Pierre Louis du Cambout de Coislin

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Pierre Louis du Cambout de Coislin
Fonctions
Pair de France
-
Député de la Loire-Atlantique
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Famille
Enfants
Pierre Adolphe du Cambout de Coislin (d)
Charles Ferdinand Pierre du Cambout de CoislinVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinctions
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Blason

Pierre Louis du Cambout ( - château de Carheil[2],[3], Plessé - château de Carheil, Plessé), 4e marquis de Coislin, est un général et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre Louis du Cambout de Coislin appartenait à une vieille et illustre maison de chevalerie bretonne, qui remonte à Allain du Comboust (1180), et dont la terre de Coislin fut érigée en marquisat, en , et en duché-pairie en .

Pierre Louis du Cambout de Coislin est le fils aîné de Pierre François du Cambout de Coislin (), 3e marquis de Coislin (1771), et de Louise Anne Françoise Charette de Briord ( - Nantes). Une de ses sœurs épouse Hyacinthe du Botderu.

Pierre-Louis de Coislin embrassa la carrière des armes ; il était colonel en 1789. Il émigra en 1791, et ne rentra en France qu'à la première Restauration. Pendant la petite chouannerie, lors des Cent-Jours, il prend la tête des Chouans de Loire-Inférieure et commande une armée 4 000 à 5 000 hommes mais ne livre que peu de combats.

Le , il fut élu[4] député de la Loire-Inférieure, au collège de département, et prit place dans la majorité de la « Chambre introuvable ».

Promu au grade de maréchal de camp, le , il fut réélu[5], le , député de la Loire-Inférieure, et fut promu à la pairie le .

Le gouvernement de la Restauration l'appela successivement au commandement des départements de la Vienne, de la Meurthe, et de la 4e subdivision de la 13e division militaire. Il siégea à la Chambre des pairs jusqu'à sa mort, ayant prêté serment à la monarchie de Juillet.

Titres[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Union et postérité[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. « patrimoine-de-france.com », Château de Carheil (ancien) (consulté le )
  3. Notice no PA00108768, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Par 94 voix sur 160 votants et 212 inscrits.
  5. Par 82 voix sur 158 votants et 204 inscrits.
  6. Pierre Charles Charles Alain de Mérionnec naquit le , 57 rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris, c'est-à-dire en l'hôtel même des Castellane. Il demeura sans nom jusqu'à ce qu'un décret impérial du l'autorisat à prendre pour patronyme Alain « de Mérionnec ». Il mourut chez sa mère 12 rue de Miromesnil à Paris le . Au moment de sa naissance, Sophie de Castellane était mariée depuis 1836 à Henri de Contades.
    La terre de « Merionec » est entrée dans la maison du Cambout par le mariage de René du Cambout ( † mars 1577), seigneur du Cambout, du Chef-de-Bois et de Blais, avec Françoise Baye, dame héritière de Mérionnec et de Coislin, fille de François Baye, seigneur de Merionec.
    Source
    Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Castellane, , p. 199
  7. a et b L'Annuaire de la noblesse de France.
  8. « Coislin (Charles-Ferdinand-Pierre du Camboust, vicomte de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]