Chronologie des universités françaises
Cet article dresse la chronologie des créations, suppressions, fusion et scissions des universités en France de nos jours. En dépit de l'esprit libre de l'enseignement et de l'étude qui caractérise l'université, cette dernière était et est toujours soumise sous les lois. À l'origine, il s'agissait de l'autorisation du pape, laquelle était indispensable. D'ailleurs, l'université avait besoin de la protection et des privilèges, des souverains, et de nos jours, de l'État. D'où, la liste contient tant la date de la fondation que celles des approbations[T 1].
Autrement dit, il ne fallait pas que l'université soit fondée par quiconque. Soit un pape (souverain pontife) soit un souverain avait le droit de créer une université, avec un dossier enregistré[1]. Et cette création devait être ratifiée par l'autre fonction, de même avec une bulle pontificale ou unes lettres patentes. Il est à noter que, pendant le grand schisme d'Occident, un certain nombre d'universités étaient autorisées par des antipapes, car les princes sous le Saint-Empire romain germanique voulaient éviter l'influence de Rome.
On constate que plus de la moitié des universités françaises, fondées dans les premiers siècles de création, ont été établies par les princes étrangers y compris ceux de l'apanage (telle la maison d'Anjou[Laquelle ?]). Une part, l'Hexagone n'existait pas jusqu'à la fin du règne de Louis XI († 1483). D'autre part, la veille de la Renaissance qui coïncidait à la création des premières universités, les princes intelligents voulaient posséder leur centre intellectuel et académique sur leurs propres terrains. La France hérite les ouvrages de cet enthousiasme.
Légende /
- 1289 : création d'une université selon un document officiel enregistré ou diffusé ;
- 1559 - 1560 : retard de la création administrative, si cela était documenté ;
- 1542 : re-création d'une université ;
- (1479) : transfert d'une université à un autre lieu ;
- [1751] : disparition d'une université, issue de la fusion avec une autre université ;
- - 1978 - : plan ou changement administratif ;
- « 2007 » : année de l'adoption d'une loi ou d'un décret, qui concernait le statut sur l'université, suivie de ladite loi ou de ledit décret ;
- SA : suppression effectuée avant la Révolution française (celle qui n'existe plus) ;
- SR : suppression définitive à la suite de la Révolution (celle qui n'existe plus) ;
- Ul : université libre selon la loi du 12 juillet 1875 ;
- Up : université pontificale ratifiées canoniquement par le Saint-Siège, parmi ces universités libres.
Ancien Régime
[modifier | modifier le code]- 1200 : Création de l’université de Paris :
- 1200 : par diplôme du roi Philippe II Auguste (texte)[2] ;
- 1215 : approbation par statuts du cardinal Robert de Courçon, lequel était mandaté par le pape Innocent III, datés en août (texte / fac-similé) ;
- 1231 : confirmation des privilèges par le pape Grégoire IX avec bulle Parens scientiarum datée du 14 avril (texte)[T 2].
- 1229 : Création de l’université de Toulouse :
- 1229 : par traité de Paris conclu le 12 avril entre le roi Louis IX et le comte Raymond VII de Toulouse (texte en extrait)[3] ;
- 1233 : approbation du pape Grégoire IX par bulle datée du 30 avril (texte).
- 1289 : sous le royaume de Majorque / Création de l’université de Montpellier :
- 1289 : confirmation de la fusion des facultés de médecine, des arts et de droit en tant qu'université par le pape Nicolas IV avec bulle datée du 26 octobre Quia sapientia (texte / fac-similé) ;
- 1331 : ville annexée au royaume de France, le roi Philippe VI a sauvegardé l'université de médecine par lettres patentes datées en novembre (texte).
- 1303 : sous le comté de Provence (seigneurie d'Avignon) / Création de l’université d’Avignon (SR) :
- 1303 : promotion de l'académie d'Avignon en université par le comte Charles II d'Anjou avec lettres patentes datées du 5 mai (texte) ;
- 1303 : approbation du pape Boniface VIII par bulle datée du 1er juillet (texte) ;
- 1309 : dorénavant directement sous la papauté d'Avignon, à la suite de l'installation du pape Clément V.
- 1306 : Création de l’université d’Orléans :
- 1306 : par bulle du pape Clément V datée du 27 janvier (texte) ;
- 1312 : confirmation et modification partielle du roi Philippe IV par lettres patentes datées en juillet (texte).
- 1332 : Création de l’université de Cahors (fusionnée) :
- 1332 : par bulle du pape Jean XXII, originaire de Cahors, datée du 7 juin (texte) ;
- 1368 : confirmation du prince de Galles Édouard de Woodstock par lettres patentes datées du 4 février (texte) ;
- 1370 : confirmation du duc Louis Ier d'Anjou par lettres patentes datées du 26 janvier (texte) ;
- 1370 : confirmation de ces dernières par le roi Charles V avec lettres patentes datées du 19 juillet (texte).
- 1339 : sous le Dauphiné de Viennois / Création de l’université de Grenoble :
- 1339 : par bulle du pape Benoît XII, qui était sollicité par Humbert II de Viennois, datée du 12 mai (texte) ;
- 1339 : confirmation des privilèges de Humbert II par lettres patentes datées du 25 juillet (texte) ;
- 1349 : Humbert sans héritier masculin devenu moine dominicain renonçant son pouvoir, d'où difficulté de l'université. Faute de confirmation du roi Philippe VI, nouveau souverain du Dauphin, elle devait disparaître[T 3],[T 4].
- 1349 : sous le royaume d'Aragon / Création de l’université de Perpignan :
- 1349 : par lettres patentes du roi Pierre IV datées du 20 mars (texte) ;
- 1379 : approbation de l'antipape Clément VII par bulle datée du 28 novembre (texte).
- 1364 : sous le comté d'Anjou / Création (vraisemblable) de l'université d'Angers :
- 1364 : par lettres patentes du roi Charles V, promouvant l'établissement d'Angers en université au rang de celle d'Orléans, datées en juillet (texte publié en 1734 / texte publié en 1890)[T 5].
- 1365 : sous le Saint-Empire romain germanique (principauté d'Orange) / Création de l’université d’Orange (SR) :
- 1365 : par diplôme de l'empereur Charles IV, sollicité par le prince d'Orange Raymond III des Baux, daté du 6 juin (texte[T 6]) ;
- 1366 : privilèges du pape Urbain V accordés aux étudiants par bulle datée du 1er août[4],[T 7] ;
- 1379 : approbation de l'antipape Clément VII pour le diplôme de Charles IV par bulle datée du 19 mai (texte).
- 1409 : sous le comté de Provence / Création de l’université d’Aix :
- 1409 : par bulle de l'antipape Alexandre V datée du 9 décembre (texte) ;
- 1413 : confirmation du comte de Provence Louis II d'Anjou par lettres patentes datées du 31 décembre (texte).
