Pierre Deligne
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Pierre René, vicomte Deligne est un mathématicien belge, né le à Etterbeek dans la Région de Bruxelles-Capitale.
Biographie[modifier | modifier le code]
Pierre René Deligne est diplômé de l'Université libre de Bruxelles en 1966, en ayant effectué une année de scolarité à l’école normale supérieure en 1965-1966. Il soutient une première thèse de doctorat en 1968 à Bruxelles. De 1968 à 1984, il est membre de l’Institut des hautes études scientifiques, où il assiste aux séminaires d’Alexandre Grothendieck qu'il appelle son « maître »[1].
En 1972, il soutient une thèse de doctorat d’État à l'université de Paris-Sud. À partir de 1984, il est professeur à l’institute for Advanced Study de Princeton[2].
Il a publié des travaux importants dans de nombreux domaines des mathématiques, dont la conjecture de Hodge, les formes modulaires, les conjectures de Langlands et la théorie des représentations.
Pierre Deligne est célèbre pour ses contributions en théorie des nombres, en géométrie algébrique et en théorie des représentations. Il a notamment reçu la médaille Fields en 1978 pour ses travaux sur les formes modulaires et la conjecture de Weil.
En 1972, Pierre Deligne a prouvé la conjecture de Weil, un résultat important en géométrie algébrique qui établit un lien entre les propriétés géométriques d'une variété algébrique et les nombres de points de cette variété sur les corps finis. Cette conjecture avait été formulée en 1949 par André Weil et était considérée comme l'un des problèmes les plus difficiles de la théorie des nombres à l'époque.
Il a travaillé avec de nombreux mathématiciens de renom au cours de sa carrière, notamment Jacques Tits, André Weil, Alexander Grothendieck et Michael Atiyah.
Pierre Deligne a également travaillé sur la théorie des représentations des groupes algébriques, en particulier sur les conjectures de Langlands pour les groupes GL(n) sur un corps local.
Ses travaux ont été fondamentaux pour l'évolution de ces domaines et ont contribué à faire de lui l'un des mathématiciens les plus influents de sa génération.
Prix et distinctions[modifier | modifier le code]
- 1974 : prix Francois-Deruyts décerné par l'Académie royale de Belgique.
- 1978 : médaille Fields pour sa preuve des conjectures de Weil en géométrie algébrique
- 1988 : prix Crafoord
- 2004 : prix Balzan
- 2006 : élevé au rang de vicomte par le roi Albert II de Belgique
- 2008 : prix Wolf en mathématiques
- 2013 : prix Abel[3],[4]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la recherche :
- (en) Mathematics Genealogy Project
- (en) ResearchGate
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Pierre René Deligne », dans MacTutor History of Mathematics archive, université de St Andrews (lire en ligne).
- Interviews de Pierre Deligne par la Simons Foundation
- Naissance en octobre 1944
- Naissance à Etterbeek
- Mathématicien belge du XXe siècle
- Mathématicien belge du XXIe siècle
- Étudiant de l'université libre de Bruxelles
- Étudiant de l'Athénée Adolphe Max
- Lauréat de la médaille Fields
- Prix Crafoord
- Lauréat du prix Abel
- Lauréat du prix Balzan
- Lauréat du prix Wolf de mathématiques
- Librex
- Vicomte belge
- Membre de l'Académie des sciences (France)
- Membre de l'Académie royale des sciences de Suède