Plessé

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Plessé
Plessé
Monument aux morts 14-18.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Redon Agglomération
Maire
Mandat
Aurélie Mezière
2020-2026
Code postal 44630
Code commune 44128
Démographie
Gentilé Plesséen(ne)
Population
municipale
5 257 hab. (2021 en augmentation de 1,23 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 32′ 33″ nord, 1° 53′ 09″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 66 m
Superficie 104,38 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Pontchâteau
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Plessé
Liens
Site web http://www.mairie-plesse.fr/

Plessé est une commune de l'Ouest de la France située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune, qui s’étend sur près de 10 400 hectares (104 km2), c'est-à-dire la superficie de Paris, est la centième commune française par la superficie et la quatrième de la Loire-Atlantique.

Situation[modifier | modifier le code]

Plessé est situé à 20 km au sud-est de Redon, à 40 km au nord-ouest de Nantes et 40 km au nord-est de Saint-Nazaire.

Les communes limitrophes sont : Avessac, Fégréac (au nord-ouest), Guenrouet (au sud-ouest), Le Gâvre (à l'est) et Guémené-Penfao (au nord). Plessé jouxte la forêt du Gâvre par le côté ouest de la forêt.

Hydrographie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est bordée au sud-ouest par l'Isac (affluent de la Vilaine faisant partie du canal de Nantes à Brest), qui constitue sa limite avec Guenrouet. Elle est arrosée par deux ruisseaux affluents de l'Isac, le ruisseau de Beaumont et le ruisseau de Rozay (formé par la réunion du ruisseau de Larré et du ruisseau de Basse Marée).

La partie nord de la commune est arrosée par des affluents du Don, autre affluent de la Vilaine. Il existe quelques étangs, notamment l'étang de Buhel au sud du bourg de Plessé.

Le point culminant de la commune a une altitude de 66 m.

La partie sud de la commune a des altitude moins élevées : on relève des points hauts à 32 m à Carheil, à 18 m à Catel Roc, entre 10 et 20 m autour du ruisseau du Rozay, qui se jette dans l'Isac à une altitude de moins de 5 m[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Blain à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 837,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Cette commune a la particularité de comporter trois bourgs : Plessé, Le Coudray et Le Dresny.

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

Typologie[modifier | modifier le code]

Plessé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,1 %), terres arables (32 %), forêts (12,2 %), prairies (11,6 %), zones urbanisées (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), zones humides intérieures (0,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est mentionné sous différentes formes, en latin ou en langue d'oïl : Plebe que dicitur Sei en 854, Castellum quod dicitur Sei en 903, Ploissiaco en 1062, Plesseit au XIIIe siècle, Plexiacum en 1267, Pleusse et Plusse en 1254, Plesse en 1287, Plesseyacum [?] en 1371[14],[15],[16].

Malgré les apparences, Plessé est un toponyme breton, dont le premier élément Ples- (*Plé-) représente le vieux breton ploev, pluev > moyen breton ploe qui signifie « paroisse »[17],[18]. Ce terme breton, lui-même issu du mot latin plebs, plebis, est commun dans la toponymie bretonne comme premier élément de toponyme et est toujours associé à un autre élément[17], sous diverses formes, dont Ples-, Plé-, mais aussi Plou-, Plo-, Plu-, Pleu-.

Les noms de deux lieudits proches, Lancé (à moins de 5 km à vol d'oiseau) et Tressé (à moins de 8 km à vol d'oiseau), confortent cette hypothèse : il faut sans doute y reconnaître d'anciens *Lan-sei et *Tré-sei, dont le second élément -sé est le même que pour Plessé et dont les premiers éléments s'expliquent respectivement par les termes vieux breton lan (« lieu consacré ») et tref (« habitation, village »), qui a d'ailleurs donné trève[19] en français.

Ce second élément -sé pourrait être, soit un nom de lieu antérieur[17], soit un anthroponyme[18], peut-être l'anthroponyme d'origine germanique Sigo[18],[20]. « Plessé » signifierait alors « la paroisse de Sei ».