- 1422 : sous le duché de Bourgogne / Création de l’université de Dôle (AR) :
- 1422 : par bulle du pape Martin V datée du 21 novembre (texte) ;
- 1423 : confirmation du duc Philippe le Bon par lettres patentes datées du 22 juin (texte) ;
- 1479 : destruction de l'université, à la suite du deuxième siège de Dôle.
- 1431 : Création de l’université de Poitiers :
- 1431 : par bulle du pape Eugène IV datée du 29 mai (texte) ;
- 1432 : confirmation du roi Charles VII par lettres patentes datées du 16 mars (texte).
- 1432 : sous le royaume d'Angleterre / Création de l’université de Caen :
- 1432 : par lettres patentes du roi Henri VI, en faveur du régent Jean de Lancastre, datées en janvier (texte) ;
- 1437 : approbation par bulle du pape Eugène IV datée du 29 mai (texte / fac-similé) ;
- 1439 : promulgation de la bulle par le roi Henri VI avec lettres patentes datées du 26 mai (texte) ;
- 1450 : maintenue par lettres patentes du roi Charles VII datées du 31 juillet, à l'exception de la faculté de droit civil (texte) ;
- 1451 : confirmation du pape Nicolas V par bulle datée du 6 juillet (texte).
- 1441 : sous le royaume d'Angleterre / Création de l'université de Bordeaux :
- 1441 : par bulle du pape Eugène IV datée du 7 juin (texte) ;
- 1473 : confirmation du roi Louis XI par lettres patentes datées en mars[T 8] (texte / texte en traduction française (XVIIIe siècle)).
- 1452 : sous la province du Dauphiné de France / Création de l'université de Valence (SR) :
- 1460 : sous le duché de Bretagne / Création de l’université de Nantes :
- 1460 : par bulle du pape Pie II datée du 4 avril après une longue négociation avec le Saint-Siège (texte) ;
- 1461 : publication de la charte du duc François II datée du 22 avril (texte) ;
- 1491 : confirmation du roi Charles VIII par lettres patentes datées en avril (texte).
- 1463 : Création de l’université de Bourges (SR) :
- (1481 - 1483) : Projet de transfert de l’université de Dôle (detruite) à Besançon puis à Poligny :
- 1484 : Re-création de l'université de Dôle (1422 - 1479) :
- 1484 : par lettres patentes du nouveau roi Charles VIII datées du 8 mars (texte).
- 1547 : Re-création de l'université de Grenoble (1339 - après 1349) :
- 1547 : par le nouveau roi Henri II confirmant les lettres du gouverneur François Ier de Saint-Pol datées du 16 août 1542 (texte (copie faite le 5 juin 1566))[T 9] avec lettres patentes datées en septembre 1547[5] (texte).
- 1548 : Création de l’université de Reims :
- 1548 : par bulle du pape Paul III, en faveur du cardinal Charles de Lorraine, datée du 6 janvier (texte)[T 10] ;
- 1548 : confirmation du roi Henri II par lettres patentes datées en mars (texte).
- 1559 - 1560 : sous les Pays-Bas espagnols / Création de l’université de Douai (SR) :
- 1559 : bulle préparée et datée du 31 juillet[T 11] par le pape Paul IV (voir la bulle de Pie IV au-dessous), qui est décédé le 18 août sans la publier ;
- 1560 : par bulle de son successeur Pie IV datée du 6 janvier (texte) ;
- 1561 : confirmation du roi Philippe II par lettres patentes datées du 19 janvier (texte).
- [1565 - 1567] : Disparition de l'université de Grenoble ;
- 1565 : suppression de l'université de Grenoble en profit de celle de Valence par lettres patentes du roi Charles IX datées en avril (extrait issu d'une copie)[6] ;
- 1566 : arrêt du Conseil royal à Paris, daté du 28 février, confirmant les lettres patentes de Charles IX (extrait) ;
- 1567 : arrêt définitif du Conseil royal, daté du 6 juin, rejetant l'opposition de la ville de Grenoble[7] ;
- 1567 : fermeture de ladite université manquant depuis 1565 de finance[T 12] selon l'ordonnance du roi[7],[T 13].
- 1572 : sous le duché de Lorraine / Création de l’université de Pont-à-Mousson (transferée) :
- 1572 : par bulle du pape Grégoire XIII In supereminenti datée du 5 décembre (texte) ;
- 1582 : confirmation de son règlement du duc Charles III de Lorraine par lettres patentes datées du 27 mars (texte en extrait copié en 1777 / son fac-similé).
- 1583 : sous le royaume de Navarre / Création de l'université protestante d'Orthez (SA) :
- (1589 - 1598) : Projet de transfert de l'université de Nantes à Rennes :
- 1589 : par lettres patentes du nouveau roi Henri IV datées du 8 août (texte) ;
- 1591 : ordonnance d'Henri IV pour la vérification et l'enregistrement des lettres précédentes par lettres patentes datées du 24 août (texte) ;
- 1598 : finalement renouvellement des privilèges de l'université de Nantes par lettres patentes d'Henri IV datées en avril, mai ou en juin (texte sans date)[T 14].
- 1617 : sous le Saint-Empire romain germanique / Création de l'université catholique de Molsheim :
- 1617 : par bulle du pape Paul V datée du 1er février (texte)[T 15] ;
- 1617 : confirmation de l'empereur Matthias Ier par lettres patentes datées du 1er septembre (texte (p. CVIII - CXIII)).
- 1620 : Suppression de l'université protestante d'Orthez :
- 1620 : par le roi Louis XIII concluant l'édit de Pau[T 16], avec son ordonnance présentée dans Le Roy en Béarn (1620) (texte)[8].
- 1621 : sous le Saint-Empire romain germanique / Création de l’université de Strasbourg :
- 1621 : par lettres patentes, transformant l'académie en université, de l'empereur Ferdinand II datées du 5 février (textes en allemand et en latin)[T 17],[T 18] ;
- 1685 : maintenue par le roi Louis XIV avec lettres patentes datées du 21 mai (texte).
- (1691) : Transfert de l’université de Dôle à Besançon :
- 1691 : par lettres patentes du roi Louis XIV datées en mai (texte).
- [1701 - 1702] : Transfert de l'université catholique de Molsheim dans l'optique de fusionner avec celle de Strasbourg :
- 1722 : Création de l’université de Dijon :
- 1722 : par lettres patentes du roi Louis XV datées en décembre (texte) ;
- 1723 : approbation du pape Innocent XIII par bulle datée du 16 avril (texte).
- 1722 : Création de l’université de Pau :
- 1722 : par lettres patentes du roi Louis XV datées du 10 septembre (texte) ;
- 1725 : approbation du pape Benoît XIII par bulle datée du 12 mars (texte).
- (1735) : Transfert partiel, de la faculté de droit, de Nantes à Rennes :
- 1735 : par lettres patentes du roi Louis XV datées du 1er octobre (texte quasiment intégral).
- [1751] : Transfert de l’université de Cahors dans l'optique de fusionner avec celle de Toulouse :
- 1751 : par édit du roi Louis XV en mai qui la supprimerait au bénéficie de l'université de Toulouse (texte).
