Longpont
Longpont | |||||
![]() Abbaye de Longpont. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Soissons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Retz-en-Valois | ||||
Maire Mandat |
Gilles Davalan 2020-2026 |
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Code postal | 02600 | ||||
Code commune | 02438 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Longipontain(e)s | ||||
Population municipale |
244 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 16′ 25″ nord, 3° 13′ 17″ est | ||||
Altitude | 85 m Min. 77 m Max. 152 m |
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Superficie | 10,94 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Villers-Cotterêts | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Longpont est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. Elle se distingue par son abbaye cistercienne en partie détruite.
Géographie[modifier | modifier le code]
Quartiers, hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
- La ferme des Granges, au nord-est du village.
- Le hameau de la Grille.
- Le hameau de Chavigny.
- le hameau de Beaurepaire, au nord-est du village.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Saint-Pierre-Aigle | Chaudun | Vierzy | ![]() |
Montgobert | N | Villers-Hélon | ||
O Longpont E | ||||
S | ||||
Corcy | Louâtre |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Longpont est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), forêts (29,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), zones urbanisées (2,3 %)[6].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Histoire[modifier | modifier le code]
L'abbaye cistercienne, fondée par les moines de Clairvaux en 1131 par saint Bernard dans une vallée marécageuse en bordure de la forêt de Retz, dans le diocèse de Soissons, pouvait abriter plusieurs centaines de moines. Sa grande église, concurrençant par sa taille la cathédrale de Soissons, fut consacrée en 1227 en présence de Saint Louis, âgé de 12 ans, alors qu'il revenait de son sacre à Reims.
Elle fut attaquée et pillée aux XVe et XVIe siècles par les bandes armées courant la région (Bourguignons, huguenots…). Sous François Ier les abbés commendataires transforment peu à peu l'abbaye en un palais abbatial.
Puis elle est détruite après sa vente par adjudication pendant la Révolution française en 1793 dans le cadre de la nationalisation des biens de l’Église. Les derniers moines ne la désertent qu'en 1793 avant qu'elle ne soit revendue et utilisée en carrière de pierres déjà taillées, durant plusieurs décennies, avant d'être classée.
La commune située sur l'un des fronts est fortement touchée durant la Première Guerre mondiale. Mi 1918, le village est pour partie en ruine, les talus de la route de Chaudun sont truffés d'abris pour les soldats, même si ce qui reste des murs et contreforts de l'abbaye abrite les troupes (dont de tirailleurs sénégalais), comme en témoignent les photos d'époque prises par l'armée française (ECPAD).
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Découpage territorial[modifier | modifier le code]
La commune de Longpont est membre de la communauté de communes Retz-en-Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Villers-Cotterêts. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[7].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[8]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villers-Cotterêts pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[9].
Administration municipale[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2020, la commune comptait 244 habitants[Note 2], en diminution de 11,27 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

- Abbaye Notre-Dame de Longpont des XIIe et XIIIe siècles, et son châtelet du XIVe siècle[16], dont les ruines sont classées monuments historiques depuis 1889.
- Monument aux morts, sur lequel sont gravés 21 noms[17].
- Forêt de Retz.
- Sépulture d'un pilote français abattu à Longpont lors de la campagne de France, entourée des débris de son Morane-Saulnier MS.406[18].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Henri de Montesquiou-Fézensac : il réside dans sa propriété installée dans l'ancienne abbaye Notre-Dame de Longpont.
- Marie de Breuillet (XIe siècle), maîtresse de Louis de Gros et mère d'Isabelle de France est native de la commune.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | D’azur au pont de trois arches d’argent posé sur une rivière du même, surmonté de deux fleurs de lys d’or[19].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
- « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « communauté de communes Retz-en-Valois - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Longpont », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 38 (cf. Longpont).
- memorialgenweb.org Longpont : monument aux morts
- [1] Longpont : monument aux morts
- « 02438 Longpont (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Notes de type "Carte"[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).