Maison du Cambout de Coislin
La Maison du Cambout de Coislin est une famille éteinte de la noblesse française.
Elle hérita des château et terre de Coislin qui furent érigés en duché au XVIIe siècle et ajouta le nom de Coislin au sien.
Généralités
[modifier | modifier le code]La famille du Cambout s'illustrera pendant sept siècles, tant à la cour du duc de Bretagne qu'à celle du roi de France.
Présente aussi sur les champs de bataille, certains de ses membres se signalent par exemple lors de la guerre de Succession de Bretagne.
Par le biais de l'alliance avec la famille du cardinal de Richelieu et de la faveur royale, les Cambout obtiennent en 1665 l'érection d'une partie de leurs terres en duché de Coislin. Grâce à cette parenté mais aussi avec celle de Pierre Séguier plusieurs obtiendront la prélature (cardinal, prince-évêque de Metz...).
Le , le château et les terres du Cambout, confisqués sur Pierre du Cambout de Beçay († ), vicomte de Carheil, marquis de Coislin, sont vendus comme bien national. Pierre du Cambout les rachète le .
Origines
[modifier | modifier le code]Alain Ier du Cambout est le premier seigneur du Cambout mentionné au XIIe siècle. Sa seigneurie relevait des comtes de Porhoët.
Généalogie
[modifier | modifier le code]Branche aînée
[modifier | modifier le code]- Alain Ier du Cambout (vers 1180), seigneur du Cambout, il vendit au chapitre de Vannes les dîmes de Moréac,
- enfant :
- Gilbert Ier, seigneur du Cambout,
- enfant :
- Gilbert Ier du Cambout, seigneur du Cambout,
- enfant :
- Gilles, seigneur du Cambout,
- enfant :
- Gilles du Cambout († après 1267), chevalier, seigneur [du Cambout et de Kersalio,
- Alain II du Cambout († après 1285), écuyer, seigneur du Cambout,
- Gilbert II du Cambout († après [1340), seigneur du Cambout,
- marié avant 1347 à Marguerite Goüyon, dont :
- Alain III du Cambout († 1415), seigneur du Cambout, échanson du duc de Bretagne, il est en 1410 écuyer de la duchesse de Bretagne,
- marié à Jeanne de Tournemine († 1382), dont :
- Étienne, seigneur du Cambout,
- Jean († 1428), chevalier, il se trouve le à la Bataille d'Azincourt et y demeure prisonnier, il servit sous les ordres du comte de Richemont en 1418, il devient seigneur du Vauriou en 1417,
- marié à Jeanne, fille de Olivier Ier, seigneur du Gué-de-l'Isle, sans postérité,
- Thomine,
- mariée à Jean, seigneur de Montagu,
- marié à Orable Picquet,
- marié à Jeanne de Tournemine († 1382), dont :
- Étienne du Cambout († vers 1442), seigneur du Cambout, capitaine et gouverneur de Moncontour, de la Hunaudaye et de Châtelaudren par donation du Connétable de Richemont, échanson du duc de Bretagne et du roi de France, écuyer du duc de Bretagne, il fut déchargé de payer le rachat de sa seigneurie du Cambout,
- marié le à Catherine fille d'Alain de La Motte seigneur de Vauclerc (Vauclair), L'Orfeil/Lorfeil et Blais (Blaye, au Cambout ?), dame héritière de Blais (contrat de mariage), dont :
- Jean Ier du Cambout († vers 1476), seigneur du Cambout et de Blais,
- marié en 1444 à Jeanne de Quélen, dont :
- Jean II, seigneur du Cambout et de Blais (Blaye, au Cambout ?),
- Guillaume,
- marié à la dame héritière du Clos, près de Lamballe,
- Catherine,
- mariée à Jean de Châteautro, seigneur du Cartier,
- Orphaine, religieuse à Saint-Georges de Rennes sous Olive de Quelen, abbesse, sa tante, puis prieure de Plugeno
- Guillemette,
- mariée à Robert Chaton, seigneur des Vaux, dont
- une fille,
- mariée au seigneur de Lorme, près de Redon,
- d'une autre relation, il aura :
- un fils,
- marié en 1444 à Jeanne de Quélen, dont :
- Jean II du Cambout († 1535), seigneur du Cambout et de Blais, des fiefs du Bocq et de Mesnils, capitaine de Cesson et de Jugon, conseiller et maître d'hôtel du duc de Bretagne,