- 1764 : sous la République corse / Création de l’université de Corte (Corse) :
- 1764 : par édit de fondation du chef de l'État Pascal Paoli daté du 25 novembre (texte / traduction en français (1769)).
- (1768) : Transfert de l’université de Pont-à-Mousson à Nancy :
- 1768 : par lettres patentes du roi Louis XV datées du 3 août (texte (voir p. 404 - 406)).
- 1769 : Fermeture de l'université de Corse :
- 1769 : à cause de la guerre après le traité de Versailles (1768), notamment à la suite de la bataille de Ponte-Novo en mai qui avait causé l'exil de Pascal Paoli, l'université a dû fermer définitivement ses portes le 25 juin[9],[T 19].

En 1477, le royaume de France ne comptait que 10 universités : Bordeaux (1441), Bourges (1463), Caen (1432), Cahors (1332), Montpellier (1289), Orléans (1306), Paris (1200), Poitiers (1431), Toulouse (1229) et Valence (1452).
À la fin de l'Ancien Régime en 1789, il y existait 22 universités : Aix, Angers, Avignon, Besançon, Bordeaux, Bourges, Caen, Dijon, Douai, Montpellier, Nancy, Nantes, Orange, Orléans, Paris, Pau, Perpignan, Poitiers, Reims, Strasbourg, Toulouse et Valence[10].
Révolution
[modifier | modifier le code]- « An III (1793) » : Décret du 15 septembre (texte)
sur la suppression de lesdites 22 universités, remplacées par les écoles de santé, les écoles centrales, les écoles spéciales et les écoles de droit.
Sous le Premier Empire
[modifier | modifier le code]- « 1808 » : Décret impérial du 17 mars par l'empereur Napoléon Ier (texte)
sur la création en titre de l’université de France. En fait, il s'agissait des facultés indépendants, manquants de liens parmi eux et soutenues par l'État[11] ; - - 1808 - : Statut concernant la division de l'Université en Académies, et les villes qui en seront les chefs-lieux daté en octobre, en conséquence de l'article 4 de ledit décret (texte) :
- 6 facultés de théologie catholique[12] :
- Aix, Bordeaux, Lyon, Paris, Rouen et Toulouse.
- 1 faculté de théologie protestante[13],[T 20] :
- 3 facultés de médecine[14] :
- Montpellier, Paris et Strasbourg.
- 9 facultés de droit[15] :
- Aix, Caen, Dijon, Grenoble, Paris, Poitiers, Rennes, Strasbourg et Toulouse.
- 10 facultés de sciences[16] :
- Besançon, Caen, Dijon, Grenoble, Lyon, Metz, Montpellier, Paris, Strasbourg et Toulouse.
- 23 facultés de lettres[T 21] :
- Amiens, Besançon, Bordeaux, Bourges, Caen, Cahors, Clermont, Dijon, Douai, Grenoble, Limoges, Lyon, Montpellier, Nancy, Nîmes, Orléans, Paris, Pau, Poitiers, Rennes, Rouen, Strasbourg et Toulouse.
Sous la Seconde Restauration
[modifier | modifier le code]- « 1816 » : Ordonnance du roi de France et de Navarre Louis XVIII datée du 16 février portant suppression des facultés des lettres et des sciences dans les villes y designées (texte)
qui demandait la suppression d'un certain nombre d'anciennes facultés impériales, lesquelles manquaient d'étudiants :- Suppression de facultés de lettres : Amiens, Bordeaux, Bourges, Cahors, Clermont, Douai, Grenoble, Limoges, Lyon, Montpellier, Nancy, Nîmes, Orléans, Pau, Poitiers, Rennes et Rouen ;
- Suppression de facultés de sciences : Besançon, Lyon et Metz.
- 6 facultés de théologie catholique maintenues[12] : Aix, Bordeaux, Lyon, Paris, Rouen et Toulouse ;
- 1 faculté de théologie protestante maintenue[17] : Montauban ;
- 3 facultés de médecine maintenues[14],[18] : Montpellier, Paris et Strasbourg ;
- 9 facultés de droit maintenues[18] : Aix, Caen, Dijon, Grenoble, Paris, Poitiers, Rennes, Strasbourg et Toulouse ;
- 6 facultés de lettres[18] : Besançon, Caen, Dijon, Paris, Strasbourg et Toulouse ;
- 7 facultés de sciences[18],[T 22] : Caen, Dijon, Grenoble, Montpellier, Paris, Strasbourg et Toulouse.
Cette liste est identique à celle de l'Instruction publique de 1832, qui contient cependant la faculté de théologie protestante de Strasbourg, créée en 1819. Celle-ci comptait aussi 18 écoles secondaires de médecine en 1832 [lire en ligne].
Sous la monarchie de Juillet
[modifier | modifier le code]- « 1833 » : Ordonnance du roi Louis Philippe du 9 décembre qui rétablit la faculté des sciences de Lyon (texte) :
- 1833 : Re-création de la faculté de sciences de Lyon (1808 - 1816).
- « 1838 » : Ordonnance du roi du 24 août portant création d'une faculté des sciences à Bordeaux et de nouvelles chaires dans les facultés de Caen, Dijon, Strasbourg et Grenoble (texte) :
- 1838 : Création de la faculté de sciences de Bordeaux.
- « 1838 » : Ordonnance du roi de la même date qui crée des facultés des lettres à Bordeaux, Lyon, Montpellier et Rennes (texte) :
- 1838 : Re-création des facultés de lettres de Bordeaux, Lyon, Montpellier et Rennes (1808 - 1816).
- « 1840 » : Ordonnance du roi du 12 septembre qui crée une faculté des sciences au chef-lieu de l'Académie de Rennes (texte) :
- 1840 : Création de faculté de sciences de Rennes.
- « 1845 » : Ordonnance du roi du 15 février qui crée une faculté des sciences au chef-lieu de l'académie de Besançon (texte) :
- 1845 : Re-création de faculté de sciences de Besançon (1808 - 1816).
- « 1845 » : Ordonnance du roi du 8 octobre relative à la création d'une faculté des lettres à Poitiers (texte) :
- 1845 : Re-création de faculté de lettres de Poitiers (1808 - 1816).
- « 1846 » : Ordonnance du roi du 11 juin qui crée une faculté des lettres au chef-lieu de l'académie d'Aix (texte) :
- 1846 : Création de faculté de lettres d'Aix.
Par l'Instruction publique en France (1851)[19] :
- 6 facultés de théologie catholique : Aix, Bordeaux, Lyon, Paris, Rouen et Toulouse ;
- 2 facultés de théologie protestante : Montauban et Strasbourg (créée en 1819 selon le décret de 1808) ;
- 9 facultés de droit : Aix, Caen, Dijon, Grenoble, Paris, Poitiers, Rennes, Strasbourg et Toulouse ;
- 3 facultés de médecine : Montpellier, Paris et Strasbourg ;
- 11 facultés de sciences : Besançon, Bordeaux, Caen, Dijon, Grenoble, Lyon, Montpellier, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse ;
- 13 facultés de lettres : Aix, Besançon, Bordeaux, Caen, Dijon, Grenoble, Lyon, Montpellier, Paris, Poitiers, Rennes, Strasbourg et Toulouse.
