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Siège de l'Université Paris-Sud 11, Orsay doit aux physiciens Frédéric et Irène Joliot-Curie de s'être développée.
Dès les années 1940, les deux chercheurs avaient déjà envisagé une décentralisation de l'université de Paris vers la banlieue sud. En 1942, Irène Joliot-Curie avait même signalé au recteur de l'Université l'existence d'un site potentiel sur le plateau de Saclay.
L'événement décisif survint quelques années plus tard, (en 1954) quand la France décida d'assortir sa participation au CERN d'un développement de sa propre recherche en physique nucléaire. Irène Joliot-Curie proposa la création de l'Institut de physique nucléaire d'Orsay et les travaux commencèrent dès 1955.
Parallèlement la situation des enseignements à la Sorbonne devenait de plus en plus critique et l'extension vers la Halle aux vins tardait à se faire. C'est ainsi qu'en 1958 fut décidé le transfert à Orsay d'une partie des enseignements de la faculté des sciences de Paris.
En 1965 fut reconnue l'indépendance du centre d'Orsay de la faculté des sciences de Paris et en 1970, l'application de la loi d'orientation de l'enseignement supérieur fit du centre d'Orsay l'une des composantes de l'Université Paris-Sud, enrichie par ailleurs des facultés de médecine (UFR du Kremlin-Bicêtre), de pharmacie (UFR de Châtenay-Malabry), de droit et d'économie (UFR de Sceaux) et des IUT de Génie électrique et mécanique (IUT de Cachan), IUT de Chimie, Informatique, Mesures physiques (IUT d'Orsay) et IUT de Gestion et commerce (IUT de Sceaux).
Elle accueille près de 10 000 étudiants. La formation et la recherche couvrent les champs de la biologie, la chimie, l'informatique, les mathématiques, la physique, les sciences de la Terre et de l'Univers, ainsi que l'histoire des sciences. Créée sur proposition de Frédéric Joliot en mars 1955, comme extension de la faculté des sciences de Paris, la faculté des sciences d'Orsay a été reconnue officiellement en 1965, avant de participer à la création de l'Université Paris Sud en 1971. Denis Merlet en est le doyen[11] depuis juin 2021. Le domaine de Launay qui constitue le campus d'Orsay avait été saisi par l'État sur un propriétaire impliqué dans la collaboration pendant la deuxième guerre mondiale. Le cinquantenaire du campus scientifique a été célébré en 2005.
UFR Jean-Monnet droit-économie-gestion
L'UFR droit-économie-gestion a été créée en 1968, et fait partie de l'université Paris XI depuis sa création en 1971. Forte de 6 000 étudiants répartis sur deux sites, ceux de Sceaux dans les Hauts-de-Seine et d'Orsay dans l'Essonne.
L'UFR de pharmacie a été créée en 1972 au sein de l'Université Paris Sud. Elle accueille environ 3 500 étudiants sur le campus de Châtenay-Malabry dans les Hauts-de-Seine, dont près de 1 000 en première année.
Marc Pallardy en est l'actuel[Quand ?] doyen. Le numerus clausus du concours de première année est stable depuis deux ans[Quand ?]. On forme dans cette UFR des pharmaciens des filières officine, industrie et internat.
Les bâtiments du campus de Châtenay-Malabry ont assez mal vieilli et font l'objet de rénovations, dans l'attente d'une re-localisation en 2022, liée à l'opération campus, au sein du futur Pôle Biologie – Pharmacie – Chimie de l'Université Paris-Saclay[13].
Elle compte 3 400 étudiants dont environ 900 étudiants en première année et 500 étudiants par année de la deuxième à la sixième année ; les autres étudiants inscrits étant pour l'essentiel des internes en troisième cycle. Elle est liée à l'hôpital Bicêtre.
Une division STAPS a été créée en 1985 et rattachée à l’UFR de sciences, puis transformée en UFR STAPS dès 2003. Forte de 1500 étudiants, cette UFR mène des recherches notamment sur la motricité humaine. Christine Le Scanff en est l'actuelle[Quand ?] directrice.
Instituts de formation en soins infirmiers rattachés à l'UFR de médecine
L'Institut universitaire de technologie d'Orsay regroupe trois départements : département de chimie, Département d'informatique (département double, accueillant en première année 240 étudiants), et Département de mesures physiques (département double, accueillant en première année 200 étudiants). Le département Informatique de l'IUT d'Orsay prépare outre des DUT classiques en deux ans après le baccalauréat (possibilité d'effectuer la 2e année par apprentissage), à des DUT en 1 an (Année Spéciale) ainsi qu'à deux licences professionnelles en apprentissage : la licence PER (Programmation en environnement réparti) et la licence SRSI (Sécurité des réseaux et systèmes informatiques). Enfin, il est possible d'y préparer un diplôme d'université dans le cadre de la formation continue : Programmation, Bases de Données et Réseaux. Près de 200 enseignants au total travaillent dans cet IUT.