- marié le à Robine Avaleuc († 1546), dont :
- Alain IV, seigneur du Cambout,
- Jean, seigneur du Chef-du-Bois,
- enfant :
- François (vers 1519 † après 1579), seigneur du Chef-du-Bois, capitaine de l'arrière-ban de Saint-Brieuc,
- enfant :
- René, seigneur du Chef-du-Bois, capitaine de l'arrière-ban de Saint-Brieuc,
- enfant :
- François (vers 1519 † après 1579), seigneur du Chef-du-Bois, capitaine de l'arrière-ban de Saint-Brieuc,
- enfant :
- Marie,
- mariée à François Troussier, seigneur de La Gabetière
- Anne du Cambout,
- mariée à Jean du Boisriou,
- deux filles, dont l'une religieuse,
- marié le à Robine Avaleuc († 1546), dont :
- Alain IV du Cambout († novembre 1534), seigneur du Cambout, capitaine de Cesson,
- marié à Jacquemine de Guémadeuc, dont :
- un fils, seigneur du Cambout, page du roi de France, tué lors des guerres du Piémont sous le Maréchal de Montejean
- René, seigneur du Cambout,
- Anne,
- Jeanne,
- mariée vers 1531 à René de Bréhant, seigneur de La Roche,
- marié à Jacquemine de Guémadeuc, dont :
- René du Cambout († mars 1577), seigneur du Cambout, du Chef-de-Bois et de Blais, seigneur de Coislin, chevalier de l'ordre du roi, capitaine de 50 hommes d'armes de ses ordonnances, grand veneur de Bretagne, Grand-maître aux Eaux, Bois et Forêts de Bretagne,
- marié le à Françoise Baye, dame héritière de Mérionnec et de Coislin, dont :
- François, seigneur du Cambout,
- René († après le ), seigneur du Chef-du-Bois, capitaine de l'arrière-ban de Saint-Brieuc,
- Philippe, seigneur de Blais, Grand-maître aux Eaux, Bois et Forêts de Bretagne,
- marié à Françoise, fille de Jean, seigneur du Plessis en Saint-Dolay, dont :
- Philippe, [seigneur de Valleron, capitaine de La Chèze,
- marié à Marie Bonnier, sans postérité,
- Jacques, seigneur du Plessis en Saint-Dolay,
- Jean, présenté dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1584[1],
- Susanne,
- mariée à Pierre du Griffon, seigneur d'Argenteuil et de Villeneuve-sur-Beuvron,
- Philippe, [seigneur de Valleron, capitaine de La Chèze,
- marié à Françoise, fille de Jean, seigneur du Plessis en Saint-Dolay, dont :
- Louise,
- mariée le à Louis de La Fontaine, seigneur de Cleray et de Beauville,
- Perronelle,
- mariée à Mathurin de Mars, seigneur de Sainte-Agathe,
- Jeanne,
- mariée à Bonabes de La Motte, seigneur de Launay-Guenguen
- une fille,
- mariée au seigneur du Moulinblot,
- marié le à Françoise Baye, dame héritière de Mérionnec et de Coislin, dont :
- François du Cambout (vers 1542 † ), seigneur du Cambout, châtelain de Campbon, seigneur de Coislin, seigneur de Mérionnec (en Careil) et du Chef-du-Bois, baron de Pontchâteau par acquisition, pour laquelle il fit hommage au roi en 1599, gouverneur de Nantes, chevalier de l'ordre du roi, grand-veneur et Grand maître, enquêteur et général réformateur aux Eaux, Bois et Forêts de Bretagne, chambellan du Duc d'Alençon, gentilhomme de la chambre du roi, conseiller du roi en ses conseils,
- marié le à Louise du Plessis, dame héritière de Beçay (Bessay, Bessé : à Saint-Léger-de-Montbrillais ; Beçay et Richelieu avaient été hérités en 1488 des Clérambault par les du Plessis[2] ; les Clérambault avaient aussi Le Plessis-Clérambault, la Plesse (à Avrillé et Saint-Clément-de-la-Place), Chantebuzin (Champ de Buzin à Grand'Landes plutôt que Chantebuzin à Reffannes), Palluau, etc.), tante du cardinal de Richelieu (fille de Louis du Plessis et Françoise de Rochechouart-Faudoas, et sœur de François), dont :
- Henry, baron de Pontchâteau, mort jeune,
- Charles, seigneur puis 1er marquis de Coislin,
- Louis († après le ), seigneur de Beçay, gouverneur des Îles d'Oléron, auteur de la Branche de Beçay,