Sous le Second Empire
[modifier | modifier le code]- « 1864 » : Décret impérial de l'empereur Napoléon III daté du 9 janvier (texte) :
- 1864 : Re-création de la faculté de droit de Nancy.
Sous la Troisième République
[modifier | modifier le code]- « 1871 » : Décret impérial du 11 décembre[20] :
- 1872 : Re-création d'université de Strasbourg (1621 - 1793), en tant qu'université impériale, Kaiser-Wilhelms-Universität[21].
- « 1872 » : Décret portant création d'une faculté de médecine et d'une école supérieure de pharmacie à Nancy daté du 2 octobre et signé par le président de la République Adolphe Thiers (texte) :
- (1872) : Transfert de la faculté française de médecine de Strasbourg à Nancy.
- « 1875 » : Loi du 12 juillet relative à la liberté de l'enseignement supérieur, dite loi Laboulaye (texte)
selon laquelle cinq universités ont été fondés à partir de 1875[22]. Le titre d'université était autorisé, à condition que les trois facultés essentielles y soient établies : lettres, sciences et droit. C'est la raison pour laquelle, au début, elles manquaient de faculté de théologie[23] :- 1875 : Création de l'université catholique de Lille (privée) avec la faculté de droit [16] dont le projet a débuté en 1872[24],[25] ;
1876 statut Up : ratification définitive du pape Pie IX en tant qu'université pontificale par bulle datées du 16 décembre (extrait en traduction)[26] ;
1877 statut Ul : nom de l'université catholique de Lille officialisé avec les trois facultés essentielles (droit, lettres et sciences), le 4 janvier, à l'exception de la faculté de médecine et de pharmacie[T 23] qui n'était pas encore officiellement reconnue[24]. - 1875 Ul : Création de l'université catholique de Paris, avec les cours de la faculté de droit débutés le 17 novembre [17], ensuite ceux des facultés de lettres [18] et de sciences [19] en décembre ;
1889 Up : faculté pontificale (canonique) de théologie, érigée par lettres apostoliques du pape Léon XIII datées du 10 décembre (texte). - 1875 : Création de l'université catholique de Lyon (privée)[27], avec la faculté de droit [20] ;
1877 Ul : les trois facultés formées en conformant à la loi, et officiellement constituées par le nouvel archevêque de Lyon Louis-Marie Caverot[27],[23] ;
1886 Up : faculté pontificale de théologie, érigée par lettres apostoliques de Léon XIII datées du 16 avril (texte). - 1875 : Création de l'université catholique d'Angers (autrement université catholique de l'Ouest) avec la faculté de droit [21][28] sous le soutien de Pie IX [22] ;
1877 Ul et Up : ratification pontificale par lettre apostolique de Pie IX datée du 14 août, laquelle a érigé les trois facultés libres fondées auparavant (droit, lettres et sciences) en université (texte[T 24]). - 1877 : Création de l'université catholique de Toulouse avec la faculté de droit inaugurée le 15 novembre[22] ;
1889 Up : faculté pontificale de théologie, érigée par lettres apostoliques de Léon XIII datées du 20 décembre (texte).
- 1875 : Création de l'université catholique de Lille (privée) avec la faculté de droit [16] dont le projet a débuté en 1872[24],[25] ;
- « 1875 » : Décret du 29 octobre (texte) :
- 1875 : Création de la faculté de droit de Lyon (publique).
- 1875 - 1880 : Projet de re-création de la faculté de théologie de l'université de Poitiers :
- 1875 Up : Par lettre du pape Pie IX datée du 1er octobre (texte) ;
- 1880 : plainte par lettre de Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique, contre l'usage du titre universitaire[29],[T 25].
- « 1877 » : Décret du 27 mars transférant à Paris la faculté mixte de théologie protestante dont le siège était à Strasbourg (texte) :
- (1877) : Transfert de la faculté de théologie protestante de Strasbourg en tant que faculté de théologie protestante de Paris.
- « 1880 » : Loi du 18 mars relative à la liberté de l'enseignement supérieur (texte)
qui limitait considérablement la loi Laboulaye au profit des facultés de l'État, surtout l'interdiction de l'usage du titre d'université :- université catholique d'Angers devenue Facultés catholiques d'Angers[30] ;
- université catholique de Lille devenue Facultés catholiques de Lille[31] ;
- université catholique de Lyon devenue Facultés catholiques de Lyon[32] ;
- université catholique de Paris devenue Institut catholique de Paris[33] ;
- université catholique de Toulouse devenue Institut catholique de Toulouse[34].
- 1881 : Création de la faculté libre de droit de Marseille :
- « 1885 » : Loi du 21 mars relative au budget[36] :
- 1885 : disparition des facultés publiques de théologie catholique, à la suite de la suppression du crédit, votée par la Chambre lors de la séance du 12 mars, lequel avait initialement été sauvegardé par le Sénat[T 27].
- « 1887 » : Décret du 22 octobre (texte) :
- 1887 : transfert partiel, des facultés des lettres et de droit, de Douai à Lille.
- « 1896 » : Loi du 10 juillet relative à la constitution des universités, dite loi Liard (texte / notice )
selon laquelle les anciennes facultés ont été transformées, ce jour-là, en universités tandis qu'elle a donné naissance à trois nouvelles universités, y compris un transfert[T 28]. En conséquence, la République comptait 15 universités publiques dans 16 villes dont Aix et Marseille (pour le détail des facultés, voir le tableau sommaire de l'instruction publique en France (1851)) :- Re-création de l’université d'Aix-Marseille (1409 - 1793) ;
- Re-création de l’université de Besançon (1422 - 1479 / 1484 - 1691 - 1793) ;
- Re-création de l’université de Bordeaux (1441 - 1793) ;
- Re-création de l’université de Caen (1432 - 1793) ;
- Re-création de l’université de Dijon (1722 - 1793) ;
- Re-création de l’université de Grenoble (1339 - après 1349 / 1547 - 1567) ;
- Re-création de l’université de Montpellier (1289 - 1793) ;
- Re-création de l’université de Nancy (1572 - 1768 - 1793) ;
- Re-création de l’université de Paris (1200 - 1793) ;
- Re-création de l’université de Poitiers (1431 - 1793) ;
- Re-création de l’université de Rennes (1460 - 1735 - 1793) ;
- Re-création de l’Université de Toulouse (1229 - 1793) ;
- 1896 : Création de l’université de Clermont-Ferrand[37] ;
- 1896 : Création de l’université de Lyon (publique)[38] ;
- (1896) : En tant qu'université de Lille (publique), transfert de l'ancienne université de Douai (1559/1560 - 1793) à Lille[39].
- « 1901 » : Loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d'association (texte) :
- « 1909 » : Loi du 30 décembre[40] ;
- « 1910 » : Décret du 4 janvier[40] :
- 1910 : Création de l’université d'Alger.
