Portail:Odeurs, senteurs et parfum
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1 Lumière sur...
Le système olfactif est, avec l'ouïe, l'organe des sens anatomiquement le plus proche du cerveau. Il est aussi le premier à se former lors de l'embryogenèse, ce qui traduit probablement l'importance que l'odorat devait avoir pour nos ancêtres. Une odeur correspond à la perception par le sens de l'odorat d'une molécule chimique, ou d'un composé volatil, souvent qualifiée de molécule odorante ou de parfum, ou de fragrance dans le cas des fleurs. Le caractère agréable, neutre ou désagréable associé à une odeur par chaque individu est pour partie inné, pour partie acquis, mais il dépend aussi de la concentration du produit dans l'air et du fait qu'il soit ou non associé à sa source naturelle. Un parfum est une odeur, ou plus souvent une composition odorante plus ou moins persistante, naturellement émise par une plante, un animal, un champignon, un environnement. Dans la nature, les parfums sont souvent des messages chimiques et biochimiques, et notamment des phéromones ou phytohormones. Il peut aussi s'agir de l'émanation d'une substance naturelle, un extrait de fleur par exemple, ou créée ou recréée à partir de différents arômes, solvants et fixatifs destinés à un usage cosmétique ou à parfumer des objets, des animaux ou l'air intérieur. Il est alors généralement fabriqué à partir d'essences végétales et/ou de molécules synthétiques. L’usage de parfums par l'homme est très ancien, remontant à la plus haute Antiquité. La notion de parfum désigne aujourd'hui le plus souvent une composition olfactive particulière, fortement concentrée, proposée conditionnée et à forte concentration olfactive par différentes marques. La pollution olfactive concerne les nuisances qui affectent l'odorat. La source de ces nuisances se trouve dans les raffineries (gaz et systèmes de récupération de gaz, chaudières), l'industrie chimique inorganique (acide phosphorique), l'industrie chimique organique (pharmacies, insecticides), le traitement des eaux usées, l'industrie papetière, les déchets divers (ordures ménagères, déchets de poissons, déjections d’animaux), l'élevage intensif et concentré (porcs, bovins, volailles), l'épandage en surface (lisiers, boues, produits de traitement), le traitement de sous-produits d’animaux (équarrissages, fondoirs, hydrolyse des plumes, déshydratation des fientes de volailles), la sidérurgie, l'Industrie agroalimentaire (levures, sucre, alimentation animale, fromagerie)
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Grasse, « capitale mondiale des parfums », est une commune française du département des Alpes-Maritimes et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur nommée Grassa ou Grasso en provençal.
Les premières traces de présence humaine dans le pays de Grasse datent du Néolithique mettant en évidence une population plus importante qu’ailleurs. Ligures, Grecs puis Romains s'y installent, chassés successivement par les Burgondes, les Ostrogoths, les Francs et les Lombards. Lors du rattachement de la Provence au Royaume de France Grasse refuse de faire allégeance et rejoint le Royaume de Lombardie, celui de Bourgogne puis celui d’Arles qui la délivre des Arabes. Les Grassois rejètent le régime féodal et abolissent le servage. Une aristocratie de consuls se forme et prend le pouvoir. En 1171 et 1179, Grasse signe les premiers traités politiques et commerciaux avec Gênes et Pise pour l'exportation et l'importation de toiles, cuirs, blé, peaux brutes, peaux tannées, vin et bétail. Cette importance grandissante attire l’attention du Comte de Provence qui prend la ville en 1220 et la rattache au comté en lui octroyant cependant de nombreux privilèges. L’artisanat de la tannerie est la principale activité économique et commerciale. En 1482, Louis XI annexe la Provence et Grasse devient française. Pendant la Renaissance, Charles Quint pille et incendie la ville. Grasse prend position en faveur d’Henri IV et de l'édit de Nantes dans les guerres de religion. Durant le XVIIe siècle, c’est l’apogée de l’industrie de la tannerie, mais aussi le début de celle du parfum et des « gants parfumés ». Des hôtels particuliers sont construits pour la noblesse provençale. Lors de la division de la France en 83 départements par l'assemblée Constituante, en janvier 1790, Grasse fait partie du département du Var dont elle sera la préfecture de 1793 à 1795. Grasse est alors une ville de tradition opportuniste et commerçante. Une guillotine est installée où sont exécutés trente « ennemis du peuple » et de nombreux Grassois sont emprisonnés pour avoir montré leur hostilité à la Révolution. Le XIXe siècle est un siècle de prospérité. Le parfum se développe et Grasse devient « capitale mondiale des parfums ». De grandes usines apparaissent, signe d’adhésion à la Révolution industrielle. La Princesse Pauline y séjourne en 1811, de riches étrangers construisent de magnifiques villas et la ville s’enrichit. En 1860 l'arrondissement de Grasse est rattaché au département des Alpes-Maritimes. Au XXe siècle, Grasse garde sa réputation touristique et l’industrie des parfums se transforme et se modernise.
Bâtonnets d'encens au Temple d'A-Ma à Macao.