- Françoise, morte jeune,
- marié le à Louise du Plessis, dame héritière de Beçay (Bessay, Bessé : à Saint-Léger-de-Montbrillais ; Beçay et Richelieu avaient été hérités en 1488 des Clérambault par les du Plessis[2] ; les Clérambault avaient aussi Le Plessis-Clérambault, la Plesse (à Avrillé et Saint-Clément-de-la-Place), Chantebuzin (Champ de Buzin à Grand'Landes plutôt que Chantebuzin à Reffannes), Palluau, etc.), tante du cardinal de Richelieu (fille de Louis du Plessis et Françoise de Rochechouart-Faudoas, et sœur de François), dont :
- Charles du Cambout (1577 - château de Coislin † - Château de la Bretesche, inhumé en l'église de Missillac), seigneur puis 1er marquis de Coislin (marquisat érigé en 1634 à partir des seigneuries de Coislin et Quilly, châtellenie de Campbon et baronnie de Pontchâteau), châtelain de Campbon, seigneur de Quilly, baron de Pontchâteau (par usurpation de la baronnie vacante), baron de La Roche-Bernard, seigneur de Launequien, de Camboy, de Bossignol, de Blais (sans doute Blaye, au Cambout) et du Chef-du-Bois (sans doute Le Chef-du-Bos, à Plumieux), conseiller au conseil d'état et privé, chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, gouverneur des ville et forteresse de Brest, lieutenant général en Basse-Bretagne, président à l'assemblée de la noblesse en qualité d'ancien baron de la province (1624), député des États de Bretagne pour l'ordre de la noblesse (1625) et maintenu en 1630 en toutes les assemblées publiques de la province, aux assises et tenues d'états dans le rang des anciens barons du pays,
- marié à Philippe de Beurges, dame héritière de Seury, dont
- Pierre-César (vers 1613 † - au siège d'Aire), marquis de Coislin, comte de Crécy, colonel général des Suisses & Grisons, lieutenant général des armées du roi, il se signala en plusieurs occasions, principalement dans le passage du Rhin à Mayence, à la retraite de Veudres, aux prises de Hesdin et d'Arras,
- marié le (Paris) à Marie (vers 1618 † ), comtesse de Crécy, fille de Pierre Séguier, chancelier de France, duc de Villemor, dont :
- Armand, marquis puis 1er duc de Coislin, baron de Pontchâteau, baron de La Roche-Bernard,
- Pierre (1637 † - Versailles - inhumé en la Cathédrale d'Orléans), cardinal, évêque d'Orléans, premier aumônier du roi, puis Grand aumônier de France, chanoine de l'église de Paris, abbé de Saint-Victor de Paris, de Saint-Jean d'Amiens et de Saint-Gildas-des-Bois, prieur et seigneur d'Argenteuil, de Notre-Dame de Langchamp, de Longpont, de Saint-Pierre d'Abbeville et de Notre-Dame de Gaye (Marne), commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit,
- Charles-César (1641 † - Versailles), présenté de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1645[1],
- marié le (Paris) à Marie (vers 1618 † ), comtesse de Crécy, fille de Pierre Séguier, chancelier de France, duc de Villemor, dont :
- François († 1650), destiné à l'Église, puis baron de Pontchâteau, il eut une épaule cassée au siège d'Aire en 1641,
- Sébastien-Joseph (vers 1644 † - Saint-Gervais, Paris), abbé de Saint-Gildas-des-Bois, de La Vieuville et de Geneston, dont il se démit en 1665 pour mener une vie pénitente à l'abbaye de Port-Royal-des-Champs puis à l'abbaye d'Orval,
- Marie († - Val de Grâce, Paris),
- mariée le (Paris) à Bernard de Nogaret de La Valette d'Épernon (1592 - Angoulême † - Paris), Duc d'Épernon,
- Marguerite-Philippe († d'apoplexie - Paris),
- mariée en 1634 à Antoine de L'Age, duc de Puylaurens,
- mariée le , Henri de Lorraine ( † - Abbaye de Royaumont), comte d'Harcourt, d'Armagnac et de Brionne, Grand écuyer de France, second fils de Charles Ier de Lorraine, duc d'Elbeuf, et de Marguerite Chabot de Pagny.