Plusieurs formes latinisées comportent, en contradiction avec la forme la plus ancienne, le suffixe (-i)-acum qui explique la majorité des finales en dans l'ouest de la France et qui ont permis à Albert Dauzat de formuler une hypothèse fondée sur le réemploi d'un nom de lieu antérieur, à savoir un type *Siacum, Ernest Nègre les rejette implicitement et ne se fonde que sur la forme la plus ancienne[pas clair]. En effet, -iacum a difficilement pu aboutir à -ei de manière aussi précoce que le IXe siècle. En outre, -iacum aurait dû se perpétuer sous la forme -ac qui est la terminaison la plus usuelle dans les environs.

En gallo (langue d'oïl locale), le nom de Plessé est Plesei selon l'écriture ELG[21], Piéssë ou Piésseu selon l'écriture MOGA, deux graphies qui transcrivent deux variantes repérées : [pjesə] ou [pjesœ][22].

En breton, son nom est Plesei[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Une occupation est attestée dès la Préhistoire (Néolithique), comme le montrent le menhir de Pierre-Folle ainsi que des bracelets et des haches de l’âge de bronze trouvés lors de fouilles archéologiques[réf. nécessaire].

À l'époque gallo-romaine, la voie romaine menant de Vannes (Dorioritum) à Nantes (Condevincum) par Blain passe sur le territoire de la commune de Plessé.

Origine de la paroisse de Plessé (VIe siècle)[modifier | modifier le code]

Plessé est créé au VIe siècle par des Bretons venus de l'ancienne province romaine de Bretagne (actuelle Grande-Bretagne) en Armorique sous la pression de l'expansion saxonne. Aucun texte ne relate cet événement, seule la toponymie bretonne qui représente près du quart des toponymes de la commune, donne quelques indications.

La formule Plebs que dicitur Sei (854, cartulaire de Redon) indique qu'il s'agit d'une paroisse primitive bretonne. De plus nous rencontrons une grande diversité de toponymes bretons, notamment les termes suivants:

  • Plou (communauté paroissiale) : Plessé.
  • Tré (lieux habités et cultivés) : Trélan, Trémar, Trégouët, Tressé, Tresnard.
  • Lan (monastère) : Lancé.
  • Lès (résidence nobiliaire) : Hinlais.
  • Ran (tenure d'un colon) : Randurand. -
  • Ker (village) : Carguemetz noté Kerguemer en 1431 (aveu du domaine de Kerguemer, ADLA E336).

On rencontre un nombre notable de noms communs comme :

  • Draen (épine) : Le Dresny (lieu épineux)
  • Karreg (rocher) : Carreux
  • Kailhastreg (pierreux) : Calestré
  • Faou (hëtre) : Pinfoux
  • Bod (buisson) : Le Bodan
  • Toull (creux, trou) : Toulan
  • Govel (forge) : Govello
  • Menez (mont) : Le Menet, etc.

Il existe quelques lieux-dits construits à partir d'anthroponymes bretons locaux comme Guéguen ( La Guiguenais), Menguy (La Mainguisserie), et Quelmez forme archaïque du moderne Calvez (Carguemetz).

Une paroisse bretonnante jusqu'au XIIIe siècle[modifier | modifier le code]

On parle breton à Plessé jusqu'au milieu du Moyen Âge, comme à Guémené-Penfao, à Guenrouet, et plus encore dans les paroisses de la presqu'île guérandaise. Mais Plessé est à la limite orientale du territoire bretonnant du haut Moyen Âge.

La présence d'authentiques ker comme Carguemetz[pas clair][24] et la présence de nom de famille breton dans la toponymie laissent penser que la langue bretonne était encore en usage au XIIe siècle. L'absence d'évolution de Quelmez en Calvez plaide pour une disparition antérieure au XIVe siècle. On peut donc estimer que l'usage du breton s'est perdu entre la fin du XIIe siècle et le début du XIVe siècle au profit du gallo.