L'Institut universitaire de technologie de Sceaux accueille 1500 étudiants, formés à la gestion des entreprises, l'ingénierie du commerce et de vente, et au management. Il est le seul à proposer une orientation marketing ou commerce international à ses étudiants de techniques de commercialisation. Lionel Jospin y a été professeur vers les années 1970-1980[réf. nécessaire], du temps du deuxième directeur, monsieur Darricau. Après la retraite de celui-ci, ce fut Alexandre Ramalho qui devint directeur général assisté dans son travail par Romain Lanfranchi (chef de conférence à l'école HEC Paris, ayant obtenu un doctorat en culture corse).
L'Institut universitaire de technologie de Cachan accueille 1 000 étudiants dans les domaines de l'électronique, de l'électrotechnique, de l'automatique, de l'informatique industrielle, de la mécanique, de la robotique et de la productique.
31400 étudiants sont inscrits à l'université, dont :
plus de 5 000 étudiants de nationalité étrangère sont inscrits à l'Université Paris-Sud.
Formation continue
une offre de 300 diplômes de tous niveaux ;
plus de 2800 diplômés par an.
Ressources budgétaires
400 M€ de budget annuel consolidé
292 M€ de subventions de l’État
20 M€ de contrats de recherche
3 M€ de taxe d’apprentissage
4,5 M€ de chiffre d’affaires en formation continue[16]
Enseignement et recherche
Formation
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International
5 000 étudiants de nationalité étrangère, en provenance de 144 pays
315 échanges ERASMUS
150 doctorants en cotutelles actuellement accueillis dans nos laboratoires
Activités de recherche
47 % des 567 331 m2 de surfaces bâties (SHON) de l'université sont consacrées à la recherche.
Verger Conservatoire René Nozeran. Ici, des rangées de pommiers greffés2 419 enseignants-chercheurs et chercheurs exercent dans les 78 laboratoires de recherche de l'université Paris-Sud 11.
Accélérateur linéaire à OrsayL'accélérateur linéaire et tandem Alto à OrsayInstitut d'Astrophysique spatiale à OrsayLe Centre de protonthérapie d'Orsay
Recherches cliniques et épidémiologiques, métabolisme, mode de vie (Le Kremlin-Bicêtre)
Sciences de l'Homme et des Humanités
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Sciences de la société
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Scientométrie
En 2015, l'université Paris-Sud est placée au 41e rang mondial du classement de Shanghai ; elle occupe le deuxième rang français et le neuvième rang européen[18].
Dans le domaine général sciences et mathématiques, Paris-Sud est en deuxième place des universités françaises, au 23e rang mondial. Dans le secteur médecine-pharmacie, Paris-Sud rentre dans le top 100, où se trouvent seulement deux autres universités françaises : Paris-Descartes (Paris 5) et l'UPMC (Paris 6). Dans les classements disciplinaires, Paris-Sud est en 23e position mondiale en physique, et deuxième française[19]. En mathématiques, Paris-Sud est stable à la 10e position mondiale[20].
L'université Paris-Sud est classée 8e dans le top 100 des meilleures universités au monde ayant moins de 50 ans[21].
La vie des campus a deux aspects : la culture associative et la qualité de la représentation par les élus étudiants.
Associations étudiantes
Les associations étudiantes sont de plusieurs types :
disciplinaires, avec des associations de tutorat en PACES, corporations en médecine et pharmacie, et les associations de filières des différents Master ou école d'ingénieurs Polytech Paris-Sud;
culturelles comme des associations d'éloquence, de secourisme, jeux de rôle et imaginaire, musique, jeux vidéo, etc.;
Certaines composantes comme les UFR de Pharmacie et de Sciences ont une vie étudiante facilitée du fait des locaux laissés à leur disposition : couloir des associations à Châtenay-Malabry pour l'UFR de Pharmacie ou à Sceaux pour l'UFR Droit-Économie-Gestion, locaux dans différents bâtiments d'enseignement et la MAPS destiné en partie aux étudiants et personnels de l'université.
Certaines de ces associations se sont regroupées au sein d'une fédération des associations, la FAPS (Fédérations des Associations étudiantes de Paris-Sud), issue de la FASECO (Fédération des Associations Étudiantes du Campus d'Orsay), qui a organisé des événements comme le Téléthon ou le Gala de l'Université (accueil de 1200 personnes).
Évolution démographique
Évolution démographique de la population universitaire
↑Université Paris-Sud est le nom d’usage dont s'est doté l'établissement par délibération de son conseil d’administration. Cependant, on trouve également le nom Université Paris 11 et Université Paris XI selon le décret du 17 décembre 1970 portant érection d'universités et instituts nationaux polytechniques en établissements publics à caractère scientifique et culturel, puis le décret no 2000-250 du 15 mars 2000 portant classification d'établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel et la circulaire no 2006-202 du 8-12-2006.
↑ a et bL'Usine Nouvelle, « "L’Université Paris-Saclay devrait être la première d’Europe", les ambitions de Sylvie Retailleau - L'Usine Campus », usinenouvelle.com, (lire en ligne, consulté le )