- « 1919 » : Traité de Versailles signé le 28 juin qui a restitué la ville de Strasbourg à la France ;
- « 1919 » : Arrêtés du commissaire général de la République chargé de réorganiser les trois anciens départements d'Alsace-Lorraine datés du 28 juillet[41] :
- « 1919 » : Décret du 19 novembre (texte) :
- 1919 : Re-création de la faculté de médecine française (et de l'école supérieure de pharmacie) à Strasbourg, transférée en 1872 à Nancy et dans la suite y maintenue par la décision du gouvernement en 1919[T 31].
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]- « 1939 » : Décret-loi du 1er septembre (texte) ;
- (1939) : Déplacement (évacuation) de l'université française de Strasbourg vers Clermont-Ferrand au début de septembre, en tant que dite université de Strasbourg maintenue à Clermont-Ferrand[43].
- « 1941 » : Ordre (vraisemblablement) de Bernhard Rust, ministre de l'éducation de Reich, ou de Robert Wagner[44] ;
- 1941 : Ré-création de l'université allemande de Strasbourg (1872 - 1918) en tant qu'université du Reich de Strasbourg.
- « 1944 » : Décret du 2 janvier par le régime de Vichy[45] ;
- (1944) : Début des projets de dispersion de l'université de Strasbourg maintenue à Clermont-Ferrand, d'abord avec le remplacement de son recteur, ayant pour but de la faire disparaître (de transférer chaque faculté à Aix, Angers, Besançon, Clermont, Limoges, Montauban, Montpellier, Toulouse ou Tour)[45].
- « 1944 » : Décret du 18 décembre [46] ;
- « 1945 » : (décret inconnu[T 32]) ;
- (1945) : Rétablissement de l'université française à Strasbourg à partir de l'année 1945/1946, après que celle de 1944/1945 a été achevée à Clermont-Ferrand en présence du général de Gaulle le 30 juin[48]. Elle garde jusqu'ici tant la faculté de théologie catholique que la faculté de théologie protestante.
1961 - 1967 : commencement de la décentralisation
[modifier | modifier le code]- « 1961 » : Décret no 61-1519 du 29 décembre (texte) :
- 1962 : Re-création de l’université de Nantes (1460 - 1793) à compter du 1er janvier 1962.
- « 1965 » : Décret no 65-906 du 23 octobre (texte) :
- 1965 : Création de l’université de Nice à compter du 1er octobre 1965.
- « 1966 » : Décret no 66-236 du 14 avril (texte) :
- 1966 : Création de l'université de Rouen à compter du 1er janvier 1966.
- « 1966 » : Décret no 66-235 du 14 avril (texte) :
- 1966 : Re-création de l’université d'Orléans (1306 - 1793) à compter du 1er janvier 1966.
- « 1967 » : Décret no 67-330 du 31 mars (texte) :
- 1967 : Re-création de l’université de Reims (1548 - 1793) à compter du 1er janvier 1967.
1968 - 1971 : démarche d'une grande réforme par l'État
[modifier | modifier le code]- « 1968 » : Loi no 68-978 du 12 novembre, dite loi Faure (texte)
qui a favorisé la création de nombreuses universités de proximité, notamment dans les dites villes moyennes[ge 1] :- « 1970 » : Décrets concernant les scissions effectuées le 1er janvier 1971 :
- Décret no 70-246 du 21 mars (texte) :
- Scission de l'université de Bordeaux en trois : Bordeaux-I, Bordeaux-II, Bordeaux-III ;
- Scission de l’université de Paris en treize : Paris-I, Paris-II, Paris-III, Paris-IV, Paris-V, Paris-VI, Paris-VII, Paris-VIII, Paris-IX, Paris-X, Paris-XI, Paris-XII, Paris-XIII.
- Décret no 70-1174 du 17 décembre (texte) ;
- Décret du 23 décembre (texte) :
- Scission de l'université d'Aix-Marseille en deux : Aix-Marseille-I, Aix-Marseille-II ;
- Scission de l'université de Grenoble en quatre : Grenoble-I, Grenoble-II, Grenoble-III, Institut national polytechnique de Grenoble ;
- Scission de l'université de Lille en trois : Lille-I, Lille-II, Lille-III ;
- Scission de l'université de Lyon en deux : Lyon-I, Lyon-II ;
- Scission de l'université de Montpellier en trois : Montpellier-I, Montpellier-II, Montpellier-III ;
- Scission de l'université de Nancy en trois : Nancy-I, Nancy-II, Institut national polytechnique de Lorraine ;
- Scission de l’université de Rennes en deux : Rennes-I, Rennes-II ;
- Scission de l’université de Strasbourg en trois : Strasbourg-I, Strasbourg-II, Strasbourg-III ;
- Scission de l’université de Toulouse en quatre : Toulouse-I, Toulouse-II, Toulouse-III, institut national polytechnique de Toulouse.
- Décret no 70-246 du 21 mars (texte) :
- « 1970 » : Ledit décret du 23 décembre :
- 1971 :
- Création de trois instituts nationaux polytechniques à Grenoble, Nancy et Toulouse (voir ci-dessus).
- 1971 :
- « 1970 » : Lesdits décrets du 17 et du 23 décembre :
- 1971 :
- Création de l’université d’Amiens ;
- Création de l'université de Brest ;
- Création de l'université de Limoges ;
- Création de l'université de Metz ;
- Création de l'université de Saint-Étienne ;
- Création de l'université de Tours ;
- 1971 : Re-création de l’université de Pau (1722 - 1793).
- 1971 :
- « 1970 » : Ledit décret du 17 décembre créant plusieurs centres universitaires, qui seraient finalement érigées en université) :
- 1971 :
- Création du centre universitaire de Chambéry (université de Savoie) ;
- Création du centre universitaire du Mans (université du Maine) ;
- Création du centre universitaire de Toulon (université de Toulon) ;
- Création du centre universitaire de Valencienne (université polytechnique Hauts-de-France) ;
ainsi que (« avec deux autres décrets ») - Création du centre universitaire de Mulhouse, dit centre universitaire du Haut-Rhin[49] (université de Haute-Alsace) ;
- Création du centre universitaire des Antilles et de la Guyane[50] (université des Antilles et de la Guyane) ;
- Création du centre universitaire de Saint-Denis-de-la-Réunion[50] (université de La Réunion).
- 1971 :
- Création du centre universitaire d'Angers (re-création de l'université d'Angers (1364- 1793)) ;
- Création du centre universitaire de Perpignan (re-création de l'université de Perpignan (1349 - 1793)).
- 1971 :
- « 1970 » : Décrets concernant les scissions effectuées le 1er janvier 1971 :
1972 - 2004 : encore massification et décentralisation
[modifier | modifier le code](« 1968 » : Ladite loi Faure no 68-978) :
- 1972 :
- 1973 :
- Scission de l’université Lyon-II en deux : Lyon-II et Lyon-III[52] ;
- Scission de l’université Aix-Marseille-II en deux : Aix-Marseille-II et Aix-Marseille-III[53].