- Pierre-César (vers 1613 † - au siège d'Aire), marquis de Coislin, comte de Crécy, colonel général des Suisses & Grisons, lieutenant général des armées du roi, il se signala en plusieurs occasions, principalement dans le passage du Rhin à Mayence, à la retraite de Veudres, aux prises de Hesdin et d'Arras,
- Marié à Lucrèce de Quincampoix, sans postérité,
- marié à Philippe de Beurges, dame héritière de Seury, dont
- Armand du Cambout ( à Paris † ), marquis puis 1er duc de Coislin (par union en 1665 des marquisat de Coislin, baronnies de Pontchâteau, et de La Roche-Bernard et de la seigneurie de Brignan), comte de Crécy, baron de Pontchâteau, baron de La Roche-Bernard, seigneur de Brignan, maître de camp général de la cavalerie légère de France, lieutenant général des armées du roi en Basse-Bretagne, Prévôt de Paris, élu membre de l'Académie française en 1652, il en deviendra doyen, chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit, pair de France,
- marié le à Madeleine du Halgouët († ), dame héritière du Chef-du-Pont de Kergrec'h, de La Roche-Rousse et de Parisy, dont :
- Pierre, duc de Coislin, baron de La Roche-Bernard,
- Armand-Jérôme, mort jeune,
- Dominique,
- César-Philippe-François († février 1680), abbé,
- Henri-Charles, Prince-évêque de Metz,
- Madeleine Armande (1665 † ),
- mariée le à Maximilien V de Béthune († ), duc de Sully et pair de France, sans postérité,
- marié le à Madeleine du Halgouët († ), dame héritière du Chef-du-Pont de Kergrec'h, de La Roche-Rousse et de Parisy, dont :
- Pierre du Cambout ( † - Paris), duc de Coislin, baron de La Roche-Bernard, pair de France, membre de l'Académie française (1702-1710),
- marié le à Louise-Marie d'Alègre († 1692), sans postérité,
- Henri-Charles du Cambout ( - Paris † , Prince-évêque de Metz, Prince du Saint-Empire, duc de Coislin, baron de La Roche-Bernard, comte de Crécy, premier aumônier du roi, commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit, membre de l'Académie française (1702-1710), pair de France, président des États de Bretagne,
Branche de Beçay
[modifier | modifier le code]À la mort d'Henri-Charles du Cambout, évêque de Metz, commandeur de l'ordre du Saint-Esprit, héritier du duché de Coislin, qui s'éteignit à sa mort, en 1733, la maison du Cambout a subsisté depuis ce temps dans une branche cadette, qui tire son origine de Louis, second fils de François du Cambout, qui reçut en partage la terre du Becay, provenant de sa mère, Louise du Plessis de Richelieu. Il était le trisaïeul de Pierre-Armand du Cambout, comte de Carheil, qui hérita du marquisat de Coislin, et mourut en 1738.
- Louis du Cambout († après le ), seigneur de Beçay, gouverneur des îles d'Oléron, auteur de la Branche de Beçay, épousa en 1601 Gilberte du Puy du Fou (née vers 1566). Veuf, il épousa marié à Renée Arrel († vers 1642), dame héritière de Kermarquer en Pleumeur-Gautier. De sa première union, il eut :
- Jérôme du Cambout, seigneur de Beçay, gouverneur des isles, ports et havres de Rhuys et du Château de Suscinio, chevalier de l'ordre du Roi, marié le à Marie ( - Plessé † - Plessé), dame héritière de Carheil, de L'Evrisar, de Villeneuve et de Caesden, dont :
- une fille (née vers 1620), mariée avec le sieur Raoul de La Guibourgère, dont postérité[3] ;
- François du Cambout (né le - Plessé), seigneur de Carheil, mort sans postérité ;
- Philippe du Cambout (né le - Plessé), mort sans postérité ;
- Janne (née le - Plessé) ;
- René ( - Plessé † après 1688), marquis du Cambout, seigneur de Villeneuve[4], vicomte de Carheil (Plessé)[5], seigneur de Carheil, de Caden, de Vaujoin, d'Ervinet et de Kermadec, gouverneur pour Sa Majesté des îles et pays de Rhuys et du château de Sucinio et de Saint-Espinay, marié, le à Vigneux-de-Bretagne (union consacrée par Mgr Jacques Raoul de La Guibourgère, évêque de La Rochelle, et père de la mariée), avec Jeanne, fille de Jacques Raoul de La Guibourgère (1592-1661), et de Yvonne Charette (1604 - Nantes † entre 1625 et 1630). Il épousa, en secondes noces, le avec Louise Françoise de La Laurière.
