clauzel comme m'ayant parfaitement secondé dans toutes mes opérations. ». Le roi de Sardaigne lui fait parvenir un des meilleurs tableaux de sa galerie, La Femme hydropique, de Gérard Dow, dont Catherine II et Paul Ier ont successivement offert un million. Clauzel fait hommage de ce tableau au Directoire exécutif (lettre du 11 nivôse (12 décembre 1798)), qui s'empresse d'en enrichir le musée du Louvre. Nommé général de brigade le 5 février 1799, il a plusieurs fois l'honneur d'être mentionné dans les rapports des généraux en chef, notamment à la bataille de Novi où il se distingue en dégageant l'aile gauche de l'armée fortement menacée. Le gouvernement consulaire le met en disponibilité le 12 messidor an IX (1er juillet 1801), et il quitte l'Italie.

Le Consulat et l'Empire

L'expédition de Saint-Domingue

Attaché le 11 brumaire an X à l'armée de Saint-Domingue, le « capitaine-général » Leclerc le nomme le 2 vendémiaire an XI général de division, promotion confirmée le 18 décembre 1802 par Rochambeau, commandant en chef depuis la mort de Leclerc le 2 novembre 1802. Clauzel s'empare sur ses ordres du Port-de-Paix et du fort Dauphin ; chargé du commandement de la ville du Cap-Français, il la met dans le meilleur état de défense possible. En fructidor an XII, se trouvant en désaccord avec le général en chef Rochambeau, il est renvoyé en France en même temps que le général Thouvenot. Le 23 germinal an XII, il est inscrit sur le tableau de l'état-major général de l'armée de terre et mis en disponibilité le même jour ; il reçoit la croix de commandant de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII, mais reste sans emploi pendant près de deux ans.

L'armée de Dalmatie

L'Empereur se décide enfin à lui donner de l'activité à l'armée du Nord le 27 brumaire an XIV (), à l'armée de Hollande le 26 mars 1806. Mis à nouveau en disponibilité en 1806, il passe à l'armée d'Italie sous les ordres d'Eugène de Beauharnais, qui le charge du commandement de tous les dépôts de l'armée de Naples. Il rejoint le 8 janvier 1808 l'armée de Dalmatie, et reçoit le titre de baron de l'Empire le 19 mars suivant - les lettres patentes lui parviennent le 11 juin 1810. C'est à cette époque qu'il est appelé aux fonctions de gouverneur de Raguse. En , l'armée de Dalmatie forme le 11e corps de la Grande Armée. Après la paix qui suit la bataille de Wagram, Clauzel commande ce corps avec lequel il est chargé de prendre possession des provinces illyriennes.

L'armée de Portugal et la campagne d'Espagne

Nommé grand officier de la Légion d'honneur le 17 juillet 1809, il est envoyé en Espagne auprès du général Junot et du maréchal Masséna. Il devient, le 29 décembre suivant, chef de la 1re division du 8e corps de l’armée d'Espagne, qui fait partie de celle de Portugal. Pendant le siège d'Astorga, il bat et repousse jusque sur la Galice le corps espagnol en position à Villafranca. Après s’être battu vaillamment à Sobral, où il résiste à un ennemi très supérieur en nombre, il assiège Ciudad Rodrigo. Quand l’armée de Portugal rentre en Espagne au mois de , après une mémorable retraite menée par Clauzel souvent comparée à celle de Russie, elle passe sous les ordres du duc de Raguse, mais Clauzel en prend le commandement le 22 juillet 1812 pendant la bataille des Arapiles, où Marmont et le commandant en second, le général Bonet, sont blessés par un shrapnel dans les premières minutes de l'engagement.

« La bataille était perdue sans ressources, et l'armée française anéantie, lorsque le général Clauzel parut sur le point le plus critique, rétablit l’ordre, et se maintint sur le champ de bataille jusqu'à la nuit… La belle manœuvre du général Clauzel répara, autant qu’il était encore possible, le mal déjà fait, et valut à cet habile tacticien le surnom mérité de héros malheureux des Arapiles. »

.