- 1975 :
- Re-création de l’université de Corse (1764 - 1769)[54].
- Changement de statut du centre universitaire du Haut-Rhin qui est devenu université de Mulhouse Haut-Rhin[55].
- 1976 :
- Scission de l’université de Clermont-Ferrand en deux : Clermont-Ferrand-I et Clermont-Ferrand-II[56].
- 1977 :
- Changement de statut du centre universitaire du Mans qui est devenu université du Mans[57].
- - 1978 - :
- Création du ministre des Universités, le 10 janvier, érigé du secrétaire d'État aux Univeristés, auprès du deuxième cabinet Raymond Barre[58].
- 1978 :
- Changement de statut du centre universitaire de Valenciennes qui est devenu université de Valenciennes[59].
- 1979 :
- Changement de statut du centre universitaire de Perpignan qui a fait rétablir l’université de Perpignan (1349 - 1793)[60] ;
- Changement de statut du centre universitaire de Toulon qui est devenu université de Toulon[61] ;
- Changement de statut du centre universitaire de Chambéry qui est devenu université de Chambéry[62].
- 1982
- Changement de statut du centre universitaire des Antilles et de la Guyane qui est devenu université des Antilles et de la Guyane[63].
- Changement de statut du centre universitaire de la Réunion qui est devenu université de La Réunion[64].
- 1984 :
- Re-création de l’université d’Avignon (1303 - 1793)[65].
- 1984 :
- Création de l’université du Havre[66].
Article 1er du décret no 84-723 du 17 juillet 1984 fixant la classification d'établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel : Le statut d'université déterminé par les articles de 25 à 33 de la loi du 26 janvier 1984 susvisée s'applique aux établissements à caractère scientifique, culturel et professionnel suivants[65] :
- 71 universités : Aix-Marseille I/II/III, Amiens, Angers, Antilles-Guyane, Avignon, Besançon, Bordeaux I/II/III, Brest, Caen, Chambéry, Clermont-Ferrand I/II, Corse, Dijon, Grenoble I/II/III, Le Havre, Le Mans, Lille I/II/III, Limoges, Lyon I/II/III, Metz, Montpellier I/II/III, Mulhouse, Nancy I/II, Nantes, Nice, Orléans, Paris I - XIII, Pau, Perpignan, Poitiers, Reims, Rennes I/II, Réunion, Rouen, Saint-Étienne, Strasbourg I/II/III, Toulon, Toulouse I/II/III, Tours et Valenciennes ;
- 3 instituts nationaux polytechniques : Grenoble, Nancy et Toulouse.
- « 1984 » : Loi no 84-52 du 26 janvier, dite loi Savary (texte)
qui était une révision de la loi Faure. La loi Savary a créé la catégorie grand établissement. Le remaniement des universités a pris une pose, après le retrait du projet de loi Savary en 1984 puis celui du projet de loi Devaquet en 1986.
- - 1990 - : Plan Université 2000 par Conseil des ministres (texte)
qui cherchait, dans l'optique de moderniser l'enseignement supérieur, le troisième type d'université, dites universités nouvelles, avec un investissement très important de l'État durant cinq ans, de 1991 à 1995[67].
- 1991 :
- Création de l’université de Marne-la-Vallée[68] ;
- Création de l’université d'Évry-Val d'Essonne[69] ;
- Création de l’université de Cergy-Pontoise[70] ;
- Création de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines[71] ;
- Création de l’université d'Artois[72] ;
- Création de l’université du Littoral[73].
- 1993 :
- Création de l’université de La Rochelle[74].
- 1995 :
- Création de l’université de Bretagne-Sud[75].
- 1995 :
- Scission de l’université Bordeaux-I en deux : Bordeaux-I et Bordeaux-IV[76].
- 1999 :
- Création de l'université de la Nouvelle-Calédonie[77] ;
- Création de l’université de la Polynésie française[77].
- 2002 :
- 2004 :
- Changement de statut de l’université Paris-IX qui est devenue grand établissement université Paris-Dauphine[80].
Depuis 2007 : changements de statut et fusions sous la mondialisation
[modifier | modifier le code]- « 2007 » : Loi relative aux libertés et responsabilités des universités no 2007-1199 du 10 août, dite LRU (texte)
qui charge et oblige aux universités de restructurer, notamment en préférences des universités d'excellence[ge 2]. Par exemple de sorte que les universités françaises puissent conserver la meilleure place dans les classements mondiaux[ge 3]. La restructuration est conçue en adoptant le modèle universitaire américain[81].
- 2007 :
- Changement de statut de l’institut national polytechnique de Grenoble qui est devenu grand établissement institut polytechnique de Grenoble[82].
- Changement de statut du centre universitaire de formation et de recherche de Nîmes qui est devenu université de Nîmes[83].
- 2009 :
- Fusion des universités Strasbourg-I, Strasbourg-II, Strasbourg-III en faveur de la re-création de l’université de Strasbourg[84].
- « 1983 » : Code de droit canonique / livre III / titre III / chapitre II : Les universités catholiques et les autres instituts d'études supérieures (canons 807 - 814 (texte)) ;
- « 1990 » : Constitution apostolique Ex Corde Ecclesiæ, article II-3-1 (Érection d'une université catholique (texte)) :
- 2010 : Érection de l'Institut catholique de Vendée, fondé en 1989, en université catholique, promu par l'évêque de Luçon Alain Castet le 4 avril[85].
- 2011 :
- 2012 :
- Fusion des universités Aix-Marseille I, Aix-Marseille-II, Aix-Marseille-III en faveur de la re-création de l’université d'Aix-Marseille[87] ;
- Fusion des universités de Metz, Nancy-I, Nancy-II, institut national polytechnique de Lorraine en faveur de la création du grand établissement université de Lorraine[88].
- « 2013 » : Loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche no 2013-660 du 22 juillet 2013, dite loi ESR (texte)
sur le développement de la culture scientifique.
- 2014 :
- Fusion des universités Bordeaux-I, Bordeaux-II et Bordeaux-IV et re-création de l’université de Bordeaux[89].
- 2015 :
- Scission de l’université des Antilles et de la Guyane en deux : université des Antilles et université de Guyane[90] ;
- Fusion des universités Montpellier-I et Montpellier-II et re-création de l’université de Montpellier[91].
- 2016 :
- Fusion des universités Grenoble-I, Grenoble-II et Grenoble-III et re-création de l’université Grenoble-Alpes[92].
- 2017 :
- Fusion des universités Clermont-Ferrand-I et Clermont-Ferrand-II et re-création de l’université Clermont-Auvergne[93].
- 2018 :
- Fusion des universités Paris-IV, Paris-VI et création de Sorbonne Université[94] ;
- Fusion des universités Lille-I, Lille-II, Lille-III et re-création de l'université de Lille[95].