- (1er lit) Anne-Marie-Louise († 1693), fille d'honneur de Mademoiselle d'Orléans-Montpensier, mariée le à Jean-François de Gourdon de Genouillac (1645 † 1696), comte de Vaillac, dont postérité ;
- (1er lit) Jacques du Cambout ( - Plessé † - Bataille de Carpi (« passage de l'Adige »)), dit Le Marquis du Cambout, vicomte de Carheil, colonel du premier régiment de Dragons de Bretagne en 1688, puis d'un régiment de dragons de son nom en 1701, inspecteur général de la cavalerie et des dragons de l'armée de Catalogne, gouverneur de l'isle de Rhuys et du Château de Suscinio, brigadier des armées du roi, marié le à Renée-Marie Le Marchand ( - paroisse Saint Salomon, Vannes), dont :
- Pierre-Louis du Cambout (vers 1680 † avant 1723), marquis du Cambout, vicomte de Carheil, gouverneur de l'isle de Rhuys et du Château de Suscinio, capitaine de dragons dans le régiment de Vassé, seigneur de Pontcohan, l'Epinais, Chafaut, Mallary, Cadain, Vaujour, Treminet et Guermadet, marié, le à Nantes, avec Madeleine Béatrice Le Brun de Trohadio, dont :
- Pierre-Armand ( † - Guenrouët), vicomte de Carheil, 1er marquis de Coislin (1734), capitaine de dragons en second au Régiment d'Orléans, marié, le à Erdeven, avec Renée-Angélique de Talhouët de Keravéon († après 1734), dont :
- Charles Georges René du Cambout ( - Plessé † - Plessé), vicomte de Carheil, 2e marquis de Coislin, seigneur de Pontcohan, l'Epinais, Chafaut, la Boulais, baron de Coëtrivas, Keravéon, maréchal de camp, marié le à Paris, avec Marie-Anne de Mailly-Rubempré ( - Bordeaux † - paroisse de la Madeleine, Paris), fille de Louis de Mailly (1696-1767), dont :
- Alexandre Louis ( - Paris † ) ;
- Élisabeth Éléonore ( - Paris † sans doute morte jeune) ;
- Georges Armand (1730 † - Erdeven), « chevalier de Coislin » ;
- Anne (vers 1730 † - Guenrouët) ;
- François Marie ( † - Guenrouët) ;
- Armand Charles ( † - Guenrouët) ;
- Pierre François ( † ), vicomte de Carheil, 3e marquis de Coislin (1771), émigra en 1791, marié, en , avec Louise Charette de Briord (1748 † 1803), dont :
- Hélène ( - Nantes (Notre-Dame) † - Guenrouët) ;
- Pierre Louis du Cambout ( - Plessé † - Plessé), 4e marquis de Coislin (1823), député de la Loire-Inférieure (majorité ministérielle, - , - ), nommé à la Chambre des pairs le (Baron-pair le , lettres patentes du ), officier de la Légion d'honneur, marié, le 30 ventôse an XII () à Angers (Maine-et-Loire), avec Pauline Claude de Collasseau ( - Saint-Denis-d'Anjou † - Paris), dont :
- Pierre Adolphe du Cambout (5 pluviôse an XIII () - Angers † - Courgivaux (Marne)), 5e marquis de Coislin, ancien page de Louis XVIII, officier de cavalerie, titulaire de la Médaille militaire (). Avec lui s'est éteinte la branche des marquis de Coislin. Il avait épousé, en , Louise Elisabeth Savary de Lancosme (née en 1808), dont :
- Louise Thomine (1829 - Plessé † - Paris), mariée le à Paris, avec Louis Gustave Marie Charles de Valon du Boucheron (1816 † 1898), baron d'Ambrugeac, dont postérité ;
- Alexandrine Aliette ( - château de Nogentel, Courgivaux (Neuvy (Marne)) † - Chalandray (Vienne)), mariée, le à Paris, avec Georges Poute ([815 † 1889), marquis de Nieuil, dont postérité ;
- D'une relation avec Sophie de Castellane ( † ), il eut un fils illégitime : Pierre Charles Alain de Mérionnec ( - Hôtel des Castellane - 57, rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris VIIIe † - 12, rue de Miromesnil, Paris VIIIe) ;
- Agathe Pauline (née le - Angers) ;
- Pierre Ernest du Cambout ( - Angers † - Angers), qualifié de « comte de Coislin »[6], marié, le à Duclair (Seine-Maritime), avec Marie Césarée Eugénie de Valori (1818-1885), sans postérité ;
- Charles Ferdinand Pierre du Cambout[7] ( † - Mineral City), qualifié de « vicomte de Coislin »[6], membre de l'Assemblée législative en 1849, marié, le avec Elisabeth Anjorrant (1826 † 1847), dont :
- Alexandrine Césarine Jeanne ( - Paris Ier - Flogny-la-Chapelle), mariée le à Paris VIIe, avec Georges Le Gras (1841 † 1925), 6e marquis du Luart, dont postérité.
