Aller au contenu

Martine Simonelig

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Martine Simonelig
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonction
Directrice de recherche au CNRS
Biographie
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Délégation Languedoc Roussillon (d) (depuis )
Délégation Paris B (d) (-)
Centre national de la recherche scientifiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Martine Simonelig est une chercheuse en génétique française, directrice de l'équipe Régulation des ARNm et développement à l'Institut de génétique humaine[1]. Médaille d’argent du CNRS 2018, ses recherches se situent à l'interface de la biologie du développement et de la biologie de l'ARN[1].

Après un doctorat en génétique moléculaire à l'Université Paris-Sud au sein du Laboratoire dynamique du génome et évolution de l'Institut Jacques Monod[2], elle réalise une année post-doctorale à l'Imperial College London au Royaume-Uni. Elle devient ensuite chargée de recherche à l'Institut Jacques Monod.

De 2014 à 2017 elle est la directrice du département Génétique et développement à l'Institut de génétique humaine puis en 2018 est nommée Directrice de recherche de classe exceptionnelle au CNRS[1].

Passionnée pour la génétique très tôt au cours de ses études, Martine Simonelig s'est intéressée pendant sa thèse aux éléments transposables, des séquences d'ADN encore peu connues à cette époque, qui ont la capacité de changer de place dans le génome[3],[4].

Ses intérêts ont ensuite divergé vers les régulations d'Acide ribonucléique messager (ARNm) et des aspects plus développementaux[5],[6],[7].

En 2010, elle participe à une découverte majeure : de petits ARN non codant provenant d'éléments transposables (transposons) sont capables de réguler des ARNm pour assurer le développement embryonnaire précoce[8],[9].

À partir de 2015, elle centre ses recherches sur la voie des Piwi-interacting RNAs (piRNAs) et leur rôle dans certaines maladies dégéneratives telles que la dystrophie musculaire oculopharyngée (OPMD)[10],[11].

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c « Martine Simonelig | CNRS », sur www.cnrs.fr (consulté le )
  2. Martine Simonelig, Évolution des éléments transposables I et P impliqués dans les phénomènes de dysgénésie hybride chez Drosophila melanogaster, Paris 11 (lire en ligne)
  3. (en) A. Bucheton, A. Pelisson, C. Bazin et M. Simonelig, « Transposable and nontransposable elements similar to the I factor involved in inducer-reactive (IR) hybrid dysgenesis in Drosophila melanogaster coexist in various Drosophila species », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 85, no 4,‎ , p. 1141–1145 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 2829216, DOI 10.1073/pnas.85.4.1141, lire en ligne, consulté le )
  4. (en) D. Anxolabéhère et M. Simonelig, « A P element of Scaptomyza pallida is active in Drosophila melanogaster », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 88, no 14,‎ , p. 6102–6106 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 1648729, DOI 10.1073/pnas.88.14.6102, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Kevin O'Hare, Andrew Mitchelson, Kate Elliott et Martine Simonelig, « Interallelic Complementation at the suppressor of forked Locus of Drosophila Reveals Complementation Between Suppressor of forked Proteins Mutated in Different Regions », Genetics, vol. 142, no 4,‎ , p. 1225–1235 (ISSN 0016-6731 et 1943-2631, PMID 8846900, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Martine Simonelig et Agnès Audibert, « Autoregulation at the level of mRNA 3′ end formation of the suppressor of forked gene of Drosophila melanogaster is conserved in Drosophila virilis », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 95, no 24,‎ , p. 14302–14307 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 9826695, DOI 10.1073/pnas.95.24.14302, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Henri-Marc Bourbon, Elmar Wahle, Uwe Kühn et Nathalie Aulner, « The Drosophila poly(A)-binding protein II is ubiquitous throughout Drosophila development and has the same function in mRNA polyadenylation as its bovine homolog in vitro », Nucleic Acids Research, vol. 27, no 19,‎ , p. 3771–3778 (ISSN 0305-1048, DOI 10.1093/nar/27.19.3771, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) Martine Simonelig, Isabelle Busseau et Sophie Zaessinger, « Oskar allows nanos mRNA translation in Drosophila embryos by preventing its deadenylation by Smaug/CCR4 », Development, vol. 133, no 22,‎ , p. 4573–4583 (ISSN 0950-1991 et 1477-9129, PMID 17050620, DOI 10.1242/dev.02649, lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Martine Simonelig, Alain Pelisson, Eric C. Lai et Nicolas Robine, « Maternal mRNA deadenylation and decay by the piRNA pathway in the early Drosophila embryo », Nature, vol. 467, no 7319,‎ , p. 1128–1132 (ISSN 1476-4687, PMID 20953170, PMCID PMC4505748, DOI 10.1038/nature09465, lire en ligne, consulté le )
  10. (en) Patricia Rojas‐Ríos, Aymeric Chartier, Stéphanie Pierson et Martine Simonelig, « Aubergine and piRNAs promote germline stem cell self‐renewal by repressing the proto‐oncogene Cbl », The EMBO Journal, vol. 36, no 21,‎ , p. 3194–3211 (ISSN 0261-4189, 1460-2075 et 0261-4189, PMID 29030484, PMCID PMC5666619, DOI 10.15252/embj.201797259, lire en ligne, consulté le )
  11. « Projet ANR », sur ANR (consulté le )