- « 2018 » : Ordonnance no 2018-1131 du 23 décembre 2018 relative à l'expérimentation de nouvelles formes de rapprochement, de regroupement ou de fusion des établissements d'enseignement supérieur et de recherche (texte)
est un assouplissement de la loi ESR de 2013[96].
- 2020 :
- Fusion des universités Paris-V et Paris-VII et création de l’établissement expérimental université de Paris[97] ;
- Fusion de l’université Paris-XI et création de l’établissement expérimental université Paris-Saclay[98] ;
- Changement de statut de l’université de Valenciennes qui est devenu établissement expérimental Université polytechnique des Hauts-de-France[99] ;
- Changement de statut de l’université de Nice qui est devenu l’établissement expérimental Université Côte d'Azur[100] puis un grand établissement en 2024[101] ;
- Changement de statut de l’université de Cergy-Pontoise qui est devenu établissement expérimental CY Cergy Paris Université[102] puis un grand établissement en 2025[103] ;
- Changement de statut de l’université de Marne-la-Vallée qui est devenu établissement expérimental Université Gustave-Eiffel[104] ;
- Changement de statut de l’université Grenoble-Alpes qui est devenu un établissement expérimental[105] puis un grand établissement en 2023[106].
- 2021 :
- Changement de statut de l’université Clermont-Auvergne qui est devenu un établissement expérimental[107].
- 2022 :
- Changement de statut de l’université de Nantes qui est devenu un établissement expérimental[108] ;
- Changement de statut de l’université Paris-II qui est devenu un établissement expérimental[109].
- 2023 :
- Changement de statut de l’université Toulouse-I qui est devenu établissement expérimental Université Toulouse-Capitole[110].
- 2024 :
- Changement de statut du centre universitaire de formation et de recherche de Mayotte qui sont devenus établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel Université de Mayotte[111].
- 2025 :
- Changement de statut de l’université de Montpellier-III qui est devenu établissement expérimental Université Paul-Valéry[112] ;
- Changement de statut de l’université de Nîmes qui est devenu un établissement expérimental[113],
- Changement de statut de l’université de Besançon qui est devenu établissement expérimental Université Marie-et-Louis-Pasteur[114] ;
- Changement de statut de l’université de Saint-Étienne qui est devenu établissement expérimental Université Jean-Monnet[115] ;
- Changement de statut de l’université de Toulouse-III qui est devenu établissement expérimental Université de Toulouse[116] ;
- Changement de statut de l’université de Dijon qui est devenu établissement expérimental Université Bourgogne Europe[117] ;
- Changement de statut de l’université de Brest qui est devenu un établissement expérimental[118].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ Toutefois, l'inauguration était souvent retardée, en raison des difficultés liées à la finance, au recrutement des professeurs, au choix des locaux, voire à l'opposition des universités en concurrence.
- ↑ La date reste problématique car « xviij (18) kal[endas] Maii » dans la publication n'existait pas ; si c'était xvii, il s'agissait du 16 mai ; le 13 avril, date diffusée souvent (selon l'exemplaire du Vatican ?), est Idibus Aprilis ; s'il s'agissait d'une erreur (Maii au lieu de Aprilis), xviii kalendas Aprilis est le 14 avril (date adoptée par cette publication) ; dans une publication ancienne de 1672, c'était simplement « Datum Laterani in mense Aprilis, anno Pontificatus quinto » [1].
- ↑ Aucunes lettres patentes de Philippe VI en faveur de l'université de Grenoble ne sont connues. Voir Les status et privilèges des universités françaises depuis leur fondation, tome II, p. 780 [lire en ligne]. Il reste peu de lettres patentes dont les dernières de Humbert était datées du 27 mars 1345, avant qu'il ne devienne Dominicain.
- ↑ La date de sa disparition est discutée par les chercheurs. Certains considèrent que c'était lors de la création de l'université de Valence par Louis XI alors que les autres le doutent en raison de l'absence considérable de documents. En 1839, Jacques Berriat-Saint-Prix ayant consulté l'édit de 1565 trouva [2] (p. 10, note n° 16) : « il appert des lettres d'érection de celle de Valence qu'alors [1452] il n'y avait aucune université en Dauphiné. » On peut avoir deux hypothèses : I. disparition sans délai ; II. devenue un établissement manquant d'hauteur d'université (d'où, sans privilèges enregistrés). « Grenoble était alors une ville trop exiguë et trop reculée pour alimenter une Université que le caprice d'un prince avait créée, sans d'ailleurs lui assurer les ressources d'homme et d'argent indispensables à sa vie [3]. » Il nous semble que cette conclusion de Paul Fournier (1906) reste raisonnable.
- ↑ La date précise de la fondation de l'université reste en réalité dans le flou. En effet, ne sont connues ni la bulle d'un pape ni les lettres patentes d'un souverain qui précisent la date de création. (À savoir, on ne sait point quel souverain fonda l'université d'Angers si cela fut effectué avant 1364.) Ce qui reste certain est ces lettres patentes parce qu'elles lui donnaient le même rang de l'université d'Orléans, en faveur du duc Louis d'Anjou, propre frère du roi Charles V. Encore faut-il que les études des chercheurs soient avancées ou qu'un nouvel document enregistré soit découvert.
- ↑ Erratum : « pridie nonanum Junii » (p. 720) est le 6 juin, et non 4 juin (p. 719).
- ↑ Université devenue centre des Calvinistes, en 1562 elle perdit les documents importants dans les archives lors de la prise par Fabrice Serbelloni. D'où, l'approbation d'Urbain V manque de détails (Seguin Frères, Histoire de la Principauté d'Orange, p. 306, note no 1, 1891 [lire en ligne] consulté le 5 avril 2025)
- ↑ Selon ces lettres patentes, l'année 1472 est bien diffusée. Toutefois, en mars 1472, le roi restait toujours au château de Plessis-lèz-Tours et à Tours. C'est exactement en mars 1473 que Louis XI s'est déplacé vers Bordeaux (surtout le mardi 24 mars 1473 à Bordeaux, date enregistrée). En effet, en 1473, les Pâques furent célébrées le 18 avril et jusqu'à cette date-là, cela restait l'année 1472.
- ↑ Certes, on pourrait affecter l'auteur du rétablissement de l'université de Grenoble au gouverneur François de Saint-Pol. Ce dernier respectait toutes les procédures requises. Toutefois il s'agissait d'un cas particulier. Avant Henri II, aucun roi de France ne la ratifiait. Et, depuis Louis XI, l'université royale du Dauphiné était toujours celle de Valence. D'où, faiblesse de l'université de Grenoble. Par ailleurs, entre ces deux missives, le gouverneur Saint-Pol expédia une autre, le 1er mars 1543, à partir de Fontainebleau. Il est certain que le roi de France François Ier était au courant sur ce sujet. Mais lui non plus, il ne confirma jamais cette université jusqu'à sa mort. Son fils, Henri II, est le premier roi qui lui ait donné sa protection. Car, à la différence de son père, il était le dauphin de France avant son sacré (Il est cependant à noter que le prince Louis, futur Louis XI, seul avait réellement gouverné le Dauphiné). Il signait : « Par le Roy daulphin ». Cela serait pourquoi, aussitôt devenu roi, il promut l'université de Grenoble au rang d'autres universités royales (« et autrement fere et jouyr desdictz privilesges tout ainsi et par mesmes forme et maniere que font nozdictes aultres Universitez »), notamment celle de Valence. Le nouveau roi gardait un bon lien avec cette ville [4]. Et ladite université n'était plus un établissement local. Or, en 1565 sous Charles IX, le calvaire de l'université de Grenoble se recommença. La copie des lettres du gouverneur pour la re-création fut effectuée en 1566 dans cette circonstance.