Ce jour-là, il sauve l’armée et change une déroute imminente en une savante retraite. Cependant, blessé d'un coup de feu au pied droit, il remet le 18 août le commandement au général Souham et demande un congé. Nommé commandant en chef de l’armée du Nord en Espagne et grand-croix de l'ordre de la Réunion en janvier et avril 1813, il participe à la déroute de Vitoria, qui commença le 21 juin, et fait retraite en France par Jaca et Oloron sans avoir eu aucun combat à livrer. Le 6 juillet, il reçoit le commandement de l’aile gauche de l’armée d'Espagne (comprenant l’armée du Nord) et de cette date jusqu’au 10 avril 1814, jour où le duc de Dalmatie livre la bataille de Toulouse, Clauzel a à faire face à une longue suite de combats qui s’achèvera avec la bataille d'Orthez, le 27 février 1814. Lorsque Wellington communique à l'armée française l'abdication de l'Empereur, Clauzel opine le premier, dans une réunion de généraux, pour que l'on n’ait aucun égard à cette notification tant qu’elle ne serait pas faite par l’Empereur lui-même ou par l’intermédiaire de son major-général. Il fut un des derniers à mettre bas les armes en 1814.

La Restauration

La Première Restauration et les Cent-Jours

Fait Chevalier de Saint-Louis le 1er juin 1814, il est désigné le 30 décembre pour remplir les fonctions d'inspecteur-général d'infanterie, et obtient le 14 février 1815 la grand-croix de la Légion d'honneur, qu'il a demandée le 10 août précédent. Son titre de comte, conféré par Napoléon en 1813 sans que les lettres patentes en aient jamais été publiées, lui est également confirmé.

Faisant partie des premiers à s'être déclarés en faveur de Napoléon à son retour de l'île d'Elbe, il prend le commandement de Bordeaux et y étouffe le mouvement insurrectionnel insufflé par la duchesse d'Angoulême, avant de forcer cette dernière à quitter la ville. Nommé tout d'abord gouverneur provisoire de la 11e division militaire, puis commandant en chef du corps d'observation des Pyrénées-Orientales, il devient le 28 mai gouverneur permanent des 11e et 20e divisions militaires, et est élevé à la dignité de pair de France le 2 juin. Il oppose, à la tête de l'armée du Midi, une énergique résistance aux ennemis qui envahissent les départements du Midi. Après la Bataille du Mont-Saint-Jean, il s'oppose à ce que le drapeau blanc soit arboré à Bordeaux et ordonne au 66e de ligne, placé en ordre de bataille sur la place, de faire feu contre les attroupements royalistes, et crée une commission militaire. Le 22 juillet, ayant perdu tout espoir de voir Napoléon se réunir aux troupes sous son commandement, ainsi qu'on le lui a fait espérer, il ordonne à la garnison d'évacuer la ville et laisse arborer le drapeau de la Restauration.

L'exil

Compris dans l'article 1er de l'ordonnance du 24 juillet 1815, qui ordonne l'arrestation et la traduction devant un conseil de guerre « des généraux et officiers qui ont trahi le Roi avant le 23 mars », le général Clauzel, qui se rend à l'armée de la Loire, doit se soustraire aux poursuites dirigées contre lui et parvient à s'embarquer pour les États-Unis dans le courant du mois de novembre, avec le concours du roi Christophe et du président Pétion qui déclarent offrir une récompense au capitaine qui sauverait Clauzel. Le 11 septembre 1816, le 2e conseil de guerre de la 1re division militaire le condamne à la peine de mort par contumace. Il est à noter que cette ordonnance est contraire à la convention militaire signée trois semaines plus tôt, le 3 juillet 1815 à Saint-Cloud, par les plénipotentiaires de Louis XVIII, et dont l'article XII stipule clairement : « continueront à jouir de leurs droits et libertés, sans pouvoir être inquiétés ni recherchés en rien, relativement aux fonctions qu'ils occupent ou auraient occupées, à leur conduite et à leurs opinions politiques. ».