- Pierre Adolphe du Cambout (5 pluviôse an XIII () - Angers † - Courgivaux (Marne)), 5e marquis de Coislin, ancien page de Louis XVIII, officier de cavalerie, titulaire de la Médaille militaire (). Avec lui s'est éteinte la branche des marquis de Coislin. Il avait épousé, en , Louise Elisabeth Savary de Lancosme (née en 1808), dont :
- Sophie Charlotte ( - Plessé † 1790), mariée, le à Plessé (Loire-Atlantique), avec Hyacinthe Antoine Jean Baptiste « Victor » du Botderu ( - Plouay † - Plouay), colonel de cavalerie, député du Morbihan (1815-1816 et 1820-1827), pair de France (), dont postérité ;
- Adélaïde ( - Plessé † - Plouai ou Erdeven), mariée avec « Victor » du Botderu (1764 † 1864), sans postérité ;
- Agathe ( - Plessé † - Le Gallois, Villemer (Seine-et-Marne), mariée, le 4 vendémiaire an X (), avec César de Soussay (1779-1865), dont postérié ;
- Charles Georges René du Cambout ( - Plessé † - Plessé), vicomte de Carheil, 2e marquis de Coislin, seigneur de Pontcohan, l'Epinais, Chafaut, la Boulais, baron de Coëtrivas, Keravéon, maréchal de camp, marié le à Paris, avec Marie-Anne de Mailly-Rubempré ( - Bordeaux † - paroisse de la Madeleine, Paris), fille de Louis de Mailly (1696-1767), dont :
- Marie-Josèphe (née le - Vannes), mariée, le à Vannes (paroisse Saint-Pierre), avec Jacques du Bot (né en 1700), chevalier, seigneur de Talhouët ;
- Anne Marguerite Renée ( - Vannes † - Vannes), mariée en 1727 avec François Marie de Montigny (1705-1790), dont postérité ;
- Joseph Armand ( - Plessé † - Plessé) ;
- Anne François Guillaume ( - Plessé † ;
- Pierre-Armand ( † - Guenrouët), vicomte de Carheil, 1er marquis de Coislin (1734), capitaine de dragons en second au Régiment d'Orléans, marié, le à Erdeven, avec Renée-Angélique de Talhouët de Keravéon († après 1734), dont :
- René († - Guenrouët) :
- Anne-François-Guillaume (1685 - Plessé † ), docteur en théologie de la falculté de Paris, sous-doyen de l'église d'Orléans, aumônier du roi, abbé de Saint-Memge, agent général du clergé de France, puis évêque de Tarbes ;
- Jeanne Armande (1686 † - Guenrouët), mariée avec Hubert de La Massue +
- Armand ( † - Guenrouët) ;
- Pierre-Louis du Cambout (vers 1680 † avant 1723), marquis du Cambout, vicomte de Carheil, gouverneur de l'isle de Rhuys et du Château de Suscinio, capitaine de dragons dans le régiment de Vassé, seigneur de Pontcohan, l'Epinais, Chafaut, Mallary, Cadain, Vaujour, Treminet et Guermadet, marié, le à Nantes, avec Madeleine Béatrice Le Brun de Trohadio, dont :
- (1er lit) Armand (né entre 1650 et 1662) ;
- (1er lit) Armand Joseph ( - Plessé † - Derval), capitaine et major dans le premier régiment des Dragons de Bretagne (il est blessé à la Bataille de La Marsaille en 1693), marié, le à Missillac, avec Marguerite Le Maistre († ), dont :
- un fils ( † ) ;
- (1er lit) Prudence († 1668 - inhumée le dans le chœur de l'église de Plessé),
- (1er lit) Guillaume († 1686 - Souliers, près de Toulon), présenté dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1677[1], lieutenant de vaisseau ;
- (1er lit) Armande Marie Madeleine (vers 1666 † ), fille d'honneur de Mademoiselle de Montpensier, mariée, le à Versailles (mariage en présence du Roi et de la Reine), avec Gaspard des Monstiers ([vers 1648 † ), comte de Mérinville et de Rieux, gouverneur de Narbonne ;
- (2e lit) Charles-Louis (vers 1689 † 1730 - Brest), officier de marine, enseigne de vaisseau (1727) ;
- (2e lit) Louise Gilberte († après le ), religieuse à Rennes, puis abbesse de Nidoiseau (diocèse d'Angers, par nomination du roi le ),
- Sébastien ( - Plessé † ).