Les toponymes désignant des lieux peuplés de saules laissent paraître deux influences. Au nord de la commune la présence du lieu-dit La Saudre près de la Guiguenais montre une influence rennaise, tandis qu'au sud La Sauze au Coudray indique une influence nantaise.[réf. nécessaire]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

De 897 à 903, Alain le Grand, qui porte le titre de roi de Bretagne[25], y installe sa résidence et y mène grande cour. C'est l’âge d’or de la cité plesséenne[26]. Cependant, ses successeurs s’installent à Rieux.

En 1225, le duc Pierre Ier crée la ville franche du Gâvre et délimite la forêt ducale qui lui est liée. Mais l'église du Gâvre est placée dans la dépendance de la paroisse de Plessé ; c'est seulement au XVIIIe siècle que Le Gâvre deviendra une paroisse de plein droit.

Au début du XIVe siècle, Arthur II fait construire une aumônerie à Rozay.

Pendant la guerre de Cent Ans (1337-1451), le territoire est dévasté successivement par les Français et les Anglais.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

À l'époque des guerres de Religion, Plessé est sous la domination de la famille de Rohan (par exemple Jean II de Rohan est entre autres seigneur de Fresnay en Plessé), qui habitent Blain. La paroisse devient un refuge pour les protestants, les Rohan étant une des grandes familles protestantes du royaume de France, et les protestants y sont assez nombreux lorsque Henri IV promulgue l'édit de Nantes en 1598.

En 1670, des missionnaires y sont envoyés par l’évêque de Nantes, afin de susciter des conversions au catholicisme.[réf. nécessaire]

Période de la Révolution française[modifier | modifier le code]

En janvier 1790, l'Assemblée nationale constituante crée les communes et les départements. Les paroisses de Plessé, du Coudray et du Dresny forment la commune de Plessé, dans le département de la Loire-Inférieure.

Pendant la Révolution, les bois de la commune servent de refuge à des prêtres réfractaires. Sous la première République (à partir de septembre 1792), la guerre de Vendée touche le secteur, notamment lorsque des rescapés du désastre de l'armée vendéenne à Savenay () cherchent refuge dans ces bois. Par la suite, Plessé fait partie des communes participant à la Chouannerie.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale a été placé dans le cimetière communal (47° 32′ 23″ N, 1° 53′ 16″ O)[27] (il a ensuite été utilisé pour les morts de la Seconde Guerre mondiale).

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les résistants autonomistes du groupe Liberté, qui agit surtout dans la Brière et à Saint-Nazaire, ont une base à Plessé en 1944-1945[28]. En liaison avec le commandant Verliac, ils contribuent à la formation du bataillon de la poche de Saint-Nazaire[29], dernière région de France libérée, le [26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[30].
Période Identité Étiquette Qualité
1945 mars 1989 Pierre Geffriaud[Note 2] DVD Avocat au barreau de Rennes puis notaire
Conseiller général de Saint-Nicolas-de-Redon (1976-1982)
mars 1989 juin 1995 Claude Meignen DVD  
juin 1995 mars 2008 Paul Daniel[Note 3] DVD Kinésithérapeute
Vice-président du District de la Région de Blain
mars 2008 mai 2020 Bernard Lebeau[Note 4] PS Aviculteur
Conseiller départemental de Pontchâteau (depuis 2015)
Vice-président du conseil départemental (2015-2021)
mai 2020 En cours Aurélie Mézière[31] T44 Ingénieur
Vice-présidente Loire Atlantique pour Bruded
Référente ruralité AMF44

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le classement établi par l'Insee, Plessé fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Guémené-Penfao. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[32]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 85 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 15 % dans des zones « très peu denses »[33].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