Il devient l'un des actionnaires de la société coloniale de la vigne et de l'olivier, lancée en 1817 sur le vaste territoire de l'ex-Louisiane française par des centaines de planteurs français de Saint-Domingue et d'anciens généraux de l'Empire, tels Charles Lefebvre-Desnouettes et François Antoine Lallemand. De retour en Europe en 1820, dans sa terre de Secourrieu près de Toulouse, il sollicite la révision du jugement rendu contre lui, lorsqu'une ordonnance du 20 juillet le déclare compris dans l'amnistie et le rétablit dans tous ses droits, titres, grades et honneurs.

L'élection à la Chambre des députés (1829)

Le 26 mars 1829, à l'instigation d'un ancien sous-officier de l'armée d'Espagne, à qui il a sauvé la vie à la bataille des Arapiles, et qui est devenu un électeur influent de l'arrondissement de Rethel, le général Clauzel est élu[1] député par le collège électoral du département des Ardennes, contre le comte de Jaubert[2]. Il siège sur les bancs de l'opposition, parmi les 221, et est réélu[3], le 12 juillet 1830, dans le 2e arrondissement des Ardennes (Rethel), contre le même comte de Jaubert[4].

La Monarchie de Juillet et la conquête de l'Algérie

Se trouvant dans ses terres au moment des Trois Glorieuses, à la fin juillet 1830, Clauzel vient rapidement offrir ses services au nouveau roi, qui, le 12 août, le nomme commandant en chef de l'armée d'Afrique. Cette nomination l'oblige à se représenter devant ses électeurs, qui lui renouvellent son mandat le 21 octobre 1830[5].

Le maréchal Clauzel, gravure de Ruhière d'après Champmartin.

Premier séjour en Algérie (fin 1830-début 1831)

Arrivé à Alger comme général en chef des troupes d'Algérie, il fait adopter les nouvelles couleurs tricolores par l'armée, fonde quelques institutions[réf. nécessaire] sur la côte d'Afrique et tente le premier de lancer un mouvement de colonisation. Sur le plan militaire, il occupe Blida et Médéa, expédition à la suite de laquelle le drapeau tricolore flotte au sommet de l'Atlas. Devant céder les provinces de Constantine et d'Oran à des princes tunisiens, il est écarté pour ce motif et remplacé en octobre par le général Berthezène. Mis en disponibilité, il est désigné le 8 mars 1831 pour prendre le commandement des 8e et 9e divisions militaires, nomination qui reste lettre morte[réf. nécessaire]. Il est réélu à Rethel[6] le 5 juillet 1831, contre M. Savoye, le maire de Rethel[7]. Le 30 juillet 1831, le roi l'élève à la dignité de maréchal de France ; il doit alors se représenter, mais est confirmé dans son mandat de député par le collège électoral[8] le 1er septembre. La haute faveur accordée par le roi n'empêche pas son bénéficiaire de faire preuve d'une opposition active au ministère. Il est de nouveau réélu à Rethel le 21 juin 1834 le maintiennent à la Chambre[9], mais il est également élu[10] dans le 1er collège électoral de l'Ariège (Pamiers) contre M. de Saintenac[11]. Il opte pour Rethel où il continue de soutenir les idées libérales et la cause de l'Algérie.

Second séjour en Algérie et l'échec comme gouverneur général

Renvoyé en Algérie en 1832, il prend Guelma en 1834 et y installe un camp permanent. Nommé gouverneur général le 8 juillet 1835, il se heurte à l'émir Abd el-Kader : il prend et brûle Mascara, capitale de l'émir. En , il lance la première expédition contre Constantine, encore aux mains d'Ahmed Bey, opération qui se solde par un échec faute de renforts et de ressources adéquates. Cet échec vient clore définitivement sa carrière militaire, puisqu'il est remplacé le 12 février 1837 par le général Damrémont. Clauzel reste par la suite sans commandement. Il continue de siéger à la Chambre des députés, réélu[12], le 4 novembre 1837, pour le collège de Rethel, et de nouveau le 2 mars 1839. Louis-Napoléon Bonaparte cherchant à attacher Clauzel à sa cause, le contacte en 1839 par l'intermédiaire du baron Desportes, mais le maréchal refuse cependant d'entrer dans la conspiration bonapartiste qui aboutira l'année suivante au fiasco de Boulogne-sur-Mer[13].