- Jérôme du Cambout, seigneur de Beçay, gouverneur des isles, ports et havres de Rhuys et du Château de Suscinio, chevalier de l'ordre du Roi, marié le à Marie ( - Plessé † - Plessé), dame héritière de Carheil, de L'Evrisar, de Villeneuve et de Caesden, dont :
Membres illustres
[modifier | modifier le code]- Marguerite-Philippe du Cambout (1622-1674), princesse de Lorraine
- Armand de Camboust, duc de Coislin (1635-1702), militaire français, membre de l'Académie française
- Sébastien-Joseph du Cambout (1634-1690), abbé commendataire puis théologien janséniste
- Pierre de Coislin (1636-1706), évêque d’Orléans
- Henri-Charles de Coislin (1664-1732), neveu du précédent, évêque de Metz de 1697 à 1732
- Pierre de Camboust, duc de Coislin (1664-1710), membre de l'Académie française
Les ecclésiastiques
[modifier | modifier le code]- Pierre du Cambout (1637 † - Versailles - inhumé en la Cathédrale d'Orléans), cardinal, évêque d'Orléans, premier aumônier du roi, puis Grand aumônier de France, chanoine de l'église de Paris, abbé de Saint-Victor de Paris, de Saint-Jean d'Amiens et de Saint-Gildas-des-Bois, prieur et seigneur d'Argenteuil, de Notre-Dame de Langchamp, de Longpont, de Saint-Pierre d'Abbeville et de Notre-Dame du Guais, commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit
- Anne-François-Guillaume du Cambout de Beçay († après le ), docteur en théologie de la falculté de Paris, sous-doyen de l'église d'Orléans, aumônier du roi en 1711, abbé de Saint-Memge, agent général du clergé de France en 1719, il est sacré à Paris le évêque de Tarbes par le cardinal de Noailles
- Henri-Charles du Cambout ( - Paris † , prince-évêque de Metz, prince du Saint-Empire, duc de Coislin, premier aumônier du roi, commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit
-
Pierre du Cambout (1655-1710), 2e duc de Coislin
-
Henri-Charles du Cambout (1665-1732), 3e duc de Coislin
Titres
[modifier | modifier le code]- Branche aînée
- seigneur du Cambout et de Kersalio, seigneur du Vauriou, de Blais, des fiefs du Bocq et de Mesnils, du Chef-du-Bois
- seigneur, puis marquis, puis duc de Coislin, châtelain de Campbon, seigneur de Quilly, baron de Pontchâteau, baron de La Roche-Bernard, seigneur de Launequien, de Camboy, de Bossignol, comte de Crécy, seigneur de Brignan
- Prince du Saint-Empire
- échanson du duc de Bretagne et du roi de France, écuyer du duc et de la duchesse de Bretagne, conseiller et maître d'hôtel du duc de Bretagne, grand-veneur et Grand maître, enquêteur et général réformateur aux Eaux, Bois et Forêts de Bretagne, chambellan du Duc d'Alençon, gentilhomme de la chambre du roi, conseiller du roi en ses conseils, président de l'assemblée de la noblesse en qualité d'ancien baron de la province, député des États de Bretagne pour l'ordre de la noblesse
- chevalier, capitaine et gouverneur de Moncontour, de La Hunaudaye, de Châtelaudren, de Cesson et de Jugon, capitaine de 50 hommes d'armes de des ordonnances du roi, capitaine de La Chèze, gouverneur de Nantes, gouverneur des ville et forteresse de Brest, lieutenant général en Basse-Bretagne, colonel général des Suisses & Grisons, maître de camp général de la cavalerie légère de France, lieutenant général des armées du roi en Basse-Bretagne, Prévôt de Paris
- capitaine de l'arrière-ban de Saint-Brieuc, cardinal, évêque d'Orléans, premier aumônier du roi, puis Grand aumônier de France, chanoine de l'église de Paris, Prince-évêque de Metz
- chevalier de l'ordre du roi, chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit, membre de l'Académie française, puis doyen, pair de France
- Branche de Beçay
- seigneur de Beçay, seigneur, puis vicomte de Carheil et de L'Evrisar
- gouverneur des îles d'Oléron, gouverneur des isles, ports et havres de Rhuys et du Château de Suscinio, capitaine et major dans le premier régiment des Dragons de Bretagne, Lieutenant de vaisseau enseigne de vaisseau, Colonel d'un régiment de dragons au nom de la famille en 1701, inspecteur général de la cavalerie et des dragons de l'armée de Catalogne, brigadier des armées du roi, capitaine de dragons
- docteur en théologie de la falculté de Paris, sous-doyen de l'église d'Orléans, aumônier du roi, abbé de Saint-Memge, agent général du clergé de France, évêque de Tarbes
- chevalier de l'ordre du roi
Possessions
[modifier | modifier le code]Hôtels particuliers
[modifier | modifier le code]L'hôtel de Coislin :
- un premier hôtel particulier à ce nom datant du XVIIe se trouvait rue de Richelieu, à côté de celui de Louvois (détruit) ;
- un autre hôtel particulier, cette fois du XVIIIe siècle, situé dans le 8e arrondissement de Paris à l'angle de la rue Royale et de la place de la Concorde, construit pour Marie-Anne de Mailly-Rubempré, marquise de Coislin, puis duchesse de Mailly maîtresse royale, née le et morte le à Paris. Fille du général Louis de Mailly (1696-1767), chevalier des ordres du roi, et d'Anne Françoise Elisabeth Arbaleste de Melun, petite-fille de Louis, comte de Mailly et sœur de la princesse de Montbarrey, elle épouse en premières noces, le , le marquis Charles Georges René du Cambout de Coislin.