En 2021, la commune comptait 5 257 habitants[Note 5], en augmentation de 1,23 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 6422 6352 9543 0483 6523 5043 4064 0114 435
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 5394 8565 1265 4055 1545 1615 3665 5295 452
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 4365 4785 4295 2325 0534 5654 2644 0623 881
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3 6833 5233 3953 4363 2983 4143 7563 9384 528
2014 2019 2021 - - - - - -
5 1385 2665 257------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,5 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 664 hommes pour 2 593 femmes, soit un taux de 50,68 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,58 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,8 
5,5 
75-89 ans
8,7 
16,9 
60-74 ans
15,4 
20,6 
45-59 ans
19,9 
19,2 
30-44 ans
20,1 
14,3 
15-29 ans
13,6 
23,0 
0-14 ans
20,4 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre
  • menhir de la Pierre Folle (sur la D2, près de Saint-Clair et de Guenrouet).
  • église Saint-Pierre (1875) : on y voit une statue de saint Clair datant du XVIe ou du XVIIe siècle[40].

La commune compte deux chapelles classées monuments historiques :

  • la chapelle du château de Fresnay, dans le bourg de Plessé, a été construite aux XVe et XVIe siècles (inscrite le [41]) ;
  • la chapelle de l’ancien château de Carheil[42], au sud-ouest de la commune, a été construite au milieu du XIXe siècle (inscrite le [43]).

Loisirs et culture[modifier | modifier le code]

À Plessé, plusieurs sports sont pratiqués, dont :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Cartographie[modifier | modifier le code]

Cartes IGN au 1/25 000

  • 1121 Redon (nord-ouest de la commune)
  • 1122 Savenay (sud-ouest de la commune)
  • 1221 Guémené-Penfao Nozay (est de la commune)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Réélu en 1947, 1953, 1959, 1965, 1971, 1977 et 1983.
  3. Réélu en 2001.
  4. Réélu en 2014.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN 1/25 000°, 1122 Savenay. Une cote 3 se trouve sur le bas cours du ruisseau du Rozay.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Plessé et Blain », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Blain », sur la commune de Blain - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Blain », sur la commune de Blain - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Erwan Vallérie, Traité de toponymie historique de la Bretagne[réf. incomplète].
  15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne) [1]
  16. Site de KerOfis : formes anciennes de Plessé
  17. a b et c Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse 1963 (réédition : Guénégaud, 1979)
  18. a b et c Ernest Nègre, op. cit.
  19. Bertrand Luçon, Noms de lieux bretons du Pays nantais - 4100 toponymes, Yoran Embanner, 2016
  20. Marie-Thérèse Morlet, NPAG, I, p. 300.
  21. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
  22. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
  23. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  24. Carguemetz est cité plus haut comme fondé sur le préfixe ker et non pas sur un anthroponyme.
  25. Le royaume de Bretagne dure de 851 à 939. À la suite des invasions vikings, il est ensuite réduit au statut de duché.
  26. a et b « Découvrir la commune - son histoire », sur mairie-plesse.fr (consulté le ) (lien à vérifier).
  27. La liste des soldats décédés des 2 guerres se trouve sur le relevé no 7399 du site MémorialWebGen.
  28. La photographie du deuxième article en lien y a été prise.
  29. http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-L-hermine-(bretonne)-contre-la-croix-gammee_dep-470479_actu.Htm https://www.ouest-france.fr/actu/actu_B_-Resistance-l-hermine-contre-la-croix-gammee_8619-470012_actu.Htm
  30. [2]
  31. « Municipales à Plessé. Aurélie Mézière et son équipe prennent leurs fonctions », Ouest-France, (consulté le ).
  32. « Commune de Plessé (44128) », Insee (consulté le ).
  33. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Plessé (44128) », (consulté le ).
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
  40. « Article "Plessé" sur "Infobretagne.com" ».
  41. Notice no PA44000015, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. a et b « patrimoine-de-france.com », Château de Carheil (ancien) (consulté le ).
  43. a et b Notice no PA00108768, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. « Judo club plesséen », sur le site officiel du club (consulté le ).