Il meurt d'une attaque d'apoplexie au château de Secourrieu, à Cintegabelle, le 21 avril 1842, dans le cours de sa dernière législature, au milieu des soucis d'une situation de fortune devenue mauvaise.

Vie familiale

Fils aîné de Gabriel Clauzel (né le 8 juin 1735 - Lavelanet), marchand, maire de Mirepoix, procureur syndic du district de Mirepoix, membre du directoire du département de l'Ariège, et de Blanche Castel (née le 4 avril 1747), Bertrand Clauzel épousa, le 4 janvier 1804 à New York, Marie Henriette Adam (3 janvier 1786 - Saint-Domingue † 18 avril 1841 - Cintegabelle), veuve de Jean-Pierre Larguier (17711802). Ensemble, ils eurent :

La descendance du maréchal Clauzel compte parmi les familles subsistantes de la noblesse d'Empire.

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes du baron Clauzel et de l'Empire

Écartelé ; au premier d'azur à trois étoiles une et deux d'argent ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième d'azur à deux chevrons d'or l'un sur l'autre ; accompagnés de trois mains appaumées d'argent, deux en chef et une en pointe ; au quatrième d'or à trois crabes de gueules.[14],[15]

Livrées : bleu, blanc, jaune, rouge[14].

Armes du comte Clauzel et de l'Empire (1813, confirmé le 31 décembre 1814), Commandant (14 juin|1804), puis Grand officier (17 juillet 1807) puis Grand-croix de la Légion d'honneur (14 février 1815), Grand-croix de l'Ordre de la Réunion (3 avril 1813), Chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis (1er juin 1814), pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours)),

Écartelé : au 1, du quartier des comtes militaires ; au 2, d'azur, à trois étoiles mal-ordonnées d'argent ; au 3, d'azur, à deux chevrons d'or, accompagnés de trois mains dextres appaumées d'argent ; au 4, d'or, à trois crabes de gueules, les tenailles en haut.[16]


Armes du comte Clauzel (Restauration)

Écartelé : au 1, d'azur, à trois étoiles mal-ordonnées d'argent; aux 2 et 3, d'azur, à deux chevrons d'or, acc. de trois mains dextres appaumées d'argent; au 4, d'or, à trois crabes de gueules, les tenailles en haut.[17]

Titres

Décorations

Mandats politiques

  • Pair de France (2 juin 1815 (Cent-Jours))
  • Député des Ardennes

Hommages

« Les généraux qui semblaient devoir s’élever, les destinées de l’avenir, étaient Gérard, Clauzel, Foy, et Lamarque. C’étaient mes nouveaux maréchaux. »

(Napoléon Bonaparte)

Notes et références

  1. Par 106 voix sur 193 votants et 250 inscrits.
  2. 53 voix
  3. Par 174 voix sur 233 votants et 282 inscrits.
  4. 58 voix
  5. Par 201 voix sur 212 votants et 289 inscrits
  6. Par 244 voix sur 287 votants et 331 inscrits.
  7. 34 voix
  8. Par 226 voix sur 234 votants et 334 inscrits
  9. Par 170 voix sur 269 votants et 332 inscrits, contre 83 voix à M. Lavocat.
  10. Par 171 voix sur 284 votants et 346 inscrits.
  11. 110 voix.
  12. Avec 149 voix sur 253 votants et 365 inscrits.
  13. Pierre Milza, Napoléon III, Paris, Perrin, 2004, p. 102.
  14. a et b PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
  15. Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, , 340 p. (lire en ligne)
  16. La noblesse d'Empire sur le site de Thierry Pouliquen.
  17. Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , 1171 p. (lire en ligne), [1] et compléments sur Euraldic.com

Voir aussi

Archives

Les papiers personnels de Bertrand Clauzel sont conservés aux Archives nationales sous la cote 226AP [1]

Bibliographie

Notices biographiques
Ouvrages
  • Pellissier de Reynaud J. Dumaine, Annales algériennes Édition de 1854, Mémoires et Documents, Libraire Éditeur de l'Empereur
  • Narcisse Faucon, Le Livre d'or de l'Algérie, Librairie algérienne et coloniale, 1889

Articles connexes

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Liens externes