Châteaux
[modifier | modifier le code]- Le château de Carheil[8],[9] (Plessé) ;
- Château du Cambout ;
- Château de Campbon ;
- Château de Coislin (Campbon) ;
- L'ancien château de La Roche-Bernard ;
- Le château des Basses Fosses (La Roche-Bernard, XVIe siècle-XVIIe siècle) ;
- Château de la Bretesche (Missillac).
Terres
[modifier | modifier le code]- Le Cambout, Blais, Coislin, Quilly, Pontchâteau, La Roche-Bernard, Crécy, La Chapelle-Launay
- Beçay, seigneur, Carheil, L'Evrisar,
Alliances
[modifier | modifier le code]Les principales alliances de la famille sont : Famille de Coëtlogon, Maison de Goüyon, Famille de Tournemire, Maison de Rohan, Famille de Quélen, Famille de Guémadeuc, Famille du Plessis-Richelieu, Famille Séguier, Famille Nogaret de La Valette, Famille de L'Age, Maison de Lorraine-Harcourt, Maison de Béthune, Famille du Puy-du-Fou, Famille de Talhouët, Famille de Charette, Le Gras du Luart.
Armes
[modifier | modifier le code]Image | Armes de la Maison du Cambout de Coislin |
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Maison du Cambout de Coislin
De gueules, à trois fasces échiquetées d'argent et d'azur de deux tires. |
Devise
[modifier | modifier le code]Jamais en vain
Notes et références
[modifier | modifier le code]- de La Roque, col.45
- « du Plessis de Richelieu, p. 5 », sur Racines & Histoire
- Cf Acte de baptême de Bonne Prudence Raoul (, Nantes, St-Donatien), cf. Inventaires St-Donatien. Le parrain est Jérôme du Cambout, "gouverneur de l'île de Ruys" ; le père : Guillaume Raoul ; la mère : Anne Sanguin.
- Terre de Villeneuve, sur la commune actuelle de Caden (Morbihan).
- Par lettres patentes de juin 1658 enregistrées au Parlement de Bretagne le , Louis XIV unit les seigneuries de Carheil, de la Grée en Plessé, de L'Evrisar, Longie, la Motte-Isar et Treillières en Guenrouët et érige le tout en vicomté sous le nom de Carheil.
- L'Annuaire de la noblesse de France.
- « Coislin (Charles-Ferdinand-Pierre du Camboust, vicomte de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
- « patrimoine-de-france.com », Château de Carheil (ancien) (consulté le )
- Notice no PA00108768, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Père Anselme de Sainte-Marie, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, 1726-1733, 9e t.,
- Jérôme Floury & Eric Lorant, Catalogue généalogique de la Noblesse bretonne, d'après la réformation de la noblesse 1668-1672 et les arrêts de l'Intendance du Conseil et du Parlement, 2000, III t.,
- Louis Urvoy de Portzamparc, Généalogie et Parenté, Urvoy 1998, 1050 p.,
- Abbé Amédée Guillotin de Corson, Les grandes seigneuries de Haute-Bretagne, 1999, III t.,
- Le Comte de Gouzillon de Belizal, "Preuve de Noblesse d'un chevalier de Malte de la maison de La Lande-Calan", Revue de Bretagne, 2e série, 1903, 2e année, 2e semestre, t. XL, p. 97-113, 245-260, 354-362,
- Frédéric Saulnier, Le parlement de Bretagne 1554-1790, 1991, 2e t., LXIII-892-29 p., 2e éd.,
- Annaïg Soulabaille, "L'ascension sociale de la famille Le Brun à Guingamp au XVIIe siècle : les stratégies d'alliance et leurs retombées socio-économiques", MSAHB, 1993, p. 167-179,
- Annaïg Soulabaille, "Guingamp au XVIIe et XVIIIe siècles, des élites peu entreprenantes", BAAB, 2000, p. 417-428,
- Gaëtan d'Aviau de Ternay, Dictionnaire des magistrats de la Chambre des comptes de Bretagne, 1995, 432 p.,
- Abbé Amédée Guillotin de Corson, Les grandes seigneuries de Haute-Bretagne, 1999, III t.
- Louis de la Roque, Catalogue des chevaliers de Malte, appelés successivement Chevaliers de l'Ordre Militaire et Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes, de Malte - 1099-1800, Alp. Desaide, Paris, 1891
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 8, pages 159 à 162 Cambout de Coislin (du)
- Dominique de Lastours, "Cambourg, Itinéraires Bretons", 2019, Editions Lampsaque, 850 pages. Prix Histoire (Texier II) 2020, de L'Académie des Sciences morales & politique (Institut de France) (ISBN 2-911825-23-3)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Le Cambout
- Coislin
- Campbon
- Liste des barons de Pontchâteau
- Liste des seigneurs de La Roche-Bernard
- Armorial des familles de Bretagne
Liens externes
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