- ↑ Erratum : 1547 (sic) > 1548 (Le roi François Ier décéda le 31 mars 1547).
- ↑ « pridie kalend. Augusti » (précisé dans la bulle du Pie IV) est le 31 juillet de nos jour, et non 1er août, selon le calendrier romain.
- ↑ La revenue issue du sel de Pont-Saint-Esprit accordée par le roi Henri II.
- ↑ Il est vraisemblable que l'université dut cesser ses activités en 1567 [5].
- ↑ La date précise n'est pas connue et varie selon les chercheurs. D'ailleurs, le roi renouvela aussi les privilèges pour la ville de Nantes (texte)
- ↑ Erratum : 1612 > 1617
- ↑ L'édit de Pau ne mentionnait pas la suppression de l'université d'Orthez [6].
- ↑ Erratum : 16 février (sic, p. 382) > 5 février, selon les textes allemand et latin
- ↑ À la fondation, la faculté de théologie était celle de protestant. D'où, il n'y avait pas d'approbation de pape. Devenue université française sous le règne de Louis XIV, la faculté de théologie catholique fut créée (plus précisément, transfert de l'université de Molsheim en 1702), et jusqu'ici, à Strasbourg, il existe deux facultés de théologie.
- ↑ En cette circonstance, il était impossible que l'université obtienne l'autorisation et les soutiens du roi Louis XV, nouveau souverain. Il n'y avait de choix que la fermeture.
- ↑ Une création à Strasbourg a été annoncée, mais n'a pas été réalisée qu'en 1819.
- ↑ Faute de liste publiée, celle-ci fut restituée par l'ordonnance de 1816 et l'Instruction publique de 1832.
- ↑ La liste de Foucault n'est pas correcte. Il faut ajouter Dijon et Grenoble.
- ↑ Érigée le 25 juin 1877 [7].
- ↑ « XIX. Kalendas Septembris » est le 14 août.
- ↑ Il s'agissait d'un conflit entre le Saint-Siège et la République. C'était une faculté d'une université rétablie canoniquement. Or, ni la loi de 1875 (à condition des trois facultés essentielles) ni la loi de 1880 (interdiction) ne satisfait l'usage de titre d'université. Voir la lettre du cardinal Louis-Édouard Pie datée du 2 avril 1880 à Rome [8].
- ↑ À partir de 1933, August-Jean Renard était doyen (1890 - † 1938, fauteuil III de l'académie de Marseille 1936 - 1938 [9] ; en 1940 Henri Ripert (1884 - † 1949) était en cette fonction selon sa fille Suzanne Péguy [10](1992) (consulté le 9 juin 2025)
- ↑ Le Saint-Siège ne ratifia jamais les facultés publiques de théologie catholique, en souhaitant que les facultés libres les remplacent. Après cette disparition, le pape Léon XIII érigea trois facultés libres de théologie en facultés canoniques, à Paris, à Lyon et à Toulouse. Ces trois instituts manquaient de ratification canonique de Rome.
- ↑ Voir aussi le bulletin officiel du ministère de l'instruction publique, no 1311, daté du 23 avril 1898 (texte) (consulté le 2 mai 2025)
- ↑ Selon les faits réels, l'enseignement de la nouvelle université française fut commencé en janvier 1919, avec les professeurs français venus d'autres universités et un nombre important de professeurs allemands de qualité, afin de répondre au besoin des étudiants. Tous les cours étaient tenus en français. Le projet avait été lancé déjà le 30 novembre 1917 : « Dès que la France sera devenue de nouveau maîtresse de l'Alsace-Lorraine, il sera créé à Strasbourg une grande Université investie de tous les droits et privilèges résultant les lois et règlements français sur les Universités, régie et administrée comme les Universités françaises. Il conviendra d'assurer à cette Université des ressources de nature à lui permettre de se placer dès le début à un niveau très élevé. » Aussitôt la guerre terminée, le gouvernement y avait envoyé un recteur tandis qu'une commission des professeurs français par le ministre de l'Instruction publique. Voir l'article très détaillé de Christian Pfister (futur recteur de l'université de Strasbourg en 1927), La première année de la nouvelle université française de Strasbourg (1918 - 1919) (Revue internationale de l'enseignement, no 73, p. 313 - 355, 1919) [lire en ligne].
- ↑ Il est à noter que l'université fut officiellement inaugurée le 22 novembre 1919, en présence du président de la République Raymond Poincaré.
- ↑ Ainsi, voir le décret du 20 octobre 1919 sur une donation destinée à cette faculté (texte).
- ↑ Il reste peu de documents sur le retour vers Strasbourg. Une hypothèse est que c'était le général de Gaulle qui donna l'autorisation, et donc il n'existerait pas de décret (car le siège resterait toujours à Strasbourg). Un témoignage important est la rentrée de la célèbre musicologue Yvonne Rokseth. Elle regagna son appartement de Strasbourg à la fin d'août 1945, après avoir assuré ses cours 1944/1945 [11].
- ↑ Aussi le centre universitaire d'Angers n'exista-t-il que durant 12 mois, du 1er janvier au 31 décembre 1971.
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ Alfred Nicolas Rambaud, Histoire de la civilisation française, p. 267 - 268, 1888 [lire en ligne] (consulté le 24 avril 2025)
- ↑ Jean-Marc Goglin, « Les débuts de l'enseignement universitaire à Paris (1200-1245 environ) », La Cliothèque, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ André Cabanis, Mélanges en hommage à André Cabanis, p. 297, 2021 (republication de l'article dans Toulouse universitaire 1229 - 1979, 1980) [lire en ligne] (consulté le 27 avril 2025)
- ↑ Marcel Fournier, 1891, p. 720, document no 1544 sans texte (Archives municipales d'Orange GG53)
- ↑ Auguste Prudhomme, Histoire de Grenoble, p. 333, note no 2, 1888 [lire en ligne] (consulté le 19 avril 2025)
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Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Ferdinand Buisson (dir.), Nouveau dictionnaire de pédagogie et d’instruction primaire, Paris, Librairie Hachette et Cie, (lire en ligne)
- Aurélie Delage, David Giband, Kevin Mary et Nora Naffa, Géographie de l'éducation : Concepts, enjeux et territoires, Armand Colin, Malakoff 2023 (ISBN 978-2-200-63781-1) [extrait en ligne] 224 p.